force 92 - agilité 90 - endurance 93
- Défi:
Patte d'Ivoire avec le manque d'eau et le manque de proie beaucoup de loup tombe malade. Toi qui est encore en apprentissage voit arrivé 3 loups venir vers toi en demandant des soins. Soigne les correctement en 1200 mots.
Me voilà dans la tanière, comme d'habitude. Les plantes s'entassent et je les compte chaque jour, voyant leur nombre décroître. Les conditions ne sont pas clémente, même bien loin de là... La verdure disparaît, et les plantes aussi... Il va bientôt falloir constituer des réserves ou nous pourrions ne pas tenir l'hiver... A moins que ce dernier soit clément mais j'exprime des doutes à ce sujet là. Les hivers n'ont jamais été tendre, et la famine risque de nous affaiblir, encore et encore. Qu'allons nous pouvoir faire, si nous devons survivre à tous prix ? Je grince des crocs. Je ne m'abaisserais pas à faire ce que d'autres peuvent faire. Je ne veux pas que la meute doivent piller ou attaquer ceux qui sont dans le même état que nous, car ça serait donner raison à la brutalité et à l'égoïsme. Ceux qui ne nous attaqueront pas ne subiront pas notre courroux, c'est ainsi. Œil pour œil, dent pour dent. Mes épaules se détendent au fur et à mesure que les pensées traversent mon esprit.
Je pousse un soupire, mon regard se posant à mes pattes. Les Aldark vont survivre... Ils doivent survivre. Je ferais tout pour que ma meute puisse aller de l'avant, pour toujours, et ainsi m'occuper l'esprit. Ainsi continuer à croire que je suis capable de tout et que ma présence est enfin utile à quelque chose. Je me mens, oui... Un sourire étire mes babines, sarcastique. Je ne sers à rien, je ne fais que m'agiter pour rien... Je n'ai qu'un titre pour me donner de l'importance, mais moi, moi la louve, je suis si faible, si stupide...
Je prends une courte inspiration, espérant me ressaisir. Ce n'est pas le moment de craquer, en cette période difficile. Ce n'est absolument pas le moment de faire dans l'effusion de sentiments négatif. Positive Patte, positive comme tu sais si bien le faire...
Je me glisse dans le fond de la tanière, attrapant une graine de pavot. Me calmer... Elle devrait être efficace, non ? Ah... Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Emarok m'en voudrait, si je craque maintenant. Et qu'elle image aurais-je de moi, après ça ? Me verrais-je encore plus faible que je ne le suis déjà ? Non, je ne craquerais pas.
Alors que je repose la graine de pavot, le coeur battant la chamade, je sens l'odeur de plusieurs loups qui approchent de la tanière. Pressée, je m'approche de l'entrée, observant alors au loin trois silhouette venant dans ma direction. Vu leur mine, ils n'étaient pas en bon état... Je reculais rapidement pour les laisser entrer à l'intérieur, étalant alors de la paille sur le sol pour qu'ils puissent s'y installer.
J'observe dans un premier temps le premier : brun, assez petit, âgé. Je le contourne et observe ses yeux, sa truffe, puis enfin sa gueule. Je sens comme une odeur particulière qui s'en dégage, elle me rappelle... Oui, c'est ça, Ventus ! Le malade de l'autre jour présentait presque les mêmes symptômes, bien que le loup que j'observais maintenant semblait aussi avoir le nez bouché et les yeux irrités. Me reculant prudemment, je lui demande de se reposer en attendant que j'examine les autres.
Le second loup semble plus robuste, brun... Il tremble légèrement au niveau des pattes, comme s'il avait de la fièvre. Mais à part ça, il présente exactement les mêmes symptômes que son camarade. Pensive, je commence à penser que c'est peut-être une maladie qui a infectée les trois loups...
Pour en avoir le coeur net, je me déplace vers le dernier patient. Les yeux rougit, les gueule ayant comme une odeur de souffre, la respiration difficile et des tremblements. Oui, sans aucun doute, ils doivent avoir tous les trois été victime du même coup du sort, de la même maladie.
Je glisse vers le fond de la tanière d'Emraok, à la recherche de quoi apaiser leurs maux. Déjà... Du thym, pour l'estomac. Il me faudrait aussi peut-être de la menthe pour leur respiration et déboucher leur museau. Quoi d'autre... ? Quoi d'autre... ? Pour la fièvre, je peux utiliser de la camomille, ou peut-être aussi de l'aloe...
Je fouille dans toutes les affaires d'Emarok, les miennes confondues. Je vais bien finir pour avoir tout ce qu'il me faut ! Oh, et de l'eau aussi... Et de quoi désinfecter les yeux.
Je finis enfin par trouver tout ce qu'il me faut, m'approchant de mon premier patient. Je prends le thym que je commence à écraser avec ma patte et un peu d'eau, avant de lui faire respirer la menthe. Pendant qu'il exécute mes instructions, je me déplace vers la droite à la seconde paillasse, reproduisant les mêmes actions : écraser le thym, lui donner à manger avec un peu d'eau pour que ça passe mieux, puis lui donner de la menthe a respirer. Le troisième vomit subitement à côté de moi, me faisant toujours la tête. Son estomac était sans aucun doute agité...
Je fais rapidement demi-tour, allant chercher de quoi soulager ses spasmes gastrique, lui donnant alors à manger. Finalement, je lui fais aussi manger le thym, puis respirer la menthe. Certaine qu'il allait mieux à présent, je retourne vers le premier avec le désinfectant pour les yeux. Je lui demande de les fermes, alors que j'applique le liquide humain sur ses yeux à l'aide d'une feuille de chêne lavé. Une fois terminé, je jette la feuille et en prend une nouvelle, allant vers le second, entamant le même procédé. Je prends la feuille nettoyée, la pose sur ses yeux et la laisse agir un petit peu avant de la retirer, lui demandant, comme à son camarade, de bien garder les yeux fermés pour l'instant.Je m'occupe enfin du troisième, application de la feuille, attente, la retirer et garder les yeux fermés.
Je sors de la tanière, allant leur chercher un peu d'eau en leur demandant de toujours garder les yeux fermé. Je glisse mes gourdes une par une dans un petit filet d'eau glissant le long d'une parois, avant de les traîner une à une à chacun des loups. Ils avaient tous bien suivit mes instructions, heureusement.
Je dis au premier de rouvrir les yeux pour les observer. Il avait l'air en bien meilleur état qu'à son arrivé. Le second lui ne semblait pas encore totalement guérit, sa fièvre allait prendre du temps avant de se retirer complètement. Je lui intimais de rester se reposer à la tanière le temps que ses symptômes s'apaisent d'avantage. En observant le troisième, je remarque une sorte de piqûre au niveau de son pelage. En observant les deux autres, je remarque exactement le même type de piqûre. C'est sans doute ce qui a pu causer leur état... Étrange. J'en parlerais à Emarok quand il reviendra, ça mérite peut-être qu'on fasse de la prévention ou bien que nous préparions du répulsif contre les insectes.
J'en laisse partir deux sur les trois, contente de l'aide que j'avais pu leur apporter. Il faudrait que je pense à le raconter à Emarok... Fière de moi, mon regard glisse vers la graine de pavot que j'avais déposé un peu plus tôt... Non, je n'en ai pas besoin, je suis utile à ma meute... Utile aux Aldark. Je suis forte, je ne craquerais pas ! Je prends une sorte de tissus humain pour couvrir mon dernier patient, histoire de lui tenir chaud pour que sa fièvre descende. Je range mon matériel dans le fond de la tanière, avant de boire un petit peu d'eau moi aussi. La chaleur est presque étouffante.