En savoir plus | Mar 2 Aoû - 18:06 | |
| NOM : Johann AGE : trois ans SEXE : mâle MEUTE : Navnik RANG : Sentinelle PARENTÉ : // AUTRES INFORMATIONS : Patte arrière gauche parfois défectueuse.
JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche) Force : 10 Agilité : 6 Endurance : 7
CARACTÈRE : égoiste - fait tout pour survivre - amoral - dur - résistant - prudent -désintéressé - déloyal - aggressif - blasé - autoritaire - cruel - défaitiste - impatient - menteur - négligeant - agit - hardi - direct - indépendant - infatigable - intelligent.
La première chose notable chez toi, c'est cette espèce de noirceur égoïste, qui teint ton âme. Pas que tu ne fais absolument rien pour les autres -quoique, la plupart du temps, c'est une absence totale d'altruisme-, simplement, si cela se produit, c'est par un bénéfice notable derrière. Si tu refuses de nourrir un louveteau abandonné, ce sera pour laisser crever une bouche de plus, complètement inutile. Ah, dans cette période, tu sauras raisonner avec peu d'empathie. C'était un cadeau que de mourir, de ne pas supporter cette lente et ardue agonie. Aucun mouvement inutile, aucune chose qui ne gaspille de tes ressources physiques ou psychologiques pour aider les autres sans aucun but ne saurait être observée; si tu résides dans une meute, c'est avec une idée de protection derrière la tête, et non pas par charité; si tu fais si bien ton boulot, c'est simplement pour éviter que qui que ce soit se mette en tête de t'y obliger, et pas par désir d'efficacité; si tu pouvais rester amorphe de toute aide, tu le ferais. Ne t'en cachant pas vraiment, tu n'auras aucun mal a refuser toute demande, aussi pitoyable, aussi simple fut-elle, pour peu que ce même refus n'ait que peu d'impact négatif.
Plutôt amoral, tu sais user de tous les moyens possibles et imaginaux pour garantir ta propre survie. Sans jamais te remettre en question, sans jamais regretter de tes actes que leur absence de violence; raisonnant très simplement. Préférant être trop cruel qu'être trop doux; préférant tracer une image détestable de lui plutôt que de travailler sur ta sanité; préférant se confondre dans ta médiocrité plutôt que de tenter de s'ouvrir au monde. Probablement une des grandes raisons pour lesquelles tu es et resteras un égoiste affreusement haïssable. Parce que si on aide un jour, il n'y aura jamais cette garantie de retour; tellement de risques que la personne meurt de toute manière peu de temps après, gaspillant ce qu'on lui a donné, parce que tu fais partie de ceux qui ont abandonné. Abandon de toute sanité, abandon de toute charité. Parce qu'elle n'apporte plus rien; parce qu'elle prend sans rendre, s’enorgueillit de dettes, sans jamais te donner quoi que ce fut pour compenser. Alors tu as juste délaissé cela, avec ton âme; toute méthode amère et meurtrière acceptable, se transformant en une foi de survie, qui t'enchaîna à un désir incommensurable de rester vif, pour une raison qui t'échappait toi-même. Pourquoi n'avoir pas déjà délaissé cet enfer à tout jamais; n'avoir pas laissé ton corps crever avec rapidité; tu l'ignorais. Mais tu survivrais avec sûreté, sans te préoccuper du malheur des autres, peu importe ce que la vie en meute sous-entend avec clarté.
Beaucoup pourraient te considérer dur, cruel et d'une certaine froideur. Parce que tu n'hésitera jamais à te salir les pattes, parce que tu ne supporte pas les comportements faibles; parce que tu n'hésitera pas à le dire et à traiter un enfant ayant perdu ses parents avec la même violence qu'un criminel dénué de sens commun. Une certaine amoralité, en un sens, domine tous tes actes. Ce n'était pas une bonne idée que de se préoccuper de ce genre de facéties, lorsqu'on vivait dans une apocalypse constante, et changer ta considération de cette-dernière te semblait aussi impossible qu'inutile. Tout le monde méritait le même lot, et personne ne saurait être épargné par cette constante terreur. Quoique tu te souciais assez peu de leur sort; il était possible qu'une certaine jalousie t'enchaîne, si jamais une personne tout à fait de ton rang était «trop» chanceuse, et qu'un comportement violent à son égard s'observe. La justice était une chose déreglée et probablement tordue dans ta tête, tu le savais, mais ça ne t'empêchait pas de trouver en toi d'indésirables impulsions, produites par ta perception détraquée. Néanmoins, tu reste plutôt civilisé en temps normal.
