Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Je rouvrais les yeux, lentement... Où suis-je ? Je roule sur le ventre, lentement, regardant autour de moi. Quel est cet... Endroit ? Je ne comprends pas, comment suis-je arrivée ici ? Un liquide chaud coule le loin de mon pelage, glissant sur mon visage. Du sang ? Tu sens qui coule de mon crâne. Je tourne la tête, et je vois cette roche légèrement pourpre. Me-suis heurtée la tête ? Je... Je ne sais pas, je ne me souviens plus... Une sombre peur grimpe lentement en moi. Je ne me souviens de rien... Quel est mon nom ? Qui... Qui suis-je ? Un grondement échappe de ma gorge, alors que je tourne sur moi-même, prise dans ma confusion. Comment est-ce possible ? Puis je regarde la pierre à nouveau. Aurais-je perdu la mémoire après m'être heurté la tête ? Allons... Allons, calme toi... Je me parle à moi-même, essayant d'apaiser le tourment qui me dévore lentement le coeur. Mon rythme cardiaque s'accélère dans la panique, et je m'assoie, penchant la tête en avant. Calme toi... Calme toi... Je ferme les yeux jusqu'à sentir mes muscles se détendre au fur et à mesure. Reprends toi voyons !
Je rouvre les yeux et me lève lentement, me déplaçant dans cette étrange endroit. On dirait une plaine... Une grande étendue qui s'allonge jusqu'à l'horizon. Et des formes se déplacent à l'horizon. Des formes étranges, qui brillent comme le soleil sous les rayons de se dernier. Je commence à avancer, pas à pas, me rapprochant de cette chose étrange et inconnue. Peut-être y trouverais-je des réponses. Et alors qu'au loin, les choses se discernent d'elles-même, mon instinct me murmure que ces choses ne sont pas bonnes pour moi. Que ce n'est pas une bonne chose que je m'approche ainsi. Je m'arrête, prise entre deux décisions : continuer d'avancer, ou reculer. Choisir. Je dois choisir alors que je ne sais même pas qui je suis... Je prends un temps pour me concentrer, avant de faire demi-tour. Non, je préfère écouter mon instinct... Je ne veux pas prendre de risques inutiles. Prudence... Il faut de la prudence. Mais alors que je me retourne, un loup approche derrière. Mon premier réflexe est de me campé sur mes quatre pattes, découvrant alors les crocs, méfiante. Il ne me dit rien... Quoi de plus normal, quand je ne sais même pas qui je suis. Je gronde à son encontre, avant de lâcher d'une voix que je voulais menaçante.
- Qui... Qui es-tu... ? Que fais-tu là ?
Je grondais une nouvelle fois, tentant d'apaiser ma peur qui pourtant continue de raisonner dans ma poitrine. Pourquoi ais-je peur ? Je ne sais pas...
Quoi de plus banal qu'une matinée brûlante sous un soleil de plomb en pleine période de sécheresse ? Je m'avance entre les décombres d'un monde qui jadis fut probablement verdoyant et riche de vie et je soupire la frustration d'être né dans les ruines de ce même univers de rêves que personne à ma connaissance n'a connu. Tout ce que nous pouvons faire, nous loups de ma génération, c'est regarder le monde se désagréger au fil des jours et observer les hommes le détruire à chaque pas un peu plus sans pouvoir rien y faire ou presque. Mais qui sont ces êtres stupides qui pensent qu'ils peuvent ralentir l'inévitables ? Qui sont ces imbéciles qui se pensent assez forts pour sauver un monde de la destruction par la seule force de leur volonté ? Quelle naïveté les habite, ces loups qui se croient assez remarquables pour pouvoir protéger leurs terres de la destruction humaine ? Peu importe en réalité ce que font les hommes, la planète s'en remettra toujours. Peu importe qu'ils la détruisent vite, elle rattrapera toujours ce merdier pour créer un nouveau univers, de nouvelles terres, de nouvelles vies. Mais ça évidemment, ni les hommes ni les loups ne s'en rendent compte. Il n'y a que les vaniteux pour se croire protecteurs de la Nature, et les avares pour pomper toujours plus dans ses réserves. Il n'y a pas d'intelligents, pas d'êtres de réflexion. Non, il n'y a que moi, qu'un ermite de meute pour ressasser ses pensées en solitaire sans en partager une miette avec les autres. Je m'apprête à faire demi-tour pour rentrer au camp, quand je l'aperçois. Et, d'instinct, ma combativité s'éveille.
