Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
L'imagination est la seul chose dans cet univers qui n'a aucune limite - Hellion
Je demeurais tout le jour seul, enfermé dans un poêle, où j'avais tout loisir de m'entretenir de mes pensées. Quatre murs, un sol froid et dur, un plafond sans couleur et sans âme, des barreaux qui ne laissent passer qu'un espoir de liberté qui se voit soudainement stoppé par l'arrivée d'homme en blouse blanche ou armés. C'était ma vie. Jusqu'à ce jour où tout a basculé. Les cris. Les flammes. Tout a été rasé en quelques minutes. Mais je ne m'en plains pas, du moins pas dans sa majorité. J'ai perdu plus que ma vie à ce moment-là. J'ai également perdu celle que j'aurai pu appeler ma meilleure amie, voir même ma sœur. Mais elle était plus forte alors on l'a sauvé. Et me voilà seul, survivant à l'explosion. Je déambule seul dans les rues de cet endroit que je n'ai jamais vu. Le soleil, cet astre lumineux si lointain qui me brûle les yeux qui ne sont pas habitués à sa lumière, mais à celle des lampes dont la lumière est artificielle. Je garde donc la tête baissée, regardant le sol qui semble tout aussi froid que celui de mon ancienne cage, si ce n'est le fait que celui-ci est bien plus grand. Mais je continue d'avancer. Certes sans but à l'heure actuelle, mais je continue néanmoins. J'agis comme si la maxime de mon action devait être érigée par ma volonté en loi universelle de la nature. Je dois continuer d'avancer. Clonk. Clonk. Ce ne sont pas ces membres artificiels qui vont me stopper. C'est elles qui m'aident même. Je ne ressens pas la fatigue dans ces pattes en fer. La seule chose que je ressens, c'est le bruit et le froid qui s'en dégage.
Et alors que je me concentrais sur la suite de mes actions, qui s'enchaînent à une vitesse hallucinante dans mon esprit, à commencer par "manger", puis par "continuer à avancer". Et alors que je relevais la tête pour regarder devant moi, j'aperçus une forme. Une forme qui me semblait familière, trop peut-être. Arcana ? Est-ce vraiment elle ? Je m'approchai au plus vite que je pus, rongé par la fatigue, la faim, et la soif, et le désir de la revoir.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Lun 18 Juil - 21:54
Sink in the river The lessons I learned
Il fait sombre. Si sombre. Et pourtant, le soleil est présent. Les rayons se promènent dans le paysage déprimant. Des tombes. Des corps. Des cadavres puant. Des crânes et des squelettes des pauvres hommes qui n'ont pas survécu. Une odeur de soufre. Une odeur de mort et de peur. Une ville en ruine. Des briques éparpillées sur le sol, des débris de verre et des cendres couvrent une partie du sol. Elles sont douces sous les pattes, mais savoir qu'elles peuvent contenir celles de morts, d'homme et de loups, sans doute, perturbe. Marcher sur des morts, se sentir puissante. Comme un dieu. Tout puissant, sans faiblesse. Mais tu n'es qu'une mortel.Une vivante avec un cœur qui bat. Faible. Stupide et grossière. Une ignorance enfantine.
Une vie triste. Un personnage, sans but, qui n'a de raison d'être qu'un décor. Tu fixes les pierres. Une par une. Chaque parcelle qui semble aussi vide que toi. Tes yeux se perdent dans l'immensité du décor. De ce qu'il t'offrait. Désolé. Perdu. Détruite. Par la haine et la colère qui habitent nos cœurs. Qui déchirent nos âmes et qui tue nos enfants. De petits corps comme de grand, des hommes collés les uns contre les autres. Des familles ? Peut-être. Le monde est laid et cruel. Pourtant, il apporte parfois cette petite touche de bonheur et de joie. Rare et court mais si important. Et peu importe le temps qu'il faut entre les deux, on l'attend éternellement.
Une ombre. Quelqu'un. Se glisse vers toi rapidement. Tu te raidis, attendant. Renifle l'air et tend directement les oreilles. Cette odeur ! Tu la connais. Très bien même. Tu reconnais même de loin, avec ton unique œil valide ce poil roux. Et ces yeux ambre qui te pénètrent. Il était lui. Lui, ton ami de toujours. Celui que tu avais abandonné sans peine. Dans sa triste prison derrière ces barreaux sombres et froids. Dans cette cage solide. Seul. Dans les flammes. Tu le croyais mort, mais le voilà. Bel et bien vivant. Devant toi. Tu relèves la tête, emplis de tristesse, mais aussi de regret. Il t'en voulait, tu le sentais. Il avait raison de te haïr, de te détester. Après tout. C'est toi la lâche. La méchante. Celle qui abandonne ses amis. Pour sa propre personne.
