Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
1 Je me glissais dans les boyaux des tranchées. Et rapidement, je commence à courir. Je bande chacun de mes muscles, poussant mes pattes vers l'avant dans de longue foulées. Battant la terre, je vire rapidement à droite, puis à gauche. Le sol boueux me ralenti dans ma course, alors que le soleil tape au dessus de ma tête, n'accélérant que ma fatigue. Je saute d'un bond, prenant d'avantage de vitesse, sentant mon souffle s'accélérer un peu plus à chaque fois. Alors que je fais un demi-tour, je glisse dans mon élan, roulant sur le sol. Je me redresse rapidement, m'ébroue, avant de reprendre ma course à vive allure. Mes pattes me font mal, mais je persévère, encore et encore. Mes muscles travaillent, et plus c'est douloureux, plus c'est efficace. Je ralentis au détour d'un boyaux, m'y enfonçant alors dans une pente assez raide. En bas, je continue de courir, zigzaguant entre poutre et autres matériaux sans pour autant ralentir mon allure. Enfin, une montée s'offre à moi, j'accélère pour prendre de l'élan avant de sauter vers l'avant, poussant sur mes pattes pour me glisser hors de ce trou. A bout de souffle, j'arrive enfin en haut, haletante, me mettant en quête d'eau.
2 J'avais pu boire dans une petite flaque d'eau, me sentant mieux. Je trouvais un sac de sable, non loin de ma position, me précipitant alors dans sa direction. Je bondissais dessus avec force, plantant mes griffes et mes crocs à l'intérieur. D'un geste sec de mâchoire, je commence à le remuer dans tous les sens, bandant mes muscles afin de le soulever au dessus du sol, le retourner et le traîner. Je dois m’entraîner pour le combat... C'est nécessaire. Je recule, le retourne une nouvelle fois, avant de sauter à nouveau dessus, battant des griffes contre la toile pour l'ouvrir. Dans un grognement sourd, je le soulève avec la force de mon cou et de mon dos, avant de le lancer un peu plus loin, à moins d'un mètre. Je bondis, roule avec lui en le frappant de mes postérieurs tendus. D'un geste brusque, le sac s'éventre finalement sous mes coups, répandant le sable sur le sol. Je prends la toile et le secoue de tout les sens, donnant des coups de crocs dedans pour me faire ma mâchoire. Finalement, je me couche au sol, le calant entre deux pattes, tirant avec mes crocs pour en déchirer un bout à nouveau, qui finit finalement par craquer à son tour. Courbaturée, je repartais en direction du campement.
Patte d'Ivoire - Et si tout avait été différent ? Si tu étais une louve froide, ne supportant personne ? Si tu avais été Sekmet, si tu donnais des ordres à tout le monde en permanence, qu'elle aurait été ta vie ? Explique nous tout ça dans un rp de 350 mots minimum.
Je me réveillais, comme chaque matin. Las... Je m'étirais un long moment, quittant ma tanière la tête haute, les oreilles dressées sur mon crâne et la queue chaloupant de gauche à droite. Ma traversée du campement Sekmet se fait sans encombre, alors que je me dirigeais vers la Clairière fumante, à la rencontre de mon apprenti. D'un claquement de croc, je signifiais largement mon agacement à ce dernier, constatant qu'il était en retard, une fois de plus. Je dévoile lentement mes crocs, avant de lâchant avec une voix puissante, nerveuse et colérique à la fois. - Andros, combien de fois vas-tu encore être en retard ?!
Je dressais les poils de mon dos, faisant quelques pas rapide pour lui donner un violent coup de patte en pleine tête. Il a l'habitude, et ça n'arriverait pas s'il n'était pas en retard, j'ai autre chose à faire de ma vie que de m'occuper d'un gamin.
- Trois tours de Clairière, exécution. Et si tu t'arrêtes, tu en feras un de plus après que je t'ai mordu l'arrière train.
Je posais mes fesses sur le sol, le regardant partir à toute hâte. Il sait que je vais mettre ma menace à exécution. Un loup approchait, dont la tête ne me disait rien. D'un bond, je me redresse rapidement, le toisant de toute ma hauteur. Qu'est-ce qu'il vient pour m'emmerder celui-là ?
- Patte d'Ivoire, il y a Jaga qui vous cherche...
- Et bien va lui dire que je suis occupé et que j'ai des choses plus importante à faire.
Je montrais les crocs, posant sur lui un regard menaçant. Quoi, tu veux me donner des ordres ?
- Allez, dégage de ma vue maintenant. Tu gâches le paysage.
