Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Rain se remis en chasse pour la première fois depuis sa rencontre avec John. Il n'était pas certain de trouver de bonnes proies ou même de réussir à les attraper, mais il le fallait. Pour la survie, celle de sa meute.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Première chasse. Première tentative, celle de trouver une proie à ramener au garde-manger. Rain parti à l’aube, pour rentrer avant que les autres ne se lèvent. Sur son chemin de nombreuses odeurs, notamment celle … De pumas. Il y en avait beaucoup en ce moment. Rain était prudent, et même s’il était en pleine forme et prêt à en découdre, il avait quelques appréhensions quant à ces prédateurs affamés. La fête foraine regorgeait de ce genre de créatures. Il y en avait partout. Mais c’était de la bonne viande, et c’était toujours ça de plus pour la meute …
Il y en avait un perché sur la grande roue, en train de faire sa toilette. En relevant la tête, il découvrit Rain, qui l’observait. Les animaux se toisaient du regard, jusqu’à ce que le grand félin descende et s’approche du loup en poussant un grondement rauque. Les griffes sorties, il s’approcha … Jusqu’à ce que Rain lui bondisse dessus. Il fallait bien qu’un des deux frappe le premier. Le grand loup lui attrapa la nuque et la maintenu le plus longtemps possible en lui donnant des coups de pattes dans le thorax. Le puma griffa le général mais celui-ci le maintenait assez fermement pour l’empêcher qu’il ne bouge de trop. Les créatures s’acharnaient l’une sur l’autre. Rain roula sur le côté et évita une morsure du puma. En se relevant, il bondit en poussant fort sur ses arrière afin d’attraper la nuque du félin. Il le fit tomber par terre en tirant de toutes ses forces et réussi à le maîtriser pour ne plus qu’il bouge. Prédateur devenu proie, c’était génial. Celle-ci tentait de se débattre, mais le loup était bien plus fort. Un coup de croc difficilement placé dans la gorge, et l’animal tomba raide au sol. Son corps retomba lourdement au sol. La partie était terminée.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Une fois le puma tué, il fallait de nouveau que Rain se mette en chasse pour trouver d’autres proies ; qu’importe si elles étaient de base de grands prédateurs tels des ours, grands félins ou mammifères dotés de puissantes et redoutables griffes acérées, tout se mange, et une fois tué l’animal sert de délicieux repas. Rain parcourait le territoire entier, traversant toute la fête foraine à la recherche d’une petite proie. Peut-être que quelques lapins traînaient dans le coin, avec toutes les mottes de terres qui dépassent de la surface, c’est très probable que le général tombe sur l’un d’eux.
Soudain, le lagomorphe apparu devant lui. Petit et pourtant assez dodu, il avait l’air pas mal musclé pour un lapin. Avec tous les prédateurs, il a du s’entraîner à courir et au moins, il sait fuir face à ce genre de créature. Le loup blanc pris du recul, et d’un coup, bondit en poussant sur ses postérieurs pour décoller du sol. Il s’élança à travers les obstacles qui se présentaient sur son passage ; barres de fer, capsules d’attractions et bien d’autres encore. Il avait sa proie dans le viseur, celle-ci fuyant à toute allure telle une fusée. L’ancien Icare fonça le plus vite possible en sautant par-dessus tout ce qu’il voyait, pour rattraper l’avance que le lapin avait sur lui. Mais il ne tarda pas à le rejoindre, furtif, il pris de l’élan sur une hauteur métallique et bondit pour atterrir sur sa proie en ouvrant la gueule, et portant ainsi le coup fatal. L’animal retomba entre les crocs du mâle, en poussant un dernier cri de détresse, avant de relâcher la pression musculaire que celui-ci exerçait dans sa fuite.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Rain était surpris de trouver autant de proie depuis son retour sur les terres de l’est. Il ne pensait pas aussi bien faire, et était pourtant persuadé de ne rien rapporter pour la meute. Une chance qu’il se soit trompé … Il avait déposé ses deux premières proies dans une cavité reculée du territoire, sous terre, qu’il avait soigneusement camouflée avec de la ferraille pour ne pas qu’un prédateur ne le lui dérobe sous ses yeux. Il semblait y avoir beaucoup de proies ici. Le vent amenait de bonnes odeurs jusqu’au nez du général. Bonne nouvelle, de nouvelles proies arrivaient droit devant. Quelques mouvements, bien que légers, mais le général les avait remarqué.

