Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
el un serpent silencieux, Mystborn glissait dans l'aube flamboyante. Lorsqu'elle levait le regard vers le ciel, elle pouvait apercevoir d'immenses trainées rouges et oranges sur le bleu. On aurait dit que du sang s'était déversé des étoiles mourantes. La louve se faufilait discrètement entre les arbres, ombre sombre d'elle-même. Son corps fluet et souple comme une tige de roseau ondulait, beau rayon de soleil, au bord de l'autoroute éventrée. Elle marchait et tout en marchant elle rêvait. Son regard se posa sur une faille dans le bitume. Du feu aurait pu en sortir comme le feu sort des entrailles de la terre parfois. Mystborn s'enfonça dans le Tunnel, ses poils corbeaux se confondant avec la pénombre. Elle n'hésita pas, elle savait où elle se rendait. Le clapotis des gouttes d'eau tombant du plafond faisaient une mélodie gaie. Accompagnée par son orchestre, la louve marchait en rythme et masquait ainsi le martèlement de ses pas. Les noirceurs du Tunnel cachait ses habitants. Lorsque Mystborn regarda vers l'avant, elle s'attendit à voir apparaître de magnifiques richesses sortant du noir, comme si elle visitait une grotte au trésor. La femelle s'arrêta devant une cavité profonde creusée par l'humidité dans la paroi du Tunnel. Ce trou s'apparentait à un nid d'oiseau. « C'est un nid de loup », se dit Mystborn en pénétrant dans la tanière de Patte d'Ivoire, sa mère. Comme l'éclair frappe le sol, un mélange d'odeurs familières heurtèrent la louve. Une vague de chaleur et de bien-être monta en elle et la submergea tout à fait. Le baume de la familiarité vint panser l'angoisse de Mystborn. Elle se détendit. « - Bonjour mère. »
Je demeurais couchée dans ma tanière, angoissée, renfermée. Je gardais les yeux clos, écoutant le bruit qui raisonne au travers des couloirs. Je garde les yeux clos, laissant mes angoisses s'évaporer lentement hors de mon esprit. Je dois être forte, mais les responsabilité m'encombre tellement... Je grince des crocs lentement, essayant d'apaiser les question qui me torturent l'esprit. Je me roule dans un autre sens. Balfring me manque... Eren me manque aussi... Plume, Astral, Myst, Tinuviel... Ma famille me semble si proche et si lointaine à la fois. Freux... Je glisse mon museau entre mes pattes, essayant d'oublier, tout ces sentiments égoïstes qui m'assaillent.
Un bruissement me fait redresser la tête, et je reconnais l'odeur de ma fille, Mystborn. De ma fille adoptive... Je l'ai toujours considéré comme la chair de ma chair, même si elle ne porte pas mon sang. Je me relève lentement pour lui faire face, tentant de dégager la tristesse de mon visage pour lui offrir un sourire le plus réconfortant possible.
- Bonjour Myst... C'est rare que tu viennes me rendre visite...
Ce n'était pas un reproche, bien loin de là. J'étais heureuse de la voir, ici, présente... J'approchais lentement dans sa direction, glissant le bout de ma truffe vers son front dans une embrassade aimante. Je me reculais alors, la couvant d'un regard tendre.
- As-tu besoin de quelque chose ma fille ? Puis-je t'être utile...?
J'étais sans doute une mauvaise mère... Et Myst avait souffert après ce qu'elle a vécu, pendant mon absence... Mais je désire être là pour elle à présent. Je suis là...
omme une colombe prend son envole, Patte d'Ivoire glissa hors de sa couche. Elle s'avança en ondulant élégamment telle une couleuvre blanche. Malgré la mine fatiguée qu'elle arborait, la jeune générale était toujours aussi magnifique dans son manteau de neige. Elle sourit à sa fille et son visage s'illumina comme un soleil. « Bonjour Myst', c'est rare que tu viennes me rendre visite. » Mystborn ne répondit pas. La jeune femelle avait l'air ailleurs, comme à son habitude. Elle contemplait sa maman avec consternation. Le regard doux et chaleureux de Patte d'Ivoire était bien celui d'une mère. Mystborn se laissa embrasser sans broncher, se faisant le roc solide au milieu du flot tumultueux des émotions de sa matriarche. « As-tu besoin de quelque chose ma fille ? Puis-je t'être utile ? - A vrai dire, je voulais savoir comment tu allais. Je m'inquiétais. » A l'image d'une vague qui s'écrase sur la plage, Mystborn alla s'effondrer au fond de l'antre de sa mère, inspirant les odeurs qui avaient le pouvoir de l'apaiser. Les battements de son cœur ralentirent, le temps sembla lui-aussi ralentir, se suspendre.