- Qui... Qui es-tu... ? Que fais-tu là ?
Je m'approche d'un pas lent, la dévisageant comme je dévisagerais une proie à la chair tendre.
- Qu'est-ce que toi, tu fais là ?
Les terres sont dangereuses, d'autant plus lorsqu'on est une louve seule et perdue. Je continue de m'avancer dangereusement, alors même que je ne suis ni psychotique, ni sanguinaire. En fait, la seule idée de lui fiche la trouille me fait frétiller de plaisir.
Je gonfle mon poil et découvre mes crocs; Le loup noir s'approche de moi et je recule, d'un pas, deux pas. Je calme ma peur, qui pourtant ne fait que grandir en secret. Qu'est-ce que je dois faire ? Sais-je au moins me battre ? Je ne sais pas, mais je sens les muscles de mes épaules se bander à chaque fois que j'y pense. Il fait quelques pas dans ma direction et je ne tiens plus. Mon corps agit de lui-même, se propulsant vers l'avant d'un seul coup. Et je suis sur lui, à moitié. Je lui donne un violent coup de crane en pleine tête, le poussant d'un seul coup avant de commencer à détaller à toute patte. Je pousse sur mes membres, à toute vitesse, voulant lui échapper. Mais je me rends compte qu'il me poursuit, que je ne cours pas assez vite. J'essaye de pousser l'allure, terrifiée. Qui suis-je, et pourquoi ce loup me suit-il ?
Un violent coup de tête me sonne et réveille en moi un esprit guerrier redoutable, celui du natif Sekmet en colère. Je gronde en sourdine puis plus fort et je m'élance à la poursuite de la louve qui s'est déjà fait la malle, pensant probablement pouvoir me forcer à faire demi-tour après une première offensive. Mes pattes propulsent mon corps avec une force inouïe, mes muscles se tendent et roulent sous ma peau à une vitesse fascinante et je ne suis plus qu'une boule n'énergie qui demande à se libérer, à se détacher et à exploser sur cette imprudente. Je me projette en avant dans un bond brusque et j'atterris lourdement sur sa croupe pour l'écraser au sol, la dominant sous mon poids. Grondant avec sauvagerie, je plonge mes crocs dans son échine et serre mes mâchoires pour la forcer à rouler sur le côté, me dépêchant ensuite de me redresser pour lui faire face et bondir une nouvelle fois à sa rencontre. Mes antérieures cherchent ses épaules pour les lacérer à coups de griffes, mes postérieures restent plantées dans le sol avec force pour maintenir mon équilibre et mes crocs, caisse de résonance de mes grondements furieux, claquent dans toutes les directions et attaquent sa peau avec l'objectif de détacher sa chair de ses os.