L'imagination est la seul chose dans cet univers qui n'a aucune limite - Hellion
▬ Bonjour Hellion. Comment vas-tu.
Un accueil froid. Glacial serais même plus approprié pour cette courte tirade reçue de plein fouet. Un pincement au coeur me surprend à me faire baisser la tête. La Arcana que j'ai connu semblait plus amicale... A moins que mes souvenirs soient troublés par mon idéal ? Me suis-je trop souvent imaginé que tout était parfait dans cette cage quand elle était là ? Pourtant cela semblait si vrai... Je releva légèrement ce qui me sert de museau pour la regarder dans les yeux. Enfin plutôt son oeil. Rappelle toi. Elle a connu des choses que vous seuls connaissez sûrement les souffrances et sacrifices. Son oeil et sa patte. Tes deux pattes qui aujourd'hui semble si... Vide. J'ai souvent l'impression de ressentir des choses alors que je ne devrais justement rien sentir. Je me décida à prendre la parole un peu hésitant face à elle, d'autant plus que sa stature par rapport à moi est bien plus grande.
▬ Bonjour Arcana. Que viens tu faire ici ? Des mauvais souvenirs te hantent ?
Dis-je en fixant plus loin sur ma droite des ruines avec un petit départ de feu, qui auraient très bien pu être celui du laboratoire. Je fis quelques pas sur le coté, l'observant, regardant ce qu'elle est devenue durant ce petit laps de temps où ils ne se sont pas vu. Toujours autant de puissance se dégageait de sa musculature. Elle semblait manger à sa faim contrairement à toi. Elle n'avait presque pas changé. Et nous étions toujours les exacts opposés. Carure imposante, carure innocente. Je me mis à penser que si un jour je devaisme battre pour une quelqconque raison contre elle, il n'y aurait aucune chance que j'en ressorte indemne. Ou vivant. Que de pensées gaie se bouscule dans mon esprit rien quà l'imaginer. Je remua ma tête comme pour les évacuer, et tappa de la patte droite sur le sol, un bruit métallique retentissant quelques peu aux alentours. Je m'approchais de plus en plus tout doucement. A très faible allure. Une envie de frotter mon visage au sien me démangeant sérieusement. Pour moi... Cela fait une éternité que l'on ne sait pas vu.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Dim 7 Aoû - 19:52
Sink in the river The lessons I learned
TTu l'observes silencieuse. N'osant plus émettre le moindre son, le moindre petit bruit qui briserait ce silence maintenant osé entre vous deux. La tension est palpable. Une situation douloureuse. Qui se cachait derrière ces deux loups. Ils s'observent, se jugent. Ils se perdent dans leurs sentiments. Se demandent qui ils sont réellement. Pourquoi se sont-ils à nouveau croisés. Ils étaient l'ombre de leurs lumières. Ils se complétaient de part leurs différences. S'aimaient, partageaient ce qui semblait être leurs univers. Leurs yeux s'admire. Se demandant chacun ce qu'ils avaient pu advenir depuis tout ce temps. Beaucoup de questions. Beaucoup de temps passe. Combien de minute ? D'heure ? De jours ? Un mystères. Personne ne bronche. Ne souris. Pourquoi faut-il que cette rencontre se passe comme tel. Est-ce impossible ? Peut-être que oui, peut-être que non.
Tu t'approche un peu. Levant ta patte métallique dans un léger bruit strident. Les oreilles dressées vers lui. La fourrure dressée par le vent. Te glissant contre lui, se frôlant doucement. Te contournant. Sans te quitter du regard. Intriguée par son aspect limite fantomatique. Avait-il erré autant que toi dans ce monde infâme. Était-il aussi affamé que tu ne l'étais. Était-il aussi ... Seul ? Sans doutes. Sans doute. Tu t'arrêtes enfin derrière et le quittes du regard pour le plonger sur tes pattes. Tu ne savais pas quoi lui dire. T'excuser ? Te traîner à ses pattes pour espérer, le voir, te pardonner. Où continuer de l'éviter. De rester froide. Comme si tu ne l'avais jamais connu. Comme si tu t'en fichais pas mal qu'il soit encore en vie et mieux qu'il soit enfin libre de cette prison. La deuxième option te plaît d'un côté. Celui de ne pas faire paraître ce que tu ressentais actuellement.
