Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Lun 5 Sep - 18:01
Dark way
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La solitaire n'était pas très franche. Alors qu'elle se promenait comme à son habitude, sa curiosité habituelle l'avait amenée à s'aventurer vers la grande ville abandonnée par les Hommes. Mais encore fallait-il y accéder. Et le chemin qu'avait emprunté la jeune louve n'était pas le plus facile. Cela faisait un moment déjà qu'elle avançait sur cette grande bande de route qui lui faisait mal aux pattes, mais là, les choses se corsaient. La route continuait vers sa destination en passant au-dessus de l'eau. Midona avait regardé par-dessus les barrières qui la bordaient, mais la vue de l'eau en contrebas et de l'impressionnante distance entre les deux lui avait hérissé les poils. Maintenant, la louve noire avançait avec prudence, évitant parfois les grands trous menant directement à la chute libre et sursautant à chaque fois qu'elle marchait sur une portion de route fragile qui s'effritait sous ses pattes. Tomber était la chose qu'elle craignait le plus. Elle releva la tête. Et soupira de découragement. Il lui semblait que la ville s'éloignait au fur et à mesure qu'elle avançait, et qu'elle n'atteindrait jamais son but. De plus, les nombreux monstres de fer abandonnés en plein milieu du chemin par les Hommes ne la rassuraient pas. N'importe quoi pouvait se cacher derrière l'un d'eux, et la jeune louve avait froid dans le dos au moindre bruit. Elle se promit de trouver un autre chemin pour le retour. Mais pour l'instant, elle devait avancer. Alors elle avança. Cependant, au bout de quelques minutes, une sensation étranger l'envahit. La sensation d'être observée. Midona s'arrêta de nouveau, balaya les environs du regard, puis ne voyant rien, elle décida de l'ignorer. Sans doute sa nervosité qui la titillait. Mais plus elle avançait, plus la sensation la harcelait, de plus en plus forte. La solitaire se stoppa encore une fois, tous les sens en alerte. Le vent de face ne lui apportait aucune odeur étrange. Elle ne distinguait aucun mouvement, et elle n'entendait rien d'autre que le souffle du vent et le courant de l'eau en bas. Rien d'autre. Pas un oiseau, pas un seul animal. Midona savait que les proies étaient rares en ce moment, mais ne pas entendre le moindre cri d'oiseau, même lointain, ne présageait rien de bon. Quelque chose rôdait, elle le sentait, elle le savait. Mais quoi ? Prise de panique, la jeune louve était figée, attendant la suite. Elle aurait voulu se mettre à courir, fuir loin de cet endroit, mais le terrain accidenté ne le lui permettrait pas, à moins qu'elle ne veuille se casser une patte ou, pire encore, s'écraser sur un rocher sous elle. Alors elle attendait, muette.
Ce n'était pas la première fois que je me rapprochais d'une infrastructure humaine. En fait, je l'avais déjà fait, assez souvent. Dans le laboratoire d'abord, pour chercher des choses qui auraient pu m'être utile et que j'étais capable d'utiliser en tant que Hellhound. Puis aussi à cause des animaux qui étaient restés là bas, sur place, alors que leurs maitres s'étaient carapatés pour conquérir des territoires plus vastes et plus intéressants que ce misérable morceau de terre pollué et néfaste pour l'Homme. Je les comprenais, je les enviais même d'être partis sur leur bateau. J'aurai voulu venir avec eux, comme ça James, mon maitre humain, n'aurait pas eu à me chercher. Parce que j'étais certaine qu'il n'était pas parti, lui, qu'il ne m'avait pas laissé. J'étais certaine qu'il n'était pas loin, qu'il me cherchait quelque part et qu'un jour nous nous retrouverons, tous les deux, ensemble, parce que c'était notre destin, parce que j'étais née pour être çà lui, pour.. lui appartenir.
