Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
«Il n'y a que dans l'oreille du sourd, que les paroles sont du velours.»
FORCE: 5 | AGILITÉ: 14 | ENDURANCE: 10
Je sens déjà que dans son regard S'est éteinte la flamme de l'espoir
Je me souviens que dans ses yeux pouvaient briller cette flamme qui me manque, cette représentation chimérique de la douleur qui m'habite.
J'ai déjà l'impression de l'avoir perdu Juste cette impression qu'il a disparu.
J'ai cette envie de disparaître, cette volonté de le retrouver, celle de partir à sa recherche, mais au fond, mon esprit s'est fait à l'idée, lentement, qu'il m'a sûrement déjà oublié.
Je sens ce vide qui s'est installé Le malheur aussi s'est immiscé
Il s'est inscrit à jamais dans mon cœur, mais ce vide qui me hante est tellement intense, je ne sais plus quoi en penser, ma tristesse est sans faille et son absence semble interminable, chaque jour je guette son retour.
Dans cette vie qui avait commencé Loin de tout ce que j'avais imaginé.
Je peux lire dans son absence la marque de ma souffrance, je sais déjà que si je ne le revois pas je ne m'en remettrai sûrement pas, je ne sais pas ce que cela signifie mais depuis que j'ai vu la douleur couler à ses yeux, j'ai comme cette envie irrésistible de le protéger et d'être là à ses côtés. J'ai envie d'effacer, d'oublier, de tout faire disparaître, que chacune de ces douleurs soient mienne, que chaque souvenir douloureux soit aussi un des miens, qu'il partage ce que j'espère, qu'il comprenne que j'ai besoin d'air...
Je me retrouvais sur les terres de ma meute encore une fois, j'avais appris à connaître chaque arbre, chaque plante, je connaissais tout sur le bout des pattes, je sentais l'odeur de la meute à pleine truffe et je voulais réellement n’imprégner de celle-ci... J'avais peur de devoir partir un jour...
J'étais chez les Sekmets. Une louve aguerrie aurait fait immédiatement demi-tour mais pas moi. Je préféré me prélasser dans ses espaces qui ne sauront peut être jamais miens. Je connaissais parfaitement le territoire des Navniks et des Esobeks mais pas ici. Tout est nouveau. Les odeurs sont totalement différentes ce que je m'imaginais. Je jonchais le sol fumante d'une clairière remplit de brouillard.
Alors que je continue mon avancée dans les entrailles de l'ennemi enfin d'une autre meute que la mienne. Je vois au loin une tâche noir, une petite boule de poils qui se détache de la fumée. Un louveteau. Un sourire plutôt diabolique arqua mon visage et je me lança avec finesse et discrétion vers la...louve. Oui son odeur est claire, une petit sekmets seule. Je me fis derrière elle en silence pour la surprendre.
D'une voix douce et chaude je lui murmure à son oreille :
"Une petite louve comme toi ne devrait pas se balader seul par ces temps."
Je ne lui voulais aucun mal enfin pas pour le moment. J'étais juste intéressée par sa réaction et ce qu'elle allait me répondre. Je n'étais pas quelqu'un qui aller la torturer car je me suis promis à la mort de mon petit de ne faire de mal à aucuns jeunes. J'avais peut être changé mais je respecterai toujours mes promesses d'époque. La louve fragile, naïve n'existe plus mais l'amour d'une ancienne mère ne disparaît jamais. Il lui ressemble beaucoup. Elle me fait penser à lui. J'aurai tellement voulu le voir grandir avec moi... D'une certaine manière sa disparition m'a rendu forte et je ne peux pas lui en vouloir. Dans un monde comme le notre soit on bouffe soit on se fait bouffer.
«Il n'y a que dans l'oreille du sourd, que les paroles sont du velours.»
