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C'était en soirée qu'un loup imposant, noir avec quelques poils blancs se promenait dans la fête foraine. Ses yeux bleus froids observait ce qu'il avait autour de lui. C'était une vieille fête foraine, il n'y avait plus rien qui marchait dans cet endroit. Oui il y avait quelques lumières ici et là, mais la majorité d'entres elles étaient toutes mortes. Au loin, se dressait la grande roue, elle était dans un équilibre précaire, puis elle grinçait au vent comme si elle allait s'écrouler. C'était sûr, que cela se produira un moment donné. Alors, notre imposant loup noir continuait de se promener tranquillement dans cet endroit. Dire qu'avant cet endroit avait dû retentir de bruits et de rires. Aujourd'hui, il n'y avait plus rien de tout ça. Il marchait quand il perçut du mouvement non loin. Fallen mit tous ses sens aux aguets, ses muscles se tendirent également, il ne savait pas sur qui il pouvait bien tomber.

Alors, il était prêt à tout. Alors, son regard bleu pénétrant ainsi que sa griffure qui traversait son œil gauche, le rendait plus menaçant. Il ne se prierait pas de sauter sur un Esobek si cela était le cas. Cependant, ce n'est pas l'odeur d'un Esobek qui le frappa, mais une odeur de chaleurs et de louve. La louve avait l'odeur des solitaires, alors le mâle se relâcha quelques peu. Il ne la voyait pas encore. Ce n'était pas évident, quand il faisait noir et quelque chose lui disait que cette louve devait être également noire. À la lueur des spots de lumière, il remarqua quelque chose de blanc qui l'aveuglait. Alors, le mâle dut fermer les yeux. Qu'Est-ce que cela avait pu être pour l'aveugler à ce point. Il avouait qu'une lumière était plus forte qu'une autre, ensuite, il ouvrit les yeux et se concentra sur le blanc qu'il avait vu et cela le mena à la silhouette d'une louve noire avec un collier blanc autour du cou. Alors, le blanc qui l'avait aveuglé c'était son cou. Vestige des Murmures s'approchait de la louve et il la salua de sa voix froide, comme d'habitude et il la fixait de son regard bleu pénétrant et un peu effrayant à cause de sa griffure à l'œil gauche.

-Bonsoir, mademoiselle.

Ensuite, il s'assit puis regardait toujours la louve. Il attendait de voir ce qu'elle allait faire et si elle allait répondre à son bonsoir.

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Toi, petite louve que tu es, te faufilant partout, là où d'autre ne peuvent pas, tu te réveillas tardivement ce matin, lorsque le soleil, caché derrière un voile toxique, fut à ses zéniths. Tu te levas doucement et ébrouas ton maigre pelage qui laissait dévoiler ta sous-alimentation. Il était à noter que tu n'avais pas chassé depuis ton arriver sur ces terres, c'était donc l'activité principale au programme d'ici les deux prochains jours. En même temps, tu n'avais pas encore flairé le moindre gibier, ni même une pauvre carcasse traînant par là. Si cela continuait, tu finirais bientôt par servir de buffet aux autres charognards. Tu étiras ta faible musculature, accompagné d'un contagieux bâillement de paresse. Sans choisir de destination précise, sans regarder derrière, tu te mis en route, en trottinant légèrement, vers un lieux qui t'était inconnu. Après quelques minutes de trot, tu dévias légèrement sur ta gauche, sans raison.

* * *

C'était maintenant la nuit, et la journée avait été longue. Depuis ton dernier escale, une trentaine de minutes te fallut avant d'atteindre un endroit d'intérêt, passé la route; une forêt étrange d'acier et de métaux rouillés, clairement érigée de la main de l'homme, pour ensuite être abandonnée. Il était d'avis que le feu avait fait le ménage, voyant des buttes de cendre et de poussière s'élever entre quelques kiosques forgés de métal. Tu te déplaças entre les ruines et les déchets, tout ceci ne t'étais d'aucune utilité, malheureusement. La brise chaude et le grincement de la grande roue arrivèrent à t'arracher quelques frissons d'horreur... Tu n'étais pas impressionnable de nature, loin de là, mais à ce moment précis, une terrible sensation d'inconfort et de faiblesse t'envahis. Tu te sentais à la merci de tout. Pour ajouter à la peur, le vent te transporta de nouvelles informations; une présence, un mâle, une meute. Tes sens se mirent en alerte. Sous un lampadaire survivant, tu figeas, ainsi, ton ouïs ne serait pas perturbé par tes propres déplacements. À gauche... Non, à droite, le loup approchait. Tu roulas ton regard rosé vers sa provenance, il était tout prêt. Il s'assied non-loin de toi, te saluant du même coup.

Tu te tenais de profil, le fixant de l'oeil droit, d'un regard froid et attentif. Ton pelage était légèrement hérissé, mais sa courte longueur rendait l'action imperceptible. Tu ne t'assieds pas, préférant garder une position de fuite facile.

-" Bonsoir Dis-tu simplement à l'inconnu.

