dusty black coat

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 74
a. 75
e. 68

Journée d’entraînement pour le général. Il s’était rendu en terres neutres pour persévérer en prendre de l’assurance. Son endurance manquait légèrement, cela le rendait mal à l’aise. Il se sentait beaucoup plus fort qu’avant mais savait très bien qu’il lui manquait quelque chose. Il était venu aux abords de l’autoroute éventrée pour s’entraîner et chasser un peu. Son ventre se creusait au fils du temps, ses muscles avaient bien gonflé. Il avait pris de la masse et son volume semblait avoir doublé. Le capitaine était parti à l’aube, se changeant les idées en route pour se préparer à cette dure journée. Le grand mâle allait commencer dès maintenant. Pas besoin d’être sur l’autoroute pour s’entraîner. La forêt qui la précédait pouvait déjà être un parfait terrain d’entraînement avant l’entraînement intensif. Se préparant, Rain s’ébroua et regarda autour de lui afin de planifier son parcours. Il allait partir d’ici et descendre la pente pour rejoindre la grande autoroute. Il était prêt à e découdre et comptait bien mettre toute son énergie dans cet entraînement. Le Navnik ancra ses pattes dans le sol, et d’un bond, sauta sur un rebord pour atterrir sur le sol. Il prit beaucoup d’élan et s’élança à une vitesse folle. Ses pattes faillirent déraper à plusieurs reprises. Le général évita tous types d’obstacles en descendant la colline ; arbustes, rochers, mais surtout les trous creusés dans le sol et recouverts de feuillages. Il savait bien les différencier et n’allait pas tomber dans le panneau. Le gris accéléra la cadence et pris appui sur ses arrières afin de bondir sur un énorme rocher en élançant tout son corps vers l’avant. Il se rattrapa avec ses antérieurs et poussa de nouveaux sur ses postérieurs pour reprendre de la vitesse et retomber de l’autre côté. Amorti par la mousse qui recouvrait le sol, Rain continua son parcours en filant comme une flèche à travers la forêt. Il repoussa ses limites en accélérant comme un grand fou. Il suait déjà et entamait la deuxième partie du parcours. Les arbustes arrivaient grands pas et ils étaient tout aussi serrés les uns que les autres. Le général ne ralentit pas pour autant et fila sur le côté pour éviter le premier. Il bascula sur la gauche en élançant son train-arrière pour ne pas se prendre un obstacle. Anticipant chaque mouvement, il élança ses pattes avant de chaque cotés pour aller de gauche à droite sans interruptions en gardant une vitesse constante. Il arrivait enfin tout en bas de la colline. Il traça sur toute la ligne droite sans s’arrêter afin de rejoindre l’autoroute ; ses pattes étaient en feu, ses muscles étaient bombés comme des grenades. Rain mettait ses dernières forces dans cette accélération. Il poussait violemment sur ses pattes arrière et bondit une dernière fois en élançant tout son corps pour rejoindre la bordure de l’autoroute. Il s’effondra sur le côté, épuisé. Il fallait prendre le temps de se reposer, à présent.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

dusty black coat

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 74
a. 75
e. 68

entraînement

© REIRA DE LIBRE GRAPH

dusty black coat

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 74
a. 75
e. 68

Son entraînement lui avait nettement permis de s’améliorer. Rain se sentait différent, à présent. Plus fort, et plus endurant. Il avait pris de l’assurance et s’était remis en chasse. Il fallait rapporter à manger à la meute. Même s’il n’était pas chasseur, le gris savait parfaitement se débrouiller. Avec le temps, il eut appris certaines techniques et bottes secrètes utiles à la chasse. Ses capacités s’étaient améliorées. Le loup avait repris des forces, et se sentait d’attaque à traquer le petit gibier.

uc

© REIRA DE LIBRE GRAPH