" - Je me promène. Mais toi, qu'es-tu devenu ? Que fais-tu là ? Comment es-tu sorti de cet enfer ? "
Cet enfer... Là ou tu l'avais laissé brûlé dans ces décombres. Sous ses grilles fumantes. Mourant. Étouffant sous toute cette fumée. Tandis que toi, tu profitais de cette nouvelle liberté offerte. Tu avais croisé son regard d'ambre. Qui t'implorait. Tu ne l'avais pas aidé. Tu t'étais enfuie avec les autres sans attendre. De peur que toi aussi, tu te retrouves à sa place. Tu avais agi si égoïstement. Ne pensant qu'a toi-même. Qu'a ton propre destin. Ton propre bonheur. Que tu n'as d'ailleurs toujours as trouvé. Et si tout était lié par ce désastre. C'est ta faute et le monde te le fait comprendre en t'affligeant de nombreuses blessures. Te remet la solitude et le désarroi. De par la colère et la tristesse que tu as engendrée, tu as causé le malheur d'autrui. Il te revient maintenant en pleine gueule. Et ça, tu ne pouvais en aucun cas y échapper. À moins peut-être de trouver une solution.
L'imagination est la seul chose dans cet univers qui n'a aucune limite - Hellion
Le silence devient lourd. Elle n'émet aucun bruit, et j'en fais autant en retenant limite ma respiration. On se fixe, comme perdu dans les yeux de l'autre. Elle commence à se déplacer doucement, toujours sans un bruit, tandis que moi chacun de mes gestes et mouvements est calculé au millimètre près. Chacun de nos coeurs semble se mouvoir de manière aléatoire, parfois allant à vive allure, parfois s'arrêtant dans une immobilité absolue. Soudain elle bouge plus, dans un souple mouvement pour venir dans ma direction. Sa patte grince par l'action mécanique de son membre artificiel. Elle glisse contre moi simplement, un soudain frisson traverse mon échine d'un bout à l'autre, comme un fantôme venu traverser mon corps entier, comme un souvenir du passé venu me passer un bonjour.
▬ Il faut croire que j'ai eu de la chance d'en réchapper. Et je me balade tout comme toi apparemment.
Elle continue son chemin pour passer dans mon dos, ses yeux perçants mon regard, puis mes pattes.. Que lui dire ? Coucou je vais bien, j'ai pensé à toi tout le temps, me rappelant tes yeux tristes quand tu as été forcée de me laisser seul derrière ces grilles en métal ? Ou encore que ce n'est pas ta faute, car je me doute que tu t'en veut... Rester froid reste une bonne solution... Mais j'ai bien trop de choses sur le coeur pour lui dire autre chose que des mots sans âmes, j'ai l'envie soudaine de me coller à elle, de m'assoir près d'elle... Ce fut à mon tour de me déplacer dans sa direction, d'un pas peu convaincu. Je me glissa contre elle en posant mon corps contre le sien, mes yeux devinrent soudainement embrués et mes mon corps se mit à trembler, et je vins lui dire d'une voix faible mais audible.
▬ Si seulement tu savais comme tu m'as manqué Arcana...
C'est à ce moment là que les larmes coulèrent. Je reste la tête au niveau de son dos à pleurer silencieusement, avec quelques sanglots. Je semble vraiment pathétique. Que vas t'elle penser de moi alors maintenant ? Un loup faible, sentimental, passant ses journées à se lamenter sur sa vie ? Ou bien encore va t'elle me répondre agressivement de par ce que je viens de faire ?
