Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Premier pas. LIBRE

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Mer 9 Juil - 18:45

EDIT ATOM. Jauges:
Force: 2
Agilité: 8
Endurance: 10

Âme solitaire, tu progresse de terre en terre. Apocalyptique. Rongé par le chaos comme si Hadès avait déménagé ses Enfers ici. Jadis, tu aurais fui ô Jigsaw. Autonomie acquise après la mort de ta chère mère te pousse dans les bras du danger. Courageux, téméraire. Cette forêt obscure, sombre, est un jeu d'enfant pour toi. Tu t'enfonce dans la brume. Vent violent qui joue avec le feuillage des arbres. Le crissement de ses dernières alarment ton ouïe. Immobilité, tes membres se figent. Bruit suspect, se distingue des sons naturels, dégradant l'alchimie du bois.
Clap, clap, clap...

La brume se dissipe. Tête qui pivote dans tous les sens, fait poser ton regard sur les ossements. Flash. Tu t'en rappelle. Quand tu suivais ta fratrie et que ta douce mère te contait des histoires sur les hommes. Tu as eu la malchance d'en croiser un. Gentil pour vous avoir épargné. Néanmoins tu ne peux pas leur faire confiance. Manipulation est leur art. Les humains condamnent la nature. L'alpha femelle te l'a bien rappelé. Ils savent dissuader les lupins et les tourner à leur sauce. Les chasser pour protéger leurs biens ou les capturer pour leur fourrure. Souvenir s'estompe et la réalité est là. Tu viens de tomber sur une trace de la présence des bipèdes. Naguère tu aurais écouté ta mère. Maintenant, tu es seule. Fais tes propres choix. Curiosité peut être désignée comme un vilain défaut. Elle te pousse dans l'antre du Diable. Mais est-il vraiment là? Est-ce seulement une illusion dangereuse? Ton esprit te joue des tours. Les squelettes sont réels. Tu cligne des paupières, ils ne disparaissent pas. Ils appartiennent à ce décor.

Tourne, tourne. Tu te couche pendant que tes iris cherchent le repos. Que tout cela cesse. Tu es encerclé, ses cadavres hantent ta vision. La détresse monte en toi. La première fois depuis ton expédition que la panique t'empare. Tu es encore jeune, tu sera pardonné de ton comportement enfantin. Maintenant arrête de trembler, ressaisis-toi. Tu ne dois pas montrer ta faiblesse. Utilise ta force. Relève-toi. Tu le fais. Sur tes pattes frêles se soutient ce corps fragile dont les spasmes poursuivent. Tu n'appelle pas à l'aide, tu demeure dans ton mutisme. Concentration pour que ton esprit soit fort. Il se bat contre la tétanie. Et tu finis par sortir de cette transe. Sauvé.
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Mer 9 Juil - 19:34


12/9/8

Tu restes souvent dans cette forêt, parce que le peu de proies se dissimule souvent dans les environs, les quelques volatiles, les rongeurs et les lézards. Parce oui, tu t'es réduite à manger ces petits lézards, ainsi que les serpents, voir les tortues, tout ce qui te tombes sous la patte te sers de mets. Et personne ne sera surpris si tu finis à manger tes congénères, puisque de toute façon, il faut survivre non? Enfin, tu t'en fiches un peu de mourir mais tu veux rester pour voir la suite des évènements. Parce que tu trouves que tout cela est amusant, la colère des dieux qui se déchaînent sur la terre, le revers de la médaille, après avoir détruit la terre de multiples façons, les humains se reprennent tout dans la face en emportant dans leur chute les animaux. Mais toi, tu te fiches de cela, tu es sur un grand terrain de jeu, le but? Se débrouiller pour survivre. Tout simplement. Mais pour toi, ce n'est pas gagner qui te plaît le plus, c'est de voir les autres loups évoluer dans ce monde apocalyptique. Parce que longtemps, ta mère t'avais caché toutes les atrocités qui se passaient autour de toi, les morts, les flammes, les loups qui survivaient, les humains.. tu avais grandis dans un monde paradisiaque, personne ne mourrait ; ils dormaient.

