Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Dim 3 Juil - 21:40
«Quand la folie suscite l'intérêt.» AVEC ELRÖN
La terre était toujours aussi sèche à chaque foulée. Des milliers de cailloux qui formaient autrefois de gros rochers étaient éparpillés, cachés sous la brume qui se promenait lentement au ras du sol. J'errai sans but entre les geysers. Nilaya m'avait enseigné à combattre le dragon fou. Grâce à ma mère, je parvenais à le maîtriser. A me maîtriser. J'étais beaucoup plus souvent moi-même. Pourtant, j'avais toujours cette part de lui en moi, que je ne voulais pas laisser mourir. Alors, il m'arrivais parfois de m'isoler, au levé du soleil, dans la clairière fumante. Il avait alors le droit de s'amuser à nouveau. Non. J'avais alors le droit de m'amuser à nouveau.
Je cherchais les carcasses de faibles animaux qui n'avaient pas encore succombé aux pluies acides de la région. Pour moi les torturer n'était qu'un jeu. Un jeu qui m'aidais à oublier mon passé tragique et douloureux que le cracheur de feu avait bien du mal à supporter seul. Une souris rampait tant bien que mal entre les plumes et les squelettes trempés des corbeaux mort près d'une flaque d'eau polluée. J'avais faim, mais sa peau était aussi fertile que le sol pour lui faire pousser des poils. Plus rien chez elle n'était comestible. C'était bien dommage d'ailleurs. Je coinçais sa queue sous ma patte. Je voulais jouer avec son corps sans qu'elle ne puisse s'échapper. Mais à ma grande surprise, vivre sur cette terre à rendue ce rongeur malade. Je la connaissais cette maladie. Elle commençait à se ronger la queue. Sa propre queue pour se délivrer. Je pouvais voir le mal dans ses yeux. Comme ce jour là...
L'animal poussa un couinement de douleur. Les images traversèrent encore une fois mon esprit. Je les voyaient comme si j'y était de nouveau. Kahean... Son regard... La haine... La violence... La soif de sang... Cette maladie. La rage. Elle avait fait de lui un monstre en le tuant de l'intérieur. Ce rat, lui aussi... Il avait subit le même sort. Puis je revoyais mon père me sauter à la gorge, essayant de me priver de mon œil gauche. Tout paraissait si réel. Je fis alors un bond en arrière laissant la pauvre bestiole s'enfuir du triste sort que je lui avait pourtant réservé.
«NON !»
Je secouais la tête. Encore et encore. Mon hurlement avait attirer un espion de ma meute. Je reconnaissais l'odeur de notre territoire dans sa fourrure mais je ne l'avais encore jamais croisé auparavant. Je fixais le sol. Ma respiration était saccadée. J'étais essoufflé, comme si le combat avait eu lieux une deuxième fois. Je reprenais lentement mes esprits et laissais s'échapper un rire malsain. Semblable à celui d'un hyène. Je relevais la tête en direction de mon nouvel invité, le regard vide.
«Partie. Loin. Elle s'est enfuie. Échappée. Quel dommage. Moi qui voulais jouer un peu. Elle n'est plus là, n'est-ce pas ? ELLE M'A FILÉ ENTRE LES PATTES !»
Je laissais passer un grondement entre mes crocs. Puis je m'étais remis à rire tel un clown perfide, ne prêtant presque plus attention à mon visiteur. Je lui tournais alors le dos, rebroussant chemin, progressant d'un pas lent et lourd, à travers la brume. J'errai à nouveau sans but, l'esprit tourmenté par mes cauchemars, murmurant des mots inaudibles.
Je me promenais, comme un mon habitude. Je fais le tour du territoire Sekmet sans but. C'est le rôle des sentinelles, en toute logique. Sauf que je trouve appréciable de ne pas être à la place que l'on me donne. Les autres alors affichent des têtes intéressantes, non naturelle, avec une émotion sur le visage. Je suis le Dieu des Faces après tout. Oui, je me suis nommé ainsi, pour ma prochaine rencontre avec Xyrion. Je me demande bien ce que le loup sur son piédestal allait en penser. Comme quoi, lui à le mérite d'être véritablement intéressant. Un marginal qu'on ne voit pas tous les jours. D'un autre côté, si je le voyais tous les jours, je pense que je commencerais à m'en lasser. Et ce n'est pas ce que je veux. Ce que je veux, c'est m'amuser. Un hurlement retentit non loin de là, et je reconnais facilement l'odeur du loup qui l'a poussé. Zagan, le fils à maman nommé au conseil des Sekmet. Soyons honnête un instant, s'il vous plait.