Je cours à toute allure, mes muscles se tendant et se détendant sous l'impulsion de mes pattes sur le sol. Puis d'un seul coup, mon corps s'écrase dans une collision violente. Je tombe au sol, roulant dans la poussière alors qu'une vive douleur se réveille dans mon échine. Je pousse un violent grondement de douleur, tentant de remuer pour lui faire lâcher prise. Il m'a rattraper... Il veut me tuer ! Cette idée me glace le sang alors que j'agite le dos, les pattes, je me débat avec violence jusqu'à me trouver sur le flanc. Je donne une impulsion sur mes pattes, me redressant à moitié, sonnée, et il me fonce à nouveau dessus. Je me redresse et encaisse son impact, bandant les muscles de mes pattes arrière pour lui faire front. J'agite la tête, de gauche à droite, esquivant ses coups de crocs mais pas ses pattes qui me frappent aux épaules. Alors je me redresse brutalement sur mes pattes arrière, me faisant violence pour les pousser, toute griffes dehors, sur le poitrail qui se trouve à ma portée. Je balance tout le poids de mon corps en avant, renversant le loup. Je bondis, sans même réfléchir, passant mes crocs dans la fourrure de son épaule, attrapant sa chair et sentant alors le sang couler. Je remue la tête, encore et encore. Je me bats pour survivre... La peur ne doit pas me paralyser. Dans ce corps à corps, je me trouve un peu au dessus de lui, mes antérieur touchant à peine le sol, toute mes forces concentrées sur mes postérieur qui me donne l'appuie pour garder son épaule entre mes crocs, que je ne cesse de maltraiter.
Je gronde de douleur alors que nos corps s'emmêlent l'un dans l'autre et nous entraînent tous deux dans une roulade qui semble sans fin. Perdu dans son pelage immaculé, les poils ébène de mon propre corps se mélangent aux siens mais bientôt le sang viendra les entacher. Je me retourne brutalement et tends le cou pour venir mordre avec sauvagerie dans son pelage immaculé, cherchant à atteindre la gorge pour mieux la serrer entre mes crocs. Je gronde, claque des mâchoires, griffe ses antérieures avec rage, comme si elle m'avait fait plus de mal que mon pire ennemi. Je me secoue dans tous les sens pour essayer d'arracher autant ses poils que la chair qu'ils camouflent et bientôt, je relâche ma prise pour reculer vivement, échappant à une morsure supplémentaire. Je me remets d'aplomb rapidement mais la louve se débat tout aussi bien et le choc de nos deux corps me sonne plus qu'elle, qui se précipite vers moi dans le but probablement de se défendre enfin. Je lâche un sourire narquois en attendant son offensive, et je bondis brutalement à sa rencontre pour la percuter de tout mon poids. Je balance mes crocs vers elle, me retourne dans un bond et tombe sur le dos pour propulser vers ses flancs mes postérieures brutales. Je la projette du sol, roule sur moi-même et reprends mon équilibre pour me redresser et la charger encore une fois. Grondant avec fureur, je fais montre d'une agressivité sans limite lorsque mes crocs se referment encore une fois sur son encolure, que je tire à moi de toutes mes forces pour la faire tomber en avant.
Le loup en face de moi se débat avec une immense sauvagerie, au points où je suis obligées de lâcher la prise, me retrouvant alors soudainement maltraitée dans tous les sens. Mon sang coule alors que je remue les pattes dans tous les sens, essayant de le faire reculer, de le dissuader me m'approcher encore une fois. Et le voilà qui me charge encore, une nouvelle fois. Il me prends pas l'épaule et me tire en avant pour me faire perdre l’équilibre. Je bande chacun de mes muscles avant de lui donner un violent coup de crâne en plein dans la mâchoire que je parviens à atteindre, levant aussi mon antérieur pour lui griffer sauvagement les babines. Quand il me relâche, je dévoile les crocs et saute presque au dessus de lui, le prenant à la croupe avant de serrer mes mâchoires, mon corps à moitié sur son dos. J'espérais le blesser assez pour qu'il abandonne, enfin ! Je persévère et m'accroche à ma prise avec toute ma force et toute ma hargne. Je ne peux pas lâcher, je ne peux pas....