Très résistant, aussi bien physiquement que psychologiquement, on pourrait presque te dire insensible. C'est étrange, mais tu as plutôt du mal à te rappeler quand ton esprit n'oscillait pas entre joie et son contraire. Il te sembla avoir été figé dans une neutralité, depuis ce qui paraissait une éternité. Assez prudent pour ne pas t'engager dans des idioties, pour ne pas t'attacher à de si fébriles et frêles choses, assez prudent pour ne pas rester blessé dans ton âme. Bien que cette espèce de guerre semblait apporter tant de mauvaises choses, ton propre malheur n'a jamais vraiment atteint son paroxysme. Tu attends toujours quels coups du destin pourraient un jour t’abattre; tant tu as l'impression d'avoir grandit dans ce merdier depuis une décennie. Tu ne craignais ni la mort ni la famine, ni l’agressivité du monde externe, ni les problèmes sociaux. Plus rien n'importait vraiment, plus rien ne te touchait vraiment, non plus. Et encore moins les autres; leurs cas étaient lointains, si lointains, pour toi.
Ah, après tout ce qui a été dit, vient une idée relativement précise ; tu es déloyal. En toutes méthodes, à ce qu'il te semble. Aucune hésitation à tuer un ennemi à terre, aucune hésitation à faire passer de vie à trépas d'innocentes petites créatures, du moment qu'elles furent un jour nocives, aucune hésitation à achever quelque chose qui ne peut plus faire de mal. Aucun putain de scrupule. Quand à ta meute, tu ne lui est pas plus fidèle. Simplement, tu es là, tu combattrais avec ta vie pour conserver ta place; mais aucune moralité à son propos. Si tu n'étais pas si faible, tu aurais foutu le camps depuis longtemps. Quoique relativement indépendant, cela ne t'empêche pas de rester, par simple prudence, parce que les temps sont bien trop ardus et risqués pour oser prétendre pouvoir survivre seul. Tu l'avais compris depuis bien longtemps et acceptait déjà ton rôle au sein de cette meute d'étrangers, lesquels pourraient finir par mourir de ta patte si besoin était, indépendamment de leur âge, ou de tes relations avec eux. Quoique, tes relations étaient plutôt chaotiques.
Être amical avec une personne aussi détestable que toi est plutôt complexe, mais tu es également désintéressé au possible de l'autre, ce qui n'arrange pas vraiment les choses. Tu impose également souvent ton avis, avec un air autoritaire. Pas vraiment que ton orgueil soit à ce point poussé, simplement, tu juge que tes idées sont mûrement réfléchies, comparées à celles de ces loups désorganisés, et qu'elles valent beaucoup mieux que celles des autres. Néanmoins, si une est bien meilleure que la tienne -à ta considération-, tu daignera accepter qu'elle surpasse la tienne. Ou qu'elle vienne d'une hiérarchie bien plus haute. Parce que, si tu es irrespectueux dans ton cœur, et malgré ton côté direct, tu sais qu'il y a des moments où il faut la fermer et obéir. Ce sont ainsi que les choses fonctionnent, tu le sais parfaitement. Aussi hypocrite que tu peux être, tu sais également mentir pour diverses raisons, avec encore une fois, très peu de conscience de tes actes.
Tu es une personne plutôt défaitiste. Ah, ça ne t'empêche absolument pas de continuer de subsister pitoyablement, mais tu as peu d'espoir pour quoi que ce soit. Peu apte à gâcher de l'énergie pour construire un nouveau monde, quand celui à tes pattes est déjà si effondré. Cela ne t'empêche pas non plus d'être une personne active, qui agit pour tenter quelque chose, même si cela peut être très contradictoire avec ton mode de pensée. A la fois impatient et infatigable, tu désire agir. Faire quelque chose; la passivité est absolument impossible à considérer pour toi. Malgré tout, tu reste intelligent et prudent, et tu ne risqueras pas ta vie simplement pour le plaisir de pouvoir déclarer avoir fait quelque chose; parfois, s'abstenir de réaction est la meilleure chose à décider.