Pensant qu’il s’agissait d’un rongeur, Rain s’en approcha doucement, sans faire un bruit. Mais lorsque l’animal ressorti de sa cachette, le loup découvrit un glouton. Qu’est-ce que cet animal faisait la tête fourrée dans cette cavité ? Heureusement que ce n’était pas l’endroit où Rain avait déposé ses proies. Grondant, ce dernier pris appui sur ses arrières. Le combat était inévitable, et ce glouton ne repartirai pas vivant de cet endroit. Le petit prédateur fonça sur le loup tête baissée, rien qu’en le dévisageant il ne lui en fallu pas plus pour se lancer à l’attaque. Le loup, le glouton, tous deux ne pouvaient pas faire la paix de toute façon. Les deux animaux se jetèrent dessus telles des bêtes sauvages. Toutes griffes dehors, le général flanqua un violent coup de patte dans la tête de son agresseur. Ce dernier repoussa le loup avec son flanc, pour le remettre à sa place. Sa mâchoire acérée failli happer la patte de Rain. Donnant un coup à la gorge, le glouton retomba sur le flanc mais se relevant en une seconde pour bondir à nouveau, tous crocs dehors, et attraper la nuque du blanc. Se débattant, il se retourna ainsi pour dérober la cuisse de son adversaire et le faire retomber à nouveau sur le côté. Rain roula pour éviter une nouvelle attaque et se releva pour choper le cou du glouton avant d’y planter ses crocs aiguisés. La bête hurlait de douleur et en serrant de plus en plus fort, le sang commençait à s’écouler lentement. Il le plaqua au sol pour ne plus qu’il se débatte, et plaçait ses pattes en travers des siennes pour ne pas recevoir un mauvais coup de griffe. Le glouton suffoquait, et ne tarda pas à lâcher son dernier soupir. Il laissa retomber ses membres le long de son corps, et sa tête quant à elle, reposa entre les crocs du loup sans dire un mot.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Beaucoup d’odeurs arrivèrent en même temps. Rain ne savait plus où donner de la tête. Il y avait beaucoup de prédateurs dans les parages ; il les sentait, et les voyais approcher. Quelques pumas rôdaient aux alentours. Il se demandait même s’il n’y avait pas une tribu, vu la quantité de félins à la fête foraine. Sur ses gardes, le général s’attendait au pire, à devoir se battre seul contre plusieurs de ces matous. Mais les regards noirs fusant de partout, aucun n’agissait. Les ombres se dissimulaient parmi les métaux, se cachant, craintifs, fuyant la lumière du jour. Le loup était posté là et, attendant qu’un d’eux se montre à lui, bomba le torse pour se faire plus gros. Soudain …
Un grondement, puis l’ombre apparue. Imposante, elle fit un tour sur elle-même avant de se poster devant le loup, toutes griffes dehors. Son poil se hérissait, et tel un ninja, le prédateur bondit sur le canidé. Il fallait s’y attendre, ce genre de bête ne restera jamais assis là, les bras croisés à ne rien faire.
Le combat était inévitable ; le loup esquiva le coup de griffe du puma en roulant sur le flanc. Se relevant, il fit un bond pour atterrir sur le dos de son adversaire, afin de lui attraper la nuque. Le puma gémit, et se débattait en donnant des coups de pattes arrière pour faire tomber Rain. Ce dernier décrocha sa prise malgré ses efforts, et retombant lourdement sur le sol, donna involontairement le temps au puma de lui bondir dessus pour lui mordre l’échine. Le loup hurla de douleur, et poussa de toutes ses forces sur ses postérieurs pour retourner son adversaire, le faisant rouler sur le dos et le plaquant au sol, il passa ses pattes entre les siennes pour l’immobiliser et lui arracha la gorge. En un éclair, l’animal se vida se son sang et son corps retomba sur le sol poussiéreux.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Dans la fête foraine, il y avait aussi quelques points d’eau. Bien que petits, ils étaient assez profond pour y renfermer quelques carpes. Le général en trouva un près d’une attraction démolie ; non loin de l’entrée du territoire d’ailleurs, le petit espace aquatique remuait et l’eau était loin d’être calme. Il y avait beaucoup de ces actinoptérygiens, comme on les appelle. A la surface, quelques-uns tentèrent des sauts, petits bonds et autres cabrioles. Il y avait de quoi faire. Rain s’approcha du bord en penchant légèrement la tête. Il passa sa patte au-dessus de l’eau pour faire de l’ombre, et attendit qu’un poisson passe en dessous de lui.