FORCE: 5 | AGILITÉ: 14 | ENDURANCE: 10
Je ne savais que penser, ni comment j'allais pouvoir avancer, je savais juste que le manque avait causé une profonde entaille dans mon cœur et que j'ignorais ce qu'il m’arrivait... Ce que je peux dire je pense, c'est qu'il a remplacé le père que j'ai, ou du moins le semblant de père qui se fait plus remarquer par son absence que par autre chose, je le déteste, ce père absent, je le hais pour ce qu'il représente comme je hais ma mère de l'avoir choisi comme père pour nous, mais je ne peux lui en vouloir d'avoir voulu essayer de le rendre plus "lupin" et moins sociopathe, l'espoir, je le connais aussi et je peux comprendre qu'elle n'ait pas refusé à ce moment là...
Je sens le souffle chaud dans mon dos, mais aucun son ne parvient à mes oreilles, je me retourne simplement et fixe la louve blanche qui m'observe, attendant apparemment ma réponse à une quelconque question dont j'ignore la sonorité. Je respire son odeur et je sens qu'elle n'est pas Sekmet, ni Navnik, j'en connais des loups de ces meutes, mais celle là, j'ignore tout d'elle, peut-être que ma mère aurait su, mais pas moi. Je penche la tête sur le côté et ne sait que faire en voyant ses crocs luisant me dire bonjour.
J'essaye de lui faire comprendre que je n'entends pas, je penche les oreilles en avant et secoue la tête.
"Me comprends-tu ?"
J'ignore si elle peut comprendre mais j'espère, parce que sinon notre rencontre va se finir plus vite que prévu...
“Je vois une âme au fond d'elle. Elle protégera toujours les louveteaux malgré elle”
force: 5/ agilité: 5/ endurance: 10
Requiem
Ce louveteau m'intrigue. Elle a de magnifiques yeux. Un violet et un Ambre. Un violet. J'avais déjà entendu des rumeurs sur une louve très féroce chez les Sekmets. Il me semble que c'est la bras-droit. Je ne connais pas son nom mais on dit que ses yeux sont d'une couleur unique. La louvette ne semble pas surprise de ma présence, ni de mes paroles, ni de mon odeur. Elle tourne la tête en signe d'incompréhension totale. Oh Non. Je sus aussitôt que j'avais pas une louve normale en face de moi. Mais une sourde. Je soupira d'exaspération. Je m’assis en face de cette boule noire. Et commença un mouvement de patte comme pour dire :
"Tu comprends quand je parle ou tu n'entends rien ?"
Je n'avais connu que très peu de louve sourd. Des muettes oui. Mais bon on arrive toujours à les faire parler. Je me suis promise de ne pas lui faire de mal à elle et à aucuns louveteaux que je rencontre. Elle ressemble tellement à mon ancien fils. Mes ses yeux n'étais pas cela. Quand j'observe cette louve je vois en elle un être fragile qui a besoin de protection. Mais où est sa mère ?
«Il n'y a que dans l'oreille du sourd, que les paroles sont du velours.»
FORCE: 5 | AGILITÉ: 14 | ENDURANCE: 10
Je continue à l'observer, cherchant la moindre parcelle de mouvement que je pourrais tenter de comprendre, mais la louve semble seulement se rendre compte que je ne l'entends pas, c'est déjà un bon point, quand elle passe sa patte devant mon museau, je secoue la tête en signe de négation, non je ne la comprends pas, non je n'entends pas. Je m'assoie et continue à l'observer, peut-être qu'un autre loup que moi se serait penché en arrière et aurait "hurlé", mais je ne suis pas comme eux, notre langage est différent et je commence à comprendre que très peu de loups pourront un jour me comprendre réellement et communiquer avec moi.
Je relève mes yeux pour voir que nous ne sommes plus seules... Je crois que ma mère a senti la louve...
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mar 16 Aoû - 14:37
«Souvenir quand tu nous tiens...» AVEC AKUMA ET REQUIEM
«J'espère pour toi que tu es prête, Parce que je n'attendrais pas que tu le sois.»