D'un mouvement souple de patte, je pars dans sa direction, l'approchant, me découvrant au travers des arbres. Il beuglait comme un chien galeux, malade et fou. Fou ? On dirait bien, vu la tronche qu'il tire. Et 'cest ça qui a été nommé par cette bande de loup sans intérêt ? J'en serais presque étonné. Il me parle sans me parler, et je me tiens droit, je l'observe. Ah bah oui, il est véritablement fou. C'est... Intéressant ? Bah voyons un peu tout ça, j'apprécie faire mes expérience sur ce genre de "sujet" un peu rare. Lentement, je marche à sa suite, avec ma tronche de blasé. - Elle t'a filé entre les pattes oui. C'était assez pitoyable d'ailleurs. Tu as appris à chasser où, petit Zagan fou ? J'espère que ça n'est pas un secret~
Ajoutais-je avec une pointe d'ironie dans la voix, glissant toujours mes pattes à la suite des siennes, provocateur. Mon visage n'affichait toujours aucune émotion. Car je n'en ai pas. C'est plus simple ainsi. Beaucoup plus simple.
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Mar 5 Juil - 17:20
«Quand la folie suscite l'intérêt.» AVEC ELRÖN
Je n'étais pas conscient de ma démarche. Mes pattes me guidaient dans mon avancement. Je les suivaient juste en me balançant de gauche à droite. Je murmurais des mots inaudibles, même pour moi. Le regard toujours vide. Un sourire malsain aux babines. Elrön se joignit à la promenade. J'ignorais totalement ses dires, j'étais comme sourd. Sa voix me paraissait lointaine et obstruée. Voir presque insonore ? Pourtant elle semblait raisonner en moi. Non, un seul mot raisonna en moi.
«Fou. Fou. Fou. FOU !»
Je m'arrêta quelques instant, dévisagea l'animal et repris ma route. Je vacillais et manquais même parfois de m'écrouler. Devant l'incompréhension du Sekmet vis à vis de mon comportement étrange, je stoppa enfin ma balade. Que me voulait-il ? Je voulais savoir. J'étais curieux et j'avais envie de jouer. Peut-être cela plairait-il au cracheur de feu ?
«Il a peur. Il se cache. Il en tremble. Je peux le sentir en moi. Tu ne l’effraie aucunement rassure toi. C'est son père. Je veux dire notre père. C'est triste. C'est déchirant. Mais je suis là pour l'aider ! Enfin je crois... Et toi, que fais-tu ici ? Tu es seul, dans un endroit pareil. Ne redoutes-tu pas de te perdre ? Ou pire, la mort ?»
Je riais au éclat. D'un rire qui donne des frissons. D'un rire juste bon à faire peur. En fait on ne pouvait pas vraiment appeler ça un rire. Je lui tourna une nouvelle fois le dos et me remis en marche. Je progressais toujours aussi lentement, sans raison apparente. Je n'avais pas de destination finale. Personne ne m'obligeais à avancer ni même à suivre une route particulière. Oui, je lui avait posé une question, pourtant, déjà je m'en allais comme si la réponse m'importait peu.
Je sentais sa présence proche de moi. Proche de nous. Il nous suivait, ce qui attisa la curiosité du cracheur de feu. Pourtant il n'osait pas montrer le bout de sa truffe. Je stoppa net mon pas lourd. Je pointais le sol du museau et fixais la poussière réagir à la légère brise qui s'engouffrait sous la basse brume.
«MONTRE TOI !»
Je plantais brusquement mes griffes dans la terre et mes pupilles se resserrèrent violemment. Mon sourire malade s'effaçais doucement. Je restais figé quelques minutes, incapable de bouger, encore traumatisé de cette vision d'horreur que se rongeur m'avait chaleureusement rappelé. Je relevais légèrement la tête et observais la sentinelle. Il avait l'air très intéressé par mon cas. Mais pourquoi ?
«Pourquoi t'obstines-tu as suivre mes traces de pattes ? Tu es un mouton ? Non ? Très bien. Alors vas-t-en. Tu es comme tout les autres, un ramassis de préjugés, mais finalement il s'avère que comme eux, tu ne sais rien. RIEN DU TOUT !»
Je laissais passer un grondement de fureur. Je me trouvais fasse à mon camarade de meute. Je fixais son regard sans relâche, prêt à défendre cette folie que tout le monde disait si drôle. Elle n'avait rien d'hilarant. Elle était juste le résultat d'un passé tragique et douloureux. Je les voyais se rire de moi plus souvent qu'à mon tour, mais ils n'étaient que de simple ignorant à la vie princière et joviale.
