NOM :Kelsier
AGE :4 ans
SEXE : mâle
MEUTE :solitaire
RANG :/
PARENTÉ : /
AUTRES INFORMATIONS : /

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force :9
Agilité :4
Endurance :7


CARACTÈRE : Bien que la lune, de son auréole éclatante, cherchait à illuminer la forêt, cette dernière demeurait désespérément obscure. Le souffle cours j'admirais encore une fois, ce paysage qui m'avait si souvent subjuguer au cours de mes jeunes années.
Convaincant, prudent, sur les bord de la falaise, jouant avec mon équilibre, entre ciel et terre.
C'est beau.
L'écho d'une voix profonde. Qui appartiens au passé. Les fantômes que l'on appelle souvenirs m'apparaissent alors. Je feins de les ignorer.
- Tu sais ce qui nous différencie de la nature Kelsier ?
La conversation remontait du temps où....
- Tu sais, tu peux répondre.. Ce n'est pas très difficile à deviner.
Je me souviens m'être tut cette fois là. Comme toute les autres fois d'ailleurs. Je n'avais jamais été très bavard et le devenir ne m’intéressait toujours pas.
- Tu es aussi sombre que cette forêt, mon frère. Si je devais nous comparer je serais la lune.
Il rit puis redevint sérieux. Comme il savait si bien faire.
- La falaise sur laquelle nous somme... Elle est semblable à ton ego. Très haute, elle domine les autres au risque de les mépriser... mais il suffit d'un tremblement pour que tout s’écroule Kelsier. L'enveloppe dans laquelle tu te trouve ne sera pas éternelle. Ce n'est pas en étant insociable que tu deviendras quelqu'un.
- Je sais.
Les mots sortent seuls, comme muent d'une volonté propre. Les premiers que je prononce depuis longtemps. Teenson ne relève pas, continuant inlassablement sa tirade monotone.
- ... et puis hier j'ai trouver un jeune loup. Beaucoup trop jeune selon moi. Il était mort. Dans d'affreuse conditions. Mais il est inutile de le décrire. J'imagine que tu le connaît.
Face à mon absence de réaction, il pose la question qu'il voulait tant me poser. Et ce depuis le début de la conversation, je le sais.
- C'est toi qui l'as tué ?
Un oui muet se forme sur mes babines. J'acquiesce sans que les mot ne puissent sortir. Il nous avait voler notre nourriture. C’était seulement une mort contre la notre. Mieux valait sauver deux vies qu'une. Quand bien même il s'agissait d'un jeune loup. Le souvenir de mes griffes perforant son corps me parut tout d'un coup étrangement jouissif. J'avais encore, au creux de ma langue le goût chaud de son sang. Évidemment, je n'était pas non plus cannibale, cependant, il m'arrivait parfois de faire quelques entorse à une morale que ,de toute façon, je méprisait.
- …Son ventre était vraiment dans un sale état. Je ne préfère pas savoir ce que tu as fait de lui. Tu me dégoutes déjà assez comme ça.
La silhouette de Teenson s’éloigne et je suis de nouveau seul.
Là où commence le silence.

PHYSIQUE : Parfois, lorsque l'on fixe longtemps l'orée de la forêt, on peut apercevoir une tache sombre s'enfoncer dans les bois. Une ombre furtive se glissant maladroitement entre les tronc nus.
Les plus curieux s'approchent, furètent, guidés par leur curiosité. L'ombre devient alors plus grande, bien plus grande, que ce que vous auriez imaginé. Un frémissement vous parcours l'échine, vous incite à reculer. Mais vous ne le faites pas. Vous vous sentez inexorablement attiré. Un souffle chaud vous traverse, transperce de part en part mais d'une manière étrangement agréable. Vous vous laissez submerger.
Votre pas devient plus lourd, une brindille craque. C'est trop tard, plus moyen de vous cacher, il vous voit. Ambré est son regard telles deux larges mares d'or liquide qui ne demandent qu'à ce que vous plongiez dedans. C'est ce que vous faite.
Il vous à vu. Il vous regarde. Vous aussi. L'échange se prolonge, encore. Interminable.
Une brise passe. Votre regard dévie lentement du sien pour caresser sa silhouette massive. Vous remarquez, perplexe, que son poil est très sombre semblable à la nuit sans lune. Vous n'en aviez jamais vu de tel. L'idée qu'il ai pu voyager longtemps vous vient à l'esprit mais est vite effacer par le loup. Il vient de bouger. Vous ne reculez pas. Il s'avance vers vous. Vous observez alors que les griffes de ses pattes sont énormes, elles aussi. À l'image de leur propriétaire sans aucun doute. Un sourire nerveux étire vos lèvres. Il s'approche un peu trop près. Vous commencer à percevoir des détails que vous auriez préférer ignorer. Sa mâchoire entrouverte dans laquelle ressortent ses crocs par exemple, ou encore l'étroit fil de sang qui goutte lentement, l'haleine putride, l'odeur du sang. Son museau se fronce, ses pattes se cambrent pour dévoiler son imposante musculature.
Pendant que la peur,assassine, vous tiraille, immobile, vous regrettez. Car même si maintenant vous savez, il est déjà trop tard.