Je gardais mon regard posé sur le sien, doux, maternelle. J'ai toujours été ainsi. A avoir pitié de ceux plus miséreux que moi. Mystborn en avait fait parti... Mais aujourd'hui, ce n'est plus de la pitié que j'éprouve pour cet enfant, mais de la fierté... Elle est devenue une louve forte. Enfin, c'est ce que je pense. Elle est devenu plus forte que je ne le serais jamais dans ma misérable existence. Elle se recula pour me contourner, allant se coucher dans le fond de ma tanière sous ses mots qui me réchauffe le coeur et en même temps me pince au fond de la poitrine. Je rabattais un instant mes oreilles sur mon crâne, l'observant de bas en haut, avant de poursuivre, la voix basse.
- Pourquoi t'inquiéter pour moi Myst ? Ai-je l'air de ne pas aller bien ... ? Qu'est-ce qui te fait penser ça... ?
Je m'approchais, me couchant alors face à elle, l'observant curieusement. Je mens. Je me mens à moi-même, au monde entier. Sourire, continuer de sourire, de paraître heureuse. Mais oui, je ne le suis pas. Oui, c'est un mensonge. Mais toute ma vie est un mensonge, qu'est-ce que je peux faire contre ça ? Alors je continuerais de sourire... Je dois continuer à sourire et ne pas inquiéter mon entourage. Que ma fille voit à travers ce masque me prouve encore une fois que je ne suis pas capable de tenir mes promesses, même si elle sont faite à moi-même. Je pousse un léger soupire.
- Et toi, comment vas-tu ? Ton oncle s'occupe bien de toi ?
Je n'en doutais pas, mais un changement de sujet était toujours le bienvenue dans ce genre de situation.
atte d'Ivoire rabattit les oreilles sur son crâne comme on met à bat les masques. Elle parla et sa voix d'ordinaire si douce se mua en un grondement de tonnerre : « Pourquoi t'inquiéter pour moi Myst' ? Ais-je l'air de ne pas aller bien ? Qu'est-ce qui te fait penser ça ? » Mystborn avait bien des réponses mais aucune qui ne conviennent à la situation. Etendue, raide et tendue tel un corps mort, la louve observait les traces faites par le temps et l'eau dans la paroi de la tanière. On aurait dit des dessins, laissés là par les habitants. La colombe à quatre pattes se mouva avec grâce jusqu'à sa fille et s'allongea, sphinx d'ivoire, face à cette dernière. Un soupir et des mots las : « Et toi, comment vas-tu ? Ton oncle s'occupe bien de toi ? - J'ai commencé ma formation avec Astral. Il sera un bon mentor et je sais que je suis faites pour aider mes congénères et sauver des vies. Au fond, je l'ai toujours su. » Après une courte pause où Mystborn sembla chercher ses mots, elle poursuivit : « J'ai un but maintenant mère, je sais à quoi je vais passer mes prochains mois, mais toi que vas-tu faire ? Ta nouvelle position t'expose-t-elle d'avantage aux dangers que représentent les Hellhounds ? Qu'en dit le conseil ? » Malgré le fait que la jeune apprentie-guérisseuse vivait dans un monde à part, elle avait conscience de la tournure que prenaient les événements dans la région. Elle voulait protéger sa mère, inverser les rôles. Mystborn rampa pas après pas pour être plus près d'elle et posa son museau fin comme le roseau sur le dos de celle-ci, respirant le parfum de ses poils.
Je tentais de demeurer calme, de garder ce calme dont j'ai tant besoin pour ne pas défaillir. Je m'étais laissé avec Astral, mais maintenant, je dois prendre d'avantage sur moi. Je suis bras droit, je n'ai plus le droit à l'erreur à présent... Je n'ai plus le droit d'être faible. Alors sourit, continu de sourire, même si ça te fait mal, Ivy... Je fermais les yeux une nouvelle fois, écoutant les paroles de ma fille. J'étais heureuse pour elle, et je glissais pas truffe sur son front dans un geste récompensant. Elle semblait avoir trouver sa voie, c'était quelque chose pour laquelle je ne pouvais que la féliciter.
- C'est parfait ma fille... Je suis certaine qu'un jour, tu seras une grande guérisseuse, et que tu réaliseras ton rêve.
Des mots encourageants en cette période sombre. Des mots qui croient encore en l'avenir. Mais ses mots me glacent le sang une nouvelle fois, alors qu'elle approche pour se coller contre moi. Je pose moi-même ma tête contre son encolure, la serrant alors doucement contre moi, répondant à voix basse.
- Myst'... Le danger nous touche tous, que nous soyons Oméga ou Alpha... Je suis devenue Bras Droit car je veux soutenir Plume et l'aider... Je veux protéger cette meute, et ma famille... Toi aussi, ton avenir. Le conseil doit encore décidé des événements à venir, mais il parait qu'un assaut se prépare avec les autres meutes et les mercenaires... Si ce dernier doit avoir lieu, j'irais... C'est mon devoir...
