Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Au beau milieu de nul part, et partout à la fois, un être, dont le passé était encore trop lourd à porter, apparut, la démarche lasse et le regard vide. Il ne voulait plus savoir quel temps il ferait demain ou même si ce qui s'était passé hier avait de l'importance pour lui. Les oreilles pendantes, bien que bien portantes, il marchait sans savoir où il allait, ni même si son chemin allait s'arrêter un jour. Depuis que l'apocalypse était tombé sur sa vie et sur celle des siens, tout avait changé pour lui. Il était devenu plus menaçant et dangereux, veillant qu'à sa propre survie plutôt qu'à celle des autres. Ce loup-là ne voulait plus aimer les autres, ni même veiller sur eux, tellement que son cœur était rempli d'amertume et de rancœur. Les louves n'avaient plus guère d'importance pour lui et il préférait vagabonder au beau milieu d'une plaine fleurie au lieu de leur faire la cour, pour être une nouvelle fois abandonner à son triste sort, seul face à l'immense aventure qu'était la vie. Ce loup-là, ce n'était pas n'importe lequel, puisque ce n'était que moi, Duagolth, sentinelle des Sekmets, muet à mes heures perdues comme occupées que la rudesse de la vie n'avait pas, de loin, épargnée.
Mes pas me conduisirent dans un lieu aride que le feu animait. La verdure était si pauvre que les rares fois où j'en voyais, des braises avaient pris leur totale possession. Une odeur suffocante envahit mes narines et je ne pus m'empêcher de tousser. Tout autour de moi, la désolation et la mort régnait, comme si l'endroit avait pris une part de moi pour en faire son décor. Un soupir s'échappa de ma gorge pour se répandre dans la plaine sinistre. À quelques mètres de là où j'étais, des impacts de boules enflammés se firent entendre, mais je ne les pris pas en considération. Je n'avais plus rien à perdre, sauf peut-être quelques amies proches que je considérais comme ma seule famille, sans compter ma meute. Les yeux perdus sur le gouffre brûlé, je finis par m'arrêter, m'immobilisant totalement. Seul, au cœur du territoire de l'Est, je me mis à attendre que le Destin fasse de moi ce qu'il veule, sa muse ou son bourreau, sa victime ou son oppresseur. J'étais las, à peine âgé de la maturité, et pourtant, mutilé par des centaines de blessures plus profondes les unes que les autres. Je n'étais pas un faible, même si mon âme hurlait le contraire. Ma carrure suffisait à en impressionner plus d'un. J'étais extérieurement fort et intérieurement blessé. Mais je devrais vivre avec et pas autrement..
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Lun 30 Juin - 19:17
Jauge:
F14 - A6 - E7
Amarock se tenait là, Devant toute ses flamme. Non non le feu ne l’effraie pas, au contraire, monsieur aime beaucoup le feu. Dans c'est yeux on pouvait apercevoir un mélange de haine et de plaisir. La haine ? Surement parce que sa famille n'est plus de ce monde. Du plaisir ? Eh bien parce que monsieur aime voir le feu ravager ce monde. Boum Amarock remua les oreilles. Des boules de flamme s'écrasais au sol pas très loin d'où se tenait le loup noire.
Il ne bougea pas. Même pas de quelque centimètre histoire d'être plus en sécurité. Il s'enfichait complètement de mourir ou pas, De toute façon, La mort ne lui fait pas peur. Un soupire se fit entendre non loin de là, Amarock huma l'air et se leva en s'ébrouant. Il suivait l'odeur du loup, S'en doute un sekmet. Puis après quelque pas il aperçut un loup au pelage noire. Il avait de large épaule et semblait plutôt grand. Enfin ce n'est pas ce qui va te faire peur et puis il paraissait plus jeune que toi, Tu décida donc de parler :
- Que fait tu là, Jeune Sekmet ?
Un sourire apparut peut après que ais dit ta phrase.
