En savoir plus | Dim 3 Juil - 19:16 | |
| NOM : Saëros AGE : 2 ans SEXE : Femelle MEUTE : Navnik RANG : Recrue guérisseuse PARENTÉ : // AUTRES INFORMATIONS : Saëros a une cicatrice, très peu visible, causée par une balle qui a frôlé son flanc. La blessure a mit quelques mois à cicatriser.
JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche) Force :7 Agilité :8 Endurance :8
CARACTÈRE : Saëros n'a pas vraiment changé depuis sa plus tendre enfance. Elle a toujours été comme elle est maintenant. C'est sans doute pour cela qu'elle a réussi à vivre, pendant ces deux longues années. Si elle avait été quelque peu plus... Sensible, voilà, elle n'aurait jamais pu survivre à quelques uns des évènements.
La jeune louve n'a jamais été très proche de sa famille, même de ses frères et sœurs. Elle a toujours préféré rester solitaire, tout en restant le plus possible discrète. Contrairement à ces derniers, qui n'arrêtaient de jacasser à longueur de journée. Saëros était très agressive envers eux, elle détestait les voir s'amuser alors qu'elle s'ennuyait à mourir. De nature très jalouse et possessive, elle envie toutes les personnes. Autant physiquement que mentalement. Lorsqu'elle crée un lien fort avec quelqu'un, elle a plus qu'horreur de devoir «partager» cette personne. C'est donc, pour cela, qu'elle n'aime pas tellement faire connaissance avec les personnes. Lorsqu'elle a un coup de cœur pour une personne, par contre, c'est extrêmement dur pour elle de l'abandonner de son esprit. Durant ses deux années de vie, elle n'a pas tellement eut de véritables amis. Même dans la meute, elle reste solitaire et n'aime pas du tout se faire remarquer par les membres.
Néanmoins, Saëros est une louve qui n'est pas du tout égoïste. Même si elle aime bien partager parfois ses biens, ou autre, elle pense tout de même à elle. En ces temps de batailles, il est préférable de d'abord penser à soit même, qu'aux autres. Ça lui fait une sorte de pincement dans le cœur, lorsqu'elle voit une personne en «détresse», et qu'elle ne peut l'aider, même si elle n'est absolument pas obligée de le faire. Lorsque la louve voit des personnes odieuses, qui n'ont aucun respect pour les autres, elle a seulement une envie; leur donné une bonne leçon. Mais, au-delà de ses soixante-dix centimètres, elle n'est pas prête d'intimider quelqu'un. Elle essaye, néanmoins, de se montrer intouchable face aux remarques des autres. C'est ce qui fait quelque peu son charme, le fait qu'elle ait l'air d'être sûr d'elle.
Du côté parental, Saëros n'apprécie que très peu les louveteaux. Même si tout le monde les trouve adorables, ces petites créatures innocentes et vierge d'âme, la jeune louve n'aime pas leur côté collant et vulnérable. Ils veulent tout savoir dès l'instant où ils sont nés, ce qui l'agace fortement. Néanmoins, elle n'est pas du tout contre le fait d'avoir, plus tard, des louveteaux. Elle tient énormément à avoir une descendance, même si elle n'est pas d'elle. Que ce soit ses frères, ses sœurs, s'ils sont vivants, elle veut des louveteaux afin que son sang coule dans les veines d'autres loups. Sa mère, autrefois, lui avait dit qu'elle ne devait aimer personne, et ne faire confiance à personne. A personne, sauf à ses enfants. Ils seront, à ce qu'elle lui a radoté, la chose la plus importante, qui feront qu'elle devra vivre pour eux. Mais, Saëros a prit cela à la légère.
PHYSIQUE : Physiquement parlant, Saëros n'a pas énormément changé depuis qu'elle est petite. Quelques cicatrices pas tellement remarquables l'ont juste fait changer un minimum d'apparence.
