Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mer 20 Juil - 23:36
«Que cherches-tu ?» AVEC PATTE D'IVOIRE
«Il est temps de passer à autre chose.»
FORCE: 65 | AGILITÉ: 57 | ENDURANCE: 63
Bientôt.
Oui, ce mot ne cesse de revenir dans sa tête, il ne cesse d'habiter son esprit car bientôt, un nouvel être va venir remplir sa vie, il grandit à l'intérieur et elle le sent, parfois la douleur la tord en deux, parfois elle peut le sentir, se coller contre elle et attendre son heure, la louve noire sourit alors. Nilaya s'était décidée à sortir se balader en terres neutres malgré les protestations générales, malgré que tous lui disaient de rester pour ne pas perturber sa mise bas, mais comme à son habitude, la noire n'écoutait rien et suivait les ordres que lui dictait sa pensée et seulement ceux là.
Elle s'était d'abord dirigée vers les terres Sekmets puis son cœur l'avait guidé jusqu'aux terres du Nord, elle commençait à connaître les terres où elle vivait et aussi celles qu'elle visitait moins souvent, elle avait commencé à avoir quelques contractions, mais elle grogna et se fit force de ne pas faire attention plus que ça à la douleur, alors elle continua son tour, elle arriva aux marais des griffes vertes et dans son champ de vision apparut une louve blanche, elle ne la connaissait pas, mais déjà la haine semblait monter à l'intérieur, pourtant, quelque chose lui intimait d'aller voir avant de s'énerver ou de tenter quoique ce soit qui aurait pu porter atteinte aux petits.
Elle s'approche donc et remarque que la louve semble mal en point, elle semble même en train d'agoniser sur place... Non c'est autre chose, elle est en train d'accoucher et la pauvre est vraiment mal. Nilaya va vers elle sans chercher à prendre ses précautions, elle s'adresse directement à elle.
«Dis moi, est-ce que ça va ? Depuis combien de temps ressens-tu ces douleurs ? Je vais t'aider.»
Le ton de la noire était sans appel, elle allait l'aider et qu'importe la réponse ou les protestations de l'autre, elle n'en démordrait pas.
Je les sentais arriver... Mon corps se tordait dans ma tanière, alors que je serrais les crocs. Il est trop tôt... Bien trop tôt. Je me redressais lentement sur mes pattes tremblantes, sentant la douleur me faire tourner la tête. A l'aube, je m'éloignais du campement, avançant dans la plus grande des peines. Je ne tiens pas, je ne tiens plus...Personne ne savait que j'attendais des petits. Personne ne savait de qui. Même moi, je ne savais pas... Les enfants d'un monstre. Mes yeux devenaient humides, alors que je traînais ma carcasse de plus en plus loin dans le marais, à la recherche d'une tanière pour m'y installer, pour passer ce... Mauvais moment. Mes pattes s'enfonçaient dans l'eau boueuse, alors que mon ventre ne cessait de me torturer. Ce n'état jamais arrivé avant... Jamais. Ce n'était pas si... Douloureux, les dernières fois. Je pris une grande inspiration, tirant sur mes pattes pour avancer jusqu'à un petit terre-plein en hauteur. Les contractions redoublèrent d'intensité, alors que je pousse un long gémissement, n'arrivant plus à bouger. Mes pattes s'écroulent, mon corps rencontre le sol par le flanc alors que je sens que je perds les eaux. Je laisse échapper de nombreux gémissement, tendant le cou et bandant mes muscles pour les retenir. Il est... Trop tôt... Même si je ne les désir pas, je ne veux pas qu'ils... Meurent... Je fermais les yeux douloureusement, serrant les mâchoires un peu plus encore. Je ne veux pas... Un bruit me fait redresser la tête, alors qu'une louve approche. Elle semble pleine elle aussi, étant donné l'apparence de son ventre... Je tourne la tête dans sa direction, la vue floutée. J'ai peur... Peur qu'elle veulent me faire du mal. Mais je ne peux pas lutter, je ne suis même pas en état de bouger. Je la laisse approcher de moi, me demandant depuis combien de temps j'avais ces douleurs. J'entrouvris la gueule, avant de murmurer.
- Depuis... L'aube...
Marmonnais-je douloureusement, poussant un long gémissement alors qu'une nouvelle contraction me secoue de l'intérieur. - Ça... Vient... Ils arrivent...
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Compétence d'élite :
Dim 24 Juil - 15:16
«Que cherches-tu ?» AVEC PATTE D'IVOIRE
«Il est temps de passer à autre chose.»
FORCE: 65 | AGILITÉ: 57 | ENDURANCE: 63
La louve noire observe la blanche et dans son regard elle peut observer l'agonie silencieuse qu'elle peut ressentir, elle sent que la louve s'est trouvée dans un stresse énorme et que les douleurs s'en ressentent d'une plus grande intensité, Nilaya s'approche, elle ne veut pas l'effrayer mais elle voit les muscles qui se tendent puis se relâchent sous la douleur, elle a peur, cela se voit, mais Nilaya ne ferait jamais de mal à un louveteau et par déduction, à une louve pleine.