L’un d’entre eux ne tarda pas à passer pile au bon moment. Lorsque la carpe arriva sous son nez, le mâle blanc donna un grand coup de patte en visant la cible avec précision. Raté. La carpe était bien trop rapide pour lui. Le général essaya une autre technique ; se jeter à l’eau. Ce dernier plongea la tête la première, bien que l’espace fût réduit, il aurait plus de chance d’en attraper un. Les pattes dans l’eau, il remuait dans tous les sens pour rester à la surface. Une fois stabilisé, le mâle repéra une proie. Un gros poisson qui se faufilait tout autour de lui. Un grognement, et paf, Rain donna de violents coups de crocs dans l’eau ainsi que des coups de pattes pour le griffer, et ainsi le rattraper dans un saut ou une glissade. Les poissons sautaient hors de l’eau et le loup tentait d’attraper le premier qui venait. En bondissant lui aussi, usant de son agilité, il fit de grands sauts pour arriver à la hauteur des poissons, et ainsi donner de grands coups de pattes. Et bim ! Un d’entre eux avait été touché. Le rattrapant en plein vol à l’aide ses mâchoires, le canis lupus avait touché le gros lot : une belle carpe doré ! En voilà une bonne pêche.

(comptabilisé pour le jet de dé suivant)

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Effluves, odeurs alléchantes et beaucoup de prédateurs dans les environs ; la fête foraine était un véritable guet-apens et regorgeait de nombreuses proies comme de nombreux monstres aux griffes acérées. Les gloutons, quelques rares rapaces mais surtout beaucoup de pumas, ours et bien d’autres encore. Les prédateurs étaient partout, partout, il y en avait partout. Peut-être même plus que les proies. Mais qu’importe, tant que c’est de la viande, ça se mange.

Tout de suite, le mâle repéra un animal non loin de lui. Une masse sombre, dont il se rapprocha. Il pouvait continuer à chasser, le loup n’était pas fatigué et se montrait plutôt endurant. La masse noire se retourna et ouvrait la gueule au général. Un chien errant ? Qu’est-ce que ce genre d’animal faisait ici ? Il ne se montrait pas docile du tout et au contraire, dès qu’il eut repéré le grand blanc, lui sauta à la gorge. Pris de panique, Rain recula d’un bond et le chien réussi à le plaquer au sol. Un gros molosse, certainement ancien compatriote des hommes. Le blanc tomba, mais forçait de toutes ses forces pour ne pas que le chien le morde. Ses pattes poussaient violemment sur le sol pour le repousser, et contractant ses muscles au maximum, Rain le fit basculer. Il se retourna pour le faire rouler sous son abdomen, l’écrasant de tout son poids pour ne plus le laisser prendre le dessus. Écrasé au sol, le chien cherchait à fuir, se débattant et donnant des coups de pattes au mâle pour le faire se retirer. Une griffe se planta dans sa cuisse, ce qui le fit sursauter et se décaler d’un bond. Les deux ennemis se fixèrent dans les yeux, avant que le loup ne fasse le premier bond afin de lui attraper les gorges. Ses mâchoires d’acier se refermèrent sur lui comme un piège à loup, et d’un coup de patte, il lui griffa le flanc pour le faire s’écrouler devant lui. Ses pattes le repoussèrent le plus loin possible et une dernière fois, Rain vint l’affaiblir avec une morsure à la patte. Le chien était cloué au sol, et cherchait pourtant à se défendre une dernière fois en mordant l’épaule de son assaillant. Le général attrapa la gorge du solitaire avant de la lui trancher. Il ne relâcha pas la pression jusqu’à temps que sa victime lâche son ultime soupire …

