Bats toi, bats moi. #Elrön

Ven 17 Juin - 18:38

«Bats toi, bats moi.»

F: 38 - A: 36 - E: 44

Comment dire... Xyrion était légèrement sur les nerfs. Pourquoi, il n'en avait aucune idée. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il devait se battre contre quelqu'un pour évacuer sa colère. Mais sa meute n'était qu'une bande de faibles, et de toute manière, le Dieu n'avait pas envie de sentir leur odeur coller à sa peau. Alors il s'était éloigné aussi vite que ses pattes le lui permettaient, s'échappant à l'emprise de sa meute. Le vent filait dans son pelage, alors qu'il bondissait par-dessus de troncs morts, arrivant sur le territoire sekmet. Aucune odeur, rien. Rien pour le distraire. Xyrion grogna d'exaspération, et se mit à creuser, lançant un maximum de terre entre ses pattes arrières, avant d'arracher des racines déjà mortes de la terre. Se débattant dans tous les sens, une odeur lui vint enfin. Un loup qui devait l'observer depuis un moment s'énerver seul.

Lorsqu'il se retourna, l'esobek découvrit une connaissance qui le regardait de son regard vide, neutre. Au moins, il ne réchignerait pas à l'affronter. Alors en grondant furieusement, le roux se mit en position de combat en crachant:

- Bats toi. Bats moi.

Avant de lui bondir à la gorge avec brutalité.

Codage by TAC

Ven 17 Juin - 23:19

Bats toi, bats moi

F: 9 A: 13 E: 8

Je me promenais sur les terres Sekmet, à l'affût. A la recherche d'un divertissement. Jouant d'une patte sur un petit caillou que je balançais au loin, je laissais mon regard dériver à droite et à gauche. Non, décidément, rien de bien intéressant se profilait à mon horizon.
Je me mis à courir légèrement, ayant la sensation de mes muscles se bandant à chaque mouvement, le souffle bientôt saccadé, alors que je slalome à travers les arbres. C'est alors que je sens une odeur, celle des Esobek. Non, même mieux. Je sentais l'odeur de Dieu.
La mine neutre, je fonçait, toutes pattes en avant, dans sa direction. Je l'apercevais, le derrière en hauteur, en train de tirer quelque chose du sol, de la terre partout. Lui qui semblait si propre sur lui d'habitude semblait être sous un jour que je ne connaissais pas. Curieux, je m'approchais, alors qu'il se retourne, le regard plein d'une forme de sauvagerie souveraine.
Un ordre, et bientôt il fonça sur moi, menaçant ma gorge. Si Dieu ordonne, alors l'Autre-Dieu exécute. Je bascule mon poids sur l'arrière, bondissant, reculant pour échapper à sa charge, avant de flancher sur la droite pour le contourner, avant de le percuter de mon poitrail directement en presque face à face, mes crocs claquant au niveau de ses oreilles. Dressé sur mes pattes arrières, je glissais les avant autour de son cou pour essayer de le maîtriser, bandant chacun de mes muscles.

Sam 18 Juin - 14:44

«Bats toi, bats moi.»

F: 38 - A: 36 - E: 44

Il ne s'était pas attendu à un tel choc. C'était son Dieu, il l'avait reconnu lors de l'impact, mais il ne s'attendait pas à ce qu'il possède une telle masse musculaire. Tant mieux. Gagner trop ne serait pas intéressant.
Se braquant contre lui, remuant dans tous les sens pour lui faire lâcher prise, le rouquin s'extirpa de l'étreinte de l'autre avant de bondir sur le côté. Il lâcha un grondement sourd, avant de faire mine d'attaquer, sautant vers lui, pour reculer ensuite. Mais il se doutait que ce petit jeu n'allait pas lui allez longtemps. Aussi, il s'ébroua, et feignit de reculer pour finalement sauter à la gorge du sekmet. L'impact le déséquilibra, et ils roulèrent dans la poussière tout les deux. En se redressant, au-dessus du roux, l'esobek montra les crocs. Son énervement dépassait son entendement habituel. Non, il n'était pas dans son état mental quotidien, il en avait assez de tout, et tout en avait assez de lui. Très bien.
Un autre grondement, et il attrapait l'épaule du sekmet entre ses crocs, serrant sa retenir sa force. Le sang ne tarda pas à couler. Dieu n'en avait cure de blesser son camarade.