Née d'une mère de très basse taille, tout comme son père, c'est normal que la louve ne mesure pas plus de 75cm. Ce n'est, bien entendu, pas du tout avantageux pour les combats, ou même pour la chasse, mais elle n'en fait pas non plus son complexe. Bien au contraire; cette taille est bien pratique pour se cacher des bipèdes ou encore des autres êtres n'ayant pas le pilier de l'instinct: l'odorat. Mais, c'est vrai que parfois, elle ressent l'étrange sensation de se faire dévisager par les autres loups, bien plus grands qu'elle. Elle est quelque peu agacée, mais ne fait pas part de cet agacement aux autres.
Son pelage, lui, était autrefois d'un blanc pratiquement immaculé. Lorsque la neige, aussi généreuse soit-elle, arrivait à un très rare moment de l'année, on aurait presque pu confondre son pelage aux flocons, tellement il était resplendissant. De plus, sa douceur était inégalée. Mais, à présent, ce n'est qu'un vulgaire pelage, aussi banal que ceux des autres. Il est d'un beige délavé assez étrange, à cause des nombreux débris de cendres qui s'y posent, ou encore de la chaleur qui fait qu'elle transpire beaucoup. Ses poils sont très rêches, s'y bien qu'elle n'a même plus plaisir à frotter sa tête contre. Saëros regrette énormément le fait de ne pas s'être occupé plus de celui-ci.
Les deux iris de ses merveilleux yeux sont d'une couleur ambré. Son profond regard, dit séducteur, avait autrefois séduit pas mal de loup qu'elle croisait. Son père, à ce qu'il parait, avait la même couleur et la même profondeur que Saëros. Cependant, ne l'ayant jamais vu, elle ne peut savoir si cela était vrai, ou si c'était juste un des nombreux comptes que lui avait raconté sa mère. Néanmoins, à présent, ses yeux sont devenus extrêmement ternes. Elle même ne sait pourquoi, certainement à cause de la climatisation plus chaude, ou encore de la météo qu'il fait. Dans tous les cas, ils ont perdu leur éclat d'autrefois.
Saëros n'est pas très forte, physiquement, mais elle est très endurante. Elle peut, parfois, courir plusieurs centaines de mètres sans pour autant avoir envie de s'arrêter. Mais, elle ne peut courir à son envie, car déjà que l'eau et la nourriture se font de plus en plus rare, elle se dit qu'il ne faut pas qu'elle prenne trop de ressource, rien que pour elle et son envie. Même si ses quatre pattes sont assez courtes, elles lui permettent de chevaucher les plaines arides et asséchées sans aucun problème. De plus, une de ses principales qualités est aussi son agilité. La louve n'a aucun mal à sauter d'un point A à un point B. C'est juste que, parfois, lorsqu'il y a trop de danger, elle préfère ne rien faire.
HISTOIRE : Pas la peine, à mon avis, de vous raconter le début de cette histoire. Elle commence banalement, comme toutes les autres. Une louve donne naissance à des petits. Quelques uns ne supportent pas la chaleur, donc il n'en reste plus que trois, voir quatre.
Juste le fait de sentir que sa mère était là rassurait Saëros. Peut-être qu'elle ne le faisait pas remarqué, mais le fait que des centaines de personnes pourraient, sans aucun remord, tuer toutes bêtes qu'ils croisent faisait grelotter la loupiote. Elle était même terrorisée. Mais, elle ne le montrait pas. Même lorsque l'hiver arrivait, et étendait son immense manteau de neige sur la région, elle ne fit ressentir aucune émotion. Alors qu'au plus profond d'elle même, elle voulait juste s'amuser avec ses frères et sœurs. Mais, elle restait neutre, auprès de sa mère, comme à son habitude. Cette dernière s'inquiétait, d'ailleurs que sa fille n'était pas comme les autres louveteaux. A chaque fois, elle tentait de la faire s'amuser ou rigoler, mais rien ne marchait. Comme c'était le premier hiver de la jeune portée de quelques mois, il était normal pour eux que la nuit était l'un des pires supplices de cette saison plus ou moins dangereuse. En plus de la perte de gibiers, les couches de neiges commençaient à augmenter à grand risque. Mais, la mère de Saëros décidait tout de même de rester à leur emplacement. Car, étant solitaire, elle ne voulait se faire repérer par les bipèdes, qui n'étaient qu'à quelques lieux d'ici.