Umf. Ma seule réaction face à son attitude. Devrais-je avoir peur ? Devrais-je rire ? Est-ce seulement ce que les autre appelle amusant ? Je me le demande bien. Ce loup blanc, Zagan, à la cicatrice au niveau de l'oeil. Ce loup blanc et étrange. Umf. J'hausse les épaules, alors qu'il me regarde droit des les yeux. Oui, je ne réagis pas. Et toi, es-tu surpris de me voir aussi indifférent à ton sort ? Le voir exploser avait presque été trop facile... Sans intérêt ou presque. Car il a une forme d'intérêt. Enfin, une forme. Si on n'y réfléchit, c'est un produit rare. Et même unique. Particulier. Fou ? Oui, il l'a dit lui-même, cochons alors cette case pour la route. Donc un fou, fils de général et donc de bras-droit Sekmet. Et en plus au Cercle du Brasier. Donc Athos lui fait confiance. Les engrenages moulinent tranquillement alors qu'il semble toujours me jauger du regard. Il faut que je parle ? - Je fais ce que bon me semble... Ces terres ne sont pas les tiennes après tout.
Ponctuais-je, entamant de faire quelques pas pour venir à sa hauteur. Peur ? Je ne ressens pas ça. Je ne sens rien, pas de sentiment.
- Si tu crois que lever le ton me fait peur, je pense que c'est raté.
Je me trouvais à son niveau, je pouvais sentir son souffle non loin de moi. -Tu me qualifies comme "plein de préjugés", mais n'est-ce pas toi qui juge sans rien savoir ? Je ne suis pas comme tous les autres. Car contrairement à toi, je n'ai ni peur, ni regret. Je ne ressens rien de ce que tu ressens. C'est intéressant, de t'observer. Cela me permet d'apprendre. Alors ne te gêne pas, soit aussi fou que tu le veux. Comme ça, je pourrais en apprendre d'avantage sur la profondeur de la nature de chacun.
Je le déplaçais de quelques pas, le frôlant presque du bout des poils. Oui, au fond, s'il n'était pas fou, qu'est-ce qu'il aurait d'intéressant ?
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Lun 11 Juil - 16:49
«Quand la folie suscite l'intérêt.» AVEC ELRÖN
Ce loup, qu'attendait-il vraiment de moi ? Je n'avais que faire de sa présence, je n'avais besoin que du dragon fou. Mais qui d'autre que le cracheur de feu pour le comprendre. Surement pas celui qui agissait selon sa propre loi.
«Dans ce cas elles ne sont pas non plus tiennes. Ce sont celles d'Athos, cependant, jusqu'à preuve du contraire, nous avons tous deux droit de les fouler, car nous sommes Sekmet. Visiblement tu as choisis de croiser ma route quand il ne le fallait pas, mais allons bon, désormais il est trop tard. Tu es là, alors dis moi plutôt quel es ton nom ?»
Ne pas ressentir de sentiments. Voilà ce que j'ai longtemps cherché en me réfugiant derrière le dragon fou, en vint. Je n'avais pas voulus lui faire peur, simplement lui faire comprendre qu'il m'importunais. Malheureusement, il n'avait pas l'air de vouloir me laisser seul avec mes tourments. Que cherchait-il à apprendre de plus sur mon sujet ? J'étais soit fou, soit très raisonné. Tout le monde connaissait déjà cette partie de l'histoire.
«Comment peux-tu parler d'intérêt ? Je t'apparais peut-être comme un objet intéressant, mais rien n'est réciproque. Ta présence à mes côtés m'ennuie profondément. Qu'es-tu donc venue faire ici ? Si ce n'est m'importuner dans mon exile hebdomadaire.»
Je n'avais rien de plus intéressant à offrir que ma folie passagère. D'autres loups avaient bien plus d'intérêt à revendre à ce pauvre bougre. Son cœur de pierre ne faisait pas de lui quelqu'un de différent. C'était simplement sa spécialité à lui, tout comme le dragon fou l'était pour moi. Il s'était approché de moi. Sont poils était venus frôlé le mien et bientôt je ne tardais pas à faire demi-tour. Je voulais rejoindre la meute puisqu'il m'étais impossible de m'exprimer tranquillement en ce jour. Il venait de priver le dragon fou de s'amuser et le cracheur de feu de se calmer. Je n'avais plus qu'a rentrer, l'esprit encore remplit de la noirceur de ce jour funeste, qu'était celui de la mort de Kahean.