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Le ciel se couvrait, mais pourtant Rain n’allait pas rentrer de si tôt. Le loup avait encore plein de proies à attraper ici, et n’était pas prêt de rentrer. Il sentait que quelques rongeurs et autres petits mammifères pouvaient se cacher sous les masses métalliques.
D'ailleurs, une souris ne tarda pas à faire son apparition sous le nez du beau mâle. La queue blanche et le poil gras, elle remuait près des déchets qui étaient restés plantés là depuis des années. Un cri de détresse, ses oreilles se levèrent tels des sonars et détectant la présence de Rain, le petit animal pris la poudre d'escampette. Le loup accouru, à sa poursuite, ne lâcha pas l'affaire. l'animal était très petit certes, mais qu'importe, ça restait une proie à ramener au garde-manger. Prenant de l'élan en appuyant sur ses pattes arrières, le général fléchit ses membres et poussa sur ces derniers pour bondir à la poursuite du petit mammifère. A pleine vitesse, il s'élança tous crocs dehors, en faisant des foulées dignes d'un guépard en plein chasse. Le rongeur se faufilait entre les tunnels de fer, ce qui ne facilitait pas la tâche au grand blanc. Celui-ci était obligé de ramper en passant sous ces obstacles pour regarder le bout et rattraper sa proie. Se faufilant comme un chat, il rampait le ventre collé contre le sol poussiéreux et donna des coups de postérieurs pour accélérer et faciliter la tâche. En arrivant à l'autre extremité, il vit la souris s'enfuir sur un terrain plat. Il était temps de montrer de quoi Rain était capable. Prenant de l'élan, il pris appui sur ses arrières et poussa de toutes ses forces pour s'élancer derrière elle. Il décolla du sol et à pleine vitesse, élança tout son corps en avant avant d'ouvrir la gueule, retomba plus loin ... Sur sa proie. Le général déploya sa palette de griffes aiguisées et retomba sur la petite souris, tous crocs dehors. Hop ! Elle n'y vu que du feu. L'animal poussa un petit cri avant de rendre l'âme, dans la gueule du loup.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Après la chasse, les entraînements. Rain faisait toujours ça, pour se dégourdir les pattes. Même si poursuivre les rongeurs était assez crevant, le général avait encore envie de dépenser son énergie et de s'entraîner par la même occasion. L'endroit était parfait, l'occasion de faire des slaloms et des zigs-zags dans tous les sens. Le mâle s'approcha de la grande roue tombée par terre. Avec le temps, la bête était devenue toute rouillée, et ancrée dans le sol elle ne pouvait qu'être bénéfique. La détaillant, il se mis dessus, et commença, motivé comme jamais.
Il y avait de bons appuis ici. Rain posa ses pattes sur les barres de fers et poussa de toutes ses forces pour les faire se décrocher. Il allait commencer par une épreuve de force, aujourd'hui. Rain contractait ses muscles de toutes ses forces, poussant violemment en prenant son appui sur une autre barre métallique. Ne cédant pas, il fut obligé de la saisir avec sa gueule, tirant jusqu'à ce qu'un premier grincement survienne, puis, une deuxième. Il fermait les yeux et se concentrait au maximum. Les premières gouttes de sueur arrivaient au galop. La barre se déplaçait doucement, mais pas assez pour qu'elle puisse complètement se décrocher. Rain mis toute sa force dans cette dernière action. Donnant un énorme coup de pattes arrières dans la barre métalliques, il fonça sur celle qui était postée devant lui et en la percutant avec tout son corps, réussi à la faire tomber.
Essoufflé, le loup se tourna vers les pilonnes désamorcés du sol. Les structures entières étaient tombées, ce qui offrait au Navnik une opportunité de faire du slalom entre les barres. L'animal fonça sur son terrain d'entraînement et ne perdit pas une seule seconde avant de commencer à faire des virées de tous les côtés.A gauche, à droite, esquivant une à une les branches de fer, il se propulsa par dessus l'obstacle en fonçant sur ce dernier, avant de rouler sur le côté pour retomber sur ses pattes. Il atterrit de l'autre côté, amorti par la chute, et fit volte-face. Il passa entre chacune de ces barres, esquivant les obstacles en basculant son corps de chaque côté. Arrivé au bout, le mâle s'arrêta, essoufflé. Il était temps d'arrêter.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58


Le lendemain, Rain était revenu sur les lieux du crime. C'était le cas de le dire, il avait attrapé de nombreuses proies et aussi de nombreux prédateurs. Le loup était revenu, à la charge, pour une nouvelle chasse. Après son entraînement, le mâle s'était promis de trouver une proie à ramener pour la meute, n'importe laquelle. Se remettant en chasse, le mâle déposa sa truffe au sol et se mis à chercher.

