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Les oiseaux chantaient, accrochés comme leurs feuilles d'émeraudes aux branches des arbres. Un ciel bleu et magnifique vous couvrait de son doux manteau de soie, et votre pelage, dansant au gré de la douce brise matinale. Allongée paisiblement sous un saule, tu te fit doucement caresser l'échine de l'un de ses pleurs verdoyant. Tu ouvris un œil, trop épuisée pour te réveiller complètement par toi même. Heureusement, un splendide geai su remédier à telle situation et passa comme une flèche près de ta tête, faisant battre ses ailes colorées sur le bout de ton museau. Tu relevas la tête d'un bond, suivant un bâillement lourd. Tu restas là un moment, à fixer la verte horizon.

D'un coup, les images devant toi se brouillèrent. D'un temps clément et doux passait maintenant un sombre cavalière. Le ciel se ternit telle une nuit orageuse, déchirée par des lambeaux de lumière venant violemment frapper le sol du bout de leur fouet meurtrier. Puis, soudain, le vide. L'obscurité totale. L'opération se répéta: tu ouvris un œil, puis deux, la tête lourdement posée au sol, un sol de cendre et de terres goudronnée. Un rêve, voilà qu'en était-il de ton monde parfait... Et si les aînés n'avaient pas raconter les souvenirs de leurs ancêtres aussi, il n'y aurait pas de rêve. Tu grondas contre toi même, stupide, te disais-tu, stupide et irraisonnable. De quel droit osais-tu rêver, dans une telle réalité qu'était la tienne. Tu levas lourdement et péniblement ta tête encore endormit. Quelque instant te fallut pour te convaincre de soulevé ta carcasse, ce qui tu finis tout de même par faire.

* * *

Tu marchais en ligne droite, sans destination apparente, attendant un événement, quelque chose, quelqu'un, qui arrêterait ta course vers une destination qui t'était toi-même inconnue. Puis, cet événement arriva, sous forme de louve. Puis, les paysage apparut à tes yeux. Une forêt, une vieille habitation, clairement bâti de la main de l'homme. Tu regardas la louve, dos à toi, qui faisait face aux ruines. Tu t'assieds calmement, attendant une quelconque réaction de la part de la dame blanche, qui semblait explorer les lieux. L'énergie émanant de l'étrangère semblait agité, ou encore énervé... Tu étais déjà, à ce moment, sur le qui-vive, prête à prendre tes pattes à ton cou à tout moment.

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L'inconnue finit par entrer dans la petite maisonnée vraisemblablement abandonnée depuis longtemps. Il était à noter que le vent jouait en ta faveur à ce moment, donc, l'autre louve ne pouvait déceler ta présence qu'avec beaucoup d'attention, ce qu'elle ne semblait pas avoir en ce moment, à premier vue, étant donné l'énervement que l'on pouvait facilement ressentir venant d'elle. Tu fut patiente et attendit le retour de la femelle, histoire de ne pas la prendre de surprise et risquer l'affrontement, geste purement impulsif en ces temps d'horreurs et de souffrances.

* * *

Le vent changea, de face, il te caressait maintenant le dos de son chaud souffle de mort et de lourdeur. Ainsi, tu savais que la belle blanche s’apercevrait de ta présence, ce qui ne prit que quelques secondes à peine. Apercevant le regard émeraude de la louve, tu fut choquée. Jamais tu n'avais vu de telles prunelles. Tu ravalas ton souffle et repris sur toi, prête à déguerpir. La femelle se montra hostile dès le début, montrant ses crocs étincelant et dévoilant sa maigre musculature, tout comme la tienne. Agressive, tu savais que tu ne pourrais rien tirer de cette louve. Un soupir insoupçonnable s’échappa de ta gueule.

Alors que tu étais sur le point de te lever et partir, l'autre se calma, se détendit, et s'assied. Vous restiez là à vous regarder silencieusement. Voyant que la situation commençait à être malaisante, tu décidas de briser ce calme.

-" Vous êtes une louve d'un naturelle méfiant ? Ou y a t'il plutôt une raison à votre hostilité vis-à-vis de moi ?

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Par chance, la femelle arctique n'était pas d'un naturel hostile et méfient, sans quoi, ta manœuvre n'aurait été que plus délicate. Tu restas impartiale face à ta congénère, ne voulant ni te montrer amicale, sans pour autant te montrer froide et inintéressé de par la louve blanche. Au contraire, tu aimais tout connaitre, tout savoir de ton environnement et de la peuplade qui l'habite. De cette manière, tu savais qui aller voir et qui éviter dans une telle ou telle autre circonstance.

