NOM : Zelda
AGE : Trois ans
SEXE : Femelle
MEUTE : Solitaire
RANG : /
AUTRES INFORMATIONS : Elle est saine. Aucune blessure  ou cicatrices apparentes puisqu'elle fuit comme la peste les combats.

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 2
Agilité : 9
Endurance : 9


CARACTÈRE : Zelda est une jeune louve froide et détachée de toutes relations social, préférant de loin le silence d'un soir d'août en solitaire au dérangement quotidien d'une vie en communauté. La belle a toujours privilégié l'isolement, pouvant ainsi s'évader et s'abandonner à la quiétude de son monde intérieur. Les chances de réussir à l'impressionner sont infimes, pour ne pas dire inexistantes, au même titre qu'elle n'a rien à faire de l'avis et du jugement des autres. Elle vi sa vie et fait tout ce qui est en son pouvoir pour survivre, quitte à fuir le danger, au risque de passer pour une lâche... En même temps, à quoi sert d'avoir de l'audace et de l'honneur si elle doit y laisser sa peau ? Car entre vous et moi, elle ne peu compter que sur sa vitesse et son endurance lors d'un combat... En d'autre mot, elle est la reine de l'esquive et de l'évasion. Hors, bien qu'elle ne touchera sans doute jamais personne de ses crocs, presqu'aucun n'entaillera son jamais son corps.

Malgré son caractère généralement froid et distant, Zelda sait être d'agréable compagnie, tout particulièrement avec les jeunes mâles robuste et en plein dans la force de l'âge, qu'elle apprécie tout particulièrement. Après tout, la gente masculine peut très aisément être manipulée, en plus d'être une excellente source de protection.

Zelda est une louve que l'on appelle opportuniste. Elle ne lèvera jamais le nez devant un repas, que celui-ci soit en décomposition avancée depuis trois jours ou alors ravagé par les asticots. Toutes les occasions sont bonnes lorsqu'elles se présentes et Zelda n'hésitera pas un instant à voler, piller et agresser les autres pour acquérir biens et autres objets utiles à sa survis. Chacun pour soit est sa devise fétiche, elle n'aide et n'aidera jamais personne. Par contre, égoïste, elle ne refusera jamais aucune aide.

Zelda est également un peu folle... Jeune, elle vécu un événement particulièrement marquant... Depuis, elle est habité par un être secondaire, prenant la forme d'une voix féminine, seule à l'entendre, évidemment. Traumatisé par la mort de sa mère et de ses deux frères, des connections se rompirent et les liens se firent de travers, lors de la guérison. Ces séquelles sont, malheureusement, irréversibles. C'est comme si son instinct, cette petite voix intérieur qui nous incite à faire telle ou à ne pas faire telle chose, aurait soudainement pris une poussé d'intelligence foudroyante, à tel point qu'il lui est maintenant possible de communiquer avec sa petite protégé.  


PHYSIQUE : Petite et mince, Zelda n'est guère le genre de louve qui impressionne autrui lorsqu'il est question de force brute. Courte sur patte et élancée, elle gage sur sa rapidité et son agilité, esquivant presque tous les coups, sans laisser les crocs de l'ennemis l'atteindre, bien qu'elle déteste se retrouver en plein centre d'un affrontement, fuyant ces derniers comme la peste. Un museau fin, de petites oreilles pointant les étoiles, un longue queue, un fin pelage soyeux, sombre comme l'ébène et marqué d'un collier blanc font de Zelda la petite louve parfaitement féminine et unique; elle ne ressemble à aucune autre. Son regard, d'un rose-orangé vif et brulant, perce le cœur et l'âme d'une grande majorité.

HISTOIRE :


-" Hée toi.
-" Bah merde alors ! Je rêve, où tu m'as parlé !? Tu ne boudes plus ?
-" Fermes-la, veux-tu ? Rien ne m'oblige à le faire.
-" Et par chance ! Sans quoi tu tomberais vite en dépression ! Forcée à me parler, l'enfer quoi.
-" Pour une fois que nous sommes d'accord.
-" T'as pas trop eu de mal à survivre, sans mon aide ?
-" Comme si j'avais besoin de ton aide, laisse moi rire !
-" Vas y, je t'en prie. Ris tant que tu veux, je t'ai plusieurs fois sauvé la peau des fesses.
-" Vas y, je t'en prie.
-" Bah d'abord, la fois où ta voulu quitter tes parents en bas âge, et que je t'ai convaincu de ne pas le faire. La fois que je t'ai vivement conseillé de ne pas manger ce truc violet qui trainait par terre. Quand je t'ai averti que si tu ne bougeais pas, tu allais te faire sauter dessus par un lynx.  Le jour où tu t'étais un peu trop rapproché des hommes et que je....
-" C'est bon, ferme là.
-" Tu vois, sans moi, tu serais déjà morte au minimum 7 ou 8 fois.
-" Sans toi, on arrêterait de me prendre pour une folle qui converse dans le vide.
-" Arrêtes, tu adores nos longues conversations en tête à tête ! Et puis, qu'est-ce que tu en as à faire de l'avis des autres de toute façon !?
-" Si je pouvais t'échanger contre un bon gros repas, je le ferais sans hésiter.
-" Hum, je ne suis pas si sûr.
-" Et pourquoi je ne le ferais pas ?
-" Car sans moi tu n'aurais pas ces petits repas qui te font vivre !
-" Et alors ? J'aurais de la bouffe pendant une semaine, et je n'aurais plus faim pendant deux autres de plus ! *salive*
-" Wooooh trois longues semaines sans avoir faim ! C'est vrai que c'est très envisageant lorsqu'on pense aux 52 semaines que comprend une année !
-" Tu te fou de ma gueule ? -_-
-" Certainement !
-" ... Imbécile

