Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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La vie aurait dû être comme un long fleuve tranquille [PV] | |
| En savoir plus Messages : 2428
Points : 80
Âge Personnage : 4 ans
Rang : Alpha
Niveau Rang : Suprême
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Aucune
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +4
Bonus Agilité : +4
Bonus Endurance : +4
Bonus score de chasse : Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +6
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| Sam 16 Juil - 12:34 | |
| Avec Ayana (Pb de connexion je mettrais le codage après !) La peur. Un sentiment que nul ne serait capable d'endurer bien longtemps. Une émotion si forte qu'elle finit par vous tuer à l'usure. Face à la peur, certains se cachent, d'autres se battent. Il est facile de choisir un camp plutôt que l'autre. Le tout est d'y rester, et y rester en vie. Disparaître face à la peur en espérant qu'elle ne nous trouve plus, c'est l'une des solutions qui peut et qui s'offrira toujours, un jour ou l'autre, à nous. Se battre, combattre le mal est une autre affaire. Il faut le traquer, le trouver et même arrivé là, il faut réussir à le vaincre. La vie ne tient qu'à un fil qu'il est si facile de briser. Un camp peut alors sembler plus héroïque que l'autre, et le second plus lâche. Pourtant, il est si facile de déchirer la chair et de partir au front quand on a plus rien à perdre. Mais quitter sa vie, sa famille, se dire qu'on part affronter le mal alors qu'on ne sait même pas où il se trouve, que peut être alors qu'on va tourner le dos c'est à ses propres compagnons qu'on pourrait s'en prendre. Alors dans ce cas, il semblerait que de se battre ou disparaître, l'héroïsme n'est plus toujours la bonne chose. Pourtant certains font ce choix. Certains ont tout à perdre en combattant le mal et pourtant, pourtant ils osent partir à sa rencontre et regarder la peur droit dans les yeux. Ils ont peur. Ô que oui, ils ont peur. Ils tremblent de voir la mort arriver. Serait ce lui ou moi, se disent ils. Suis je capable d'affronter seul tant d'horreur et de haine, disent d'autres. La vérité c'est que seul, on a bien moins de chance qu'ensemble. La vérité, c'est qu'une meute, ou deux ensemble, peuvent abattre tous les obstacles. C'est dur à comprendre, surtout sous le coup de la haine où l'on pense pouvoir réduire le mal à néant, le brouiller entre ses pattes, l'exterminer en faisant exploser son armure. L'union fait la force. C'est bien plus vrai maintenant que jamais.
Il était revenu les pattes en sang d'une chasse. Rien de grave, de toute évidence, la rage de la chasse l'habitait encore et il ne sentait rien. Bientôt, un affreux picotement viendrait le démanger. Puis une brûlure. Puis plus rien. Rien d'autres qu'une petite croûte collée à ses poils, puis la croûte tomberait. Et les poils recouvriraient la plaie comme si rien ne s'était passé. Athos était revenu sur son territoire. Par réflexe, ils examina les odeurs de la flore pour être certain que nul n'avait franchi la limite. Rien. Ses muscles se décrispaient petit à petit, son souffle était à présent aussi calme que le cours d'un ruisseau. Pourtant, il était loin d'être apaisé. La menace des hellhound planait plus que jamais, à tout moment ils pouvaient débarquer et tuer, en faisant sauter leur armure, ils étaient de véritables bombes vivantes. Et ce serait être fou que de ne pas en avoir peur. Mais Athos ne s'arrêterait pas la. Il les vaincra. Il les terrassera, les exterminera. Nul ne touchera à sa meute, nul ne touchera à ses enfants, parce qu'ils n'avaient pas le droit de les lui enlever !
Pris soudain par une rage inquiétante, Athos balaya le sol d'un violent coup de patte, quelques gouttes de sang y tombèrent. Cela stoppa net le jeune alpha. Il s'arrêta, droit, et fixa ses tâches qui prenaient déjà une couleur marron au contact de l'air et du sol. Il plissa les yeux, pensif. Lorsqu'un craquement lui fit tourner les oreilles. Doucement, il releva la tête. C'était une sekmet. Elle l'observait, cachée au loin dans les broussailles. Sans un mot, il tourna la tête vers elle et capta son regard. Une goutte rouge perla sur le sol.