Devoir. Un mot bien trop noble pour moi. Mon seul devoir est de mourir pour les miens. Je ne peux rien faire de plus. Je relevais lentement la tête, lui adressant un regard tendre.
- J'ai peur... Mais c'est cette peur, qui me dit chaque jour que ceux que j'aime pourraient partirent, qui me motive à me battre... Pour vous... Et toi Myst... Est-ce que tu as peur pour l'avenir ?
Je posais mon regard sur le sien, silencieux, attendant une réponse de la part de cet enfant que chéri plus que ma propre vie.
achées et protégée par l'antre où régnait une tiédeur agréable, mère et fille se laissait aller à une tendresse méritée, à quelques gestes affectueux. Des paroles gentilles s'échangeaient mais la discussion restait sérieuse : « J'ai peur, mais c'est cette peur qui me dit chaque jour que ceux que j'aime pourraient partir, qui me motive à me battre, pour vous ! Et toi Myst', as-tu peur de l'avenir ? » La question fut un coup de patte en pleine figure pour Mystborn. Encore une fois, elle n'avait pas de réponse adéquate. Alors qu'elle réfléchissait à des mots justes, la lueur de l'incertitude se mit à brûler dans ses yeux cyans comme la flamme d'une chandelle. Elle finit par répondre en pesant chaque parole : « J'ai peur de la mort. J'ai peur des Hellhounds et des hommes. Je sais que j'ai peur de beaucoup de choses. Et, ayant peur de ce que je ne sais pas, j'ai peur pour l'avenir. J'ai peur de te perdre, mère. » Ses derniers mots prononcés furent comme le ding-dong d'une cloche, ils sonnèrent le réveil de l'amour avoué et assumé. Un nuage épais d'amour enveloppa les deux femelles et étouffa presque Mystborn qui enfouit d'avantage sa truffe humide dans la fourrure douce de sa maman.
Je la regardais toujours. Comment ne pouvais-je pas la regarder. Elle est belle, ma fille... Belle, malgré ce qu'elle a vécu, malgré tout. Et pourtant je sens l'agitation dans son regard à mes paroles. Je sens que mes mots réveillent en elle quelque chose qu'il ne faudrait pas. Et pourtant, il est trop tard pour reprendre mes mots, n'est-ce pas ? Je ne peux que regretter quelques secondes de plus le fait que je sois toujours là, à faire des erreurs, des bêtises. Mais finalement, Myst répond, lourdement, ses mots touchant mon coeur un par un. Les larmes me montaient lentement aux yeux, ses derniers paroles m'achevant dans mon être. Je pris une courte inspiration, serrant ma tête autour de sa nuque dans une longue étreinte, peut-être désespérée, je ne sais pas... Je fermais les yeux, marmonnant, la voix nouée. - Moi aussi, j'ai peur de te perdre, ma fille... Myst...
Je la serre un peu plus contre moi, enchaînant alors lentement. - Il faudra que tu sois forte... D'accord...?
Lui chuchotais-je contre son oreille, me reculant finalement pour la laisser respirer. J'avais conscience d'être étouffante, et je ravalais mes sanglots. Je suis sa mère, je dois me montrer... Forte. Je dois être exemplaire. C'est ce que ressentait Nyméria, elle aussi ? Je ne sais pas... Mais aujourd'hui, je comprends mieux à présent. Je glissa ma truffe contre le menton de ma fille, ajoutant plus sobrement.
- Excuse moi, je ne suis pas la meilleure mère du monde... Mais je t'aime Myst, énormément... Énormément. Je te souhaite le meilleur... Alors pense à toi aussi...
Je lui souriais une nouvelle fois, bien plus sincèrement peut-être que depuis tout à l'heure.
- Trouve ton bonheur... Un compagnon pour partager ta vie et te rendre heureuse... Tu as déjà ta voie, c'est un bon début... As-tu déjà réfléchis au fait d tomber amoureuse, un jour ?
Lui demandais-je, par simple curiosité. C'était quelque chose d’important, après tout. Moi-même, je demeurais amoureuse de Freux... Bien que les choses se soient passé autrement que comme je l'aurais souhaité.