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Lun 30 Juin - 21:22
Jauge:
Force: 8, Agilité: 7, Endurance: 11
Le museau près du sol, je reniflai les abords du gouffre. Il paraissait si profond et vertigineux à la fois. En aucun cas, je ne voulais m'y retrouver dedans, le fond était illisible tellement que l'obscurité envahissait les lieux. Au dessus de moi, de gros nuages mêlés de gris et de rouge étaient présents, me menaçant à chaque instant de leur étreinte mortelle. Ils ne pouvaient pas m'atteindre, ou du moins pas aujourd'hui. J'avais déjà frôlé la mort une fois, je ne voulais pas revivre cet effroyable sentiment qui remplissait nos êtres en une fraction de seconde, nous rappelant à l'ordre. Certes, j'étais quelqu'un de vaillant et courageux, mais je savais que face à la Mort, on n'y pouvait rien et ça ne m'empêchait pas de la redouter, sans pour autant la craindre. Je relevai ma truffe et mes yeux pour admirer à nouveau l'horizon immaculé. C'est alors que je tombai sur un corps tout aussi sombre que le mien. À l'observer, j'aurai pu croire que j'étais face à un miroir tellement nos deux corps se ressemblaient en beaucoup de points: couleur, posture, anatomie... À la différence d'une tâche sur mon poitrail et que lui, avait les yeux vairons. C'était la seule manière de nous différencier et, quelque part, cette ressemblance me gênait à un point inimaginable. Mes poils se rebroussèrent et mes lèvres dégagèrent ma mâchoire, où des canines acérées et blanches étaient. Comme une sorte d'avertissement, je plantai mes griffes à l'intérieur de la terre, la soulevant au passage. Ma queue s'ébouriffa, devenant grosse et touffue. Mes prunelles brunes étaient si noires et menaçante qu'on aurait cru que j'allais lui sauter dessus. Si je n'avais pas eu mon handicap, un grognement rauque et sinistre aurait pu se dégager de ma gorge sèche tellement j'étais en rogne. Contre lui, contre nos points similaires, contre moi-même aussi.
Que fait tu là, Jeune Sekmet ?
Un sourire étira ses lèvres, donnant suite à sa phrase. Je l'avais reconnu, il était des miens. Mais quelque chose en lui, en plus de notre ressemblance, me mettait hors de moi et je n'aurai pas pu l'expliquer à cet instant. Pourtant, c'était bien la première fois que je me comportais ainsi avec l'un des miens. Ça me troublait. Même si, d'ordinaire, je n'avais pas d'affinités particulières avec les mâles, celui me poussait à l'extrême. Je préférais de loin la compagnie de la gente féminine, même si je m'y intéressais pas nécessairement. Je continuai ainsi de le regarder, les oreilles baissées contre ma nuque.
L'autre loup te fixer, te montrant ses canine en hérissant sont échine. Il me dévisager en même temps, Moi aussi d’ailleurs. Il faut que je me rappelle de lui, Pelage noir, Large épaules, de grosse pattes, des yeux marron (voir pratiquement noir) et une longue queue. Le loup de fixer toujours avec la même posture, prêt a te sauter dessus. Tu décida de t’asseoir. Il y avait un truc qui te troubler sur ce loup, tu la pas entendu une seul fois grogner et il ne ta pas répondu non plus. Tu dit alors en le fixant de tes yeux vairons :
- Pourquoi me regarder comme çà ?
Puis tu te leva et lui et commença a lui tourner autour. tu t'approcha de sont oreilles droite et dit doucement :
- A tu peur ?
Tu commença a rire doucement. Bien sûr ce loup était plutôt bien battit mais il ne te dépasser pas vraiment niveau carrure.