HISTOIRE :-" Sombres sont les souvenirs du temps d'avant. Du temps où, à l'époque déjà, l'orée du monde des hommes n'était qu'un enfer à lupin,un vaste piège empli de laboratoire. Et de cage. C'est éloigné de mon frère qu'ils m'ont emprisonné. Le dernier regard qu'il m'avait lancé m'avait paru empli de haine. Aucune lueur d'espoir, aucun au-revoir, juste cette flèche qui embrase le cœur pour le réduire en cendre. C'est ma faute. Ou c'était..qu'importe le temps maintenant ?. "
-" Peut être m'étais je évanouie, je ne sais plus. C'est cependant l'explication la plus plausible puisque lors de mon réveil, quoique encore comateux, je percevais du bout de la truffe le contact froid de la grille. Et les autres. Des cadavres faméliques, les poils épars ou les yeux hagards. Perdu. Peut être pris à s'aventurer trop près des laboratoires. Comme nous. Enfin...S'il y en eu eut seulement un un jour...de "nous"." Je ne me souviens pas avoir parler de groupe. Ni de clan. Nous étions seulement mon frère et moi de toute manière. Aurions nous seulement pu nous qualifier de clan ?"
Les babines de Kelsier se retroussèrent en un semblant de sourire. Aucun bruit n'émanait de sa gorge et pourtant on pouvait y deviner un rire muet. Sans joie. Seulement empli d'une vieille rancœur.
Ses yeux cherchèrent les miens sans pouvoir les trouver. Je n'osais, pour une raison que je ne saurais définir, -à moins que ce ne fut-ce ce qu'on appelait la peur ?- croiser les deux billes ambrés qui me scrutaient. D'une certaine manière, je percevais une petite satisfaction de mon interlocuteur, et c'était moi, qui, docile, contribuait à ce sentiment de puissance. Je le savais. Mais ne faisais rien.
-" Tu ne m'aimes pas, pas vrai ?"
Silence.
-" Peu m'importe, au fond tu sais. J'ai souvent été seul. Trouver quelqu'un qui me craint ne remplaceras pas Teenson. J'en suis conscient. Mais pour le moment tu feras l'affaire. "
La lueur qui éclaira ses yeux ne dura qu'un instant. Peut être était ce pour cela que je répliqua naïvement:
-" Si vous préférez tant Teenson....Pourquoi ne pas lui demander de revenir avec vous ? "
Pendant une minute qui me parue alors interminable, je cru que j'allais mourir. Il ne devait pas être bien plus grand que moi mais son ombre massive, elle, me surplombait aisément. De telle sorte que, sans vraiment le vouloir, mes oreilles se baissèrent d'elles même,signe de soumission. Et tandis que la honte d'être si facilement dominé m'accaparai, je tentai de m'enfoncer un peu plus dans la terre meuble pour mieux fuir son regard.
Un silence pesant demeura quelques temps avant d'être rompue par un profond grondement dont seul Kelsier à le secret. Son rire.
-" Teenson est mort, dit-il, pour protéger quelqu'un. Cet imbécile... "
Le grondement profond devint soudain moins grave, plus agressif. A la lueur de la lune, ses crocs immaculés paraissaient encore plus menaçant. Comme tout son être.
Il poursuit:
"Je n'étais plus un nombre sur une cage. 406041. Je n'étais plus Affre. Ni Kelsier. Je n'étais plus personne. On n'est jamais vraiment quelqu'un lorsqu'il s'agit de souffrir. Seulement un cocon vide, qui se laisse mourir parmi les flacon d'acides et les mains avides des humains étudiant. Le temps s'éfface, pendant que nous, les loups, contemplions les carcasses abimés de ceux qui, trop fatigués, nous avaient quittés.
Affre, c'est le nom qu'avait fini par me donner un des bipèdes. Au début, naïf, j'y avais vu une distinction. Une distinction synonyme de porte de sortie. Avec Teenson. Hélas. Unique, je ne l'étais pas. J'ai appris par le numéro qui me précédait - 406048 je crois, à moins que celui fut-ce un autre - que le Nom, comme il disait, n'était qu'une manière de nommer ceux à qui il ne restait pas beaucoup de temps.
Je te laisse imaginer ma réaction. Terrible. Moi, qui avais encore quelques espoirs, tout s'était effondré. J'ai détesté le monde. Surtout les Hommes. Puis les Loups. Avant de finir par moi même."
Il se tut.
" Enfin cela n'explique pas la mort de Teenson. Mon frère est mort le jour de la libération. Ne me demandes pas comment c'est arrivé, je te dirais que je ne sais pas. Et c'est vrai. Tout s'est ...hum...même les mots paraissent confus. Voilà, tout est confus. Il faut croire que quelqu'un avait prévue de s'échapper. La panique était telle chez les humains que plusieurs cages sont tombées. Ou quand elle ne tombait pas c'était les loups libres qui nous aidaient...
J'ai aidé une fois. Une femelle. Et je l'ai regretter. Même si elle m'avait prise mon frère bien avant que je le retrouve, elle a fini par m'en priver a jamais. Cette louve s'est enfuie alors que.... Enfin. Elle savait. Elle savait qu'il allait mourir. Et telle une lâche, elle a choisie sa vie à la sienne. "
Le museau plissé, Kelsier renifla dédaigneusement, deux yeux d'or plantés dans le vide. Ou peut être dans ses fantômes, lesquels je ne verrai sans doute jamais....

MON PARRAIN / MA MARRAINE : Kandra