Je ne parlais d'ailleurs que rarement de lui comme étant mon père. Ce que la rage avait fait du pauvre animal n'était pas beau avoir. Il respirait la haine. En fait ce n'était déjà plus lui. Ce que j'ai tué, c'était sa carcasse animé par une maladie assoiffée de sang et de violence. Mon père. Mon vrai père. Avait été tué de l'intérieur bien avant que je ne mette fin à ses jours. J'en étais convaincu. Du moins je voulais m'en convaincre. La fin du voyage, notre sentinelle Sekmet fut contraint le faire en compagnie du dragon fou.
Je m'étais alors, sans y prêter la moindre attention, remis à murmurer tout bas. Des mots. Des phrases. Je ressassais douloureusement mon passé tragique.
«Je ne l'ai pas tué. Je ne l'ai pas tué. Je ne l'ai pas tué. N'est-ce pas ? Non. Je ne l'ai pas tué.»
Je le toisais, descellant en lui ce changement subtile qui semblait s'opérer en lui. Je me mouvais, tel un serpent glissant sur le sol d'un mouvement souple et léger. Il changeait sous mes yeux, et je l'observais. Sa stature, la cambrure entre son dos et ses épaules s'élevait légèrement. Son regard prenait une nuance particulière, celle de la raison. Il semblait avoir un éclair de lucidité. Ou plutôt une prise de conscience. Tout est possiblement interprétable de toute manière, quand il s'agit du corps. Le corps a son langage, et il semble parler pour mon interlocuteur. A son regard, je devine facilement qu'il se trouve agacé de ma présence. Comme s'il venait seulement de réellement la remarquer, et de comprendre toute l'ampleur de cette dernière sur son environnement. Je décortique et analyse chacun de ses mouvements, au millimètre près. Quand la commissure de ses babines s'étire sur les côtés, je comprends qu'il s'apprête à prendre la parole, stoppant mes pas qui lui tournait autour dans une sans doute valse agaçante.
Te dire mon nom ? Je fronçais légèrement les sourcils, non pas contrarié mais d'avantage perplexe. Pourquoi devais-je te donner mon nom ? Qu'en feras-tu, une fois que tu l'auras ? Tu iras te plaindre à ta maman, entre ces pattes, qui ira se mettre sous l'alpha pour que je me fasse punir ensuite car j'ai embêté son fifils un peu malade dans sa tête ? Ce scénario me plait bien, en fait... Voilà une occasion pour moi de rencontrer mon Alpha en tête à tête pour une véritable première fois. Cette pensée m'étire un sourire malsain sur le visage, entièrement naturel. La tête de blasé laissait place à celle du tordu que je pouvais être parfois. Enfin, ce sont les autres qui disent que je suis tordu, car je ne suis pas normal et que je n'ai aucun remord à dire ou à faire quelque chose. Je ne sais même pas ce que c'est que ça.
- Je me nomme Elrön en ce moment. Mais d'autres peuvent me connaître sous un autre nom. Les noms sont juste un moyen de désigner une chose. Mes parents m'ont appelé comme ça, mais tu peux me nommer comme ça te chante, je ne ressens pas le besoin de préserver mon nom. Et toi Zagan, tiens-tu à ton nom ?
Demandais-je à tout hasard. Après tout, les fous sont compliqués. Et puis finalement, il semble plus blasé qu'avant. Pourtant, je sens encore la corde raide de son esprit, qui semble prête à craquer si on tire un peu trop dessus. Je me demande qu'est-ce qui serait le déclencheur. Oh... Mon regard brille de mon idée perverse, alors que je me tiens sur mes quatre pattes, droit, gardant mon regard sur le sien.
- Je m'en fiche de ton ressenti en fait... Je suis assez égoïste pour me foutre des sentiments des autres. C'est amusant à observer, mais bon, les respecter, c'est déjà un peu plus embêtant, surtout que j'y connais rien là dedans~ La raison de ma présence ici ? Et bien, c'est tout simple... Je voulais voir qui était le fils à maman Nilaya Générale et Bras Droit qui a soudainement le droit à une promotion. Comme si c'était pas connu que ta mère se faisait monter par notre cher Athos. Je suis certain que ça a pu appuyer ta candidature, puisque je ne t'ai rien vu accomplir d'autre pour la meute.