Alors que je m'aventurais plus profondément dans les restes d'infrastructures humaines, j'entendis un bruit, les pas d'un animal très indiscret et très peu futé : cela ne pouvait être qu'une de ces larves de loups. Oui, je sentais son odeur pestilentielle d'ici, c'était une louve, à n'en plus douter. Ce n'était rien d'autre qu'un de ces résidus de la race canine. Elle rôdait ici, elle cherchait on ne sait quoi. Un petit sourire malsain se glissa sur mes lèvres. N'était-ce pas l'heure de la chasse? D'habitude, en fin de soirée, juste avant que le ciel ne s'assombrisse, que le soleil commence à disparaître à l'horizon, James me lâchait en forêt, avec un puissant "VA !" lancé par sa voix chaude et roque. Alors je partais en trombe, en quelques minutes, le plus souvent, je ramenais une proie. J'étais devenue une experte, aussi bien en chasse qu'au combat, j'étais une machine à tuer, une bête dévoreuse, mais surtout l'amour personnifié de mon maitre. Je tournais au coin d'une allée d'arbre à moitié déracinés, cachée derrière leurs longs troncs plus hauts que des monstres et levait les yeux au ciel : le soleil avait commencé à disparaître. Ô oui, c'était maintenant le meilleur moment alors que les ombres dansent avec les derniers rayons de l'astre flamboyant. Je me mettais à tracer des cercles autour de ma future victime, d'abord sans bruit pour qu'elle ne se doute de rien, et surtout pour que je puisse bien repérer ma ronde et sa position, puis je commençai à laisser sciemment des bruits derrière moi, une pierre qui se fracasse au sol, une branche craquée, une poutre du pont qui craque. Elle ne me voyait pas, mais elle savait que j'étais là, je sentais d'ici l'odeur ennivrante de la peur, la peur qu'éprouvait cette proie, la louve qui était MA proie.
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Lun 5 Sep - 20:34
Info:
Nous sommes sur un pont, donc pas de maisons ni de briques ici normalement
Dark way
avec Ambre
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Midona venait sans doute de trouver la chose la plus horrible au monde. L'attente. L'attente dans le silence, dans l'incertitude, dans la peur. Et elle attendait. Elle n'était pas totalement sûre qu'il y avait une source à sa peur, mais elle en était presque certaine. La sensation était trop forte. Même si elle ne la voyait pas, ne l'entendait pas et ne la sentait pas, elle était persuadée que la chose se cachait quelque part, l'observait, tout aussi silencieuse que la jeune louve, et se délestait de sa peur, attendant le moment propice pour lui sauter dessus. Cela faisait un moment que Midona n'avait pas bougé. Et toujours rien. Alors qu'elle allait relâcher son souffle, elle entendit enfin un bruit sur sa droite. Elle tourna la tête dans cette direction. Rien. Puis un autre bruit derrière elle. Toujours rien. La ronde continua. Maintenant c'était sûr, il y avait quelque chose. Et quoi que ce soit, la chose s'amusait avec elle. Et Midona rentrait dans son jeu. La solitaire tenta de se reprendre et de se concentrer, d'oublier qu'elle était sur un pont en morceaux au-dessus d'un cours d'eau, d'identifier cette chose. Une légère odeur lui parvint. Et Midona n'avait jamais senti pareil mélange de senteurs. Celle qui dominait était celle d'une louve, mais une autre, puissante, venait la recouvrir. Midona ignora de quoi il s'agissait, mais son instinct lui hurlait que ce n'était rien de bon. Elle voulait courir, s'enfuir, mais où ? La louve - ou la chose à l'odeur de louve - lui tournait autour sans cesse. Elle n'aurait aucune chance de s'enfuir. Et de toute façon, ses pattes semblaient comme fixées au bitume. La solitaire, les oreilles couchées en arrière, tenta de prendre une voix menaçante. «Allez, montre-toi !» , gronda-t-elle.
Je ricannais dans le noir, alors que l'autre ne pouvait pas me voir. J'étais toujours dans l'ombre des arbres qui bordaient le cours d'eau. Voir ma proie à ce point effrayée était exaltant, certes, mais je ne ressentais à proprement parler aucun réel sentiment, aucune satisfaction profonde de la voir acculée et désespérée à un tel point qu'elle m'appelait, une prière pour que ce supplice finisse. Aucun sourire sur mes babines cette fois, l'heure n'était pas au jeu, je l'avais dit : l'heure était à la chasse et on ne joue pas avec sa nourriture. Le Hellhound qui était bien présent en moi me disait de faire vite, un coup rapide et net à la nuque, elle n'aurait même pas le temps de réagir, c'était une proie facile pour moi, cette petite louvette à peine entrainée, voire pas du tout d'ailleurs.
Néanmoins, je ne pouvais m'empêcher de ressentir ce sentiment étrange qu'ont les êtres libres de conscience : la curiosité. La louve aurait dû être résignée, elle était prise au piège, fait comme un rat, condamnée à mort, et l'instinct de survie aurait voulu qu'elle essaye par tous les moyens de me faire fuir ou de m'échapper, même si l'une comme l'autre solution était purement vaine. Mais elle persistait dans son malheur, elle m'appelait pour que je vienne en face d'elle, qu'elle voit celle qui la tourmente, celle qui va la tuer.