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mer 14 Sep - 14:44
Sink in the river The lessons I learned
Arcana eut le cœur brisé et elle crut être étouffé lorsqu'elle entendit ses paroles, douces et pleines d'amour, de regret. Elle ne pleure pas. Mais son ami, si, elle vient se coller à lui dans un geste tendre et protecteur. Elle aurait voulu s'excuser, supplier, mais apparemment, il ne lui en voulait pas. Alors qu'il devait lui déchirer les entrailles, les jeter aux corneilles, la tuer obligatoirement. Pourquoi... Pourquoi continuer à être là pour elle alors qu'elle l'avait abandonné... Comme un vulgaire déchet. Elle colla sa fourrure rousse à la sienne, leurs battements de cœur synchronisés. Elle vient lui lécher l'oreille doucement et posa son museau sur son front. Quelques coups de langue sur la joue et pas loin de yeux pour sécher ses larmes. Elle ferme les yeux quelques secondes, se concentrant sur quelques brefs souvenirs d'enfance. Les débuts, leurs innocences, et surtout cette petite bouille qu'elle avait vu.
" Tu sais ... Je suis si désolée de t'avoir laissé dans ces décombres... Je ne voulais pas.. Je voulais t'aider.. Je suis désolée..."
Son cœur se serre encore plus, quelques larmes réussirent à couler et elle imita une grimace de dégoût et de regret si énorme qu'on pouvait le sentir dans l'air. Elle s'assit sur le sol, soupirant, sa queue longue repliant sous elle. Elle plongea son unique oeil dans son regard semblable au soleil. Séchant ses larmes. Elle aurait voulu s'échapper a ses côtés, partir loin, de tout, de la mort, des problèmes, de cette faim qui lui tenaillait le ventre sans répis jours et buit. Étais-ce donc si impossible, même pour un moment, de vraiment goûter à la liberté qu'on lui avait tant promise. Serait-ce une chimère qui perdure pour garder dans le cœur une lueur d'espoir, pour éviter que les ténèbres, ne vous engouffre dans sa grande bouche et vous avalent dans son estomac sans fond.
Elle se releva emplie d'une énergie nouvelle, elle pousse gentiment Hellion, lui indiquant le fait de se lever et de marcher a ses côtés, courir, se défouler. Chasser toute cette tristesse bien trop présente. Courir à en perdre l'haleine. Ses poumons, pousser un cri de joie. Cesser ses larmes et cette tristesse de côtés.
L'imagination est la seul chose dans cet univers qui n'a aucune limite - Hellion
Elle se colla elle aussi à moi. Me lécha l'oreille, mes larmes dans le même temps.
▬ " Tu sais ... Je suis si désolée de t'avoir laissé dans ces décombres... Je ne voulais pas.. Je voulais t'aider.. Je suis désolée…"
Je savais bien qu'elle avait voulu m'aider. Comment oublié son regard alors qu'elle me regardais, moi, le pauvre loup faible et idiot, coincé dans sa pauvre cage tandis que tout le paysage du laboratoire était en feu, en cours d'explosion ? Alors que la seule odeur qui émanait de cet endroit maudit aujourd'hui dans mon esprit, et le sien aussi, était celui de la mort, de la malsénité ? Pourquoi avons nous été obligé de subir ça ? Toutes ces tortures et tourment incessants, cette douleur perpétuelle qui me tiraille encore le corps tout entier, tandis que mes pattes de fer faisaient un bruit qui lui commence de plus en plus à me détruire l'esprit de par sa monotonie et sa répétition à longueur de journée ?
Je ne répondit pas, elle savait bien que je lui pardonnait tout. Elle savait que je savais. Elle s'assit devant moi en me regardant, les yeux tout aussi rouge que moi, emplie de futures ou d'anciennes larmes pleine de nos émotions, les plus noires et les plus vive réunis, un mélange d'espoir et de ténèbres. Puis elle se leva et me bouscula pour m'inciter à me lever, ce que je fis tout doucement. Elle semblait soudainement aller mieux, comme si son coeur avait trouver une raison pour vivre, une raison qu'il la pousse aujourd'hui à se sentir mieux que jamais, et à vouloir profiter de ce que la vie reste à offrir.
▬ e te suivrais où que tu ailles, comme je te l'avais promis, il y a de cela quelques temps déjà, avant que notre monde se brise par notre séparation… Du moins… C'est mon sentiment… J'avais l'impression que sans toi plus rien ne valait la peine de placer de l'espoir dedans…
J'avança à avec elle, me tenant le plus près possible, et pour la première fois depuis la sortie de ce fichu laboratoire, je me mis à courir. Je n'allais pas trop vite, mes pattes avant me font encore mal parfois. Puis je me tourna vers Arcana, la langue pendante comme si j'étais déjà essouflé, ce qui était presque le cas, mais cela import ait peu, tant que elle était
Accueil