L'espace d'un instant, je crois être capable de prendre le dessus malgré nos forces inégales. Mon corps au-dessus du sien, mes crocs dans sa peau, je suis presque certain d'avoir déjà gagné. Mais en une fraction de seconde, tous mes espoirs ne sont plus que poussière et ddans un grondement sinistre j'évacue la douleur qui lancine ma croupe. Je me retourne avec brutalité pour lui flanquer un bon coup de tête dans l'épaule et lui faire lâcher prise, mais elle riposte en éraflant violemment mon visage et en m'arrachant un nouveau grondement de stupeur. Je lui fais face dans une grimace furieuse, elle a osé toucher à mon si beau visage. Peu m'importe désormais la victoire : je veux sa peau. Je m'élance de toutes mes forces mais avant que j'aie pu l'atteindre, son corps s'affale sur moi et m'écrase lourdement sur le sol. Je m'efforce de la maintenir à distance à violents coups de mes pattes arrière mais la masse de la louve me surplombe et je me sens impuissant. Pourtant, je n'abandonne pas la charge, je mords dans son poitrail et tire de toute mes forces vers moi pour la faire basculer en avant. Je balance mes antérieures contre son poitrail et mes postérieures dans ses flancs, la projetant au-dessus de ma tête en roulant sur moi-même pour me redresser presque aussi vite qu'elle. Sans réfléchir je fonds sur elle, tous crocs dehors, pour chercher à capturer entre mes crocs la peau tendre de son flanc, que j'enserre de toutes mes forces tout en tirant dessus avec acharnement. Je ne lâche prise que lorsque la douleur de ses crocs dans ma propre chair devient insoutenable et ce n'est que pour retourner mes mâchoires violentes vers son visage que j'essaie de lacérer avec rage.
Je garde mes crocs serrés et m'accroche avec toute la force que je peux déployer, alors qu'il m'envoie voler une nouvelle fois. Il sait mieux se battre que moi... C'est une certitude. Il me prend entre ses crocs au niveau des flancs, m'arrachant un grondement de douleur, alors que je redresse mes postérieurs pour lui griffer son flanc à mon tour, tentant de le frapper d'un coup de crocs violent. Je loupe à plusieurs reprises, les oreilles rabattues, les crocs découverts. Je gronde et frappe avec mes pattes le plus fortement possible, le détachant de moi pour pouvoir me redresser. Le sang perle le long de mes poils et je plonge sur lui à nouveau, lui donnant un violent coup d'épaule pour le renverser. Mes yeux voient rouge et je tente de le prendre à la gorge. Je veux le tuer... Je vais le tuer !
D'abord le jeu m'amuse, me rend ivre d'un plaisir malsain que je ne me connaissais pas. Narguer l'ennemi, le harceler, le pousser dans ses retranchements et voir la colère poindre, éclater par tous les pores de sa peau. Mais bientôt le jeu tourne au carnage, et ses crocs meurtriers m'assaillent de violents échanges que je commence à regretter amèrement. Je gronde, me retourne entre ses griffes, m'échappe de son étreinte et m'enfuie de quelques pas pour fondre sur elle à nouveau. J'ignore qui elle est, mais malgré sa force je ne parviens pas à me résigner à lâcher prise. Je bondis en avant, la percute de tout mon poids, me sonne moi-même et reviens en arrière pour mieux charger à nouveau. Je parviens à lui faire perdre un semblant d'équilibre mais la fatigue pointe son museau et je commence à peiner. Pourtant je m'élance une autre fois, lui mords violemment l'encolure avant de reculer pour la fixer dans les yeux, plus défiant que jamais. Je gronde, lui montre les crocs, et m'élance encore une fois. Je plonge mes crocs dans son épaule et tire en arrière de toutes mes forces, balançant mes antérieures dans ses membres pour lui faire perdre l'équilibre et tenter de prendre le dessus sur cette louve d'ivoire qui me met la pâtée malgré toute ma détermination. Je relâche ma prise, m'éloigne pour reprendre mon souffle, mais déjà la louve est sur moi, à me harceler à son tour. Je lance mes crocs dans toutes les directions, mordant son encolure, cherchant à atteindre sa gorge comme une nécessité devenue vitale. Je le sens au fond de moi, ce sera elle ou moi.