FORCE: 67 | AGILITÉ: 64 | ENDURANCE: 64
Cela fait déjà un moment que la louve noire observe cachée non loin de l'endroit où se trouve sa fille, elle guette le moindre mouvement de la blanche et se tient prête en cas de besoin, elle ne voit rien qui pourrait être agressif, mais au moment où la blanche lance un regard limite carnassier à sa fille, la noire bouillonne intérieurement, sa fille semble remarquer que Nilaya est là, alors celle-ci sort, grognant, montrant les crocs, son expression trahi un manque de contrôler certain, elle s'approche.
«Tu aurais mieux fait de rester sur ton territoire, louve Aldark, tu n'es pas la bienvenue. -elle fit une pause- Et tu viens de signer ton arrêt de mort.»
Un sourire s'étire sur la face de la noire, elle tourne autour de la blanche et semble juger sa force, elle est visiblement bien moins entraînée et beaucoup moins vieille qu'elle, la noire n'attend pas plus longtemps et plonge ses crocs dans l'épaule de la blanche, elle n'attend même pas sa permission, après tout, les loups devraient savoir ce qu'il en coûte de s'introduire sur le territoire des Sekmets. Elle se recule et la fixe, elle perd déjà du sang tout le long de sa patte et semble souffrir, cela plait bien à Nilaya.
C'est au moment où une louve noir sortit du buisson que je me demanda où étais la mère cet enfant. Eh bien là voilà. On m'a souvent parlé d'une louve folle et féroce qui est le bras droit Sekmets. On dit qu'elle est aussi la compagne de l'alpha. Un sourire s'élargit sur mon visage dévoilant mes crocs blancs.
«Tu aurais mieux fait de rester sur ton territoire, louve Aldark, tu n'es pas la bienvenue. -elle fit une pause- Et tu viens de signer ton arrêt de mort.»
Me menace-t-elle ? Intéressant. Je ne vais pas te dire que je suis faible. Tu le sais déjà louve noire, tu as déjà vu mon corps frêle. Je le sais. Je te vois. Elle se lança sur moi et me mordit l'épaule. Pourtant je ne réagis pas. Est-ce les coups de Elrön qui ont fini par m'avoir ? Suis je aussi faible moralement que physiquement. J'ai trop vécu pour me soumettre. Trop. Elle se retira et je sentis le liquide chaud s'échapper de ma blessure. Je la regarda avec mépris toujours assise.
"Tu n'es capable que de cela louve ténébreuse ? Je ne connais pas l'instinct de fuite alors ne penses pas que je vais fuir. Tu es forte. Montres moi de quoi tu es capable."
Je posa un regard plus doux sur son enfant.
"Je ne te veux pas de mal. Je me suis promise de ne jamais de ne jamais blesser les louveteaux. Si je mens et que je transgresse ma promesse que je meurs."
Je me leva avant de me secouer laissant perler des gouttes de sang. Mes yeux étaient à présent remplacer par des flammes. Oh ! J'ai une idée !
"Si je perds soit mon mentor. Je serai ton apprenti et à tes ordres. Tout bénef pour toi."
Je me lança sur elle attrapant son cou en une fraction de seconde. Je la fis basculer en arrière et asséna plusieurs coups de crocs sur son ventre et ses pattes. Je la laissa se relever tournant autour d'elle. Que le combat commence.
«Souvenir quand tu nous tiens...» AVEC AKUMA ET NILAYA
«Il n'y a que dans l'oreille du sourd, que les paroles sont du velours.»
FORCE: 5 | AGILITÉ: 14 | ENDURANCE: 10
L'ignorance est parfois une chose bien douce, on me l'a souvent dit, ou du moins l'on a essayé de me le glisser à l'oreille par bien des manières, à commencé par les gestes, chose que je comprends de mieux en mieux mais que les autres semblent trouver trop long à faire, me comprendre doit être dérisoire par rapport à l’atrocité du monde dans lequel je suis née. Un ciel sombre semble s'abattre sur nous, un ciel si sombre qu'il ne peut que cacher un orage si foudroyant que la terre elle-même ne semblera pas pouvoir s'en remettre. Le ciel noir, c'est ma mère et la foudre ? La même louve ! Elle est tellement forte... J'ai l'impression que jamais je n'arriverai à être comme elle, je sens qu'une part d'ombre l'habite mais en même temps je ne peux m'empêcher de l'aimer. Elle attrape l'épaule de la blanche qui semble s'adresser à moi, je penche la tête et observe ma mère, devenue folle sous l'agressivité apparente de la louve blanche, rien ne pourra changer ce qu'elle est et pourtant, je ne peux m’empêcher de reculer et aller observer plus loin. J'espère juste qu'elle ne la tuera pas, je ne comprends pas tout.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mer 5 Oct - 22:17
«Souvenir quand tu nous tiens...» AVEC AKUMA ET REQUIEM
«Tu sembles ne plus sentir la douleur. Fais moi confiance, tu vas la redécouvrir.»