Mais cette fois, tu n'étais pas là pour te nourrir, tu suivais une odeur depuis un bon moment. Une odeur lupine, une odeur enfantine. Un louveteau? Mais que ferait un petit ici? Pourquoi ne sentais-tu pas l'odeur de sa mère? Tu ne comprenais pas, et tu voulais savoir ce qu'il (ou elle) trafiquait ici. Finalement, tu t'arrêtas. Une petite bouille adorable se trouvait là, il semblait.. paniqué? Perdu? Tu n'en savais rien mais doucement, il reprit le contrôle de lui-même et parvins à sortir de l'état de panique qui avait prit possession de lui. Tu penchas légèrement ta tête sur le côté, impressionnée qu'un si jeune puisse faire preuve d'autant de forces.. et, il semblait bel et bien seul. Tu savais bien que, physiquement, tu ne faisais peur à personne, on voyais pratiquement tes côtes, tu étais plus petite et plus maigre, pourtant tu cachais bien ta robustesse et ta force. Après tout, tu n'avais pas été atteinte par une maladie, contrairement à certaine qui était physiquement grand, musclé et j'en passe. Tu finis donc par t'approcher du petit louveteau au poil encore duveteux. Tu tournais autour de lui, l'observant avec attention, les yeux plissés. Et dire que tu avais été une petite bête comme celle-ci..

« Tu es seul, tu n'as pas peur de te faire manger par un loup affamé? Certains n'auraient pas hésités à te sauter dessus et à te déchiqueter. Tu es vraiment vulnérable, gamin. Mais ça, tu en es conscient j'espère? »

Tu finis par stopper ta ronde, te posant sur l'arrière-train pour le regarder tranquillement, sa mère et ses potentiels frères et sœurs étaient certainement morts, ou dans des meutes, c'était devenu banale maintenant, de ne plus avoir de famille.

« Tu fais quoi ici, gamin? »
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Mer 9 Juil - 22:27

2/8/10

Contrairement à elle, tu as toujours vécu dans ce monde apocalyptique. Tu n'as pas vu la déchéance. Tu sais que c'est les humains, ces bipèdes cupides et avares, qui sont à l'origine de ce chaos qui nous emprisonne tous dans une même cellule jusqu'à ce que la mort vient nous attraper. Ô Jigsaw, depuis ta naissance, tu vois la meute de ta mère parcourir les terres à chercher de l'eau potable comme de la nourriture sans infection. À se battre contre les autres pour un petit morceau. Chacun pour soi. Il ne faut compter sur personne d'autre que toi-même, Jigsaw. C'est ce que ta mère t'a enseigné avant de se faire égorger par un autre Alpha. Tu ignore l'histoire qu'il y avait entre eux, tu ne la connaitras certainement jamais. Cependant à cause de ce mâle dont tu te rappelles le regard, attise ta rancœur. Cette haine qui écrase ta raison et te fait risquer ta vie.

Tu frôle le danger en étant un orphelin solitaire. Mais tu ne peux pas appartenir à une meute tant que ton esprit est prisonnier de ton ancienne. Certes détruite, mais tu porte toujours sa marque. Tu t'en fiche si cela te coûte ton existence. Si la solitude t'arrache des vivants pour te plonger dans le monde des morts. De toute façon, tu sais qu'un jour tu partiras, que tu la rejoindras parmi les démons. Nous sommes tous damnés à être jugés et à rejoindre l'univers de Lucifer. Qui est la perfection incarnée? Même le meilleur des sages ne peut avoir une innocence pure, non souillé par le péché. C'est pour cela que les Dieux se déchaînent et sanctionnent la folie humaine, le maître des animaux, qui a évolué contrairement à l'éthique.