Je tournais la tête vers mon apprenti qui semblait finir ses tours à toute hâte, comme si sa vie en dépendait. Bon, et bien voilà qui est terminé pour aujourd'hui. - Va chasser maintenant le gosse, que tu serves à quelque chose.
Je claquais une nouvelle fois les mâchoires, me décalant sous son regard médusé. Et non, même pas une félicitation pour toi, faut pas rêver non plus.
1 Je me trouvais à nouveau dans les tranchées. Je commence à courir au milieu des boyaux, bondissant au dessus des palissades et sac de sable. Je fonce tout droit, armant mon saut avant de bondit au dessus d'une poutre de bois couchée. Je me réceptionne sur mes pattes, avant d’enchaîner sur un nouveau saut au dessus d'une pile de sac de sable. J'accélère ma course, atteignant rapidement mon prochaine obstacle : un gros morceau de roche tombé là. Je saute, plante mes pattes dans la roche et pousse sur celle ci pour bondir à nouveau un peu plus haut, escaladant l'obstacle sans pour autant ralentir mon allure. Je saute pour en descendre, et cours encore une fois à toute vitesse dans un sprint effréné. Je vire à gauche dans l'un des boyaux, avant de trouver un reste de sortie vers le haut. Je prend de l'élan, saute d'un seul coup et atterris sur une première marche. Je fais la même chose une seconde fois, contractant l'ensemble de mes muscles avant de bondir à nouveau vers le haut, atteignant finalement la surface des tranchées.
2 Je me trouvais en haut quand un aboiement raisonne derrière moi. D'un bond rapide, je fais volte face alors qu'un chien errant me fonce dessus. Les souvenirs reviennent en moi et une rage profonde se libère dans mon âme. Je cours dans la direction de l'animal avant de le heurter en plein poitrail. Il me mord la peau de l'épaule avec force mais sans profondeur alors que je serre mes pattes avant autour de son cou. Dressée sur mes pattes arrière, je tente de le renverser, poussant sur chacun de mes muscles. Vers la droite, vers la gauche, il penche finalement à droite et je le plaque au sol de tout mon poids. Une de ses pattes me tape le flanc, je parviens à esquiver l'autre. Je recule d'un mouvement vers l'arrière, avant de le contourner d'un pas rapide sur la gauche, plaquant mes deux pattes avant sur son flanc, plantant mes griffes. Je concentre tout mon poids dessus, lui mettant une pression avec une force que je ne soupçonnais pas. Puis mes crocs plongent vers la nuque et je tire, comme avec le sac de sable. Je tire avec force, serrant la mâchoire un peu plus encore que nécessaire jusqu'à ce que je sente que la vie l'a quitté.
1 Je trouvais un sac de sable, me mettant en tête de le traîner sur une dizaine de mètres. Je plante mes crocs à l'intérieur, commençant à tendre chacun de mes muscles pour reculer patte après patte vers l'arrière, traînant mon lourd fardeau. Je continue de tirer vers l'arrière, contractant mes poils sous mon pelage jusqu'à atteindre un obstacle. Je lâche ma prise, la contourne avant de planter mes crocs à nouveau, le sac au niveau de mon poitrail. Je soulève la masse à l'aide de les crocs et des muscles de mon dos, avant de le hisser avec force le long de la palissade. Je le pose sur le haut de cette dernière avant de pousser le sac avec mes deux pattes avant de l'autre côté. Quand je l'entends atterrir, je bondis sur la palissade et passe de l'autre côté. Je reprends ma prise, marchant à reculons, la tirant à même le sol avec tous les muscles dont je dispose. Enfin, je semble atteindre ma destination et relâche ma prise dans un souffle rauque et fatigué. Je me couche, le temps de reprendre des forces.
2 Je remonte à la surface et commence à courir. Je prends de l'élan, sautant au dessus d'un sillon des tranchées. Je pousse sur mes pattes et bondis avec la force de mes postérieur, atteignant l'autre côté. J'accélère, la langue au vent, avant de sauter une nouvelle fois un sillon a à peine trois mètres. Je pousse d'avantage sur mes pattes et vire à gauche, prenant l'élan pour un saut plus long encore. J'arme mon saut, contracte mes muscles et m'élance au dessus d'un sillon plus large que les autres. Mes pattes avant atterrissent sur le sol et mes pattes arrières touchent à peine le bord du sillon. Je pousse sur ces dernières pour atteindre le haut et reprendre ma course. Je fais demi-tour, prenant le plus d'élan possible afin de retenter le saut le plus large, poussant cette fois-ci d'avantage dans mes épaules et mes postérieurs. J'atteins le bord, puis je bondis avec détente au dessus du vide, atterrissant sans peine. Je souffle, fatiguée. Une bonne journée achevée.