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Lun 30 Juin - 22:44
Jauge:
Force: 8, Agilité: 7, Endurance: 11
Le fait qu'il me dévisage, lui aussi, ne me surprit pas. J'abaissa doucement mon museau au niveau de son poitrail, le regard toujours rivé dans le sien. C'était particulier ce changement radical entre ses yeux, c'était comme si les deux n'étaient pas coordonnés entre eux. Ça lui donnait une expression particulière qui me déstabilisait. Je n'arrivais pas à comprendre ce que dégageait son regard, ce qui eut le don de me mettre un peu plus sur la défensive. Il pouvait pas avoir les yeux comme tout le monde ? D'une couleur unie ? Pffff. J'haussai les épaules. Je me résolus à ne pas chercher plus et ça me suffisait. Lorsqu'il s'assit, je pris ça comme une offense, comme s'il cherchait à m'atteindre à sa manière propre. Je rebroussai un peu plus mes babines, déjà bien hautes. Je voulais lui faire comprendre qu'en asseyant, il m'avait provoqué. Je ne bougeai pas d'un millimètre, immobile comme une statue. Contrairement aux impressions que je donnais, je ne serai pas le premier à me jeter à la gorge de l'autre, je n'étais pas assez stupide pour ça.
- Pourquoi me regarder comme çà ?
N'as t-on pas le droit de regarder ainsi un inconnu ? Je ne répondis pas, ni dans ma gestuelle, ni même oralement, ne pouvant pas réellement. Il se mit peu de temps après à tourner autour de moi. Je le suivis dans sa démarche, ne le quittant plus du regard. Je n'allais pas risquer un coup dans le dos et ce serait blessant de la part d'un des miens.
- A tu peur ?
Lorsqu'il s'approcha de mon oreille, j'eus un mouvement de recul. Il continua sa provocation jusqu'à son rire qui eut le don d'hérisser tous les poils de mon corps svelte. Là, ça en était trop. J'avais des limites. Je gardais cependant mon sang froid, habitué à ce type de réactions. Il n'allait pas m'avoir, je pouvais vous le jurer.
Après que tu ais finis ta phrase le loup recula et hérissa tout ses poils. Il n'avait pas prononcer un seule mot, puis tu te rappela avoir déjà entendu que certain loups ne peuvent pas parler. Tu recula aussi puis t'assit a nouveau. Tu le regarda, et dit :
- Je pense avoir comprit pourquoi tu ne répond pas, Serait tu l'un de c'est loup qui ne peuvent parler ? Bref...
Tu lécha une de tes cicatrice que tu avait sur ton épaule droite. Puis releva la tête vers le loup et dit froidement :
- J'te préviens, c'est pas pour sa que je vais me laisser faire.
Tu suivait tout ces faits et gestes, Un seul truc qui ne te plaît pas, et tu lui fera comprendre.
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Lun 30 Juin - 23:30
Jauge:
Force: 8, Agilité: 7, Endurance: 11
Dans une profonde inspiration, je gonflai mes poumons. Je devais absolument garder la tête froide, même si mon inconscient m'ordonnait à chaque minute de lui sauter au cou et d'enfoncer mes crocs dans sa jugulaire. Comment un tel sentiment d'haine avait s'immiscer en moi ? Surtout envers un mâle de ma fratrie, qu'auparavant j'aurai respecté et honoré. J'aurai même voulu combattre à ses côtés et lui donner ma vie pour faire vivre les nôtres. Je secouai ma tête, quelque part encore troublé. Je ne me comprenais plus, mais je devais faire comme si. J'essayai de tempérer mes émotions et de me calmer. Je dégageai l'air accumulée en une impulsion franche, ce qui remit d'aplombs mes poils dressés. Ma queue rentra entre mes cuisses et mes lèvres descendirent un peu. Je n'en restai pas moins toujours sur la défensive, au cas où il ferait un faux pas.
- Je pense avoir comprit pourquoi tu ne répond pas, Serait tu l'un de c'est loup qui ne peuvent parler ? Bref...
J'hochai vivement la tête, acquiesçant ses paroles, même si l'intérêt qu'il y apporta n'était pas très présent. Mes yeux glissèrent sur ses marques de guerre. S'il voulait m'impressionner, il en était loin. Moi aussi, partout sur mon corps et même jusque sous mon museau, caché sous mon pelage, des cicatrices gisaient ici et là. J'avais combattu pour ma survie et des fois simplement pour flâner. J'en sortais à chaque fois plus grandi et plus courageux. Je n'étais pas ce genre de loup qui se jette la tête la première dans un combattant sans prendre le temps de réfléchir. J'étais plus sage, plus calculateur que la norme. Mon rôle de sentinelle me permettait d'agir souvent en fourbe, mais jamais par derrière, ce que je jugeais illégitime et lâche. J'étais rodé malgré mon jeune âge.
