Véga n'avait pas chassé depuis des semaines. Pouvoir enfin arpenter la nature à la recherche de proies était pour elle un véritable plaisir. Cette fois seulement, ce n'était plus seulement pour elle qu'elle chassait. A présent qu'elle était membre de la meute des Aldrak, il lui fallait trouver de la nourriture pour tous. Si elle avait bien saisi le mode de fonctionnement de la meute, chacun devait apporter autant de proies que possible au camp, puis elles étaient réparties entre les membres.

Trottinant dans le bosquet tortueux, la louve sentait le soleil taper sur sa fourrure. Il faisait chaud, ces derniers temps. Les proies devaient se trouver principalement près des points d'eau et des endroits ombragés. Le museau pointé vers le sol, elle tâcha de repérer la trace de gibier tout en se dirigeant vers les endroits les moins ensoleillés du bosquet.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 4 + 5 bonus : 9

Alors qu'elle se situait dans la partie Est du bosquet, Véga sentit soudain la présence d'un animal. Sur le sol, des traces de lapin encore fraiches se dirigeaient vers le point d'eau. Son odeur était encore bien présente dans l'air. S'abaissant jusqu'au sol, la louve avança aussi rapidement que ses pattes le lui permettaient. Elle prit garde à rester discrète tout en concentrant son attention sur ce qui l'entourait. Le sol boueux lui permettait d'avancer sans faire trop de bruit, mais elle prenait tout de même soin de placer ses pattes aux endroits ou la terre était la plus dégagée. Forçant sur ses épaules afin de maintenir sa position, elle se redressa finalement en apercevant la silhouette de sa proie. Proche d'elle, un jeune lapin se tenait dressé sur ses deux pattes arrières. Il semblait se douter de quelque chose...

Mieux valait ne pas trop attendre. S’élançant sur ses pattes, la louve rassembla ses forces pour bondir droit vers l'animal. Elle fit claquer ses mâchoires près de son oreille gauche tout en tâchant de se rétablir sur le sol. Son corps reprit parfaitement l'équilibre, mais sa proie lui échappa de justesse pour s'enfuir à travers le bosquet. Sans plus attendre, Véga se rua à sa poursuite. Il l'avait entrainée sur un terrain accidenté. Afin de ne pas le perdre de vue, la louve dut bondir au dessus de plusieurs obstacles, dévier sur les cotés et se baisser afin de passer en dessous de morceaux de fer qui dépassaient de la terre. Leur course se poursuivit sur près de trois kilomètres, durant lesquels elle s’acharna à le poursuivre, avant de finalement gagner du terrain. Épuisé, le petit animal commençait à ralentir sa course. Véga en profita pour faire un sprint final et enfin, lui fondre dessus. Les pattes en avant, la louve le plaqua sur le sol afin de planter ses crocs dans la nuque de sa proie. Elle le maintint fermement par la peau du cou, puis l'acheva sans plus attendre.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 10

Le point d'eau semblait être l'endroit le plus peuplé du bosquet, comme en avait témoigné le lapin qu'elle avait trouvé un peu plus tôt. Le pas léger, Véga s'était donc mise en route jusqu'à là bas. De nombreuses odeur flottaient dans l'air, lorsqu'elle s'approcha du point d'eau, mais elle n’aperçut pas immédiatement de proies. Tâchant de camoufler son corps près de la végétation, Véga se fit discrète. Elle se tapit au sol, se rapprochant des buissons pour observer les alentours. Maintenant, elle n'avait plus qu'a tenir ainsi jusqu'à ce qu'un animal s'approche...

Son attente ne fut pas longue. Elle était restée immobile durant quelques minutes, les sens aux aguets, lorsque elle aperçu un renard s'approcher de l'eau. Le fixant du regard, Véga quitta très discrètement sa position pour se diriger vers lui. Il était doté d'une carrure assez imposante, pour un renard. Il serait parfait pour qu'elle se remette en forme... Découvrant les crocs, la louve déplia ses membres pour se jeter dans sa direction. Elle ne lui laissa pas le temps de choisir de l'affronter ou de fuir : ses crocs se fichèrent droit dans sa nuque, qu'elle secoua entre ses mâchoires. Glapissant de douleur, le renard lui assena un coup de griffe en direction du visage. Il se contorsionna avec force, la forçant à lâcher prise. Véga recula d'un bond, faisant un écart afin d’éviter l'assaut rapide de son adversaire. Elle fondit alors une seconde fois sur lui, le frappant d'un puissant coup d’épaule dans le poitrail. Les crocs sortis, le renard se faufila rapidement en dessous d'elle pour la mordre au ventre. La réaction de la louve ne se fit pas attendre. Écrasant l'animal au sol sous son poids, elle força sur ses muscles pour le coincer le plus fort possible. Cherchant à le saisir entre ses mâchoires, elle tourna légèrement son corps tout en le forçant à rester au sol. Par un habile mouvement, le renard parvint à s'échapper avant qu'elle ne lui donne le coup final. Il se projeta rapidement sur le coté, puis retourna vers elle pour essayer de lui saisir l'épaule. Véga se redressa d'un geste brusque, zigzagant de gauche à droite pour éviter les assauts rapides du renard.