Codage by TAC

Sam 18 Juin - 14:55

Bats toi, bats moi

F: 9 A: 13 E: 8

Ce n'était pas ce qu'ils nomment tous "un câlin amicale". Plus une étreinte pour savoir lequel d'entre nous allait finir à terre le premier. Je claque des mâchoires, alors que lui recule rapidement pour s'échapper de mon étreinte. Ne le perdant mes des yeux, je bande les muscles de mes épaules à sa première feinte, me tenant sur mes gardes, reculant d'un bond vers l'arrière. Il me teste, j'ai bien l'impression. Il ne semble pas dans son état habituel, je le sens bien. S'il a besoin de se dépenser un peu.
Il me charge avec force, alors que je lui oppose une nouvelle fois résistance, mobilisant chacune des parties de mon corps. Il prend le dessus, et nous roulons tous les deux sur le sol, me retrouvant en dessous. Je pousse un puissant grondement alors qu'il me mord l'épaule, la douleur se répandant dans mon corps. Je plie les pattes arrières, les posant alors sur le ventre de mon adversaire avant de le griffer avec hargne pour le repousser.
Une fois dégagé, je roule sur le côté, me redressant par la même occasion, avant de le charger, plantant mes crocs dans son poitrail, vers le bas, attaquant sa patte avant gauche, remuant la tête de droite à gauche avec force pour faire un maximum de dégât.
Je me fiche de le blesser, je n'ai aucune compassion.

Sam 18 Juin - 15:25

«Bats toi, bats moi.»

F: 38 - A: 36 - E: 44

La douleur irradie dans tous ses membres alors que le roux se fait repousser. Un grognement de douleur lui échappa, alors qu'Elrön se jeta sur lui, attrapant la peau de son poitrail pour la secouer dans tous les sens. Pas de pitié.
Le sang gicle, Mépris de l'Aigle arc-boute et attrape le sekmet par la nuque, le balançant plus loin. Il se jette sur lui, le plaquant au sol en griffant son abdomen de ses pattes arrières. L'autre se défend. Ils luttent pour reprendre le dessus. Et leur lutte les fait rouler, chacun passe en dessous, puis au-dessus. Ils glissent au fin fond d'un cratère, et l'espion s'extirpe de tout ce sang. Il bondit sur l'arrière train du rouge, griffant son dos en tenant prise, et attrapant la peau de son échine entre ses mâchoires. Ses crocs le lancent, mais tant pis, il n'avait pas l'intention de lâcher prise. Xyrion lutte pour retourner le rouge sur le dos, lui fracasser le crâne contre le sol. Ses muscles le brûlent, ses pattes s'enfoncent dans la terre. Encore un peu.

Codage by TAC

Sam 18 Juin - 15:59

Bats toi, bats moi

F: 9 A: 13 E: 8

La lutte était rude, je le sens dans mes pattes et dans mon corps. Nous nous affrontons, roulons. Et Dieu est plus fort que moi, plus aguerris il semblerait. Je ne crains pas la douleur, ni de perdre. Je n'ai aucune peur. Simplement que la douleur est une chose désagréable. Nous luttons encore et toujours, je tente de le griffer, de le mordre, nous nous donnons des coups de tête par moment, et nous roulons jusque dans le cratère, nos corps couverts de sang et de poussière. je me redresse, la fatigue dans les pattes, alors qu'il me bondit sur le dos, me prenant à la nuque.
Le sang coule, et la douleur se repend un peu plus encore dans mes muscles, les paralysant au fur et à mesure. Froid, calculateur, je tente de me retourner, mais il me tient, voulant me plaquer au sol. Notre position était d'ailleurs plus ou moins subjective, mais il s'agit d'avantage d'un détail que d'autre chose. Je me secouais de droite à gauche avec toutes ma forces, tentant de le désarçonner, en vain il semblerait.
Alors je me laisse porter, balançant tout mon poids sur le sol pour, avec mon flanc, le mettre aussi à terre et lui comprimer la cage thoracique. Nous nous trouvons une nouvelle fois au sol, alors que mon corps tout entier semble me suggérer de m'arrêter là. Les crocs en sang, je bondis dans sa direction, bien moins énergique qu'auparavant, le frpapant d'un violent coup de crâne en face à face direct, mes griffes attaquant la blessure à son poitrail que je lui avais infligé un peu plus tôt.