«Ne bouge pas, détends toi, je ne vais pas te faire de mal, c'est la dernière chose que je voudrais te faire, allez, écoutes moi et calmes toi, je suis avec toi.»
Nilaya n'a jamais accouché une autre louve, mais dans cette situation, elle a appris en voyant Emarok faire sur elle-même, qu'il faut détendre la louve et lui parler, il faut lui faire penser à autre chose, peut-être qu'en lui massant un peu le ventre... Elle observe autour d'elle et voit une sorte de coquille de métal au sol, peut-être un restant d'armure, mais en réalité, il s'agit d'un bol métallique dont se servent les humains, elle le prend dans sa gueule et va chercher de l'eau dans un petit ruisseau qu'elle avait vu il y a peu en passant devant.
«Bois. Dis moi ton nom, qui es-tu auprès de ta meute ? Racontes moi tout ce que tu veux me dire et saches que jamais ce que tu me diras ne sortira de ma gueule, je dis bien jamais. Aujourd'hui considère moi comme ton amie.»
Elle essayait de la mettre en confiance, mais la louve noire n'avait pas beaucoup l’habitude, surtout les derniers temps.
Je prenais de courtes inspirations, tentant de calmer mon rythme cardiaque. La douleur m'arrachait de long gémissements. Ce n'est pas ma première mise à bas, bien loin de là... Mais c'est de loin la plus douloureuse de toute. Je serre les crocs, tendant mes pattes arrières et avant en alternance pour essayer de me détendre, couchée sur le flanc. Je me sens tremblante, fébrile, alors que je tente de retenir ces boules de chairs qui bougent dans mon corps, guettant la liberté. Il est trop tôt, bien trop tôt... Je ferme les yeux alors que ma respiration s'emballe. La louve en face de moi approche lentement, comme pour m'aider. Elle me demandait de me calmer, mais je n'y arrivais pas. Les yeux exorbités, je paniquais intérieurement. Et si ces enfants me tuaient ? Je ne veux pas... La douleur me fait tourner la tête. Je frotte, mon visage contre la terre, voulant me soulager de démangeaisons qui n'existent même pas. J'ai peur... Pour ma vie et plus pour la leur.
La noire s'éloigne et revient avec de l'eau qu'elle dépose devant ma truffe. Je tente de me redresser sur le ventre, mais l'effort contracte les muscles de mon ventre dans une douleur atroce. Je tente, serrant les crocs à nouveau, glissant à peine ma langue dans le bol sans m'effondrer une nouvelle fois sur le sol. Elle me pose trop de questions, je n'ai même pas le temps ni l'envie de réfléchir.
- Patte... D'Ivoire... Bras Droit... Esobek... J'ai... Mal. Il est... Trop... Tôt...
Articulais-je avec peine entre trois gémissements de douleurs. Et je sens soudainement mon corps se tendre d'un seul coup, alors que je pousse sur chacun de mes muscles pour faire sortir cette première boule de poil qui glisse entre mes pattes arrière. La sensation que mon ventre brûle reste violente, inattendue. Je lâche un cri douloureux, ma tête tombant contre la terre dans ma souffrance. Une seconde vient, je la sens... Je pousse, de toute mes maigres forces, les contractions me prenant aux tripes. Elle sort elle aussi, plus petite encore... Je reste couchée, sans bouger, n'osant même pas me retourner pour regarder. Je me sens faible, j'ai l'impression que je vais perdre connaissance.
La portée:
Mâle : Pelage tricolore, yeux normaux. Petite taille. Prématuré. Femelle : Pelage brun, yeux normaux. Morte-née car trop faible.
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Compétence d'élite :
Lun 8 Aoû - 11:39
«Que cherches-tu ?» AVEC PATTE D'IVOIRE
«Il est temps de passer à autre chose.»
FORCE: 65 | AGILITÉ: 57 | ENDURANCE: 63
La noire observe impuissante, après tout elle n'est pas guérisseuse et ne pourra jamais prétendre l'être, elle n'a jamais voulu l'être, sauf peut-être à ce moment précis, elle aurait voulu l'aider, la comprendre, mais elle ne savait rien. Elle secoue la tête comme pour se réveiller, elle doit l'aider, peu importe ce qu'il doit se passer, si elle a été désigné par le destin comme celle qui serait là, alors elle serait là, si faible soit son aide.
«Ils arrivent, calme toi, je reste avec toi, Patte d'Ivoire.»
Elle tente de lui masser le ventre avec sa patte, elle regarde une première boule tomber au sol, elle bouge, alors la louve noire se précipite vers elle, la lèche comme elle fait avec ces petits, pour dégager la substance qui colle à sa peau, elle essaye de le faire respirer, la boule de poil semble vouloir vivre, alors elle la prend légèrement dans sa gueule et la pose contre la femelle blanche, le louveteau est vraiment petit et n'aurait peut-être pas pu y arriver tout seul mais déjà il commence à se nourrir, lui au moins vivra.
«C'est fini, repose toi, je vais rester là, lui au moins à envie de rester avec sa mère. Comment vas-tu l'appeler ?»