"Alors soit."
Alors, je fis ce que par habitude je n'aurai pas fait. Je sortis doucement de l'obscurité, tâche noire dans la noirceur, ma silhouette commençait à apparaître aux yeux de ma prochaine victime. Elle me voyait à présent, moi, la louvette noire qui était bien plus jeune qu'elle. Je n'avais même pas 8 mois. Je n'étais pas très grande, mais mon allure à elle seule indiquait qui j'étais ; un Hellhound surentrainé, habituée à tuer, au regard bleu brillant fixe, sans émotion, glacial même, dans lequel on se perdait quand on y plongeait, comme dans l'océan. Elle pouvait voir mon collier rouge, elle pouvait voir ma légère armure sur mon dos, maniable et facile à porter. Elle pouvait à présent avoir encore plus peur car devant elle, elle avait son pire cauchemar : une homologue, un loup, presqu'une enfant, devenue démon...
Je la fixais de mon regard puissant, les pattes fermement campées, implantées dans le sol comme si rien ni personne n'aurait pu me faire bouger à cet instant précis.
" Alors fais face à ton destin, larve. "
Je commençais à avancer, avancer irrémédiablement, d'un pas lent et certain vers l'autre louve. J'étais invulnérable. J'étais Hellhound.
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Lun 12 Sep - 17:54
Dark way
avec Ambre
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«Alors soit. Ces mots résonnèrent alors que Midona découvrait l'identité de l'inconnue. Et tandis qu'elle émergeait de l'obscurité, la solitaire se figea. La louve était plus jeune, encore un louveteau. Elle avait un pelage noir, comme elle, des yeux bleus, comme elle, mais autre chose en plus. Ce qui faisait frémir la solitaire était ce qui la recouvrait. L'inconnue arborait un collier rouge, signe de domestication humaine, mais le pire était sans aucun doute l'armure qu'elle portait sur le dos. Midona se remémora le discours d'Ewanella, la louve Aldark qu'elle avait croisée à son arrivée et qui lui avait raconté ce qui s'était passé sur ces terres. Un seul mot lui vint à l'esprit. Hellhound. De plus, le louveteau semblait ... ailleurs, dans un autre monde. Dans ses yeux luisaient la soif de sang et la détermination. Si elle voulait quelque chose, elle l'obtiendrait, et peu importe le prix. Elle avançait, lentement, d'un pas lourd et menaçant. Involontairement, Midona recula de quelques pas avant d'être arrêté par un monstre de fer juste derrière elle. Plus d'échappatoire. -Alors fais face à ton destin, larve.» La solitaire gronda. Elle refusait qu'une petite comme elle l'insulte de la sorte, même si elle portait une armure. De toute façon, sa protection ne recouvrait que le dos et la tête. Le reste était vulnérable. Alors Midona prit son courage entre ses pattes et avança à son tour, prête à défendre sa vie. Lorsque les deux adversaires se rejoignirent, Midona planta son regard glacial dans celui de la Hellhound. Puis, sans lui laisser l'avantage, la solitaire bondit.
Mon regard était fixe alors que la louve noire tentait de me bondir dessus. Agilement, j'esquivais pour me retrouver derrière elle, toujours hors de portée. Ce n'avait rien d'un combat pour moi, bien trop facile. Je me battais dans des centres d'entraînements. Cette louve de quelques mois plus vieille que moi, qui, elle, ressemblait déjà à une adulte contrairement à moi, était néanmoins bien moins forte et expérimentée. Je ne m'amusais pas de son incapacité à me toucher. Au contraire. J'étais intriguée. Toutes les bêtes que j'avais combattues en cage étaient soit, au début de mon entraînement, complètement apeurées et incapables de réfléchir, soit, à la fin de mon entraînement, droguées à un tel point qu'elles étaient de véritables machines à tuer, qu'il fallait tuer pour finir l'entraînement. C'était étrange de se retrouver face à une chose qui surmontait sa peur, sans drogue ni folie, elle ne restait pas à fuir, ou prostrée dans son coin comme les autres loups que j'avais combattus. Même ces loups de meutes , aussi forts soient ils, avaient ressenti bien plus d'appréhension et de frayeur face à moi. Cette petite louve, à la martyrisée, toute chétive et frêle, cette louve que je pourrais casser en une demi minute - et elle le savait peut être - avait quand même décidé de combattre. Pire encore. Elle avait attaqué. Niveau stratégie, ce n'était clairement pas le plus intelligent à faire. Mais quand même elle m'avait surprise. Et je n'avais pas l'habitude d'être surprise. Surtout par une bête telle que celle ci. La louve voulait sauver sa vie et continuait de vouloir se battre mais à chaque assaut, j'esquivais aussi facilement. Elle ne savait pas se battre. Mais elle pourrait... susurre une petite voix dans mon esprit. Oui c'est vrai elle pourrait.