Après un dernier essai infructueux de la mordre à la patte, son adversaire décida de battre en retraite, le poil hérissé. Refusant qu'il lui échappe, Véga alla directement à sa poursuite. Elle força sur ses muscles, légèrement fatigués par leur combat, pour le rattraper à travers le bosquet. Leur course se prolongea sur quelques mètres avant qu'elle ne parvienne à se rapprocher suffisamment de lui. Bondissant haut, la louve abattit ses pattes sur le dos du renard pour l’aplatir au sol. Elle lui saisit la nuque entre les crocs, l’empêchant de poursuivre sa route. Il dé débattit furieusement, essayant de la mordre et de la griffer, mais Véga le maintenait fermement sur le sol. Elle finit par forcer pour de bon, faisant craquer ses os sous ses crocs. Le renard poussa un glapissement sec, puis son corps finit par ralentir. Au bout de quelques secondes, la louve put relâcher doucement son étreinte et l'emporter avec elle jusqu'au camp des Aldrak.

Fiche réalisée par @Joy

La journée était encore plus chaude que la veille. A la recherche de proies dans le bosquet, Véga se dirigeait à nouveau en direction du point d'eau. C'était sans conteste son meilleur moyen de trouver une proie. Le soleil tapait fort et les animaux devaient avoir besoin de se désaltérer. Le pas rapide, la louve fauve se dirigea donc à nouveau là ou elle avait débusqué le renard d'hier.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 3 + 5 bonus : 8

Arrivée près du point d'eau, la louve fauve se dissimula dans la végétation ou elle attendit patiemment qu'un animal fasse son apparition. Le soleil avait commencé à décliner lorsqu'elle aperçu deux belettes près de la rive. Il s'agissait de proies rapides et agiles. La louve avait donc tout intérêt à ne pas perdre de temps pour en attraper une... En appui sur ses pattes repliées, elle se glissa lentement jusqu'à ses proies, prête à bondir en avant. Soudain, l'une d'entre elles repéra sa présence. Elle se redressa sur ses pattes, lâchant un petit couinement d'alerte avant de détaler vers le bosquet. Véga se lança immédiatement à sa poursuite, franchissant d'un bond le point d'eau qui la séparait de sa proie. Les membres échauffés par sa marche de la matinée, elle courut aussi rapidement qu'elle le pouvait, soulevant ses pattes à une cadence répétée.

Devant elle, la belette allait à vivre allure. Elle cherchait un endroit ou se réfugier tout en avançant. Véga la poursuivit sans relâche, bondissant au dessus des obstacles qui lui barraient la route alors que sa proie se contentait de passer en dessous. La course dura un bon moment avant que la belette ne repère un trou dans le sol et se dirige droit vers lui. Véga ne comptait pas la laisser s'enfuir ainsi. Donnant tout ce qu'elle pouvait dans son sprint final, elle anticipa le mouvement de la belette en bondissant vivement sur le coté, barrant le passage au petit animal. Celle-ci dut freiner pour ne pas la percuter, et la louve en profita pour lui planter ses canines dans la nuque. Elle sentit sa proie se débattre tout en essayant de l'atteindre avec ses crocs, mais la louve réussit à rester hors de portée de la belette le temps de l'achever. Resserrant ses mâchoires sur sa prise, la louve attendit d'entendre le craquement de ses os avant de relâcher son étreinte.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 3 + 5 bonus : 8

En poursuivant sa marche dans le bosquet, la louve crut apercevoir la silhouette d'un grand oiseau... Se tapissant au sol pour mieux l'observer, elle constata qu'il s'agissait d'un rapace. Tournoyant au dessus de la zone, ce dernier devait être à la recherche d'une proie. Véga n'avait pas attrapé de volatile depuis un bon moment. C'était peut-être l'occasion de le faire. Se rapprochant discrètement de l'endroit ou se trouvait le rapace, la louve du passer en dessous de branchages. Elle plaqua son corps sur le sol, forçant sur ses pattes pour éviter de faire du bruit. Ce chemin déboucha sur une clairière ou devaient vivre de nombreux rongeurs. Ces derniers allaient sans doute appâter le rapace. En position de traque, la louve se camoufla sur un coté ombragé du terrain. Il ne lui restait plus qu'a attendre que le volatile se pose au sol... Elle patienta quelques minutes, durant lesquelles l'oiseau tournoya dans les airs avant de fondre en piquet vers le sol. Se redressant vivement sur ses pattes, Véga attendit qu'il soit à bonne distance avant de quitter sa cachette. Elle sprinta aussi vite que possible, puis, prenant appui sur ses pattes arrières, elle s’élança vers le ciel. Son saut fut puissant et bien calculé, puisqu'elle réussit à saisir l'aile de l'oiseau entre ses crocs. Retombant sur le sol, accompagnée des cris de sa proie, Véga s'empressa de poser ses pattes avant sur son dos afin de pouvoir lui saisir le cou entre ses mâchoires. L'oiseau se débattit peu, son aile brisée l’empêchant de bouger. Resserrant ses crocs, la louve ne tarda pas à l'achever pour de bon.