émotion entre la mère et la fille était palpable. Comme la brume au petit matin, les deux louves blotties l'une contre l'autre baignait dans un nuage de tendresse. Ainsi roulée en boule contre le ventre de sa maman, écoutant les bruits de son enfance, Mystborn se sentait protégée et ne voulait plus bouger. Lorsque Patte d'Ivoire reprit la parole, un étau acéré lui enserrait la gorge et étouffait ses mots : « Moi aussi, j'ai peur de te perdre, ma fille, Myst'. Il faudra que tu sois forte, d'accord ? » Mystborn était pareil à un bébé corbeau, oisillon noir, elle aurait voulu pouvoir se glisser sous le ventre de sa mère et disparaître avec elle. « Excuse-moi, je ne suis pas la meilleure mère du monde, mais je t'aime Myst', énormément, énormément. Je te souhaite le meilleur, alors pense à toi aussi. Trouve ton bonheur, un compagnon pour partager ta vie et te rendre heureuse. Tu as déjà ta voie, c'est un bon début. As-tu déjà réfléchie au fait de tomber amoureuse ? » Mystborn écoutait la voix mélodieuse de sa mère emplir la tanière et créer un linceul immuable et doux autour d'elles. Quand elle entendit le mot « amour », la petite femelle se colla d'avantage à la peau délicieuse de Patte d'Ivoire telle une sang-sue. « Je ne sais pas si je pourrai être amoureuse d'un loup, quand je les aime tous et que je dois tous les soigner. Je suis une guérisseuse, du moins je vais le devenir, je dois être dévouée à une cause et une seule, tu comprends ? Je ne sais pas si fonder une famille sera possible pour moi, seul le temps me le dira. »
Je glissais ma truffe lentement contre son cou, la caressant ainsi dans le sens du poil. Ma fille, un trésors. L'une des choses que je voulais le plus protéger, même si nous ne portons pas le même sang. Je lui souris tendrement à nouveau, alors qu'elle pose sur moi le même regard que le mien. L'amour est une chose si complexe... J'hochais doucement la tête, léchant son front à nouveau, comme je le ferais encore avec un louveteau. Elle n'était encore qu'une enfant pour moi, même si le monde des adultes s'ouvre à elle peu à peu.
- Prends ton temps ma fille... Donne à tes patients tout l'amour que tu pourras leur donner, fièrement... Le jour où tu trouveras ton propre amour à toi, tu lui donneras quelque chose que tu n'auras jamais donné à personne d'autre... Ce jour-là, tu pourras comprendre et choisir quoi faire.
Je frottais ma truffe contre sa nuque dans une nouvelle étreinte délicate, avant de me redresser lentement. Je lui chuchotais tendrement. - Il faut que j'aille chasser, pour ne pas que nous frôlions la famine encore ce mois-ci... Je fus très heureuse de parler avec toi, Mystborn... Je t'aime.
Je glissais ma truffe contre sa joue, ses mots me réchauffant le coeur. Je l'aime, ma fille. Je l'aime, et je pourrais mourir pour elle s'il le fait. Je pourrais mourir pour chaque loup de ma meute.
atte d'Ivoire lécha le front de sa fille et la caresse de sa langue sur le poil doux de celle-ci fut une brise tiède en été. Comme le miel coulant d'une ruche, les paroles de la maman se déversèrent de sa bouche en un flot chaleureux et pénétrèrent Mystborn : « Prends ton temps ma fille, donne à tes patients tout l'amour que tu pourras leur donner, fièrement. Le jour où tu trouveras ton propre amour à toi, tu lui donneras quelque chose que tu n'auras jamais donné à personne d'autre. Ce jour-là, tu pourras comprendre et choisir quoi faire. » La colombe se redressa comme portée par le vent de la faim et chuchota comme le vent hulule : « Il faut que j'aille chasser, pour ne pas que nous frôlions la famine ce mois-ci. Je fus très heureuse de parler avec toi, Mystborn. Je t'aime. - Je comprends tout à fait, le devoir t'appelle. Ca m'a fait du bien de pouvoir me confier. Je t'aime mère, à très vite. » La jeune louve était arrivée au près de sa mère, rentrée en elle-même et chargée du poids de sa vie. Suite à la longue discussion que les deux femelles avaient entretenu, Mystborn se sentait légère comme une plume et le cœur plus libre, enfin sorti de sa prison de glace. Elle-même avait un devoir à accomplir, elle devait aider son mentor à remplir les ressources pour se tenir prêt à soigner les blessées qui reviendraient de la mission de pillage prévu dans les semaines à venir. Prête à sortir dans le Tunnel, Mystborn marqua un arrêt sur le pas de l'antre et lança un regard bleu plein de tendresse par-dessus son épaule, à sa chère mère. Elle finit par quitter la tanière douillette pour s'en retourner à ses activités solitaires. Sur son chemin pour quitter le Tunnel, elle ne se retourna pas pour tenter d’apercevoir sa maman car elle avait conscience de devoir apprendre à se détacher d'elle. Patte d'Ivoire ne serait pas éternellement là et il était temps pour Mystborn de grandir. L'ombre noire de la louve glissa le long de la paroi du Tunnel jusqu'à s'en extraire, se faufilant vers les bois.