PHYSIQUE : (4 lignes minimums) Johann se trouve être un loup tout à fait sainement constitué, grisâtre et blanc. Pas vraiment très foncé, son pelage se targe d'être assez clair et fade, presque complètement terne. Plutôt grand, il est également relativement fin, probablement plus par la faim que par une constitution de nature fragile. Egalement, bien que l'ensemble de sa démarche semble relativement correcte, on observe une anomalie se présentant aléatoirement, concernant sa patte arrière gauche, de temps à autres défectueuse. Probablement un problème de naissance; il lui sembla, aussi loin qu'il s'en souvienne, avoir toujours été tout à fait formé de la même manière, et de n'avoir jamais réellement connu l'adresse d'avoir quatre pattes complètement valides. Néanmoins, comme dit, cela reste un problème minime, car relativement peu présent; sachant tout de même faire surface aux plus mauvais moments. Ses yeux, quand à eux, sont d'un brun très sombre, presque noir. Parfois lui-même doute de la réelle couleur de ces-derniers.
HISTOIRE :(7 lignes minimum) C'est un peu ardu de te souvenir de ton passé. Aussi loin que tu te souvienne, tu étais solitaire. Ou peut-être dans une meute; en des temps obscurs. De toute manière, peu importe, tu sais avoir grandit seulement avec ta famille, du moins un temps. C'était une chose plaisante, que d'évoluer constamment loin de puérils conflits, quoiqu'ayant une vie rythmée par la terreur affreuse, l'absence de ressources, et la faiblesse canine. Mais tu ne la craignait pas. Parce que tu avais toujours vécu ainsi; tu étais né dans la médiocrité, et tu mourrais tout aussi bien à l'intérieur. Rapidement, aussi, tu t'étais trouvé complètement seul, et dénué de toute compagnie. Probablement car les choses étaient faîtes, un jour, pour disparaître. Chaque chose avait son temps, et en était venu celui de ta matriarche. Seulement elle, tout d'abord. C'était une disparition conséquente, car c'était la première approche de la mort, confuse et irréaliste. Et puis toi et tes sœurs avaient festoyé son cadavre, incapable de chasser. Quoique ton grand-frère le pouvait, lui. A quatre, la vie n'était pas simple, et vous étiez bien trop inutiles pour vous permettre de manger du gibier de bonne qualité, ou échapper à un traumatisme plutôt notable.
Rapidement, tu appris à te débrouiller. Comment chasser, comment te battre; toutes ces choses venaient d'un instinct faible, mais commençaient à se démocratiser dans ton esprit. En échange de ces compétences, tu perdit l'une de tes sœurs, affaiblie par la famine, parce que ton frère passait bien trop de temps à t'apprendre pour chasser seul pour quatre. Et avec deux chasseurs, et une bouche en moins, c'était bien plus aisé. Tu reconnu l'utilité de la mort, allant de paire avec une insensibilité notable. Tu étais déjà à ce stade mental étrange, cet égoïsme poussé, ce désir de vivre; par tous les moyens. Parce que ta vie était déjà monotone, et dénuée de toute couleur; parce que ce n'était plus qu'un instinct dénué de sens qui te poussait à marcher. Tu te demandais, souvent, comment vous aviez fait pour tenir jusque là, vivant sans se consacrer à l'avenir, simplement tâchant de survivre, jour par jour. Et puis tu tua ta sœur, parce qu'elle ne daignait pas chasser. Parce qu'elle prenait de la place, du temps, de la bouffe, et ne rapportait rien. Pas qu'elle ne le pouvait pas; simplement parce qu'une arrogance avait rendu son corps amorphe et qu'elle prenait tout pour un dû, parce que c'était nécessaire.
Et ta vie dura quelques temps ainsi, et puis son heure vint, et tu te retrouva seul. Pas qu'il était mort, même si tu le pensais; il avait simplement disparu. C'était pour cela que tu manquais d'attachement; pour cette trahison, pour ce monde amer et qui finirait, un jour, par t'engloutir dans ses abysses.
Plus tard, tu rejoint la meute des Navnik. Sans raison particulière autre que ta survie; ç'aurait pu être une autre, simplement, ce fut celle-ci qui te sembla géographiquement le plus proche, au moment où une impulsion tordue t'obligea à joindre quelque groupe que ce fut. MON PARRAIN / MA MARRAINE : Rajaa 0w0
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