Fiche réalisée par @Joy

Le lendemain, la louve repartit en chasse. Le bosquet était décidément un lieu qui lui plaisait. Ses dernières prises étaient plutôt bien en chair et c'était un endroit vaste ou il était facile de se camoufler. Située dans un endroit du bosquet ou elle n'était encore jamais allée, Véga traquait le moindre signe de vie, à la recherche d'une proie.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 11

Le chemin sur lequel elle se trouvait était apparemment régulièrement emprunté par des petits rongeurs, étant donné les nombreuses traces olfactives qu'elle captait dans l'air. Véga avait suivit cette piste sur près d'un kilomètre, à la recherche d'une proie, lorsque l'odeur d'un chien été soudain parvenue jusqu'à elle... Sentant ses muscles se crisper, la louve s'immobilisa face à la silhouette squelettique de l'animal qui arrivait dans sa direction. Son poil était miteux, son regard vide... et son odeur portait la marque des humains. Véga sentit la colère qui l'habitait depuis sa captivité ressurgir tout à coup en elle. Ce n'était peut être pas un HellHound, mais il appartenait sans aucune doute aux hommes. A ceux qui l'avaient faite souffrir. Sortant les crocs, Véga gronda férocement dans sa direction. Ce monstre ne devait plus jamais fouler leurs terres...

- Tu vas crever... Feula t-elle entre ses crocs.

Déployant ses pattes, elle courut droit sur lui, plantant ses canines dans son encolure avant même qu'il n'ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Elle resserra ses crocs, appuyant avec l'arrière de son corps pour donner un maximum de pression à ses mâchoires. Couinant, son adversaire se débattit en lui donnant quelques coups de patte dans le corps. Véga le souleva légèrement du sol avant de lâcher prise. Les mâchoires du cabot facilement évitées, elle revint à la charge en lui décochant quelques coups de patte dans la gueule. Le chien essaya de la mordre à plusieurs reprises, zigzagant autour d'elle. La louve en évita une bonne partie, mais il réussit finalement à planter ses crocs dans son épaule. Se laissant tomber sur le sol, la louve l'écrasa sur le coté avant de se relever. Elle le laissa se redresser avant de se jeter droit sur son dos, lui entaillant la colonne vertébrale sur plusieurs centimètres. Sous son corps, le chien couina. Elle l'écrasa, comme si elle avait envie de l'enfoncer dans le sol. Sa grande taille lui permettait de rester au dessus de lui très facilement. Elle délaissa donc son dos pour venir s'attaquer à sa nuque, qu'elle attrapa afin de la secouer férocement entre ses mâchoires. Le chien se débattit jusqu'à ce qu'il réussisse à lui faire lâcher prise. Véga fit un écart sur le coté, lui assenant un nouveau coup de patte dans la gueule au passage. Elle prit alors son élan, décidée à en finir.

Elle s'élança une nouvelle fois vers lui, bondissant à sa hauteur pour venir abattre ses quatre pattes sur son corps et planter ses mâchoires dans sa peau. La vitesse de son coup fit chanceler son adversaire, qui resta debout tant bien que mal et essaya de se défendre, mais il tomba rapidement sur le sol. Levant ses pattes, la louve les fit lourdement retomber sur le crâne du chien, qu'elle mordit ensuite à plusieurs reprises. Se débattant vivement, le chien faillit se relever, mais elle l'en empêcha, posant ses quatre pattes sur son corps. Elle l’attrapa alors en dessous de la gorge, plantant ses canines sous sa peau. Le chien se débattit en jappant. Elle le maintint fermement au sol. Son corps tremblant de haine, Véga finit par lui déchirer la gorge d'un coup sec, laissant l'animal se vider de son sang, à ses pattes.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 7 + 5 bonus :12

Son combat contre le chien l'avait fatiguée. Après avoir ramené sa dépouille au camp, Véga s'était reposée quelques temps. La nuit commençait à tomber lorsqu'elle été retournée dans le bosquet. Suivant la même piste que celle de ce matin, elle sentit à nouveau des odeurs de rongeurs se déployer dans l'air, un peu moins fraiches, mais toujours présentes. Les suivant sans tarder, la louve repéra rapidement un lièvre dissimulé dans les fourrés. Se tapissant au sol, Véga fit le balancier avec sa queue afin de garder l'équilibre tout en se rapprochant rapidement de lui. Lorsqu'elle se retrouva à quelques centimètres de lui, elle plaqua son corps sur le sol, prenant son inspiration avant de sauter vers l'avant. Le lièvre la vit venir. Il se faufila rapidement dans la végétation, puis détala à travers le bosquet.

A ses talons, Véga se mit à courir aussi rapidement que possible, esquivant les fourrés qui lui barraient la route. Sa proie l'entrainait dans un terrain accidenté, le même que la dernière fois... Bien qu'elle connaissait déjà le parcours, elle du redoubler d'efforts pour ne pas prendre de retard. Elle esquiva les morceaux de ferraille disséminés au sol, sauta par dessus ceux qui ne pouvait être évités, et se glissa même sous deux ou trois obstacles. Dans ses veines, son sang chauffait. En sortant de la zone accidentée, elle en profita pour presser l'allure. Le lapin n'était plus qu'à quelques mètres. Elle fit encore un saut, le saisissant entre ses crocs.

