11 JUIN
1ère chasse: 19, réussie.C'était une toute nouvelle expérience. Chasser. Débusquer, traquer des proies. J'avais quitter les terres de la meute pour pouvoir ramener mon premier butin, ma première chasse et découverte.
Truffe au sol, je travaillais mon odorat. Recherchant les parfums, les odeurs, j'avançais ventre à terre essayant de mettre un nom sur chacune de ses senteurs que je captais. Quand je perçu quelque chose de froid, d'acide, je remonta cette piste avec acharnement. Non une fois mais trois, je perdis la piste dans les herbes asséchées par les orages continue.
C'est alors que quelque chose bondit sur ma truffe. J'eu le temps de sauter en arrière, les oreilles plaquées sur le crâne, les crocs dévoilées et le poils hérissé.
Devant moi, une étrange créature à écaille se dressait de manière offensive. J'avais déjà vu des serpents et je les savais dangereux. Mais je n'en avais jamais attrapé. Chance pour moi, j'allais devoir être agile, rapide, efficace. Ce qui était le moins pire pour moi, car j'avais une certaine endurance, et j'allais le fatiguer avant moi.
Bondissant autour de lui, j'essayer d'attraper sa queue pour la mordre. A chaque fois l'animal était vif, et rapide, et je continua sans me fatiguer à tourner autour de lui, et piquer sa queue de mes crocs.
Fut un moment où je parvins à saisir celle ci avant qu'il ne tente de me mordre et je le jeta de toutes mes maigres forces contre le tronc d'un arbre. Me rapprochant, je le voyais chanceler et essayer de fuir. Je le saisis une fois encore dans mes crocs, essayant de broyer sa chair d'un coup vif et puissant avant de le lâcher pour fuir sa piqure. Le serpent était affaiblis, et fut un moment où il m'exposa son point faible, le haut de son crâne.
Je n'eu qu'un seul coup de crocs à donner pour qu'il en soit finis de sa vie. Soulevant ma proie avec précautions, je rentra le souffle saccadé par cette longue chasse, avec ma première proie morte dans la gueule.
2ème chasse: 13, échec.Malheureusement pour moi, les volatilles n'étaient pas encore mon fort. Je n'étais pas assez discrète, pas assez vive. J'avais beau courir après , mordre l'air et bondir dans le ciel d'aussi haut que le pouvait mes petites pattes de jeune louve.
Rien ne me permettait de mettre les crocs sur ces stupides oiseaux.
2/12/6