force 78 - agilité 89 - endurance 86

Je pénétrais la fête foraine au pas de course. Mes pattes frappent le sol avec vigueur et je cours, je cours. Mon souffle s'accélère et mon pouls avec lui. Je ne m'arrête pas, continuant ma route en ligne droite. Je dois m'entraîner... Je dois rester en forme, forte... Donner une bonne image de ma meute. Je pousse un peu plus fort encore sur mes pattes, désirant accélérer. Le paysage défile sous mes yeux et le vent glisse sur mes poils. Encore, plus vite ! Je contracte mes muscles, laissant balançant mon corps d'avant en arrière pour prendre de l'élan, pousser encore plus fort, m'élancer. Je sens mes muscles à leur limite mais je continue de courir encore de longues minutes, prenant un virage serré avant d'atteindre une nouvelle allée. Un stand renversé bloque ma route. Je prends de l'élan, je me campe sur mes pattes et je bondis au dessus de ce dernier dans une détente longue et souple. Je me réceptionne sans peine et cours ainsi encore, encore, sans ralentir. Je ne dois pas ralentir.
Je continue ma ligne droite, tirant les muscles de mes pattes à leur maximum. Encore... Encore plus vite. Je saute sur une attraction dévasté, prenant de la hauteur. Un autre bond, et me voilà en haut d'un carrousel. Je saute de ce dernier, me réceptionne en bas et je poursuis ma course, encore et toujours. Je ne m'arrête pas, je ne dois pas m'arrêter. Mes pattes me brûlent mais je fonce, toujours plus loin. Un nouveau virage, je reprends ma première allée, voyant la ligne droite. Un dernier effort... Je pousse, à toute vitesse, sur chacun de mes membres. J'accélère, je sprinte une dernière fois, à bout de souffle, je bande ma volonté, je veux atteindre l'autre bout. Encore, plus, plus. Mon souffle me quitte alors que j'arrive au bout de l'allé, descellerant alors lentement, m'effondrant à moitié. Je n'en peu plus...

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Je me redressais lentement, observant les alentours. Je toisais la montagne ruse, celle qui montait dans les airs, cassée à de nombreux endroit. Grondant légèrement, je sens que mes pattes ont du mal à me suivre, sans doute à cause de ma dernière course. Je ne pouvais pas prendre le risque de me blesser inutilement... Peut-être une prochaine fois.
Finalement, je fis demi-tour, partant en direction d'un stand effondré. Je pris entre mes crocs une des poutres du stand, tirant alors de toute mes forces sur cette dernière. Elle craqua, lentement, partant dans ma direction. La structure grince, et je tire en arrière, encore et encore. Mes crocs se serrent un peu plus sur la poutre en bois pourri, jusqu'à réussir à la dégager de là. Je vois sa jumelle, que je prends alors à son tour entre mes crocs. Je serre, et tire une nouvelle fois sur cette dernière, avant de la faire rejoindre sa sœur derrière moi. Je bondis sur la taule qui se trouvait en dessous de ces poutres, avant de me glisser sous cette dernière. Collant mon dos à la parois froide, poussant avec mon crâne sur cette dernière, j'avançais pour la retourner. Les muscles de mes épaules se contractèrent les uns après les autres, alors que j'avançais, soulevant la taule par la même occasion. Dans un élan, je me dressais sur mes postérieur, plaquant mes pattes avant contre la surface presque à la verticale maintenant, avant de donner un puissant coup vers l'avant. Elle se renversa alors, claquant sur le sol de l'autre côté. Sous mes pattes se trouvaient des débris de pierre, sans doute le reste d'une cahute. Je commence à creuser les débris avec mes pattes, fouillant par la même occasion les lieux. Je poussais avec force pour retirer les plus gros morceaux de rochers, grondant légèrement, jusqu'à arriver à une surfaces de béton écroulé. Sans doute un morceau de mur. Encore une fois, je me glisse sous ce dernier, poussant encore plus fort sur mes pattes jusqu'à réussir à le relever. Essoufflé, et fière de moi, d'une certaine manière. Je fouille les débris, ne trouvant malheureusement rien de bien intéressant. Je fouillerais les alentours, je trouverais peut-être de la nourriture, avec un peu de chance.