- J'te préviens, c'est pas pour sa que je vais me laisser faire.
Qui a parlé de tes capacités physiques ? Je roulai mes épaules pour me décontracter un peu plus. Je devais, avant de faire quoi que ce soit de fâcheux, en apprendre plus sur lui, même si son passé m'apporterait pas le moindre intérêt. Je l'imitai un court instant, avant de me coucher. Je pris l'assurance de ne pas m'allonger complètement pour ne pas être surpris par une quelconque attaque. J'avais assez d'endurance et d'agilité pour esquiver un premier affront, suffisant pour me relever et affronter le deuxième. Je ne le quittai toujours pas des yeux, redoutant le pire. Je connaissais les miens et leur façon d'agir, pourquoi serait-il différent ?
Quand tu lécha ta cicatrice le loup te dévisagea. Tu ne faisait pas sa pour l’impressionner, car l'autre loup en avait plusieurs lui aussi. Mais c'était pour lui montrer que tu savait te défendre. Puis , Le loup ce coucha toujours sur c'est garde. Tu le regarda un cour instant mais détourna la tête et tu regarda l'horizon. Tu lui dit alors :
- Détend toi. Tant que tu me touche pas ou ne fait rien de déplaisant je ne te toucherais pas...
Tu sourit un moment, une idée en tête. Puis tu dit doucement :
- Enfin...
Tu te leva d'un coup et bien que tu ne sois pas très agile tu sauta par dessus lui, et te retourna de sont sens ( Derrière lui ) Tu ne faisait pas sa en mal, c'était pour tester sont sang froid. Tu voulait savoir quel étais ces limite.
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Mar 1 Juil - 13:30
Jauge:
Force: 8, Agilité: 7, Endurance: 11
D'un coup, les Sang du Soleil cessèrent. À des kilomètres, plus aucun impact de boule ne fit entendre, comme s'ils avaient complètement disparus. Je pointai une oreille vers l'avant, curieux qu'un tel événement se termine ainsi. Tout autour de nous, des crevasses gisaient, témoins de l'éclat des Larmes. Je me mordis doucement l'intérieur des babines, peu rassuré. Qu'allait-il arrivé par la suite ? J'interrogeai l'horizon du regard, le suppliant de nous accorder un peu de clémence. Je reportai ainsi mon attention sur l'autre loup, tout aussi obscure que moi.
- Détend toi. Tant que tu me touche pas ou ne fait rien de déplaisant je ne te toucherais pas...
Ne fait rien de déplaisant ? Je pressai mes narines, n'aimant pas réellement ça. Que jugeait-il déplaisant ? Un mauvais pas ou une action maladroite ? Mes prunelles tombèrent bientôt à nouveau dans les siens avant qu'il ne détourne le regard pour plonger à son tour vers le paysage lointain. Qu'importait, je ne lui faisais pas réellement confiance.
- Enfin...
Sans m'y attendre, le noiraud se releva pour sauter avec agilité au dessus de moi. D'instinct, je rebroussai une fois encore mes lèvres, mais je ne bougeai pas. Je savais, au fond de moi, que cette action cherchait à me tester. Et je l'avais réussi. Mon regard se porta à nouveau sur lui, qui était posté derrière moi désormais. J'espérais qu'il ne tenterait rien de mal ainsi, sinon je n'allais pas donner cher de sa vie.
Brusquement, le ciel se dégageait mais une épaisse brume orangée remplaça l'air déjà irrespirable. Ma vision se fit de plus en plus difficile et une chaleur à peine supportable remplit mon corps. Je lançai des appels de détresse autour de moi, en évitant soigneusement le Sekmet. De la transpiration commença à apparaître autour de mes muscles saillants, mouillant mes poils. Je sentis des picotements envahir mon être et je ne pus m'empêcher de me remettre debout. Le sol semblait bouillir sous mes pattes et je craignais le pire.