Le craquement de ses os se fit rapide, mais lorsqu'elle voulut continuer à avancer, Véga sentit que quelque chose était en train de lui serrer la patte arrière. Laissant tomber sa proie au sol, la louve secoua son membre pour s'en débarasser, mais la chose ne bougea pas. Elle vit une code attachée à un arbre, qu'elle s'empressa de serrer entre ses mâchoires. Ce devait être un piège humain... Secouant la tête pour la briser, Véga sentit la chose la serrer encore plus... Comme la corde était en train d'entrer dans sa chair, la louve lâcha un jappement en réussissant finalement à s'en débarrasser. Du sang coulait le long de sa patte. Décidément, ces hommes ne la laisseraient jamais tranquille. Attrapant la branche sur laquelle était accrochée l'objet, Véga tira fort en arrière afin de la briser. Heureusement, le bois était un peu pourri et céda rapidement. Elle jeta l’objet dans le tas de décombres plus loin, afin d'éviter qu'un autre loup ne se fasse prendre au piège. Ramassant sa proie, la louve retourna directement au camp. Elle allait devoir se faire soigner par un guérisseur dès que possible.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 2 + 5 bonus : 7

Véga s'était rendue auprès de la guérisseuse Mambo afin d'être soignée. Heureusement, sa blessure au collet n'était rien de grave et elle avait pu repartir en chasse quelques jours après. Toujours dans le bosquet tortueux, son nouveau terrain de chasse, elle cherchait une proie depuis le début de la mâtiné. La chaleur était encore forte et faisait bien ressortir les nombreuses odeurs qui se trouvaient dans l'air. Il lui fallut néanmoins quelques heures avant de débusquer un lièvre bien dissimulé dans les fourrés...

Arrivant vers lui, la louve s'était tapie sur le sol durant plusieurs mètres. Une fois qu'elle fut assez proche, elle se jeta souplement en avant, prenant appui sur les muscles de ses pattes arrières. Ses pattes s'abattirent puissamment sur le sol, tout près de sa proie, qui détala à vive allure à travers le bosquet. Véga le poursuivit à grandes foulées, courant aussi rapidement qu'elle le pouvait. Certains arbres l’empêchaient d'avancer en ligne droite, alors, elle du les contourner ou bien les franchir d'un saut afin de ne pas se faire distancer. La course commençait à s'éterniser lorsque elle aperçu soudain un énorme cratère dans le sol. Le lapin fonçait en sa direction, Véga sur ses talons. Accélérant, la louve allait lui happer la patte entre ses crocs lorsque le lapin, au lieu de contourner le gouffre se jeta droit de dedans. Ne pouvant pas s'arrêter aussi près du bord à une telle vitesse, la louve fit un grand bond au dessus du trou afin de ne pas s'y retrouver piégée à son tour. Elle atterrit de l'autre coté, jetant un regard en direction du vide, en contrebas. Inutile d'aller chercher sa proie... Elle ne pourrait pas remonter.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 12

Les prédateurs étaient assez nombreux, ces derniers temps. Cette fois-ci, Véga n'avait pas déniché la trace d'un chien, mais celle d'un jeune glouton. Près du point d'eau, celui-ci était en train de faire sa toilette lorsque la louve l'avait repéré. Elle avait rarement chassé ce genre de proie et savait qu'ils étaient généralement très hargneux. Leurs crocs acérés ne manqueraient pas de lui entailler la peau si elle n'y prenait pas garde, mais elle aimait ce genre de challenge. Il lui suffisait de faire attention. Après tout, seul le résultait comptait. Tant qu'elle ramenait une proie à la meute, peu importe le temps qu'elle mettait. Se rapprochant de lui, la louve n'essaya pas de le prendre par surprise. De toute façon, elle savait qu'il ne fuirait pas.

Elle arriva donc près de lui, ses babines retroussées et le poil hérissé le long de sa nuque. L'animal la fixa du regard un instant avant de se mettre en position défensive. Grondante, la louve commençait à tracer de petits cercles autour de lui. Elle fit quelques tours avant de jaillir vers le flanc de l'animal, qu'elle mordit vivement. Le glouton essaya de se défendre, pivotant son corps sur le coté, mais la louve avait déjà bondit en arrière. Profitant qu'il ait tourné sa tête sur le coté, Véga lui entailla la peau du ventre avant de recommencer à partir vers l'arrière. Le glouton grogna de colère, fonçant vers elle. Se redressant sur ses pattes arrières, la louve enlaça son encolure de ses pattes afin de le bloquer. Elle le mordit deux fois au visage, puis elle força sur ses membres afin de lui faire perdre l'équilibre. En sentant le corps du glouton vaciller sr le coté, elle le relâcha puis lui donna un rapide coup de hanche pour le faire tomber au sol. L'animal réussit à garder l'équilibre tant bien que mal. Il recommença à aller vers elle, mais elle ne lui laissa pas le temps d'approcher. Bondissant dans sa direction, Véga tenta de l'étourdir par quelques coups de pattes rapides au visage. Elle se dirigea ensuite sur le coté, s'attaquant cette fois à la peau de ses omoplates. Au dessus de lui, la louve mordit fermement et s’accrocha à lui tendit qu'il essayait de la déloger en se débattant. Le glouton se laissa alors tomber au sol, l'entrainant avec lui. Tombant à la renverse, Véga sentit les crocs de son adversaire se planter dans sa peau. Elle gronda, décochant un puissant coup de crocs la ou elle pouvait le toucher. Ils se redressèrent en même temps, mais elle lui laissa à peine le temps de reprendre ses esprits qu'elle fondit droit sur lui, saisit la fine peau qui recouvrait ses cotes et se mit à forcer vers l'avant, profitant de toute la puissance de son corps pour le forcer à ployer. Le glouton finit par céder. Il tomba sur le sol, la laissant le saisir à la gorge. Elle secoua vivement ses mâchoires, plaçant ses quatre pattes au dessus de lui. Il essaya de se redresser, mais elle força sur sa nuque pour le forcer à rester au sol. Le glouton essaya de la griffe de ses pattes. Elle esquiva légèrement avec quelques mouvements d'épaules, enfonçant peu à peu ses crocs dans sa gorge. Le glouton perdait du sang. Il finit par se ralentir, et Véga en profita pour accentuer la force avec laquelle elle le maintenait au sol. Donnant une dernière impulsion, elle lui ouvrit la gorge d'un coup de crocs, l'achevant d'un coup sec.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 12

