Aie.

Douleur.

La douleur engendre la souffrance. Et voilà bientôt plusieurs jours ou même semaines que je sens que mon corps n'est plus le même. Il ne répond plus à ma personne. C'est bien la première fois que je sens cette différence. Suis-je malade ? Non. Suis-je habitée par le démon ? Quel question je le suis déjà. Alors qu'est-ce qui semble me ronger les entrailles ? Je me stoppa net. Impossible. Je tourna la tête en direction de mon ventre. Non...Non. NON. Et bien si. Mes dernières chaleurs remontent au début du mois et je me souviens très bien que Elrön en a profité. Le connard. Il m'a mise enceinte. Je passa par différentes étapes émotionnels.

Le déni.

Comment est-ce possible ? C'est évidement que je me fais des films. Je ne peux pas. Je ne...

La réalisation.

Putain de merde je suis enceinte.

La panique.

Non non non..Elrön va les tuer. Et je ne suis pas une bonne mère c'est pas possible.

Le temps d’adaptation.

Je resta couché plusieurs heures la tête entre les pattes.

Le questionnement.

Je lui dis ? Ou pas ?

La prise en main de la situation.

Je vais me cacher. Je vais aller le voir.

Je pris finalement mon courage et rejoignit mon compagnon au cimetière. J'avais pris du poids. Et je finis par comprendre la situation qui allait m'attendre. Comment aller réagir Elrön ? Si il essaye de toute manière de s'opposer. Je m'en fous. Je quitte la meute et pars les élever loin de ce taré. Je resta assise dans le brouillard matinale qui englobait le cimetière. Je sais pas si je suis paniquée ou parfaitement calme. Ce sentiment maternelle me dit de les protéger. Est-ce les hormones ou simplement ma propre conscience ? Tout ce que je sais c'est que un instinct nouveau me dit de les protéger. C'est impossible pour moi de m'y opposer. Il est bien trop fort. Pour la première fois je ne résiste pas à cette sensation.

Comme d'habitude, une entrée digne tout psychopathe. Il sorti tel une rose du brouillard et se dirigea vers moi. Je ne prenais pas souvent l'initiative. Il me scruta de son seul œil. Et quand une illumination lui parût. Je le sus. Il savait.

- Tiens donc... Tu es pleine, chère compagne ?

Je serra les dents. Ce serpent siffla ses mots avec une pointe meurtrière. Il ne me les prendra pas. Je ferma les yeux. Il me tournait autour, je le sentais. Je n'étais pas une proie. Je ne le serai jamais.

"- Tout ça est de ta faute."

Je sais plus si je suis heureuse de porter des louveteaux ou simplement terrifié par la tournure des événements. Pourquoi je me pose autant de questions ? Je suis Akuma, démone des temps obscures. Je me fous de savoir ce qui va arriver. Le principal c'est que je dois vivre. J'ouvris les yeux d'une détermination nouvelle et d'une aura confiante. Puis me retourna dans sa direction pour l'approcher avant de lui murmurer à l'oreille.

"Ils sont ton sang. Ta descendance. Je te laisserai pas les toucher. Car c'est aussi mes enfants."

Mes mots furent froids, sans âmes. Je ne laisserai pas ce psychopathe touchait à mes enfants. Jamais je ne laisserai ce monstre. Même si il en est le père. Je ne le laisserai pas faire. Je fixa son dernier œil. En l'attente d'une réaction de sa part. Je le connaissais peut être mieux que personne. Il arbore toujours ce masque de blasé. Mais je sais très bien que c'est un leurre.

Elrön est toujours le même à faire ses manières de prédateurs. Le grand méchant loup. Sa voix roque et chaud empli l'espace d'une tout autre aura.

- Mon sang ? Tu devrais savoir que ce genre de choses ne m'intéresse pas.

Il laissa glissé ses crocs sur ma marque de revendication. Cette marque est sensible et je frissonne. Je le sais que sa descendance n'est que poussière dans sa vie. Comme tout mâles je pensais que le fait d'avoir une descendance aurait jouer sur son narcissisme. Comme tout les mâles ils aiment le pouvoir. Je dois avouer que j'aime aussi la puissance.
Il se recula puis..

- Est-ce que tu y tiens, à ces petits ? Ces petits morceaux de viandes qui grandissent en toi et qui t'appelleront... " Maman " ?

Je rigola. Ce rire était sadique, cynique voire flippant. Je le regarda avec mépris. Des bouts de viandes ? Maman ? Voilà que je vais devoir jouer.

"Mon cher compagnon, si eux sont des bouts de viandes alors pour moi tu n'est qu'une carcasse sans importance. De la poussière. Si je veux ses enfants, je les garderais. Il me distairont. Mais toi je t'interdis de t'en amuser."

Je commença à autour de lui même si ma douleur abdominal me faisait souffrir.

"Je te briserais chaque petits membres de ton sale corps si tu y touches. Et je n'hésiterais pas à t'abandonner de cet endroit où tu m'as traîné.

Je finis par souffler.

"-Poussière...

Voilà. Il n'était que poussières. Cela fait un moment que nous nous connaissons. Je sais que nous avons pris une grande place dans la vie de chacun. Mais Il ne ressent rien pour moi alors je ne ressentirai rien pour lui.

Je resta fier. Un rictus écartant mon visage gracieux mais fatiguée. Je ne laisserai pas tombée. Je suis trop butée. Et ça, Elrön le sait. Il le sait autant que je le sais. Je sais pas si c'est le fait d'avoir des louveteaux dans le bide qui me rends si protectrice mais temps que je les sens...rien ne m'arrêtera.

- Petite chose, tu t'enflammes bien vite.

Vexée, je pousse un léger grognement mais Elrön s'approcha soudainement de moi laissant ses crocs caressaient mon oreilles. Je fus figeai surprise mais non déstabilisée.

- Je n'y toucherais pas ~ Conservons ce petit jeu encore un peu... Amusons nous ~ Ce sont "nos" enfants après tout.

Je ne sais pas si je dois prendre ça comme une promesse, une menace ou simplement qu'il les "adopte" déjà. Je me présente méfiante à son égard. C'est Elrön après tout. Un monstre. Un tueur. Mais c'est peut être pour ça que je suis son égal ~. C'est peut être pour ça que nous sommes ensemble parce que en réalité nous sommes pareils. Qui se ressemble s'assemble après tout~. Il s'éloigna dans la brume tel une forme fantomatique sortit de nul part. Je ne me retourna pas puis ferma les yeux avec un sourire.

"Jouons mon cher. Jouons. Nous verrons qui gagnerons.~

Oui. Jouons un peu. Encore. Toujours. Faisons ce que notre nature nous dit. Faisons ce que le monde nous a fait subir.