Ah, que c'est bon de la taquiner ! Mais attention, je suis la seule à pouvoir le faire ! L'imbécile là, c'est moi, sa créatrice. J'arrive à discuter avec Zelda par l'entremise de sa pensé, de son instinct si j’ose dire... Sympa non ? Bon, d'accord... On la prend pour une folle... Et elle se croit elle aussi folle, mais ce n'est qu'un détail futile et sans importance. Notre relation a débuté suite au décès de sa mère et de ses deux frères, je crois... L'expérience fut si traumatisante, pour elle, qu'un dé-clique semble s'être fait... Inconsciemment, son cerveau a cherché à faire de nouveaux liens, de s'attacher à quelque chose qui pourrait la sauver, l'aider à surmonter les difficultés. Mais laissez moi vous raconter... Ainsi, ce brouillard d'incompréhension s'atténuera peut-être un peu.

Zelda n'est pas née sous une bonne étoile... En fait, c'est-à-ce demander si les étoiles ne sont pas elles aussi devenus toxiques avec le temps... Son père et sa mère n'avaient pas étés prudents... Ils ne voulaient pas d'enfants, ils ne voulaient pas offrir à ce monde de nouvelles têtes toutes fraîches à décapiter. Mais l'instinct n'ayant pas quitté nos corps depuis les beaux jours fut plus puissant que leur bon sens... De cet union, trois petits naquirent, Zelda, la plus frêle, et deux mâles, qui auraient eût toutes les chances de survivre si, quelques semaines après leur naissance, la mère n'avait pas périt dans un incendie ravageur. Dernière survivante, faible, entre les griffes de la faucheuse de têtes, Zelda fut voyagé par son père durant quelques heures. La chance leur sourit enfin, lorsque le père trouva, en larme, une louve, qui avait perdu son unique petit, il y avais de cela quelques heures à peine. Le mâle força la mère, réticente au début, de sauver Zelda. La femelle se plia aux ordres, sous la menace des crocs. Je me rappelle bien ce que le père lui avait dit... "Si tu ne la nourrit pas de ton vivant, elle s'abreuvera à ton cadavre."... Ne me demandez pas d'où Zelda tient son mauvais caractère !

Lorsque le père eu suffisamment confiance en la louve pour lui confier sa petite princesse, il pus partir à la chasse, ne ramenant que de maigre repas, mais suffisant pour survivre. Les mois passèrent et Zelda restait seule, des jours entiers, à attendre le retour du couple improvisé, partis chercher de la nourriture. Un jour, à l'aube de ses six mois, la loupiote décida de prendre les choses en pattes et quitta la tanière qui l'avait abrité depuis ses cinq semaines. Durant son périple de quelques heures, elle trouva une carcasse, sans doute vieille de quelques semaines, puisqu'il lui avait été impossible d'identifier l'animal... Ce fut un bien maigre repas, et son ventre criait toujours famine... Lorsqu'elle revint, elle vit son père, gueule béante, debout devant la tanière... À ses pattes, le corps inerte de la louve. Zelda s'approcha lentement... "Zelda !?! J'ai cru que... Qu'elle t'avait.... Mais merde où étais-tu !????!" La petite regarda son père, puis le cadavre, sans rien dire. "Viens, partons."......... Mais où se croyait-il ? Au pays des papillons bleus et des grenouilles roses volantes ?! C'est le vrai monde ici et Zelda ne bougea pas. " Tu ne laissera pas ce festin aux oiseaux ? Une pareille occasion ne se représentera pas." Le père regarda sa fille, troublé. Après tout, Zelda mangeait de tout.... Elle ne tuerait pas un semblable pour manger, mais une fois mort, un cadavre est un cadavre, peu-importe quel est son origine. La réalité, elle est ici. La famine, le feu, la mort. Quand une occasion se présente, tu te fou de ce que tu manges. Ainsi, le père et la fille mangèrent comme ils n'avaient jamais manger.

Quelques mois passèrent, puis une année, puis deux... Lorsque son père décéda, Zelda avait 2 ans et 10 mois... Cette fois, elle ne fit pas du cadavre un repas... Sans doute pour une question de respect envers son géniteur... Aujourd'hui, trois ans, solitaire, sur ces terres... Ne faisant que survivre, tout simplement.