Pisteur aguerri ~ SOLO [upgrade]

Jeu 22 Sep - 22:50

Pisteur aguerri

avec ///

Force: 32 - Agilité: 28 - Endurance: 30

Partie 1

Finwë avançait d'un pas sûr. Elle avait senti cette piste depuis un bon moment. Elle ne pouvait pas rater cette occasion. La chasseuse suivait donc la trace de sa future proie. Et aujourd'hui, fini de jouer. La chasse serait longue et épuisante, car la proie qu'elle traquait était plus grande qu'elle. Beaucoup plus grande. La jeune louve continuait à marcher vers son but, la tête basse, reniflant régulièrement le sol. Elle trottinait, échauffant ses muscles sans pour autant se fatiguer. Il fallait qu'elle garde ses forces. Elle en aurait grandement besoin plus tard. L'excitation de la chasse l'envahissait. Ses pattes lui démangeaient. Elle voulait courir, bondir, mordre. Mais elle avait acquis assez d'expérience pour rester calme et se maîtriser. D'abord, trouver sa proie, ensuite, s'en approcher, et enfin, faire son travail.
Finwë grimpa sur un rocher au milieu de la forêt. Elle observa les environs d'un regard attentif. Puis elle la vit enfin. Sa proie. Un caribou. Énorme, majestueux. La louve leva le museau, vérifiant le sens du vent une dernière fois avant de passer à la deuxième étape. Il avait tourné, mais pas assez pour que le cervidé ne la remarque. Pour l'instant. La louve descendit d'un bond et atterrit avec souplesse et silence en bas du rocher. Elle dériva quelque peu de sa trajectoire pour se replacer face au vent, le tout en rampant pour ne pas alerter l'animal. Elle se mouvait avec souplesse, ses muscles roulant sous sa peau, sa fourrure ondulant légèrement sous le vent. L'odeur du caribou était alléchante. Le prédateur s'avança, plaquée au sol, ne faisant qu'un avec la nature. Tout autour, le silence régnait. Les rares oiseaux s'étaient tus, comme s'ils sentaient que quelque chose allait se passer dans quelques instants. Le caribou avait relevé la tête, intrigué par ce calme. Le temps semblait s'être arrêté, tandis que la louve s'avançait, s'approchant petit à petit de son but dans la plus grande concentration. Puis elle s'arrêta. Elle était assez proche maintenant. Elle n'avait qu'à bondir.
Finwë retint son souffle, fixant les pattes solides du caribou devant elle. Elle se redressa légèrement, les pattes fléchies, les muscles tendus. Elle compta mentalement jusqu'à trois. 1 ... 2 ... 3 ...
La chasseuse bondit en avant d'une puissante impulsion sur ses pattes arrières. Au même moment, le cervidé eut un sursaut et s'élança en avant. La louve parvint à planter ses crocs dans l'une des pattes de sa proie, la ralentissant. Le caribou rua et envoya la louve rouler plus loin. Elle se releva au plus vite, s'ébroua et courut à la suite de l'animal. Ses foulées étaient grandes, l'adrénaline de la course et de la chasse courait dans chacune de ses veines, chacun de ses muscles. Le caribou était certes plus lent qu'elle, mais pas moins endurant. La louve fut bientôt aux côtés de sa proie. Alors, d'un formidable bond en plein élan, elle se jeta sur le dos du cervidé. Elle tenta de se cramponner, ses griffes plantées dans la peau, les crocs refermés sur la chair au niveau du cou de l'animal. Elle tira en arrière, et sentit le sang envahir sa gueule. Elle avait touché une veine, la dernière phase venait de commencer. Le caribou enchaînait les ruades, et la louve, bien que déterminée à ne pas lâcher, prise, fut contrainte à glisser pour se retrouver au niveau de la croupe de l'animal, laissant une plaie béante sur son passage. Elle referma de nouveau ses mâchoires, faisant mugir de douleur sa proie. Puis elle se laissa retomber au sol, ne pouvant tenir plus longtemps. Elle observa le cervidé s'enfuir, laissant une longue traînée ensanglantée sur son passage. Elle courut à sa suite, fatiguée, mais pas assez pour abandonner, loin de là. Atteignant de nouveau sa cible, elle lui mordit les pattes à plusieurs reprises, en se reculant précipitamment pour éviter un coup de sabot. Au bout d'un moment, le rythme se ralentit. Le caribou s'était épuisé, et son sang ne cessait de s'écouler, l'affaiblissant. Il finit par faire volte-face, battant l'air avec ses larges bois. Finwë esquiva d'un bond. Elle devait être prudente. Elle tourna autour du cervidé, qui ne cessait d'essayer de l'atteindre d'un coup de corne. Lorsqu'elle vit enfin une ouverture se présenter à elle, la louve bondit en avant avec puissance et ses crocs se refermèrent d'un coup sec sur la jugulaire de l'animal. Ne pouvant plus se défendre et n'en ayant plus la force, le caribou tenta néanmoins de lutter. Mais petit à petit, le poids du prédateur l'entraînait vers le sol, vers la mort. Finalement, la respiration coupée par la pression de la chasseuse et le sang, l'animal finit par s'effondrer au sol, inerte. La louve lâcha prise. Son pelage était couvert de sang, elle haletait, et ses muscles endoloris protestaient contre le moindre effort supplémentaire. Mais elle avait réussi, elle avait abattu sa proie.