Intriguée, mais non moins prédatrice, je forçais la jeune louve à reculer, jusqu'à ce que ses pattes touchent la terre ferme : nous étions toutes deux hors du pont à présent. Je me mis à tourner lentement autour d'elle en l'observation et lâcha d'une voix sans ton, terriblement neutre, sans aucun sentiment quelconque :
" Tu sais que tu vas perdre, voire mourir. Alors pourquoi te battre ? "
Ce n'était pas une phrase perverse ou ironique. Non, la louve chassait sans sentiment, donc sans fierté. Elle tuait sa proie, c'était tout. Mais cette proie était étrange. Elle ne comprenait pas la fatalité. En fait non c'était encore pire. Elle la comprenait, mais se battait quand même. Pourquoi?
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Sam 24 Sep - 20:40
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Midona pensait pouvoir atteindre la louve Hellhound, mais cette dernière esquiva aisément, et la solitaire atterrit à côté d'elle. Elle fit volte-face, bien déterminée à se battre. Mais chaque fois que la louve tentait une nouvelle attaque, son adversaire esquivait sans aucun problème. Midona songea à ce qu'elle avait entendu. Des louveteaux ont été arrachés à leurs parents par les Hellhounds et ont été entraînés à tuer sans hésitation. La jeune louve n'avait pas un simple louveteau face à elle, mais une vraie machine de guerre, taillée pour combattre et tuer sans avoir le moindre remords. De plus, elle possédait une armure qui la protégeait, tandis que Midona était totalement vulnérable. Néanmoins, la Hellhound n'attaquait pas. Elle forçait Midona à reculer toujours plus, mais ne l'atteignait pas, alors que la jeune louve était sûre qu'elle n'aurait aucun de mal à la mettre en pièces si elle le souhaitait. Mais pourquoi ? Pourquoi ce ... monstre ... hésitait-il à la tuer, là, maintenant ? Cette question torturait l'esprit de Midona. Ce n'était pas normal. Reculant encore d'un pas, la solitaire sentit la terre ferme sous ses pattes. Elles étaient descendues du pont, ce qui rassura quelque peu Midona. Elle n'avait aucune envie de chuter jusqu'au cours d'eau glacial plus bas. La louve noire se mit à gronder tandis que la Hellhound lui tournait autour d'un air menaçant. «Tu sais que tu vas perdre, voire mourir. Alors pourquoi te battre ? Le ton glacial de la louve fit de nouveau frissonner Midona. Il n'y avait aucun sentiment, aucune compassion dans cette voix. Aucun espoir. Mais la solitaire ne pouvait abandonner. Elle ne montrerait pas sa peur. Aussi se redressa-t-elle d'un air fier, la tête haute. Non, son heure n'était pas venue. Elle ne se laisserait pas battre par un simple louveteau, même aussi compétent et dangereux que la Hellhound. -Je continues de me battre parce que je sais que j'ai mes chances. Et parce que, dans le cas contraire, je ne mourrais pas comme une lâche, mais en me battant jusqu'au dernier souffle !», lui hurla Midona. Puis elle osa enfin fixer son adversaire droit dans les yeux, lui lançant un terrible regard de défi.
Elle n'était décidément pas très douée, en fait comme la plupart des choses de sa race. Je ne pouvais pas lui en vouloir évidemment, en fait je m'en contre fichais totalement, c'était sa vie son problème ses angoisses et ses peurs; bref, j'en avais rien à faire. Mais quand même, un petit intérêt disons... scientifique me poussait à me demander ce qui pouvait bien faire que cet animal ne renonce pas face à la mort certaine. Bien oui, c'était évidemment, pourquoi faire durer plus longtemps le supplice? Si elle se bat elle sera blessée. Moi je tue. Je tue vite, je tue bien. Parfois je fais souffrir, mais c'est que c'est nécessaire. Jamais par vengeance ou rage, à quoi bon? Ils ne méritent aucun intérêt, ce ne sont que des vers répugnants tous justes bons à être servis en pâture aux chiens des hommes tel que mon gardien, Krakos, cet infâme chien noir et blanc immense aux crocs assérés, que j'avais failli tuer lors de notre premier combat, si mon maitre ne m'avait pas arrêté. Il ne m'avait pas grondé, ça non, il était bien d'accord que l'autre carne ne méritait pas de vivre. Pourtant il avait couté cher aux hommes et pouvait encore être bon à servir, c'est la seule chose qui faisait qu'il vivait encore. Sinon, croyez moi, John mon maître m'aurait laissé l'étriper à ma manière...
