NOM : Deithiwr
AGE : 9 ans
SEXE : Louve
MEUTE : Sekmet
RANG : Chasseuse
AUTRES INFORMATIONS : Une cicatrice sur l'intérieur de la cuisse gauche.

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 6
Agilité : 10
Endurance : 4


CARACTÈRE :

Muette : personne ne sait si la louve peut parler. Cependant, il était certain qu’elle avait une voix. Son père le lui avait confirmé en lui citant ses exploits durant sa jeunesse, malheureusement la louve ne s’en rappelait pas. Personne ne savait d’où pouvait provenir ce mutisme, pas même elle, la seule chose que l’on pouvait savoir c’est qu’il était apparu lors de sa première année de vie. Bien sûr, au plus profond d’elle-même elle savait parfaitement qu’elle possédait une voix, mais peut-être n’avait-elle pas encore trouvé la personne digne de confiance à qui la faire entendre, ou peut-être avait-elle tout simplement peur du ridicule ? En effet, n’ayant jamais parlé de ses un an jusqu’à maintenant, elle ne possédait pas la maitrise du langage comme tout le monde & ne savait donc pas faire de phrases correctes malheureusement. Cependant, son mutisme a pu lui faire développer d’autres sens & lui conférer une discrétion hors-norme, tel un félin. En effet, ne pouvant pas parler, son corps a développé de lui-même des sens qui lui étaient tout autant importants : l’Ouïe & la Vue. C’est pourquoi il est très difficile de la surprendre, car elle peut entendre une branche craquer à plus de trois mètres d’elle mais aussi un hurlement à plus d’un kilomètre. Elle distingue aussi très bien les silhouettes & les formes dans l’obscurité. Malheureusement, ces sens ne lui ont par permis d’être confiante, ils l’ont rendu pire : paranoïaque. En effet, à force d’entendre & de voir des choses dont elle ne peut pas parler, elle a finit par perdre toute confiance à autrui. Elle se méfie de tout & de tout le monde, même d’elle-même. Les ombres ? Elle les fuit. Les gens ? Elle les évite. Son reflet ? Elle le brouille. La seule chose en qui elle peut avoir confiance est sans doute la Nature, c’est sûrement pour cela qu’elle en est devenue la protectrice. Dei’ est très rarement en colère, ou même bagarreuse. Pourtant, quand il s’agit de la Nature, elle peut se mettre en péril elle-même pour la sauver. Un petit oiseau blessé à ses pattes ? Elle le sauvera. Des fleurs écrasées par des louveteaux inconscients ? Elle s’en chargera. Oui, elle est sans doute la déesse de la Nature en version loup. Son honnêteté vient de là. Sans aucun doute. Même s’il s’avère qu’elle est muette, la louve démontre beaucoup d’émotions avec son regard. La colère, la peur, la haine, le remord … Tous ces sentiments transparaissent si facilement dans ses pupilles que l’on ne peut pas douter une seule seconde de l’authenticité de son cœur.

PHYSIQUE :

Grise : d'une couleur banale, son pelage n'attire pas toute de suite le regard. En effet, il est d'un gris assez pâle, avec quelques nuances marrons. Mais qui n'a jamais vu un loup d'une telle couleur ? Tout le monde. Non, ce qui attire surtout le regard chez elle, est sans doute la couleur de ses pupilles, en effet, avec la lumières ces dernières sont d'un joli ambré doré mais dans la nuit, il devient rapidement charbon. Ce qui fait qu'elle devient quasi-invisible quand il fait réellement sombre. Mis à part cela, je ne peux pas vraiment vous dire quelque chose sur cette louve. Elle est banale physiquement. De taille moyenne, fine, les pattes athlétique ... Oui une louve européenne assez commune.

HISTOIRE :

« Deithiwr, tu es bannie de cette meute. Pour avoir orchestré le meurtre de Titanium. »

Les oreilles dans ses poils, elle fixait le loup brun avec des yeux emplis de tristesse. Comment pouvait-il ? Comment osait-il ? Au moment où elle allait ouvrir la bouche, deux loups gris avancèrent, la fixant avec les oreilles en arrière & les yeux emplis de haine. Elle recula. Ils avancèrent. Elle recula de nouveau, mais sa patte gauche toucha une pierre. Alors, prise de peur, elle fit brutalement volte face & se mit à courir, la queue entre les cuisses. La louve grise pouvait entendre la course de ses poursuivants, alors elle accéléra. Oui, la peur lui tenaillait l’estomac mais elle s’en moquait. Du moment que ses pattes pouvaient la porter, elle continuerait de courir. Les arbres défilaient, les oiseaux s’envolaient, le soleil se couchait. Il faisait nuit, soudainement. Combien de temps avait-elle courut ? Elle s’en moquait. Finalement, un fourmillement dans sa patte arrière gauche lui indiqua la fatigue qu’elle pouvait ressentir. Alors, avec une hésitation certaine, elle s’arrêta net, les oreilles se mouvant dans chaque recoins de la forêt mais n’entendant plus aucunes courses, elle en conclut qu’elle avait réussit à les semer : alors avec un soupir de soulagement, elle s’agenouilla pour finalement s’allonger sur le sol mouillé. Ses yeux se fermèrent & elle s’endormit très rapidement.

« Achève-moi Dei’ … Fais-le. »

Elle le fixa de ses grands yeux charbon, sans rien dire & lui il ne faisait que pénétrer son âme avec son regard noisette. Soudain, il baissa les oreilles & lui mordit la cuisse gauche.

« Fais-le ! »

Alors de défense, elle lui mordit la gorge, ressentant le sang dans sa trachée ... Un craquement. Un soupir de soulagement. Il s’était éteint. Son âme-sœur venait de s’envoler. La louve tomba lourdement au sol, la tête posée sur l’épaule de son amant & une larme, une unique larme coula le long de son museau.

Soudain, ses grands yeux noirs s’ouvrirent. Elle refaisait encore & encore le même cauchemar. Elle revoyait la mort de Titanium. Comment pouvaient-ils tous croire qu’elle l’avait tué ? Elle ne l’aurait jamais fait. Une princesse ne tue point. Comment avait-il pu se retrouvé ainsi, alors ? Dans une fosse, le corps éventré sur des rochers ? Lui, un agile prince ? Personne ne le savait. Quoique … Elle avait bien un doute, mais elle préférait le garder pour elle. Un regard sur le ciel : il faisait jour. Il était temps de repartir. La louve se leva difficilement & elle se mit en marche. A priori, elle n’avait plus rien à craindre désormais, elle avait dépassé les frontières de sa meute, mais elle préféra tout de même hâter le pas, au cas où.

Un loup noir passa près d’elle, sans la voir, puis un louveteau derrière. Le louveteau la fixa & la louve plongea alors son regard de charbon dans celui du bébé. Ce dernier couina d’innocence pour finalement retourner dans les pattes de sa mère. S’il y avait une louve suitée, c’est qu’il y avait une terre de vie quelque part alors, non ? La louve décida donc de suivre le petit couple, à distance, silencieusement.

& c’est ainsi qu’elle pénétra sur les terres de AFF. & c’est ainsi que sa nouvelle vie commença, le jour de son neuvième anniversaire. Une princesse sans trône qui redécouvre la vie.

MON PARRAIN / MA MARRAINE :/