Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Lun 12 Sep - 18:21
«Ne m'oublie pas...» AVEC NEFARIAN
«J'ai peur... De ne plus te revoir.»
FORCE: 71 | AGILITÉ: 75 | ENDURANCE: 70
Cette ultime représentation d'un clan Une preuve que la loyauté est ce qui importe Et la force jamais ne sera négligée, comme avant La douleur de la disparition, mais tout l'emporte
Quand à son retour, l'être aimé est retrouvé Et enfin tout semble changer, la folie repart Laissant place à une part d'ombre, souvent cachée Mais quand les deux sont réunis, ils portent la gloire.
La peur, oui, ce sentiment qui vous fait croire que tout ce que vous avez enduré est la toute dernière chose que vous allez subir et sûrement la dernière que vous aurez en mémoire. Cette peur, n'est que le reflet d'une haine profonde que l'on ressasse sans cesse, cette sensation de tout détester uniquement parce que ce n'est pas dans la "norme" que la société a instauré, non, la peur n'est qu'un écho de chaque douleur, elle n'est là que pour nous rappeler que quand le faible périt, le fort triomphe. Cette loi elle lui avait été inculqué depuis toute petite, jusqu'à ce que sa famille périsse dans un mystérieux accident, une mystérieuse boucherie dont elle ne parlait jamais, une meute dont elle aurait du être la Meneuse mais qui n'existera plus jamais. La louve noire était venue se recueillir à la plaine de cendres, pour on ne sait quelle raison elle avait choisi cet endroit pour parler à ses ancêtres, peut-être allaient-ils lui donner une vision de son avenir, mais elle en doutait.
«Nous sommes encore là.»
Des paroles qui fusèrent en dehors de sa gueule sans qu'elle ne s'en rende compte elle-même, elle fixait ce ciel qui semblait si calme, comme ce calme qui précédait une tempête violente, comme ce qui sommeillait en elle et qui avait faillit tuer sa fille. Cette phrase, elle était destinée aux ancêtres, mais aussi à tous ceux qui avaient résisté à cette fameuse nuit: son frère et elle. Elle était heureuse de l'avoir retrouvé, mais avec son retour, une nouvelle crainte était née dans sa poitrine, celle de le perdre lui aussi et ça, elle ne le cautionnerait jamais car elle en avait fait la promesse.
«Nous resterons ensembles, quoiqu'il arrive je le protégerai, je vous le jure.»
Elle continuait à fixer ce ciel qui lui tendait irrémédiablement les pattes, comment pouvait-elle lui dire la vérité... Comment continuer à lui mentir à ce point en refusant de voir la vérité en face, elle l'avait cru mort et son cœur avait presque trouvé sa place dans les catacombes de l'oublie, mais ce jour là, ce jour où le sang avait retrouvé le chemin de son organe principal, elle n'avait vu que ses yeux, que ce regard qui lui était différent et en même temps si semblable au sien, elle s'était revue des années auparavant, quand ce même frère était ce qu'il y avait de meilleur chez elle. Elle ne l'avait avoué à personne, après tout, l'amour qu'ils avaient échangé n'était que les traces fugaces d'un passé révolu, mais malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de penser que cet avenir qu'elle avait imaginé étant petite se trouvait juste à ses côtés chaque jour, mais avait-il compris ce qu'elle pensait quand son regard rencontrait le sien, oui, elle n'en doutait pas, ils avaient toujours eu cette relation fusionnelle avant même de savoir parler, il était ce qu'elle préférait au monde.
Elle ferma les yeux quand le bruit de pattes étouffé au contact du sol recouvert de cette cendre qui semblait cacher les traces d'un cataclysme assez ancien pour avoir été oublié des vivants, mais trop peu pour que la nature ne reprenne ses droits.
Codage par Zagan.
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Dim 25 Sep - 21:19
J'ai besoin de toi.
Force : 8 / Agilité : 11 / Endurance 4
Nous n'avons pas été toujours ensemble. J'ai toujours trompé ton amour par de belles paroles. Parce que je suis trop fier. Et que mentir est la seule chose que je sais faire. La seule chose qui me permet de ne pas perdre la face. Ce masque. Tu l'as brisé le premier jour. Celui de notre première rencontre et quand tu m'as retrouvé. Tu as toujours su lire en moi comme j'ai toujours su lire en toi. Et tu resteras la seule. Je t'aime mais je te le dirais pas. Je ne sais pas exprimer mon amour. Je sais pas te dire ce que je ressens. Je suis pas...la personne qu'il te faut. Mais je ne te laisserai à personne. Je sais pas remettre en question mes actes. Et c'est pour cela que tu seras toujours mienne.
Je me rapproche de toi. Je ne rêve que de ça. De sentir ta fourrure contre la mienne. De te sentir contre moi encore une fois comme ce jour. Un sourire intérieur pervers en repensant à nos ébats. Tu es là à présent. Et je suis avec toi.