Une vilaine et banale odeur arriva rapidement, celle d’un renard, probablement en quête de nourriture lui aussi. Les traces que l’animal avait laissées apparurent près d’un arbuste, sous les grandes feuilles que celui-ci déployait. Les sens en alerte, Rain leva la tête, et ses oreilles tournées vers l’extérieur, écouta attentivement le moindre bruit. Le petit prédateur sorti d’un buisson, une souris morte à la gueule. Grommelant, le général ancra ses pattes dans le sol avec férocité. Son pelage grossit, son torse se bomba et son poil se hérissa. Apeuré, le renard pris la fuite, lâchant sa proie. Il était temps de se mettre en chasse ! Le cœur battant comme un tambour, le renard se faufila à travers la forêt qui suivait la fête foraine. Le loup parti à sa poursuite, à toute allure, balançait ses pattes en avant pour faire de grandes foulées. Il décollait parfois du sol, et prenant de plus en plus de vitesse, filait comme une flèche à travers le petit bois. Rain sauta par-dessus un buisson épineux, poussant sur ses postérieurs, il passa par-dessus l’obstacle et atterrit pile de l’autre côté en rattrapant sa proie. A sa hauteur, il bascula sur le côté pour le stopper dans sa course et lui bondit dessus en sortant ses griffes acérées. Le renard attrapa le cou du loup et le secoua dans tous les sens. Le général fit volte-face et plaça ses pattes en travers du renard pour l’immobiliser, afin que celui-ci ne l’attaque pas. Hargneux comme il était, il pouvait causer de vilains dégâts … Rain planta ses crocs dans la gorge de sa proie et resserra sa prise de plus en plus fort. Le petit canidé suffoqua, et ferma progressivement les yeux. Il rendit l’âme et ne se débattait même plus.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Il était reparti pour une nouvelle journée à la fête foraine. Pas pour s’amuser, non, Rain devait chasser. Chasser, chasser, chasser, chasser le plus possible pour rapporter à manger aux Navnik. Le mâle arriva au bord d’un précipice, situé au nord de la fête foraine. La crevasse était profonde ; que s’était-il passé ? Peu importe … Les ombres remuaient au cœur du gouffre. En bas des cris raisonnaient, des cris de mort. Intrigué, le général descendit prudemment. Une patte après l’autre, il avança près du bord, en empruntant la petite voie rocailleuse qui l’amenait en bas. Quelques grognements retentirent … Qu’est-ce que c’était ? Rain plaqua ses oreilles vers l’arrière et resta prudent. Tapis dans l’ombre, le mâle se plaqua au sol et attendit patiemment. Dans l’obscurité, il aperçut trois masses se battre en duel. Trois gloutons aux côtés d’une misérable carcasse de souris. Le prédateur pris appui sur ses postérieurs. Il se joignit au combat en un éclair, hérissant son poil d’ivoire. Le loup se mêla à la bataille et pris d’assaut un des gloutons qui avait tenté de lui arracher la joue avec ses griffes acérées. Un des gloutons était trop blessé et s’enfuit en voyant le général. Mais les deux belliqueux n’allaient en faire qu’une bouchée. Le canis lupus bondit sur l’un des deux animaux et déploya sa large palette de griffes afin de lui entailler le visage. L’autre mammifère lui attrapa la patte et le tira en arrière. Résistant de toutes ses forces, le loup frappa le glouton à la tête pour le faire lâcher prise. Ses griffes vinrent lacérer son adversaire tandis qu’il contractait ses muscles au maximum pour pouvoir se libérer de l’emprise de l’animal. Sur son côté gauche, le glouton attrapa l’épaule du général et le fit basculer sur le côté. Rain tomba et roula sur le flanc pour pour s’éloigner un peu. Prenant son élan, il s’élança sur sa proie et lui arracha le flanc. Resserrant ses mâchoires au mieux, il contractait tous ses muscles et les sentait bouillir. L’adrénaline du combat le rendait encore plus fort. Le premier glouton finit par rendre l’âme au bout d’un certain temps. Son sang s’écoula le long de son pelage sombre et son souffle se bloqua. Rain n’avait pas le temps de ramener le cadavre au garde-manger, il fallait absolument s’occuper de l’autre glouton.