Un léger regard vers la seconde boule et elle remarque directement qu'elle n'a pas bougé depuis le début, pas un son n'émerge de sa gueule, elle sait qu'il est trop tard, mais elle va la chercher et la pose devant la mère, ce n'est pas pour la faire souffrir, plutôt pour un au revoir.
«Ce n'était pas la bonne époque pour elle, elle s'en est allée auprès de nos ancêtres, souhaites lui bonne chance.»
Elle regarda la blanche faire et attendit un peu, lui laissant le temps.
Je sentais ma tête flotter contre la terre. Mon esprit était embrumé par la douleur, alors que je sens encore le sang qui coule entre mes pattes. Je me sens mal... Comme si j'allais mourir. Je pousse un long couinement, alors que je traîne mon visage contre le sol pour apercevoir ce qu'elle pose contre mon ventre. Mon... Mon fils ? J'ai chaud, j'ai l'impression que la fièvre me monte à la tête, alors qu'une boule de chair sans vie se pose sous mon museau. Je tire lentement le cou, avec mes maigres forces, glissant mon museau contre son petit corps encore tiède. Elle... N'est pas née, elle n'a même pas pu respirer l'air du monde... Une pique se glisse dans mon coeur, le fait saigner... Je tremble légèrement et tend une patte pour la prendre contre mon poitrail, la serrer une dernière fois contre moi. Une première et dernière fois. La louve noire me rappelle à la réalité, alors que mon corps s'agite d'un spasme. Je tourne la tête dans sa direction, mon enfant mort entre mes pattes. Et puis mon regard glisse vers ce fils né dans la violence... Conçu dans la souffrance.
- Hermann... Je veux... Qu'il s'appelle Hermann...
Murmurais-je lentement avant de poser mon regard bleu vers ses iris mauves, presque envoûtantes. Je pousse sur mes pattes, grondant légèrement pour me redresser.
- Comment... t'appelles-tu ? Comment puis-je... Te remercier... Pour ton aide ?
Je lui devais la vie... Mon fils lui devait la vie. J'étais prête à tout... Pour la remercier. Cette louve mystérieuse que je ne connais pas...
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Jeu 11 Aoû - 16:43
«Que cherches-tu ?» AVEC PATTE D'IVOIRE
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FORCE: 65 | AGILITÉ: 57 | ENDURANCE: 63
Elle ne sait que faire pour la rassurer, elle ne sait que dire lorsqu'on la remercie, mais au moins elle est là en cas de besoin, elle sait être présente et aider, ça elle sait faire, alors même si elle ne sait pas forcément quoi faire, elle reste là.
«Ce nom, son nom, fais en sorte qu'il le porte avec dignité malgré ce pourquoi il est ici.»
Elle regarde la louve blanche se forcer à se redresser et elle retient un grognement de mécontentement, après tout, c'est son choix même si elle n'est pas d'accord avec celui-ci.
«Nilaya, je m'appelle Nilaya ou Foudre Sinistre, Bras-Droit Sekmet.»
La noire avait peur qu'elle n'en veuille à son fils pour le châtiment qu'elle a subit, la noire l'observa un instant et ajouta, comme une sort de menace silencieuse.
«Tu ne me dois rien, ni ton fils d'ailleurs.»
Elle essaya de trouver quoi lui répondre d'autre, puis finalement elle répondit spontanément, en général, cela marchait plutôt bien.
«Sache que je serai là si tu as besoin.»
Elle la regarda, puis son regard se reporta un peu plus loin dans le vague, elle n'avait pas laissé la noire indifférente, dans le sens où elle n'avait pas eu de souvenir à ce point réel pour elle depuis...
Je gardais contre moi cette boule de poil sans vie qu'était ma fille, alors que mon regard dérivait toujours sur le petite mâle contre mon ventre. Il semble si... Vivant, et en bonne santé. Je me demande pourquoi Destin est aussi capricieux. Un prématuré, bien que petit, en bonne santé... Alors qu'Eren, né dans les meilleures conditions possibles, allait souffrir de tremblement toute sa vie. C'est injuste mais qui peut en vouloir à la fatalité ? Je levais lentement les yeux vers la louve ébène, retenant son nom comme une parole sacrée. Nilaya... Bras Droit Sekmet. Elle aussi portait de lourdes responsabilités, et bientôt allait donner naissance à une nouvelle vie... Enfin je l'espère. Elle semble se redresser, prête à s'en aller.
- Nilaya...
Murmurais-je à voix basse, espérant néanmoins me faire entendre.
- Je... Pour tes enfants à venir... Est-ce que je pourrais... Venir vous voir ?
Cette demande était sans aucun doute bête, mais... Je ne sais pas, cette épreuve m'avait rapproché de cette louve d'une manière irrationnelle. Elle me répondit que je pourrais, avant de s'en aller en direction du campement de sa meute. Enfin, je crois... Je reste couchée, laissant à Hermann le temps de se nourrir avant de me relever, le prenant dans ma gueule pour le ramener à ma tanière.