FORCE: 67 | AGILITÉ: 64 | ENDURANCE: 64
Un souvenir la prend de court, elle se rappelle de ce loup qu'elle a connu, ce loup blanc qui semblait vouloir la tuer, celui qui a bien faillit se charger d'elle étant petite, elle ne comprend pas pourquoi maintenant mais elle sait que jamais aucun loup ne la changera et que tous les autres qui ne sont pas de sa meute méritent de mourir Elle fixe la blanche et son avis sur elle ne semble pas changer, elle la trouve presque comique dans sa frêle conviction qu'elle pourra ébranler la noire.
«Je vais te faire souffrir. Et tu vas aimer ça.»
Un coup dans le flanc et elle se retrouve au sol, se faisant surprendre pour la première fois depuis longtemps, la dernière fois... Oui c'était quand elle avait retrouvé son frère, quand elle avait retrouvé cette autre partie d'elle-même, elle s'était retrouvée dans une mauvaise posture ce jour là, mais la joie qui s'en suivie fut plus grande que la honte et que la violence qu'avait subi sa fierté, non, elle ne se laisserait pas faire, elle se releva.
«Je n'entraîne pas les faibles et encore moins une jeune arrogante qui s'est introduite en territoire Sekmet en ignorant que la mort y avait élu domicile, tu as du entendre parler de moi, ma légende n'est un secret pour personne.»
Elle lui tournait autour la blanche au regard qui semblait lancer des "flammes" tellement ridicules qu'elle en rigola ouvertement, elle ne pensait pas trouver un semblant de feu brûler dans le regard de celui qui est déjà convaincu que la vie a été plus dur pour leur propre personne que pour les autres, elle a en effet une faiblesse comparé à la noire, elle manque d'entraînement, elle manque de conviction, elle manque de hargne, elle ne veut déjà plus se battre, elle va l'aider, oui, Nilaya va l'y aider et après cela, se ne sera plus des flammes pathétiques qu'elle lancera mais bel et bien des éclairs comme la Foudre qui se dresse devant elle.
«Ah et j'oubliai... Essaye de rester en vie, sinon je ne pourrai pas me servir de toi... Ça serait... Dommage. Alors bats-toi ! Sinon je serai obligée de te considérer comme inutile ou du moins de me conforter dans mon idée.»
Elle s'élance sur la blanche, la percute de tout son poids et la fait tomber au sol, elle lui saisit une des pattes et la force à se relever, un craquement se fait entendre, tant pis pour elle, elle lui assène un coup de patte dans la gueule et lui attrape l'échine de ses crocs puissants, elle la soulève presque et la force à se retrouver encore à terre en forçant de tout son poids, elle lui agrippe l'épaule et lui arrache ce qui vient avec... Le sang coule un peu partout, mais la blanche semble vouloir encore jouer un peu... Oh, c'est dommage qu'elle soit déjà si fatiguée... Je me demande pour quoi, tu le sais toi ? Non, elle est simplement faible et indigne de la Faucheuse. Elle lance un regard à sa fille, puis son regard se reporte sur la blanche, elle l'attrape au cou par le dessus et la force à ne plus bouger forçant un peu plus au fur et à mesure qu'elle lui résiste, mais elle va réussir à se dégager, elle l'espère, elle veut s'amuser aussi... La voix dans sa tête qui lui murmure...