force 41 - agilité 55 - endurance 59
Fjorgur avait du prendre la place de sa mère, à peine avait-il apprit sa mort. Et moi... Je m'étais enfuis, j'avais rejoins Emarok, en état de choc, cherchant à comprendre pourquoi le monde pouvait autant nous en vouloir. Pourquoi le monde s'acharnait-il sur nous ? Nyméria, et maintenant Plume...
Je serrais les crocs, ne comprenant pas. Et cette incompréhension... Me met en colère. Je serrais lentement mon fils contre mon flanc, Hermann, ne voulant pas réveiller cette boule de poil qui dort encore profondément. Personne ne sait d'où il vient, et je ne le dirais jamais... Je garderais ce secret avec moi, comme les autres...
Je couche ma tête sur le sol, tentant de trouver le sommeil alors qu'un bruissement me fait dresser les oreilles. L'odeur de mon neveu me fait légèrement dresser le poil, alors que je me lève lentement, logeant mon fils au chaud au fond de la tanière.
Je glisse la tête à l'extérieur, apercevant la silhouette du jeune loup qui s'éloigne. Le coeur serré, je glisse à l'extérieur, avant de le suivre à travers les ruines de l'autoroute. Et finalement, alors que je vois qu'il s'éloigne de plus en plus, je finis par lever la voix.
- Fjorgur ?Lançais-je faiblement, dans une sorte de murmure.
- Est-ce... Est-ce que ça va ?Lui demandais-je, hésitante. Il n'allait pas bien... Il était autant en deuil que moi après tout... Je m'approchais lentement, me rapprochant de lui. Je voulais l'enlacer, lui dire que tout irait bien... Pour nous, pour la meute, pour lui... Mais j'avais moi-même du mal à y croire.