1 Je m'avance lentement dans les boyaux, avant de glisser contre une paroi vers le sol. Je commence à courir vers les sac de sable, tirant alors dessus pour les étaler, les uns après les autres, sur le sol. Je pousse sur mes pattes pour les déplacer, un par un, les tirant le long d'une pente vers le haut. J'arme mes pattes, bande mes muscles et recule petit à petit, patte après patte jusqu'à déplacer un premier sac vers le haut de la pente. Je redescends, plantant mes crocs dans un nouveau sac, faisant travailler mes mâchoires. Je pousse de toute mes forces, reculant alors lentement, faisant chauffer mes muscles au fur et à mesure. Je glisse à moitié dans la monté, bandant mes muscles pour me maintenir dans la montée et me stabilisé, commençant à tirer à nouveau vers l'arrière. Essoufflée, je m'arrête en haut, ayant un peu trop poussé mes muscles. Je redescend finalement une nouvelle fois, prenant un nouveau sac de sable et tirant une nouvelle fois vers le haut. Je recule, travaillant les muscles de mon dos une nouvelle fois, poussant encore une fois sur mes membres pour mener ce troisième sac en haut de la pente.
2 Je remonte et commence alors à sauter au dessus des boyaux, prenant mon parcours habituel. Je prends mon élan, avant de bondir au dessus du vide. Je poursuis mon chemin à toute vitesse, ne voulant pas ralentir. Je pousse sur mes pattes et bondis au dessus d'un boyaux peu large, enchaînant sur un second saut un peu plus long, fonçant à toute vitesse. Je ralentis, tourne rapidement sur la gauche avant de prendre mon élan et de sauter au dessus d'un boyau un peu plus large. Je fais un rapide demi-tour, accélère pour prendre de l'élan et saute à nouveau au dessus du vide à toute patte. J'enchaîne avec un autre saut, mes pattes tremblants légèrement. Je continue à foncer encore à toute vitesse pour un dernier saut, bandant chacun de mes muscles dans un longue détente, atteignant l'autre côté sans peine cette fois-ci. Je sens enfin mes progrès.
1 J'avançais le long des tranchés, poils au vent, courant le long de ces dernières. Il fallait que je devienne plus forte. J'étais Bras Droit à présent. Je devais assumer ce rôle. Je le dois, il le faut. Je dois devenir plus forte. Plus expérimentée, plus capable. Je dois me renforcer. Alors je cours. je cours encore et toujours. Je m'arroche à la vie à chaque foulée qui me coupe le souffle. Je sens mes pattes se remplir d'une douleur bénéfique, celle des muscles au travail. Je reprends mon souffle sans stopper ma course, ralentissant, avant de prendre de l'élan pour bondir par dessus l'un des boyaux qui me font face. Je pousse un long soupire, faisant une petite pause, continuant de trotter non plus, réduisant l'allure. je suis faible, si faible encore... Je ne pourrais pas remplacer Nyméria de cette manière. Non, je n'y arriverais pas. Rageuse, je reprends une course plus frénétique, plus violente, ardente. Je pousse sur mes pattes, je tire, j'étire chacun de mes membres à leur maximum, j'approfondis, je bat, je frappe le sol de mes pattes pour aller toujours pus vite. la vue se trouble, et le précipice sous mes pattes. Je prends mon élan, je bondis au dessus du boyaux une nouvelle fois, la respiration coupée à l’atterrissage. Je me laissais rouler sur le dos, fatiguée, épuisée.
2 Je me laisse lentement aller, avant de me redresser une nouvelle fois. Je tentais de reprendre ma course, poussant autant sur mes pattes que je le peux encore. Une nouvelle fois, le boyaux me fait face, et je bondis. Mais je rate ma réception. Mes griffes se plantent dans la terre qui glisse, et le poids de mon corps me bascule vers le bas. Je roule dans la poussière, terminant au fond du boyaux. Je me relève, m'ébroue, avant de regarder la montée face à moi. N'écoutant que mon courage, je tente de bondir pour la grimper, puissant dans mes forces, soulevant mon corps avec mes pattes avant pour me sortir de là. Je prends appuie avec les pattes arrières, me propulse en avant, étend mon corps, m'agrippe au rebord. Et je tire une nouvelle fois sur mes pattes avant, touchant presque au but. Épuisée, je suis en haut, à moitié couchée. Je me relève, et recommence à courir en direction du campement. C'est plus que suffisant pour aujourd'hui...