"Nilaya"
Soufflais-je dans le vent. Mes yeux bleus se posèrent sur elle. Elle est toujours aussi alléchante belle. Elle semble appréhender notre future. Je le sens. Elle veut me protéger. Je ne peux me retenir encore. Je fus dans une fraction près d'elle la dominant par ma taille. Je passa par la suite ma tête au dessus de son épaule pour me retrouver derrière son oreille gauche. Je la pressa contre moi laissant ma chaleur s'entrelacer avec la sienne.
"Je ne te le redirai pas deux fois. Tu me connais. Tu sais que m'exprimer est dur. Je suis plus dans l'action~"
Susurre-je à son oreille d'un ton enjôleur.
"Je resterai à tes côtés. Jusqu'à ce que ma fin arrive. Mon âme t'appartient."
Je fis une pause ma langue lécher sa douce oreille.
"Un jour je voudrais que tu sois mienne comme je suis tiens. Et je ferais de ce jour ma prochaine réalité. Pour toi."
J'ai exprimé mes sentiments...le masque se referme. C'est peut être peu mais pour moi c'est un grand pas. J'ai abandonné mes murailles pour quelques instants..pour elle. Je sais que je suis fou d'elle mais je n'arriverai jamais à lui dire ce qu'elle souhaite. Elle brûle d'envie de m'entendre dire deux mots. Qui me sont encore imprononçables.
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BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
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– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Dim 25 Sep - 22:12
«Ne m'oublie pas...» AVEC NEFARIAN
«J'ai tellement besoin de toi que je détruirais ce monde sans hésiter, Si seulement cela te gardait auprès de moi.»
FORCE: 71 | AGILITÉ: 75 | ENDURANCE: 70
Un ultime carnage durant une nuit fatidique Une once de tristesse, un moment de panique Mais voilà déjà que tous ils sont morts Sans que jamais, la culpabilité ne les dévore.
Un instant de doute et tout parait plus clair Ce hurlement qui te glace et ce monde diffère Tu ne reconnais plus rien, plus aucun des tiens Plus jamais tu n'espères qu'il y ait une bonne fin.
Mais lui, il est là, celui que toujours tu attendras Cet être sans arrêt à ta recherche, tu l’observeras Comme si un fantôme était devant ta personne Tu seras présente jusqu'à ce que son glas ne sonne.
C'est alors qu'elle pensait que sa tristesse était inconsolable, que tout sembla basculer en un instant, une phrase pouvait donc tout changer... Oui, elle le pouvait, dans son âme elle savait, dans son cœur il ne faisait plus que murmurer, il hurlait à plein poumons jusqu'à ce que la douleur ne le paralyse un instant, le rendant encore plus ardent le moment d'après, ce sentiment si bien caché et en même temps si logique, non, elle ne pouvait nier qu'elle comprenait, car bien sûr, elle avait bien tout compris depuis longtemps. Trop longtemps.
Une parole et tout s'envole, les craintes, les doutes et toutes ces sortes d'appréhensions dont sont faites la vie. Elle ne sait que dire, alors elle laisse son naturel faire pour elle, son instinct prend le dessus, la distance se réduit en un instant. Prêt, il est trop prêt pour qu'elle respire. Pas assez pour qu'elle vive.
Murmures indistincts, soulèvement des pensées les plus secrètes, les souvenirs s'entrelacent pour ne laisser place qu'à un entremêlement de sentiments confus aux multiples sens. La fin est proche, la tienne ou la sienne, celle de tous les autres. Tous ceux qui refuseront d'être de votre côté. Une promesse ? Non, ce n'est pas qu'une parole, mais plutôt la confiance totale et absolue, la croyance qu'une épreuve ne pourrait que vous rapprocher encore plus.
Son souffle à son oreille réveille la crainte enfouie tout au fond qui semble s'embraser à la simple tonalité libérée par la voix de ce qui semble pouvoir la rendre différente et peut-être la changer, mais sa folie restera, indéniablement jusqu'à la fin. Elle est vive, virulente, sanguinaire et insatiable, cette faim qui semble ronger le Charbon Incandescent qu'est cette maladie sourde et sans foi, un seul mot pourrait tout transformer et ainsi l'ange devenu démon pourrait reprendre son envol pour rejoindre le paradis auprès d'un simple mortel et réaliser son rêve le plus secret.
«J'espère simplement que ce que nous avons vécu ne se reproduira pas.»
Un regard et tout retrouve sa place dans les esprits de ses deux êtres perdus dans un monde sans sens, ce monde abstrait dont ils sont les jouets, jouets d'un Destin bien capricieux.
«Je ne le supporterai pas, si je dois encore te perdre, mon frère.»
Elle avait insisté sur les deux derniers mots, plongeant dans les sous-entendus qui emplissent leur vie commune, seul lui comprendrait que ce mot n'est là que pour masquer ce qu'il y a réellement, tout n'est qu'illusion au pays des artifices dont ils sont les maîtres absolus.
De 12 à 5 --> Les autres personnages ne vous détectent pas [échec]
Cette bonne odeur, je la reconnais... Nilaya ? Tiens donc. Et le loup a ses côtés, qui est-ce ? Je me tapis lentement dans les buissons, dos au vent, écoutant leur conversation. Mais une branche craque et je m'éclipse assez rapidement, laissant mon odeur dans mon sillage. Tant pis... Une prochaine fois !