La louve s'excusa de son hostilité. Pourquoi ? En ces temps de persécutions, ne valait-il mieux pas d'être sur ses gardes, et se méfier de tout ? Certains, comme Zelda, préféraient la fuite comme moyen de survis, plus sécuritaire, moins risqué... Alors que d'autres préféraient montrer leurs limites, leur force et protéger leurs biens.

-" Entre vous et moi, il ni a rien de mal à être méfient envers les inconnus dans ce monde, vous en serez sans doute d'accord. Néanmoins, j'accepte vos excuse.

Tu baillas longuement. Tu ne t'attendais pas non plus à rencontrer quelqu'un sur ta route... En fait, il était devenu rare depuis longtemps de croiser quelqu'un.

-" Je ne voudrais pas pousser les familiarités mais... Puis-je connaître votre nom ?

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Cette louve se nommait donc Alaska, cela s'accordait parfaitement avec son pelage, d'un blanc rarement pur. Elle était également chasseuse, te voilà bien avancée, de plus, son énergie n'était plus si mauvaise, tu pourrais donc discuter calmement avec elle. Alaska faisait parti d'une meute, Sekmet... Peut-être pourrais-tu en tirer quelque chose ? Et s'il y en avait une deuxième ? Même mieux, une troisième peut-être ! Tu n'étais pas certaine, puisque l'odeur fétide de la pollution brouillait ton sens de l'odorat par moment.

-" Je me nomme Zelda, également appelée Blessure du Paradis. Solitaire, comme vous l'avez sans doute déjà remarqué.

Tu fut soudainement curieuse d'en apprendre un peu plus sur la meute de la blanche. Leurs forces, leurs faiblesses, leur nombre, leur territoire. Toutes informations, aussi futiles qu'elles ne paraissent, pourraient un jour être d'un grand recours. Et par les temps qui courent, on ne pouvaient deviner ce que le futur allait nous apporter. Toujours assise, ton attention ne décrochant pas de l'autre femelle, tu engagea de nouveau la conversation.

-" Votre meute se débrouille bien ? Je viens de débarquer sur ces terres, et je suis un peu perdue... J'ignore s'il y a un territoire à favorisé plus qu'un autre... Ou alors une meute à éviter à tout prix.

Tu t'arrêtas, sans pour autant laisser l'autre louve répondre à ta question, afin qu'elle ne se sente pas prise au piège, dans l'obligation de dévoiler plus amples informations sur sa meute, et de risquer de perdre ta toute première source d'AFF. Elle répondrait, si cela lui chanterait.

-" Depuis combien de temps vivez-vous au sein des Sekmet ?

Voilà une question moins indiscrète. Tes yeux de rose fixaient Alaska avec intensité.

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La louve sembla se méfier de toi, et avec raison... Tu avais été un peu rapide dans tes questions. Cependant, la perplexité de la blanche sembla se dissipée, vu le maigre sourire qu'elle afficha au rebord de sa gueule. Alaska répondit donc à tes questions, qui ne lui avaient visiblement pas parût indiscrètes. Un mot en particulier te perça les tympans plusieurs fois. Tu plissas les yeux des le début de sa réponse, sans pour autant l'interrompre, ce qui serait très indiscret, n'est-ce pas ? Lorsqu'elle eu fini, tu avais plusieurs informations importante quant aux meutes, au territoire et l'attitude à adopter. Hors, deux meutes, Sekmet et Esobek, dont l'une d'elle t'était malheureusement encore inconnue. Quoi que, ce n'est qu'une question de temps. Quant à la meute de la louve blanche, les Sekmet, tu envisageais peut-être leur soutirer quelques utilités. Cela resterait à voir leur caractère plus en profondeur; tu connaissais maintenant l'odeur de la meute, trouver leur territoire serait à présent un jeu d'enfant.

La chasseuse poursuivi dans sa lancer, usant toujours du même accord de lettre qui te dérangeais tant. Le tutoiement... Nous y venions.

-" Je vous avouerais, chère Alaska, que j'ai également de la misère, en différance, avec le tutoiement, dans mon cas. Ces formes de familiarité ne me dérange légèrement.

Au moins, le message était passé... Tes pauvres petites oreilles ne saigneraient plus. Ah, Zelda, tu es si capricieuse, par moment... Mais bon... Je t'aime ainsi.

-" Et pourquoi avoir rejoins la meute Sekmet ?