Tu t'es calmé. Ton corps ne subit plus les secousses. Des larmes ont coulé. Tu as eu un moment de faiblesse où tu as laissé tes sanglots éclater. Avec cet instant de panique, ton odorat n'a guère pu t'informer de la présence d'une louve. C'est quand elle prononce sa première phrase, que tu portes son intention sur elle. Elle t'a arraché de tes songes que tu t'étais créé pour te protéger de la réalité. Tu la regardes. Tu prends soin de vider tes prunelles ambrées de toutes émotions qui pourraient te porter préjudice. Indifférent, énigmatique. Tu te montres de façon à ce que nous nous posons des questions sur toi. Oui. Tu en as conscience que tu es un être vulnérable. Elle est certes petite par rapport à certains loups que tu as pu croiser, mais ses dents te saisissent la gorge et t'écrasent la jugulaire en même pas une seconde. Elle peut te tuer. C'est une menace, tu le sais. Mais tu ne bouges pas. Tu la fixes, silencieux.

Ce mutisme qui ne te quitte pas depuis ce crime qui hante tes rêves et tes pensées. Aucun répit. C'est toi qui noies ton chagrin dans la froideur. Tu convertis cette peine en haine. Tu renifles. Cela peut être perçu comme un signal. Tu t'imprègnes de son parfum, de ses effluves. Elle n'a pas l'air de vouloir ton mal. Tes maux sont tout de même marqués au fer rouge dans ton cœur. Comment les guérir? Lui parler. Tu es borné, tu restes plongé dans le silence qui étouffe tes souffrances.
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Ven 11 Juil - 20:31


Il ne te parles pas, tu plisses de nouveau tes yeux et te rapproches pour le renifler, à t'il une maladie? Non, tu ne sens rien, il semble en bonne forme. Mais serait-il muet? Aurait-il vécu quelque chose qui le borne à se muer dans un silence éternel? Tu ne sais pas mais si c'est le cas, ce sera encore plus difficile pour lui de survivre, parce qu'il n'appellera peut-être jamais à l'aide. Tu le bouscules un peu avec ta truffe alors que tu retiens son odeur de bébé. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas vu de petits de son genre, soit ils mourraient, soient ils étaient pris en charge par un mentor ou une nourrice. Mais ce petit était seul, qui s'occuperait de lui? Tu n'en savais rien, mais tu n'arrivais même pas à t'occuper de toi, comment t'occuper de cette boule de poil? Tu te redresses puis recules un peu, réfléchissant, que faire de ce petit? L'abandonner ici? Le prendre avec toi? Le manger? Le ramener à une meute? La dernière option semblait la meilleure mais tu n'avais pas envie de risquer ta peau en ramenant ce gamin aux Esomachin ou aux Sektruc.

Tu soupires, grognes, griffes le sol avec tes armes argentés aux pattes puis te retournes vers lui. Tu t'avances de nouveau, lui tourne autour puis une idée surgit dans ton esprit. Sera t'il capable de te suivre? Après tout, tu bouges beaucoup, tu prends beaucoup de risques et tu aimes ça, te sentir plus vivante que jamais après avoir frôlé la mort. Mais lui, serait-il capable de suivre la cadence? D'apprendre convenablement la chasse et le combat? Eh bien, c'est à voir. Sans teste, tu ne pourras jamais le savoir, alors pourquoi ne pas voir ce qu'il a dans l'estomac ce petit loup? Souriant, tu le pousses de nouveau avec ton nez, le faisant avancer.

« Allez gamin, on va tout droit! On va trouver quelque chose à se mettre sous les crocs. »

Tu le force à avancer puis te mets en route, restant derrière lui pour le pousser au cas où il se bornerait à ne pas bouger ou à dévier sur l'un des côtés. Tu trouvais cela plutôt amusant, avoir un gamin dans ses pattes, bien sûr, ce n'était pas raisonnable par ce temps post-apocalyptique, mais qui a dit que tu étais une louve raisonnable? Personne, toi-même tu le sais bien.

Spoiler:
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