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En regardant de plus près, le loup remarqua que la louve était plutôt maigre. Il trouvait cela dommage, pour une belle louve, du moins, elle l'était, mais quelques kilos de plus ne lui ferait pas de mal. Étonné par la maigre carrure de la louve, Fallen n'avait qu'une envie la protéger contre tout. Il avait même envie peut-être d'aller lui chercher quelque chose à lui mettre sous la dent et Fallen n'était pas du genre à faire ça, mais cette louve-là, il avait envie de la protéger. Alors, il la regardait de son regard bleu pénétrant et un peu froid, avec sa griffure qui traversait son œil gauche, il avait l'air d'un petit tueur. Elle était plutôt fine, mais il la sentait de nature méfiante, et elle avait préféré de rester debout, sans doute, pour fuir plus facilement, mais Fallen n'avait pas l'intention de lui faire du mal, non il voulait la protéger tout simplement et l'aider. La louve le regarda d'un regard méfiant et son poil malgré qu'il était court, était un peu hérissé. Il s'ébroua puis la regarda de nouveau, la louve le salua.

-Je suis Fallen ou Vestige des Murmures, je suis un guerrier Sekmet et toi?

Il avait parlé à la louve, d'un ton froid puis il continua de la fixer. Ensuite, il se donna un coup de langue sur le poitrail puis il continua de fixer la louve. Il regarda le paysage un moment et revint poser son regard sur la louve. Elle semblait être ici depuis seulement quelques jours. Il espérait qu'il aurait une bonne conversation avec sa louve et il y avait toujours cette envie de la protéger envers et contre tout. Il demandait ensuite ce qu'elle faisait dans les parages.

-Que fais-tu dans les parages? Une petite promenade de santé comme moi?

Ensuite, il regarda de nouveau la louve et il attendait la suite des choses.

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Tu regardas avec attention le mâle. Il semblait t'analysé de son regard aussi profond que les abysses et aussi froid que la glace. C'était tant mieux, car tu le dévisageais toi aussi. Il était de taille moyenne, n'enviant rien à personne. De beaux yeux bleus se détachaient de sa toison d'ébène, parsemé de gris et de blanc à quelques rares endroits. Le loup s'ébroua soudainement, ce qui te fit reculer d'un pas sec, sous l'effet de la méfiance. Tu fixais maintenant l'animal de face, ton corps toujours de profil, en alerte... Le mâle semblait puissant, rapide et endurant, mieux fallait-il pour toi de ne rien prendre aux demis-mesures.

Le loup se présenta, froidement certes, mais sans démontrer d'hostilité envers toi. Encore un Sekmet. Deux en deux sur tes rencontres, la première était Alaska, l'une des chasseuse de cette même meute. Voilà donc une nouvelle information que tu pouvais ajouter à ta liste. La meute Sekmet était plus nombreuse, et ou plus active, que l'autre meute.

-" Je suis Zelda, appelée également Blessure du Paradis. Je suis une solitaire.

Dis-tu sur un tond aussi froid, si ce n'était d'avantage, que la question qui t'avait été posée. Une autre question s'enchaîna. Visiblement, tu avais piqué la curiosité. Et puis tiens, j'ai bien envie de t'agacer, ma chère Zelda chérie. *Petite Zelda ce serait-elle fait un ami ? Comme c'est mignon !*.... Tu levas la tête vers le ciel... L'air de regarder ta tête, d'un regard à lancer des couteaux.

-" Ferme la ... Avais-tu dit à haute voix.

Zelda Zelda Zelda... Maintenant, ce loup va croire que tu lui as dit de ce la fermer, tu t'y prend mal avec les mecs ! Tu as besoin de cours. Je serais ton professeur, si tu veux ! ... Bref, retournons à cette rencontre. Ton regard quitta ta tête pour se poser sur ce fameux Fallen.

-" J'erre, tout simplement, sans but précis. En tant que solitaire, je n'ai pas d'engagement envers rien n'y personne d'autre que moi-même.

Certes, la vie en meute était plus aisée... Mais aider les autres, partager, non... Le coeur te lève rien que d'y penser.

HJ:

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Alors, Fallen continua de fixer la louve comme la louve était en train de le faire avec lui. Fallen attendait de voir si la louve allait lui dire son nom. Il attendait tranquillement quand la louve décida de se présenter. Elle s'appelait Zelda ou Blessure du Paradis. Il trouvait son nom de lune très joli. Alors, il lui fit un léger sourire et il répondit à la louve.

-Enchanté Zelda, tu as un joli nom de lune.

Il avait répondu cela à la louve, mais un peu moins froid qu'au départ. Ensuite, la louve regarda vers le ciel et dit à haute voix de la fermer. Fallen fronça les sourcils puis regarda la louve, il était un peu vexé, car il croyait que c'était à lui qu'elle disait ça, alors un peu vexé, il regarda la louve. Pourtant, le mâle n'avait encore rien dit.

-Comment ça je devrais la fermer, je n'ai pas dit un mot encore.

Alors, son air se fit un peu plus froid et fermé. Ensuite, il fixa son regard sur les alentours et les manèges qui étaient dans les parages et revint poser son regard sur la louve, en gardant un air un peu fermé. Ensuite, la louve revint poser son regard sur lui au lieu du ciel, mais peut-être cela n'était pas à lui qu'elle disait ça, car elle regardait vers le ciel, mais le loup noir ne le savait pas. Zelda répondit à sa question, disant qu'elle errait et qu'elle n'avait pas de compte à rendre à personne et qu'elle avait qu'à s'occuper d'elle-même. Alors, le loup hochait la tête.

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