Elle tenait à peine sur ses pattes, c'était pathétique, on aurait dit qu'elle n'avait jamais fait d'entraînements et en soi ce n'était pas si faux que cela : rien ne valait un entrainement Hellhound, rien, pas même les petites chasses ridicules de ces canins abrutis. Puis, elle parla d'une chose ... " J'ai encore mes chances". J'étais très surprise... Elle n'avait strictement aucune chance et elle le savait ! Puis, une deuxième chose me rendit encore plus surprise "Je ne mourrais pas comme un lâche".
Je fis de gros yeux. Puis, j'explosais littéralement de rire, un petit rire cristallin d'enfant, ce rire qu'ont les petits quand on leur a raconté une blague si drôle qu'ils en ont mal au ventre. Mes dents acérées se dévoilèrent, me donnant un air terrifiant et sadique comme on en aurait jamais vu, un enfant, un monstre, les deux sont parfois si proches quand on réunit les bons ingrédients.
" Un lâche? Mais pauvre maudite créature ! Vous êtes tous des lâches, vous fuyez tous la queue entre les jambes quand l'un des nôtres arrive ! Vous n'êtes que des larves. Vous ne méritez rien d'autre que de servir les autres, et un jour vous nous servirez comme les insectes puants et infimes que vous êtes. "
Je ne lui laissais pas le temps de réagir, de toute façon on voyait qu'elle était terrifiée. Je lui bondis dessus, et même si j'étais plus légère qu'elle ma force la poussa au sol, comme si mes pattes faisaient le double de la largeur qu'elles n'avaient en réalité. La louve ne s'y attendait pas, ce fut peut être pour cela que j'ai réussi si facilement à la plaquer au sol. Mais je n'avais pas remarqué un détail, cette pierre juste derrière la louve noire, qui heurta la tete de celle ci. La louve noire fut un peu sonnée, mais sûrement pas assez pour me résister. J'hésitais un peu... La tuer maintenant et la mettre rapidos dans un coin pour la manger plus tard ou la laisser en miette toute bonne à être ramassée dans une écuelle?
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Lun 17 Oct - 21:41
Spoiler:
Finalement j'ai terminé le RP ici, changement de programme x'D
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Alors que Midona était envahie par la rage après avoir hurlé ces dernières paroles, la petite Hellhound éclata d'un rire aigu agaçant. La solitaire grogna. La situation n'avait rien d'amusant, encore moins pour elle. Mais son ennemie ne semblait pas de cet avis. Elle prit d'ailleurs la parole: «Un lâche? Mais pauvre maudite créature ! Vous êtes tous des lâches, vous fuyez tous la queue entre les jambes quand l'un des nôtres arrive ! Vous n'êtes que des larves. Vous ne méritez rien d'autre que de servir les autres, et un jour vous nous servirez comme les insectes puants et infimes que vous êtes. Midona gronda d'un air terriblement menaçant, tandis que la louve face à elle étirait un large sourire carnassier. Alors qu'elle allait lui renvoyer une réplique cinglante, la louve fut prise par surprise lorsque son adversaire bondit sur elle. Contrairement à toute attente, la petite possédait une force supérieure à la sienne, et Midona ne put rien faire. Elle tomba à la renverse, sentit une douleur lui envahir le crâne lorsque sa tête heurta une pierre, et en un instant elle se retrouva plaquée au sol. La solitaire tentait de se défendre mais sa vue se troubla et ses sens s'emmêlèrent. Elle prit de longues secondes à se remettre, secondes qui auraient pu lui être fatales mais la Hellhound semblait ... hésiter ? La solitaire profita de ce moment pour tenter une contre-attaque. Elle jeta sa tête en avant le plus loin possible, referma ses crocs et attrapa la fourrure de son ennemie là où elle n'avait pas d'armure. Trop loin. Lorsque Midona tira en arrière, elle n'arracha qu'une touffe de poils noirs. Mais elle profita de la surprise de son adversaire pour se glisser hors de son emprise. C'était maintenant ou jamais. Tandis que son ennemie reprenait son équilibre, Midona fit volte-face. Elle s'élança à toute vitesse, sans se retourner. La louve n'avait jamais pris la fuite jusqu'à aujourd'hui. Mais elle ne pouvait gagner contre ce monstre.