Il s'en allait, et je le suivais comme une ombre, sous ses pas, me glissant juste à côté de lui, nos poils se touchant presque. J'entendais ses murmures, et tant qu'il restait pris dans ses pensées, je finis par lui murmurer lentement.
- Qui as-tu tué Zagan ? C'est une chose qui m'intéresse~
J'étirais un grand sourire vicieux, attendant de voir quand il pourrait craquer, et surtout comment. Je veux m'amuser, distrait moi, ce monde est ennuyeux.
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Mer 3 Aoû - 11:59
«Quand la folie suscite l'intérêt.» AVEC ELRÖN
Un nom, c'est quoi ? Un mot ? Mais signifie-t-il quelques chose ? Parfois oui. Parfois non. Zagan. Cet ensemble de lettre n'avait pour moi aucun vrai sens. Après tout, une seule appellation ne pouvait suffire pour deux. Alors non pour moi ça n'avait aucune importance, du moment que je pouvais toujours distinguer en moi, le dragon fou du cracheur de feu.
J'avais réussis à me calmer et le dragon fou laissa le cracheur de feu se montrer à nouveau. J'étais prêt à marcher aux côtés de notre compagnon de route Sekmet. Sa présence n'était pas des plus agréable, mais il était là, je n'avais pas le choix. Et à choisir entre lui ou rien...
«Mon nom m'a été donné par ma mère, je me dois de le conserver par respect pour elle. Cela fait des années que nous étions séparés, nous voilà de nouveau réunit. Alors je le porte, pour elle. Mais il n'a guère plus de sens que les nombreux noms que l'on te donne.»
Plus la discussion avançait, plus je sentais Elrön devenir bizarre. Il ressassait sens cesse cette histoire. Celle de mon élection au Brasier Blanc. Je n'y était pour rien, il avait raison je n'avait rien accomplit. Je me trouvais là, grâce ou à cause de ma mère. Je ne savais pas trop quoi en penser. Athos devait-être bien aussi fou que moi, pour songer à me faire entrer dans le Brasier Blanc. Je suis conscient que le dragon fou est une gêne. Malheureusement, même si je parviens à le contenir, il ne tarde jamais à revenir. Prendre quelconque décision devient alors difficile.
«Serais-tu jaloux de ma position ? Pour quelqu'un qui ne devrait pas avoir d'émotions, ça y ressemble fortement. Tu devrai y faire attention et surveiller tes centres "d'intérêt", il se pourrai que tu sois en train de changer. C'est amusant, finalement peut-être que moi aussi je pourrai t'observer.»
Il me suivait de près, de très près. Et maintenant voilà qu'il voulait savoir, tout savoir. Non il n'entendra rien de cette histoire. Il l'a connait déjà. Comme tous les autres. Je n'en dirais pas un mot de plus, je ne voulais pas que le dragon fou reprenne encore le dessus. Je ne voulais pas être faible une fois de plus. D'autant plus que le dragon fou détestais la sentinelle, alors que le cracheur de feu s'habituait doucement à sa présence.
«Pourquoi me portes-tu autant d'intérêt ? Tu l'as dis toi-même, je ne mérite pas d'être au Brasier Blanc, alors pourquoi est-ce que je mérite ton intérêt ? Ma folie est loin d'être la seule chose qui t'attire, je le sais. Je le sens.»
Je me stoppa net et posa mon postérieur sur le sol chaud de la clairière. Je fixais sans relâche le regarde étrange d'Elrön.
Je continue de lui tourner autour, sans peur. Sans méchanceté aucune. Enfin, je ne la mimais pas. Ou plus. Je me sens las, me contentant simplement de tourner, tourner, encore et encore, observant chacune de ses coutures pour me faire une idée de son être. Une fois mon analyse terminée, je me pose en face de lui, tranquille. A-t-il dit quelque chose ? Je ne l'ai pas écouté. Pense-t-il quelque chose ? Je pourrais presque entendre son esprit murmurer. Je garde une mine froide et inexpressive, cessant de mimer, mon corps redevenant cette toile blanche que je peignais sans cesse de nouvelles couleurs.
Finalement, il n'y a que sa dernière phrase qui a attiré mon attention. Et puis tout simplement, d'une voix morne et brutale, je lui réponds d'un naturel insoupçonnable.
- Je ne connais pas la jalousie. Observe moi si ça te plait, moi je vais continuer de voler ton visage ~
Chantais-je sur la dernière note, avant de me retourner tranquillement, battant le vent avec ma queue. C'est ainsi que je fais mes sorties : simplement, marquant la fin de cet échange qui s'avérera être... Moyennement satisfaisant.