Quelques nuages s'étaient levés au dessus du bosquet sur une bonne partie de la matinée, rendant la chaleur un peu moins écrasante. Toujours en chasse près du point d'eau, Véga avait repéré un peu plus tôt la trace d'un renard. Elle l'avait suivit sur plusieurs kilomètres depuis, mais il semblait que sa traque touchait à sa fin. Plus elle avançait, et plus ses effluves se faisaient fraiches. Sur les derniers kilomètres, la louve s'était d'ailleurs mise à trottiner afin de le rattraper plus rapidement. Elle l’aperçu en plein milieu d'un chemin dont les bordures étaient assaillies par les ronces. C'était un renard d'une assez grande taille, mais qui semblait plutôt âgé. Sans attendre, Véga se dirigea dans sa direction, lancée à pleine vitesse. La voyant arriver, le renard se mit à courir en ligne droite, préférant éviter l'affrontement. Elle le poursuivit à vivre allure. Il finit par bifurquer sur la gauche, l'entrainant sur un terrain ronceux. Afin d'éviter de se blesser, la louve dut mesurer sa vitesse tout en bondissant au dessus des bosquets. Elle se contenta d'en éviter quelques uns par un écart rapide jusqu'à ce qu'ils parviennent tous deux dans une grande clairière. Là, Véga se mit à accélérer d'un coup, rattrapant le renard d'un grand bond en avant. Sa proie tenta de l’esquiver en se faufilant sur le coté. Véga le rata de peu, mais continua de le poursuivre sans perdre en énergie. Elle recommença à bondir dans sa direction, jusqu'à ce que ses pattes avant entrent habilement en contact avec l'encolure du renard, qu'elle enserra de toutes ses forces. Freiné malgré lui, l'animal perdit l'équilibre et cessa de courir. Plantant ses crocs dans son encolure, la louve dut le lâcher pour éviter le coup de patte qu'il essaya de lui envoyer. Elle recula d'un bond, évitant une nouvelle fois son coup, pour revenir à la charge quelques instants plus tard. Cette fois, elle lui entailla profondément le ventre. Le renard glapit en se jetant sur elle. Véga l'intercepta avant qu'il ne parvienne à lui saisir la patte. Elle le frappa dans la gueule à plusieurs reprises, le forçant à reculer. Couinant, le renard essaya de lui donner quelques coups de crocs sans succès. Elle le saisit à l'encolure et le secoua vivement entre ses mâchoires, soulevant son corps en forçant sur les muscles de son encolure. L'animal réussit à se dégager, glapissant, il tenta à nouveau de lui donner un coup de crocs. Véga l'esquiva sans mal, lui assenant alors un puissant coup de tête dans les reins. Sa proie tomba à la renverse, épuisée. La louve s'empressa de lui couper la retraite, écrasant son corps sous ses pattes. Elle abaissa les mâchoires, saisissant cette fois le cou du renard entre ses crocs. L'animal se débattit aussi fort que possible en dessous d'elle, mais elle ne céda pas. Elle résista, jusqu'à ce que le corps du renard se ramollisse peu à peu, avant de quitter la vie.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 4 + 5 bonus : 9

Aujourd'hui, Véga ne s'attendait pas vraiment à rapporter une proie au camp. Elle s'était simplement rendue jusqu'au point d'eau pour se désaltérer, lorsqu'elle avait aperçu quelques reflets brillants dans l'eau. S'approchant de la berge, la louve avait observé le courant pour y découvrir un beau poisson qui y nageait en cercles. Il devait sans doute être à la recherche d'insectes... Se tapissant près de l'eau, la louve prit de profondes inspirations afin de calmer peu à peu son souffle. Les poissons étaient très vifs. En plus de passer inaperçue jusqu'au dernier moment, elle allait devoir se montrer particulièrement discrète et habile pour l'attraper.

Heureusement, le poisson ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Sur la berge, Véga se redressa donc très lentement, prenant garde à ce que son ombre ne se voit pas à la surface l'eau. Elle approcha, posant successivement ses pattes l'une devant l'autre dans le bassin. La louve tâchait d'être la plus habile possible. Une fois qu'elle fut assez proche du poisson pour s'en saisir, elle abaissa lentement la nuque jusqu'à l'eau, l'observa se déplacer durant quelques secondes. Il faisait des tours répétés, si bien qu'il était facile de prévoir ses prochains déplacements. Elle patienta donc encore quelques secondes, puis elle fit un vif mouvement vers l'avant, faisant entrer ses mâchoires dans l'eau. La louve était parvenue à anticiper le mouvement de sa proie. Elle réussit à le piéger du premier coup, sentant son corps visqueux se débattre entre ses crocs. Le sortant sans plus attendre de l'eau, la louve dut prendre garde à ne pas le laisser tomber. Elle serra fort ses mâchoires, retournant sur la berge pour finir de l'achever.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 1 + 5 bonus : 6

Véga avait traqué une proie durant une bonne partie de la journée, mais il s’était avéré que la piste était déjà trop ancienne pour qu'elle puisse espérer retrouver l'animal en question... Le temps était orageux et les animaux préféraient rester dans leurs tanières. Ce n'était donc pas vraiment le moment de chasser. Véga abandonna pour aujourd’hui, rentrant au camp bredouille.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse :4 + 5 bonus : 9