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Le deuxième glouton était plus agile que le premier. Il se faufilait un peu partout entre les pattes du loup. Pour l’attraper, le général devait aller le chercher par ses propres moyens. La proie était montée sur un rebord rocailleux et pour le dénicher, il n’avait d’autres choix d’aller le décrocher là-haut. Rain pris position et poussa violemment sur ses pattes arrières pour décoller du sol. Le loup bondit dans les airs et tenta d’attraper la queue du mammifère ; mais celui-ci donnait des coups de pattes et failli arracher la joue du gris. Deuxième tentative, Rain rebondit une seconde fois en bandant ses muscles au maximum afin de mettre plus de puissance dans ses postérieurs. Dépliant ses membres, il parvint à attraper la patte du petit prédateur et le fit retomber sur le sol. Sauf que le glouton retomba sur le dos de Rain et de ses longues griffes tranchantes, s’agrippa sur son dos. Le lieutenant se débattait et se secouait de partout. Il donna des coups de crocs et réussit à l’attraper de derrière lui ; le saisissant dans sa gueule, il l’envoya contre une paroi rocailleuse et lui fonça dessus pour le faire tomber à la renverse. Le glouton lacéra le flanc du loup et se faufila sous son torse. Mais Rain avait plus d’un tour dans son sac. Il se saisit de sa queue et le tira vers lui afin de le faire rouler pour avoir de meilleurs prises ; une fois face à lui, le loup gris pris sa nuque retourna le petit animal pour lui griffer le corps. Hargneux et enragé, celui-ci porta le coup fatal en arrachant sa gorge d’un coup de croc puissant.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Les lièvres étaient tout aussi nombreux par ici. Il y a avais quelques lagomorphes qui avaient décidé de faire le terrier au sud du territoire. La fête foraine était un bon endroit pour chasser, y compris pour se battre. Les rongeurs et petits oiseaux n’étaient pas rares et les prédateurs tels les pumas et gloutons l’étaient encore moins. Le général s’approcha d’une petite motte de terre et décida de creuser pour voir ce qui s’y cachait. Soudain, une ombre surgit du trou. Ebahi et plus que surpris, le loup recula et vit un de ces petits mammifères en sortir. Prêt à en découdre, il ancra ses pattes dans le sol pour partir à la poursuite de la bête qui s’était échappée, affolée. En pleine course, le mâle déploya ses grandes pattes pour faire de plus grandes foulées et poussa fort sur ses membres postérieurs pour prendre plus de vitesse et faire de plus grands bonds. Le petit animal se dirigeait vers l’extérieur du territoire en faisant de petits virages par-ci par-là. Il voulait lui faire des feintes ? Très bien. Rain grogna et accélérait davantage. Il ne tarda pas à rattraper le lagomorphe et lorsqu’il arriva à sa hauteur, la proie dérapa et flancha sur le côté. Le mâle fit un roulé-boulé mais se releva rapidement pour ne pas que la boule de poils ne le distance. A force de courir, le lièvre se fatigua et ralenti la cadence. Rain en profita pour faire une dernière accélération on étirant ses membres au maximum. Ses foulées étaient de plus en plus grandes et puissantes. Les coups de pattes arrière qu’il donnait en martelant le sol le fit décoller petit à petit, et prenant un dernier élan, reposa tout son poids sur son arrière-train pour bondir sur sa proie. Un coup de croc dans la nuque et le tour était joué. Le lièvre était mort sur le coup, sans un bruit.

© REIRA DE LIBRE GRAPH

Squad

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

f. 61
a. 62
e. 58

Mulots, souris, il y en avait énormément pas ici. Mais la plupart des rongeurs se cachaient dans leur nids, creusés sous terre. Le mâle se lança à la recherche de ces petits animaux dissimulés sous l'épaisse couche de terre. Il gratta le sol de ses longues griffes et y creusa un petit trou. Il fut bien surpris de voir quelques conduits souterrains. Les queues des petits mammifères remuaient dans tous les sens ;

a finir

© REIRA DE LIBRE GRAPH