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| En savoir plus | Sam 16 Juil - 21:45 | |
| M'étant enfuie à toute allure, j'avais fini par trouver de quoi boire. Je n'avais plus soif, mais j'étais très fatiguée n'ayant pas fermé l’œil de la nuit. Le loup sur lequel j'étais tombé cette nuit m'avait retourné la tête par ça dites "prédiction". Effrayant pour certain, rassurant pour d'autres, je n'avais qu'une chose en tête : savoir si ce qu'il avait marmonné était vrai. Je venais d'arriver sur ses terres et le seul loup auquel j'avais parlé depuis mon arrivée m'avait assuré que je ne survivrais pas. Il était vraiment étrange, très étrange. Je marchais doucement, à l'affût du moindre bruit. J'avais longtemps hésité à faire demi-tour et à le lui demandait d'où pouvait-il assurer une telle chose, mais je ne l'ai pas fait. Ce qu'il m'avait dit, m'avait refroidie, pire encore, je n'avais aucun moyen de lui mettre la patte dessus. J'étais partie, sans un mot, laissant sa question planer dans le doute et à l'heure qu'il est, lui aussi devait être loin. Il était trop tard. Trop tard pour faire demi-tour, trop tard pour les questions et trop tard pour les regrets, ou même pour savoir son prénom.
Connerie ou pas, je devais à tout prix me changer les idées. Il le fallait. Suite à une longue marche, j'avais fini par m'allonger sur le seuil, sous un arbre. Le silence régnait, je n'entendais rien. Cela à durer longtemps je suppose. Assez longtemps pour que je m'endorme et que je flaire une odeur qui me réveilla aussitôt. Je n'étais plus seule et en tendant oreille j'entendais quelqu'un s'approcher. Je me relevai, ma robe était toujours autant tachée de terre à cause de ce loup qui avait voulu jouer au plus fort avec moi. Les oreilles tirés en arrière, la gueule entre ouverte, haletant, je cherchais à savoir si menace ou non s'approcher. Le regard rivé sur l'horizon, je le vu. Il s’agissait d'un loup, mais je ne l'avais pas vue passer devant moi, bien qu'il était devant. Il avait dû prendre un autre chemin où celui-ci, c'est certainement pour ça ! Je m'avançai dans sa direction, rasant le sol. Faux pas, mauvaise branche, je trébuchai. Restant à plat ventre, faisant la morte, tout en continuant à l'observer de là où j'étais, il m'avait remarqué. La discrétion m'avait abandonné une seconde fois, à croire que j'étais encore perturbée de la nuit que j'avais passée. Il me voyait, je le voyais, mais nous ne bougions pas. Je n'arrivais pas à desceller son odeur de celle du sang, s'était-il blessé ? Ou avait-il tué ? Je n'en avais aucune idée, mais le simple fait d'y penser, mon ventre grognai, laissant mon envie d'avaler quelque chose surgir exactement comme lui avait fait. Il avait apparu de nulle part et pourtant il était là, juste en face de moi. Je pris la décision de me relever, et si c'était maintenant ? J'avançai doucement, ne voulant pas l'effrayer. J'étais toujours autant fatiguée et lorsque la fatigue me frappe, je perdais le semblant de tact qu'il me restait. Pas à pas, le regard rivé sur le sien, je m'approchai, mais restait assez loin en signe de défense. J'étais dans une position prête à bondir, la tête droite, tous mes sens aiguisés, je ne bougeai plus. La gueule ouverte, je grognai agressivement : - Es-tu blessé ?
J'étais sur mes gardes, bien plus que d'habitude. Il n'avait pas l'air bien méchant, mais je ne pouvais plus faire confiance tant que je ne savais pas si l'autre disait vrai.
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Âge Personnage : 4 ans
Rang : Alpha
Niveau Rang : Suprême
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Blessure :
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Bonus Agilité : +4
Bonus Endurance : +4
Bonus score de chasse : Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +6
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
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– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| Mar 23 Aoû - 15:54 | |
| Jamais je ne le dirai F: 100 - A: 100 - E: 100 La jeune louve était craintive, elle ne savait pas bien à qui elle avait à faire, elle avait certainement tout juste reconnu que le loup en face d’elle était un Sekmet, un des siens. Athos leva ses yeux bleus vers elle. C’était Ayana, une jeune louve qu’il avait récemment accueilli au sein de la meute rouge. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’elle était parmi eux, elle commençait toujours à prendre ses marques, découvrir le territoire qu’elle avait le droit d’arpenter, et surtout en découvrir ses limites.
Elle était là, près de lui, elle semblait indécise, sans vraiment oser avancer. Avait-elle peur? Il ne le croyait pas. Mais elle était inquiète, franchement mal à l'aise devant ce loup bien plus grand et carré qu'elle, qui ne semblait même pas se soucier de l'épais liquide rouge qui coulait sur le sol. Il n'avait pas mal, ce n'était qu'une égratignure, il ne sentait presque rien, à peine un léger picotement, c'était à peine désagréable. Elle s'avança un peu, sembla indécise, s'arrêta, continua à avancer. Elle ne lachait pas sa patte du regard, alors Athos suivit la direction que les yeux d'Ayana prenaient, et regarda aussi un instant sa patte meurtrie. Il se l'essuya doucement sur l'herbe, puis haussa les épaules :
"Ce n'est rien, une égratignure. Que fais-tu là ? "
Il n'y avait aucune animosité dans sa voix, une simple pointe de curiosité...
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