Une fois de plus, la chaleur était au rendez-vous. En pleine traque dans le bosquet, Véga ressentait le soleil qui tapait avec force sur sa fourrure. Elle avait chaud, mais elle restait concentrée sur ce pourquoi elle était venue. Une odeur de lièvre l'avait attirée dans les environs, et cette odeur était de plus en plus persistante au fur et à mesure qu'elle approchait du point d'eau. Sur la rive, la louve aperçu le lièvre qui lapait de quoi se désaltérer à la surface de l'eau. Véga se tapit au sol, faisant rouler ses épaules pour se rapprocher sans faire de bruit. Son odeur camouflée par le vent en sens inverse, la louve fauve put se rapprocher de près. Elle observa sa proie laper la surface de l'eau, puis, lorsqu'il eut finit, se redressa sur ses pattes. Elle bondit alors au dessus du point d'eau, se rétablissant non loin du petit mammifère qui s'enfuit à toutes pattes. Sans attendre, Véga s'empressa d'aller à sa poursuite, courant à toute vitesse à travers le bosquet. Loin de vouloir se laisser attraper, le lièvre se mit à zigzaguer dans tous les sens et à bifurquer de gauche à droite, la forçant à diminuer ou accélérer la cadence pour ne pas le perdre de vue. Véga le suivit dans ses moindres mouvements. Elle zigzagua ainsi en même temps que lui et prit les virages sur lesquels il espérait la semer. Plus ils avançaient, et plus le terrain devenait pentu. Pour ne pas tomber en avant, Véga du forcer sur ses muscles afin de conserver l’équilibre tout en courant. A l'aide de ses pattes avant, elle garda la cadence sans se ralentir, gardant le lièvre en vision. Ils étaient arrivés sur une grande colline. Ainsi, lorsqu'ils arrivèrent tout en bas, le lièvre commença à grimper sur l'autre versant. Véga continua de courir, en montée cette fois. Elle força sur ses pattes arrières, se donnant suffisamment d’impulsion pour bondir rapidement en hauteur. A l'aide des petits sauts qu'elle faisait tout en courant, la louve parvint à rattraper sa proie au fur et à mesure. Arrivée en haut de la colline, elle fit un dernier effort, puisant dans ce qui lui restait d’énergie pour se précipiter en direction de sa proie. Le lièvre était épuisé lui aussi. Il ne put éviter les pattes qui s'abattirent droit sur lui et le plaquèrent au sol. Une fois bien placée au dessus de lui, la louve ne mit pas longtemps avant de l'achever.

Fiche réalisée par @Joy

(chasses avant sa gestation)
La meute avait toujours besoin de nourriture, surtout en cette période de forte chaleur. De retour dans le bosquet tortueux, Véga était à nouveau en quête de proies à rapporter. Elle commença par aller au sud, là ou la végétation plus dense offrait un peu d'ombrage. Tous ses sens en alerte, elle commença ses recherches.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 9

Ses recherches furent rapidement fructueuses. Près d'un petit amoncellement de terre, Véga sentit la présence de deux lièvres. S'abaissant lentement jusqu'au sol, la louve se rapprocha un maximum d'eux, jaugeant leurs anatomie pour définir lequel d'entre eux serait sa proie. A quelques mètres de distance, le premier lièvre se dressa sur ses pattes, semblant alerté par quelque chose. Véga se stoppa quelques secondes, prit une profonde inspiration, puis fondit droit sur eux. Pour commencer, les deux lièvres se mirent à courir rapidement dans la même direction. N'ayant pas à faire de choix, Véga les poursuivit aussi vite que ses pattes le lui permettaient, prenant peu à peu de l'avancer sur eux. Lorsqu'ils arrivèrent dans un terrain plus accidenté, les deux lièvres décidèrent soudainement de se séparer. l'un d'entre eux partit à gauche, tandis que l'autre, qu'elle continua de poursuivre, à droite. Le petit animal espérait sans doute la semer dans cet endroit mais la louve fauve commençait à avoir l'habitude. Elle sauta par dessus les obstacles qui la gênaient, passa en dessous de ceux qu'elle ne pouvait franchir d'un bond, tout en ne perdant pas de vue sa cible. Le lièvre commençait visiblement à fatiguer, mais elle attendait un terrain plus aplani avant de passer à l'action. Elle le poursuivit donc encore un moment, sur quelques kilomètres, jusqu'à ce que la pente remonte et que le terrain devienne de plus en plus simple à parcourir. Là, elle força sur les muscles de ses pattes pour courir d'un trait, rattrapant sa proie à grandes foulées. Le lièvre donna lui aussi un maximum de vitesse à sa course, mais ses petites pattes lui permettaient d'aller beaucoup moins loin que Véga. Celle-ci se retrouve donc bientôt à quelques centimètres de sa proie. Elle suivit agilement les mouvements que le lièvre faisait de gauche à droite, avant de bondir d'un coup droit sur lui. Ses crocs se refermèrent brusquement sur sa nuque, qu'elle maintint fermement contre le sol. Une fois le lièvre entre ses mâchoires, il ne lui resta plus qu'a les refermer sur un craquement d'os.