Les nuits étaient insupportables, les unes comme les autres. La jeune loupiote se collait, chaque soirée, contre le doux pelage de sa mère pour se réchauffer et se sentir en sécurité. Lorsque la portée de loupiots était endormie, leur mère allait rapidement faire un tour de garde, afin d'observer les alentours ou même de pouvoir repérer une proie. Mais, ce fut la dernière fois, malheureusement. Car, en en repérant une, la louve mère attira l'attention des bipèdes, ceux ci ayant certainement un problème de gibier aussi. Ils commencèrent à la chasser, mais n'en finirent pas là. Ils allèrent à même la dénicher dans la petite tanière où elle s'était installé, et à la tué. Saëros était réveillée bien avant cela, lorsque sa mère fut partie. Elle même était partie, pour s'amuser dans la neige tant qu'il en était encore temps. Car, elle savait bien qu'elle allait bientôt s'en aller, pour laisser place aux fleurs de Printemps.
Lorsque la loupiote revint à sa tanière, elle vit juste des traces rouges, qui semblaient être le liquide qu'elle perdait lorsqu'elle se blessait. N'ayant aucun repaire, comme les autres louveteaux n'étaient plus là, elle décida de suivre cette étrange traînée. Plus elle avançait, plus la neige s'épaississait, jusqu'à son encolure. Une fois le chemin sanglant terminée, Saëros découvrit juste les bipèdes. Ils étaient aussi grands que sa mère lui avait dit. Néanmoins, elle lui avait aussi dit de courir, le plus vite possible, lorsqu'elle en voyait. Mais, Saëros était très curieuse, pour son âge. Alors, tout en décidant de s'approcher, elle vit un de ses frères, allongé au sol. Pourquoi ne bougeait-il pas, se demandait-elle. La jeune loupiote restait là, en fixant le cadavre de son cadet. Cependant, ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'un des affreux bipèdes l'avait repéré. Alors, en tirant sur elle, il la blessa au flanc. Réagissant de suite, en s'enfuyant à vive allure, Saëros s'enfonça de plus en plus dans la région, sans s'arrêter une seule minute de courir.
Elle savait, en elle même, qu'elle ne reverrai certainement plus sa famille, mais elle avait toujours l'espoir de voir une personne, dans les semaines qui suivraient. Et, celles ci passèrent. Aucune personne à perte de vue. Elle était seule, au milieu de cette guerre qui était déjà déclarée depuis un bon bout de temps, face aux bipèdes et autres créatures qui rôdaient dans la région. Sa mère, qui était auparavant une assez bonne guérisseuse, lui avait juste apprit les bases des soins. A vrai dire, la jeune loupiote savais juste comment faire pour qu'une blessure ne s'infecte pas. Son flanc, remit en état, Saëros partie en direction de nouvelles terres, afin de trouver un nouveau clan. Les jours étaient longs, très longs. Elle eut même cru parfois qu'elle allait mourir, car elle ne trouvait aucune proie pendant presque une semaine. Dès qu'elle en trouvait une, elle ne laissait aucune miette derrière elle.
Les mois passèrent, et la jeune louve atteint la majorité. Plus les jours passaient, plus elle était désespérée à l'idée de trouver une meute. Néanmoins, lors d'un jour les plus chaud du mois, elle vit enfin un petit groupe de loup, chassant dans une crypte avec une des étranges demeures humaines. Folle de joie, en elle même, elle décida d'aller les aborder, pour leur demander des renseignements. C'était la meute des Navnik, une des trois principales meutes de la région. Saëros ignorait cela, sa mère ne lui avait jamais dit qu'encore trois meutes restaient. Elle croyait tout bonnement que cette idée de meute avait disparu, depuis le commencement de la guerre. C'est donc, à dater de ce jour, que la louve était une des nombreux membres de la meute Navnik.
MA MARRAINE : Narsilion
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