A quoi ressemblent les bipèdes ? Et surtout, quel gout a leur sang ? Est il aussi bon que celui de loup ? Me demandant la réponse à toutes ces questions, je décidais d'aller voir à la ville en ruine. J'avais entendu dire que, des fois, ici l'on trouvait quelques pauvres petits bipèdes démunis. De parfaits petits encas... Je marchais dans la rue effondrée sur elle même. Des cadavres pourris se trouvaient pour la plupart, sous des décombres. D'autres avaient étés percés par d'étranges petites sphères brillantes. Je les renifla, curieuse. Mais l'odeur de chair en décomposition était trop forte sur ce cadavre et m'empêcha donc d'identifier ce que c'était. Je continuais à marchais et alors mon cœur rata un battement. J'entendais de petits sanglots et des ronflements. J'aurais bien dit une odeur de mort mais vu que ça sentait la mort partout, je savais pas trop. Mais bref. Excitée, je me dirigea dans la direction des bruits. C'était une sorte de tanière bipède mise sur une autre tanière, apparamment ce seraient des maisons à étage. La seule entrée était une sorte de petit trou entre les décombres. Cette battisse faisait une bonne cachette. Mais pas assez pour échapper à mes sens. Le trou était largement assez grand pour que je puisse entrer et je me faufilais sans difficultés. Et là, à l'intérieur, j'aperçus un molosse. C'était d'une pièce toute proche que venait les sanglots. Le molosse était blanc rayé de noir et faisait trois fois ma taille. Comme si c'était ce gros balourd qui allait me faire peur. Je le contournais sans faire le moindre bruit, regardant où je marchais et surveillant mon odeur, puis me rendais dans la salle suivante. Beurk ! C'est ça un bipède ? C'est moche ! Se tenant sur ses deux pattes arrières, de ses deux pattes avant la femelle bipède tenait un lapin-pas-lapin blanc et géant. Sa peau était d'un horrible rose criard et ses côtes se voyaient à travers sa fine peau. Sa fourrure se trouvait sur sa tête. C'était une fourrure jaune, sale et emmêlée. Pas fameux. En me voyant, elle poussa un petit cri et serra son lapin-non-lapin contre elle. Pfff, comme si c'était lui qui allait la protéger. Je m'approcha de la bipède, un air malsain dans le regard. Je lui pris la jambe entre mes crocs et la tira jusqu'à une autre salle où ses cris ne seraient pas entendus par le molosse. La jeune femelle sanglota mais ne criait pas. Parfait, qu'elle se tienne tranquille. J'arrivais à une sorte de petite salle qui sentait des trucs pourris et la seule odeur que je reconnus fut la viande pourrie. Tant de gaspillages. Et là j'aperçus un autre cadavre de bipède femelle mais celui ci adulte. Il ressemblait fortement à la gamine et, cette dernière, en le voyant, redoubla ses pleurs. Sûrement sa mère ou un truc du genre. Peu m'importais. La seule chose qui m'importais étaient les cris qu'elle allait pousser. J'approchais lentement ma mâchoire puissante près de sa frêle et fragile gorge. Je sentis le rythme cardiaque de la gamine s'affoler follement lorsque je posais mes crocs sur sa gorge. Je serrais légèrement, l'entendant crier de peur. La petite fermais les yeux, attendant la mort. Oh non, ma petite, je ne vais pas abandonner aussi vite un jouet aussi rare que toi... Quelques gouttes coulèrent au niveau de sa gorge mais ce fut tout. Je retira ma mâchoire de sa gorge et je la vis avoir un folle espoir. Oh non ma petite, oh non. A l'aide de ma patte avant, je fis une profonde entaille dans le ventre de la jeune fille et je la vis hoqueter de douleur. Non, ne meurs pas si vite, je viens juste de commencer. Mon ventre gargouilla alors. J'ai faim. Et ces joues m'ont l'air siiii délicieuuuses... J'approchais ma gueule de sa joue et, lentement, je détacha légèrement la chair, que je mangeais directement sur la petite. Délicieuse cette chair tendre d'enfant. Elle hurlait de douleur et de peur. Magnifique cri, mon enfant... Oh, je sais, sûrement que papa voudrait bien gouter la chair de bipède lui aussi, s'il ne l'a pas encore fait ! Je prendrais un morceau pour lui à la fin. Bon par contre elle commençais vite à m'ennuyer. Elle poussais pas assez de cris. Tu n'est plus un jouet intéressant, petite. Ton existence va bientôt prendre fin. A l'aide ma patte arrière, je lui ouvris largement le ventre, la faisant mourir presque immédiatement après un horrible et dernier cri de souffrance. La plupart des entrailles et compagnie se déversèrent sur le sol poussiéreux. Je les dévora, animée par la faim. Une fois rassasiée, j'arrachais la joue de la gamine afin de la ramener à mon cher père. J'évitais de nouveau le chien avant d'avoir une fabuleuse idée. Je cherchais des yeux une gros cailloux. Je trouvais. A l'aide mes pattes arrières, je le propulsais sur le chien. Pas assez pour le tuer, mais assez pour lui faire bien mal. Je poussais un petit rire et partit à tout allure, poursuivie par le chien qui aboyait férocement. Je le semais en slalomant à travers de grandes barres métalliques et en passant par de petits endroits inaccessibles pour lui. Je rentrais alors à la maison, satisfaite de ma merveilleuse journée.