Fiche réalisée par @Joy

Dé de chasse : 1 + 6 bonus : 7

Véga était retournée dans son lieu de chasse de prédilection tôt le matin, de sorte à ne pas avoir à supporter les plus fortes chaleurs de la journée. Près d'un endroit dense en végétation, elle senti l'odeur d'un lapin. Plaquant son corps au sol, la louve se mit à avancer lentement dans les buissons, prenant garde à ce que son corps ne touche pas de feuilles ou de branches. Elle avança avec le plus de discrétion possible, esquivant tous ces obstacles un à uns tout en continuant sa route. Le lapin était bien caché, mais lorsqu'elle parvint enfin à sortir de la végétation, il remarqua sa présence. Effrayé, celui-ci se mit à courir à travers les buissons. Véga le poursuivit le plus rapidement possible, se glissant par dessous ou au dessus de la végétation. De part sa taille, elle franchissait ces obstacles moins rapidement que sa proie qui se contentait de courir en dessous. Lorsqu'elle sortit finalement des buissons qui lui bloquaient le passage, le lapin était déjà loin. Elle le poursuivit sur près d'un kilomètre avant d'abandonner sa chasse, comprenant qu'elle ne réussirait pas à le rattraper même en courant aussi rapidement.

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Dé de chasse : 7 + 6 bonus : 13

La nuit avait commencé à tomber lorsque Véga avait sentit le trace d'une belette près du point d'eau. Suivant sa piste, la louve était parvenue à retrouver cette dernière dans l'est du bosquet, visiblement occupée à chasser le mulot. Lorsqu'elle remarqua la présence de Véga derrière elle, la belette se dressa sur ses pattes arrières avant de s'enfuir vivement vers l'avant. Sans attendre, Véga la poursuivit à travers le bosquet, se concentrant afin de ne pas perdre de vue sa proie. Cette dernière l'entraina dans un terrain remplis d'anciens objets humains. Elle se mit à sillonner à travers, se cachant à l’intérieur de l'un d'entre eux. La louve continua de courir tout en bondissant légèrement de gauche à droite afin de ne pas atterrir sur les décombres. Elle saisit vivement le petit objet entre ses crocs afin de faire sortir sa proie. Lorsque le plastique se mit à craquer entre ses mâchoires, la belette finit par bondir à l’extérieur et se remit à courir. Véga la poursuivit, devant parfois sauter sur de longues distances afin de ne pas être ralentie par les crevasses qui s'étaient formées dans le sol. Elle fit une dernière foulée, poussant sur chacun de ses muscles afin de pouvoir sauter droit sur la proie. La belette l'esquiva de peu, et Véga du continuer de la poursuivre sans perdre de sa vitesse. Elle réessaya une deuxième fois, parvenant à saisir sa proie à la hanche. Le belette se replia sur elle-même afin de lui assener un coup de crocs, mais Véga l'esquiva, posant sa patte sur la gorge de sa proie pour la clouer au sol. Elle l'acheva ensuite sans difficultés.

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Dé de chasse : 3 + 6 bonus : 9

Le lendemain, Véga découvrit du sang frais sur des feuilles du bosquet. Il semblait appartenir à un renard blessé. Le retrouver ne fut pas compliqué, étant donné la trace olfactive qu'il avait laissé derrière lui. En s'approchant, la louve remarqua qu'il s'agissait bel et bien d'un renard dont la patte était profondément entaillée. Ceci était surement du à un collet humain... S'attaquer à lui ne serait pas très loyal, mais de toute façon, il ne pourrait pas survivre ainsi. Véga alla donc à sa rencontre, les crocs sortis. Elle ne lui laissa pas le temps d'essayer de s'enfuir, l’attrapant par la nuque afin de le faire tomber à terre. Le renard résista, essayant de se défendre tant bien que mal. Il fit claquer ses crocs dans le vide, réussissant à se libérer de l’emprise de la louve. Véga retourna à la charge, lui assenant un puissant coup de tête dans les côtes. Le renard chancela. Elle sauta de nouveau sur lui, l'écrasant de tout son poids afin de le mettre au sol. Poussant sur ses muscles, elle n'eut pas de grandes difficultés à faire basculer sa proie à terre. Le renard essaya de se défendre à coups de pattes, mais la louve les esquiva avant de planter ses crocs dans sa gorge. Il glapit, tentant de se libérer. Elle força, resserrant ses mâchoires afin de ne pas le faire souffrir. Ses pattes fermement appuyées sur son corps, elle dut le retenir quelques instants avant que son corps ne se relâche brutalement, signifiant qu'il était bien mort.