Le loup s'échappe, la queue entre les pattes une nouvelle fois. Mais pourtant, alors qu'il s'enfuit, je fonce vers lui sans peur. Je vais prendre sa vie ! Il se retourne et bondis dans ma direction. Sous la surprise, le choc frontale me fait perdre l'équilibre et m'arrache un grondement de douleur. Il recule déjà pour mieux m'attaquer, fonçant de toute ses forces sur moi, me mordant avec hargne. Je secoue la tête jusqu'à lui donner un violent coup de crâne, me sonnant moi-même à moitié. Je me redresse sur mes pattes, les veines gonflés par l'adrénaline, les muscles tendues. D'une détente brutale, d'un bond,je suis une nouvelle fois sur lui alors qu'il tente de me prendre à la gorge. Je le pousse et nous roulons sur le sol, soulevant son poids pour l'empêcher d'avoir le dessus sur moi. La douleur m'engourdit les pattes alors que je frappe dans sa mâchoire avec mon antérieur gauche, frappant une nouvelle fois avec l'antérieur droit ensuite. A bout de souffle, je recule d'un bond à nouveau pour prendre son postérieur gauche et le tirer de toute mes forces, le lançant alors un peu plus loin. Je regarde son corps rouler dans la poussière, alors que mon sang perle sur le sol. Je commence à faiblir...
Un violent coup de patte me sonne, engourdissant ma mâchoire en la tordant brutalement. Elle me balance dans la terre. Je me redresse difficilement, forçant avec hargne sur les muscles endoloris de mes pattes. Je recule pour reprendre mon souffle, c'est que cette garce commence à m'épuiser ! Je la fixe dans les yeux, plus défiant que jamais, mais je sens le danger qui plane au-dessus de moi quand son regard me jette des éclairs. Je m'élance malgré tout. Quitte à me faire tuer, autant le faire avec honneur, n'est-ce pas ? Je gronde comme si je la menaçais alors que tout ceci est pour moi un simple jeu. Je plonge mes crocs dans son encolure, encaisse un coup de griffes dans mon poitrail devenu misère, et je serre plus fort mes crocs dans sa chair pour essayer de lui faire mal, de la raisonner. Je m'éloigne brutalement, lâchant ma prise et courant dans l'autre sens une fraction de seconde plus tard. Je fais un demi-tour dans la terre meuble et plante mes griffes dans le sol pour me donner un meilleur élan, avant de m'éjecter vers elle. Mais l'épuisement me fait rater ma trajectoire, que je fini pleinement sur son flanc alors que je visais son poitrail. Déstabilisé, j'essaie de mordre pour rattraper le coup, et claque des mâchoires au lieu de la blesser. Je m'écrase lourdement, me plaque les crocs sur sa fourrure et me coince les mâchoires sur sa cuisse, m'obligeant à reculer pour pouvoir refermer la gueule et donc m'empêchant de faire le moindre dégât sur mon ennemie. Je m'élance à toutes pattes pour m'éloigner d'elle, peut-être me laissera-t-elle fuir comme un lâche ...
Nous fourrures se mêlent encore et encore. Je donne des coups de pattes et des coups de crocs là où je peux en donner, tentant de me remuer dans tous les sens pour m'arracher à sa prise, quelle qu'elle soit. Il me prend à la cuisine et je pousse un long grondement, bandant les muscles de mon dos pour agiter mes postérieurs et tenter de le faire lâcher prise. Je m'ébroue sauvagement, plongeant mes crocs dans l'une de ses pattes, jusqu'à ce qu'il s'arrache de ma prise pour s'enfuir. Je dévoile les crocs, tentant de me relever, mais la blessure à ma cuisse m'empêche de me tenir droite.
- Reviens ici ! Ce n'est pas... Fini !!
Hurlais-je, mais il était déjà loin.
[Out pour moi ! Je demande les points et les blessures xD]