NOM : Meràk ou Merak 
NOM DE LA LUNE : Écume de l'Illusion
AGE : Environ 2 ans.
SEXE : Mâle.
MEUTE : Solitaire.
RANG : Guérisseur.
AUTRES INFORMATIONS : __

JAUGE :
Force : 4
Agilité : 8
Endurance : 8

CARACTÈRE : « Face à la peur, tous sont égaux. » Mais Meràk est loin de l'être. Ce guérisseur peut bien se montrer brave, c'est seulement en apparence. Il fait, oui, très attention à son apparence. Coquet peut être le mot. Sa plus grande peur : la honte et le mépris. Il fait très attention à son image et préfère se tapir dans l'ombre que d'affronter les épreuves... Mais cela dépend. Quand il se montre prêt, il les affronte avec courage.
Mais finissons de parler de bravoure. Avec ses rares proches, Meràk a sut longtemps se montrer affectueux et agréable à vivre... Quand il le veut. Meràk est un de ces taquins ! Blagueur, ironique, il a beau avoir ces atouts, il n'est pas très social. Oui, il a de la peine à se faire des amis, il ignore pourquoi. Est-il trop collant ? Trop énervant ? Peut-être.
Mais la solitude aura raison du pauvre loup. Devenu attentif, calme, expérimenté, il a aussi une mémoire à toute épreuve et n’oublie jamais quelque chose.
Pour finir, il sait ne pas paniquer. Sa devise : « Chaque problème a sa solution. »

PHYSIQUE : Un pelage gris-noir parsemé de crème-jaune passe dans la pénombre et des yeux bruns brillent dans l'obscurité... Serait-ce Meràk ? Il y a des chances. Tu peux le voir, là, dans sa tanière, à trier les remèdes. Son poil est assez long, et gris pâle. Ses crêtes, coudes, front sont presque noirs et les parties secondaires sont crèmes-jaunes. Peut-être le bout de ses oreilles, son museau, tout ça, sont bruns-noirs.
Passons au physique. Pour un mot, Meràk est un gros « pataud ». Vive la force ! Il n'en a pas du tout. Il préfère fuir que combattre, car il court à la perfection ! Son pelage long ondule dans le vent avec une agilité telle que s'il volait. Rien ne pourrait le rattraper... Enfin, il l'espère.

HISTOIRE :
« Crois-tu connaître mon passé ? Tu te trompes bien. Je ne m'en souviens que vaguement, même moi ! Tout ce dont je me souviens, c'est de l'odeur de ma mère, de mon frère jumeau. Ils étaient toujours près de moi, quoi qu'il arrive...
Puis arrive un lointain souvenir d'une terrible tempête. Je devais avoir six lunes, je crois. Le vent malmenait la forêt, la pluie tambourinait avec force sur le sol devenu boue, les arbres s'échouaient, prenaient feu. Les éclairs zébraient le ciel noir, et puis, je suis seul. Personne n'est plus avec moi. J'entends des cris, des appels, et j'ouvre les yeux. La forêt est dévastée, brûlée... Elle est morte. Et je suis seul.
— Maman ? Maman ?
Appelai-je, mais j'étais bien seul. Une journée entière, j'erre dans les bois morts, dévastés, en ne sachant que faire, en appelant à l'aveuglette. Un cri, un appel, n'importe quoi aurait pu les faire revenir à moi... Mais rien. Je jappai, seul, comme un idiot. Quelle honte. Le ciel était gris, comme pleurant, et je trébuchais dans la boue.
Et puis, vint Elle. Son pelage brillant apparut d'entre les arbres. Je ne me souviens pas de son nom, mais je sais qu'elle fut comme une nouvelle mère.
Elle ne m'apprit en aucun cas les techniques martiales... Elle m'apprit tout autre chose. À mesure que nous voyagions, côte à côte, elle me disait qu'une graine de pavot servait à ceci, les toiles d'araignée à cela. J'ignore comment cela s'est passé, mais à l'aube de ma première année, elle disparut.
Où était-elle ? Qui était-elle ? La reverrais-je un jour ?
Je ne peux que me questionner alors qu'aujourd'hui, je réutilise son précieux savoir, dans ma tanière, seul, au milieu des terres. Je soigne un loup blessé par-ci, un loup malade par-là, des fois en échange d'un peu de gibier. Je ne survis qu'ainsi, ne sachant où va ma vie, en espérant un jour la revoir. »

MON PARRAIN / MA MARRAINE  : C'moi, Yan'Ka ^^