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Dé de chasse : 9

Quelques jours plus tard, Véga repartit en chasse. La chaleur était forte, ces derniers temps, mais elle restait supportable. La louve décida cette fois de se rendre au point d'eau, là ou de nombreux d'animaux venaient régulièrement s'abreuver. Arrivée sur les lieux, elle s'arrêta et attendit patiemment de voir arriver quelque chose. Son poil se dressa sur sa nuque lorsqu'elle sentit la présence d'un chien errant. Grondante, la louve se redressa, se dirigeant dans sa direction. Elle ne tenta même pas de camoufler sa présence, arrivant d'un pas décidé vers lui. Ancien Hellhound ou non, cet animal avait appartenu aux humains. Elle ne le laisserait pas continuer de vivre sur leurs terres. Le chien jappa en l'apercevant, comme pour l'intimider. L’ignorant, Véga continua de se diriger vers lui. Il était maigre à faire peur. Sans prévenir, elle lui sauta vivement à la gorge, saisissant celle-ci entre ses mâchoires pour la secouer avec force. Le chien couina, la repoussant de ses pattes. Elle bondit en arrière, esquivant de justesse les crocs qui menaçaient de se planter dans sa peau. Se mettant à dessiner des cercles de plus en plus resserrés autour de son adversaire, Véga attendit une ouverture avant de sauter à nouveau vers lui. Elle lui percuta l'épaule de plein fouet, puis elle lui entailla profondément la peau au niveau de l'omoplate. Le chien se débattit. Elle recula à nouveau. Son adversaire gronda dans sa direction, tentant de l'attaquer à son tour. Véga esquiva son premier coup, faisant une volte sur le coté avant de refermer violemment ses crocs sur le visage de son adversaire. Le chien hurla de douleur, alors qu'elle lui entaillait profondément la peau. Véga se déporta alors légèrement sur le coté, lâchant prise pour l'attraper au niveau de la nuque. Elle appuya alors en avant, ses crocs fermement enfoncés dans sa peau. Forçant sur tous les muscles de son corps, la louve obligea le chien à s’aplatir au sol. Elle lâcha alors prise pour aller ficher ses crocs directement en dessous de la gorge de son adversaire, qu'elle mordit avec forcer. Elle dut ainsi le retenir quelques secondes au sol, mais la vie quitta rapidement son corps.

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Dé de chasse : 7 + 6 bonus : 13

Véga retourna au point d'eau le lendemain matin. Cette fois, elle n'y trouva pas de mammifères, mais aperçût de beaux poissons qui nageaient lentement près de la berge. Pour en attraper un, elle allait devoir faire preuve de beaucoup de discrétion. La louve se dirigea donc lentement vers eux, un pas après l'autre. Elle s'accroupit sur la berge, observant le mouvement des poissons dans l'eau. Délicatement, elle fit entrer l'une de ses pattes à l’intérieur, puis une deuxième. Elle s'avança alors juste assez pour qu'ils soient à portée de crocs. Abaissant lentement la tête, Véga attendit quelques instants que sa présence soit totalement effacée. Elle patienta plusieurs minutes. Il fallait qu'elle prenne son temps, elle n'aurait pas d'autre essai. L'un des poissons passa alors non loin de ses pattes. Se concentrant, Véga prit une profonde inspiration avant de plonger vivement ses mâchoires à l’intérieur de l'eau. Elle sentit la peau visqueuse de sa proie entre ses crocs, qu'elle sortit rapidement de l'eau pour remonter sur la rive. Dans sa gueule, le poisson frétillait vivement. Elle resserra ses mâchoires afin de l’achever rapidement.

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Dé de chasse : 1 + 6 bonus : 7

Quelques heures plus tard, Véga tenta d’attraper un second poisson. Elle retourna vers le point d'eau, entrant doucement à l’intérieur de celui-ci. Les poissons ne la remarquèrent pas. Elle avança alors discrètement, posant délicatement une patte après l'autre. Lorsqu'elle se retrouva à quelques mètres de ses proies, la louve patienta, attendant que l'un d'entre-eux arrive vers ses pattes. Il ne fallut que quelques minutes avant qu'un poisson se dirige dans sa direction. Elle abaissa alors rapidement sa tête jusqu'à l'eau, tentant de le saisir entre ses crocs, mais sa proie fut assez vive pour l'esquiver. Son mouvement ayant mis en fuite tous les poissons, Véga sortit de l'eau sans insister. Ce serait pour une autre fois.

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Dé de chasse : 12

En retournant dans la partie sud du bosquet, le lendemain matin, Véga repéra un jeune lapin en plein milieu d’une clairière. Se camouflant au sol, la louve se dirigea lentement dans sa direction. Elle s'en approcha pas à pas, sans qu'il ne s'en aperçoive. Alors qu'elle ne fut plus qu'à quelques mètres, le rongeur sembla sentir sa présence. D'un bond, il se mit à détaler à travers la clairière. Véga abandonna son camouflage pour se mettre à le poursuivre. Sentant ses muscles tirer, elle rattrapait peu à peu sa proie. La course se prolongea sur de longs kilomètres. En remarquant que le lapin commençait à fatiguer, elle commença à presser l'allure. Ses pattes foulant rapidement le sol, la louve sprinta en ligne droite. Elle bondit alors au dessus de lui, retombant sur son corps, qu'elle écrasa sous ses pattes. Ne laissant pas le lapin se débattre bien longtemps, elle enfonça ses crocs dans sa nuque, la lui brisant d'un coup sec.

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Dé de chasse : 1 + 6 = 7

Véga retourna à la chasse en fin de soirée. Elle marcha longtemps dans le bosquet, allant d'est en ouest, avant de trouver la trace d'une proie. Près des limites du territoire, elle aperçut en effet un grand oiseau posé au sol. Aplatissant son corps à terre, la louve fauve se mit à avancer discrètement dans sa direction. Le sol parsemé de brindille ne l'aidait pas à rester inaperçue. Elle dut faire attention à l'endroit ou elle posait les pattes, évitant certains recoins qui auraient pu la faire repérer. Près de l'oiseau, la louve rabattit son corps, prête à sauter vers lui. Elle prit son inspiration, préparant les muscles de ses pattes arrières. D'un bon, la louve se projeta vers l'avant. Elle fit claque ses crocs sur l'aile de l'oiseau qui piailla en s'envolant rapidement vers le ciel. Une plume entre les crocs, Véga la recracha en grondant. Elle avait raté sa cible de peu...

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