Jeu 22 Sep - 22:51

Pisteur aguerri

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Force: 32 - Agilité: 28 - Endurance: 30

Partie 2

Finwë chassait encore aujourd'hui. Peu après sa trouvaille d'un caribou qu'elle avait fini par achever, la jeune louve avait cette fois-ci repéré la piste d'un daim. Elle suivait la même méthode que la dernière fois. Traquer, trouver, tuer. Elle suivait donc de nouveau l'odeur de l'animal, veillant à ne pas faire de bruit, marchant avec précaution en évitant les branches et feuilles mortes. Même si sa proie était encore loin, le moindre bruit avertirait les animaux autour d'elle qui allaient répandre l'alerte à travers la forêt. Et si celle-ci atteignait le daim, la louve n'aurait pas la moindre chance de le rattraper à cette distance. Alors elle restait extrêmement silencieuse, avançant comme une ombre entre les arbres. Elle bondit agilement par-dessus un tronc, atterrissant avec souplesse de l'autre côté, toujours aussi discrète. Elle vit qu'elle arrivait dans une clairière entourée par des petites collines. Et au centre, sa proie, le daim qu'elle traquait. Veillant à garder le vent de face, la chasseuse se glissa derrière les collines et grimpa sur l'une d'elles en rampant. Une fois en haut, elle eu une vue imprenable sur la clairière et sa proie. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre et espérer. Finwë posa sa tête sur ses pattes, ne lâchant pas le cervidé du regard. Démuni de bois, il s'agissait d'une femelle, mais elle n'en était pas moins rapide et plus forte que la louve.
Cette dernière patientait depuis de longues minutes lorsque le daim fit enfin ce que la louve espérait tant. Il se mit en mouvement dans le but de quitter la clairière pour rejoindre un point d'eau. Et ce point d'eau se situait dans le dos de la louve. L'animal se dirigeait droit dans sa direction, mais la colline étant trop abrupte de ce côté, il se contenterait de la contourner. La louve se redressa de manière à rester plaquée au sol, mais les pattes prêtes à la propulser. Le cervidé se rapprochait. La louve s'arrêta de respirer. Encore quelques pas ... Le daim était juste en contrebas. Finwë n'attendit pas plus longtemps. D'une puissante impulsion de ses postérieures, elle sauta du haut de son promontoire. L'animal n'eut pas le temps de réagir, et la louve se retrouva sur son dos. S'agrippant à l'aide de ses griffes et de ses crocs, la louve résista tant bien que mal aux ruades du daim, qui s'élança ensuite en courant à travers les bois. La louve tint bon quelques instants, avant de se laisser tomber au sol. Elle avait néanmoins sérieusement blessé l'animal, qui continuait de fuir. La louve se mit à courir à sa suite, à larges foulées, bien motivée à achever sa proie. Le daim étant plus rapide qu'elle, elle conserva une allure moyenne, économisant ses forces pour l'assaut final. De toute façon, il lui était aisé de suivre la piste sanglante laissée par sa proie, qui s'épuiserait rapidement.
Après une seconde traque pendant laquelle la louve n'avait plus à se soucier d'être discrète et pouvait donc avancer plus vite, elle retrouva sa proie essoufflée. La chasseuse aussi haletait. Elle s'approcha du daim, évita les sabots d'une ruade, puis attrapa l'un des membre antérieurs de sa proie. Plantant ses crocs dans la chair tendre, elle s'acharna à tirer l'animal de manière à lui faire perdre l'équilibre. Le daim lutta, en vain. Il finit par tomber lourdement au sol, ce qui signa son arrêt de mort. Finwë se jeta aussitôt sur son flanc et le laboura avec ses griffes tout en laissant des morsures sanglantes, avant d'achever l'animal d'un dernier coup de mâchoire fatal au niveau du coup. Après quelques soubresauts, la tête de l'animal retomba au sol. Encore une fois, la chasseuse avait abattu sa proie.