Sam 18 Juin - 18:46

«Bats toi, bats moi.»

F: 38 - A: 36 - E: 44

L'autre se débat, lui comprime la respiration, se relève, fonce, cogne, attaque, griffe, mord, tranche. Un combattant que Xyrion aurait aimé avoir dans sa meute. Mais pour le moment, il ne pense pas, il tranche. D'un coup de tête dans son épaule blessée, il éloigne le sekmet, d'un bond, il le plaqua au sol. Les griffes de ses pattes postérieures déchiquettent sans se soucier de la douleur qu'elles font ressentir. Douleur qu'il ressent également. C'est comme un flash électrique. Son esprit lui revient, avec les coups de mâchoires du rouge. Le rouquin mord moins, remue moins, alors que ses mâchoires attrapent d'un coup la gorge d'Elrön. Là, plus aucun mouvement; un geste et son compère tombera. Une pression, une expression et c'était fini. Aucune porte de sortir, aucune échappatoire.
La douleur lui fait ouvrir les yeux, le voîle disparaissant de sa vision. C'est comme si d'aveugle, il était devenu devin. Il voyait le regard vide d'Elrön. Il sentait son sang mêlé au sien, le sang des deux Dieux entremêlés. Alors le rouquin lâcha sa prise, totalement de retour parmi les vivants. Il se baissa, lappa lentement la blessure de l'épaule de son adversaire, et finit par se coucher à ses côtés, posant sa tête contre la patte avant d'Elrön. Xyrion lâcha un soupir qui ressemblait à un couinement, l'oreille valide faisant des allers-retours sur sa tête, et il se figea. Il était lasse et ennuyé de ce qui venait de se produire.

Codage by TAC

Sam 18 Juin - 21:33

Bats toi, bats moi

F: 9 A: 13 E: 8

Nous nous entrechoquons, encore et toujours, comme deux titans dans un combat des plus épique. Peut-être nous inscriront-ils dans l'histoire, qui sait ? Je continuais de me débattre, bien que mes forces me quittent au fur et à mesure que le temps, ce vil, s'allonge. Je pousse un puissant soupire, mobilisant mes dernières forces, mais il me plaque au sol, et me prend au cou. Je gronde, sentant une pression mortelle qui ne m'effraie pas. Qu'il me tue, je ne m'en sentirais pas outré, ou même choqué. Car le seul lien qui nous uni est le lien de la curiosité.
Mais il recule, et nos regard se croisent sur l'instant. Il lape ma blessure, alors que je roule, mon être entièrement douloureux, criant, sur le flanc. Le Dieu se couche à mes cotés, sur l'une de mes pattes blessées. Je lèche moi-même la plaie de son poitrail, par simple réflexe, il ne fallait y voir aucun intérêt de ma part. Je l'imitais, tout simplement.
Son soupire me fit néanmoins rire, alors que je posais la mienne proche de la sienne.

- Dieu a une drôle de façon de dire bonjour à son confrère. C'était amusant. Douloureux. Mais amusant.

Je poussais mon corps contre le sien, demeurant couché, inerte et fatigué.

- Une mauvaise journée ?

Lui demandais-je par simple curiosité. Je ne suis pas rancunier après tout. Et je désirais comprendre ce qui avait bien pu le mettre dans un état aussi... "Ronchon", comme ils disent.

Ven 1 Juil - 19:07

Ven 29 Juil - 11:27

Seven Up ?