NOM : Elrön
AGE : 4 ans
SEXE : Mâle
MEUTE : Sekmet
RANG : Espion
PARENTÉ : Aucune famille. Il l'a massacré. (sauf un frère mais il est pas au courant. So lol)
AUTRES INFORMATIONS :
Petit soucis, et c'est de naissance: Elrön est antipathique et sociopathe. Il ne ressent aucune émotion, et par conséquent aucun attachement relationnel. Il n'aime pas, ne déteste pas. Il ne connait que "l'intérêt", c'est à dire le divertissement que quelque chose pourrait lui apporter. Ce qui le rend relativement extrême dans son attitude.


JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 7
Agilité : 10
Endurance : 3


CARACTÈRE : (5 lignes minimum.)
Insensible. C'est ce qui le caractérise peut-être le mieux. Insensible aux sentiments. Le monde n'est pour lui qu'un vaste territoire peuplé de choses qui parfois suscitent sa curiosité. Il a de l'intérêt pour les choses, mais ne ressent aucun plaisir dans la vie. Il n'a pas d'envie particulière.
Mauvais, il l'est. Il trouve intéressant de voir les autres montrer des émotions qu'il ne connaitra jamais. Il a une préférence pour le visage de la souffrance, d'ailleurs, après de nombreux tests et essais. Il ne comprend toujours pas ce qu'on appelle un "air compatissant", assez rare à trouver, mais il cherche encore.
Sadique, oui. C'est simplement pour s'occuper, dans cette vie monotone. Il n'a aucun lien. Il est incapable de pouvoir dire ce qu'est un lien en fait. Il est sociopathe, complètement hors du monde, dans son propre univers plat et vide.
Fier et arrogant, les autres n'ont aucune leçon à lui faire. Ils ne sont pas sa place. Ils ne savent pas qui il est. Ils ne savent pas ce qu'il vit, ce qu'il a vécu et ce qu'il vivra. Alors Elrön les considère comme des cailloux un peu trop bruyant. Et les cailloux bruyants, il les fait taire d'un coup de croc.
Indomptable, il n'est fidèle qu'à Athos, auparavant général Sekmet et aujourd'hui Alpha. Loyal au possible, il ne change pas pour autant sa façon d'être. Il a simplement trouver une personne intéressante de plus qu'il souhaite suivre de loin, pour satisfaire son intérêt. Le coup d'état de se dernier l'a beaucoup fait rire d'ailleurs.
Légèrement libertin, il ne comprend pas la notion d'attachement alors il va où ça lui chante, il n'a pas envie de construire une famille, il ne trouve pas ça "intéressant". Par contre un coup de temps en temps, simplement pour s'amuser des louves en chaleur qu'il croise est déjà un peu plus intéressant, surtout quand elles ont déjà un compagnon. Un bel enfoiré oui.
Et, ceci est un trait moindre, mais Elrön est aussi cannibale, quand la nourriture commence à manquer. Il admet être une proie, alors les autres le deviennent aussi. Il s'est déjà manger lui-même dans des périodes de famine.

PHYSIQUE : (4 lignes minimums)
Elrön a un physique assez atypique. Ses os sont massifs, lui donnant une carrure très large et imposante. Haut sur patte, il est plus grand que la majeur partie des loups. Son pelage est touffu, épais au niveau du col et de l'encolure, s'affinant de plus en plus en descendant vers la croupe. Un mélange de brun et de gris, son pelage roussit en été pour prendre une teinte brune-rousse. Son corps est couvert de cicatrice, plus ou moins ancienne d'ailleurs. Il porte de grosses marques de morsure au niveau des épaules, cachées sous ses poils. Musclé sobrement, Elrön est un loup qu'on devine combattant, loin d'être l'amalgame du parfait espion tout fin tout discret.
Ses yeux sont ambrés, une couleur assez lambda pour son espèce. Une large balafre trône sur son front, et son oreille gauche est abîmé sur le dessus, comme percé de deux trous, suite à un combat.
Elrön est comparable à une montagne intimidante, encore plus avec son air toujours froid et éloigné sur le visage. S'il sourit, c'est que vous suscitez son intérêt. Et à ce moment-là, fuyez avant que vous ne deveniez sa prochaine proie.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)
Une histoire ? Une tragédie ? Voilà ce qui est loin d'être intéressant à raconter. Mais si vous insistez. Venez donc vous asseoir et écouter l'histoire d'un loup qui n'a jamais su ce que c'était de ressentir quelque chose.

Ce loup là est venu au monde, au milieu de deux frères et une petite soeur, au fond d'une tanière de loup solitaire. Quelques jours après la naissance des petits, la tanière fut attaquée par des humains. Les parents sauvèrent la plupart de leurs enfants, sauf le petit dernier qu'ils laissèrent derrière eux.
La mère était fatiguée, le père chassait pour nourrir tout ce monde. Ils étaient nombreux, les petits. Elrön, l'aîné, était bien plus gros et en meilleur santé que son plus jeune frère Arag. Sa petite soeur Jün était elle aussi un peu faiblarde mais survivrait à leurs premiers mois.
Un bébé, normalement, devrait être heureux au sein de sa famille. Mais pas Elrön. Il n'était pas heureux. Car qu'est-ce que la joie ? Le bonheur ? L'affection ? Quelle est cette chaleur dont on lui rabat les oreilles à tout bout de champs ? Quel est cette chose que l'on appelle "sourire" ? Ennuyeux... Tout cela est tellement ennuyeux pour cet enfant de glace. Son frère et sa soeur jouaient, et lui observait leur air heureux. Il tentait de les imiter, simplement pour essayer. Mais ce n'était pas amusant, ni intéressant. Quel est l'intérêt dans le fait de jouer à se tirer les oreilles, à sourire, à rire, à vagabonder ? Il ne ressentais rien, aucune chaleur sentimentale sur sa peau à travers son poil s'épaississant. C'était ennuyeux. D'un ennui mortel. Elrön s'ennuyait. Lorsqu'enfin, il trouva un jeu intéressant.
Il jouait, avec son frère, à faire semblant. Son frère l'y avait poussé, tout heureux, tout guilleret. Elrön faisait semblant. Comme toujours. Ils s'éloignait de la tanière, où Jün restait à dormir avec leur mère et leur père. Les deux louveteaux s'enfonçaient dans les bois, quand d'un seul coup, Elrön mordit un peu trop violemment l'oreille de son frère, qui lâcha un couinement douloureux. Qu'est-ce que c'est c'est que cette chose ? Qu'est-ce que la douleur ? Il avait recommencé, alors que son frère le suppliait d'arrête, lui donnant des coups de pattes, le griffant avec force, lui arrachant quelques grondements. Mais Elrön ne ressentait rien, il continuait de jouer avec son frère qui faisait ces drôles de bruit. La douleur. "Arrête, ça fait mal". C'est donc ça, souffrir ? Elrön relâcha son frère, qui sanglotait sur le sol, le visage en sang. Elrön était plus grand que lui, et plus fort. Il le prie à la nuque et le tira lentement mais surement un peu plus profondément dans les bois. "Arrête." Que devait-il arrêter ? C'était amusant. C'était son jeu lui. Quelque chose d'enfin intéressant dans sa vie monotone ! Elrön découvrait la violence pour la première fois.
Quand son frère cessa de bouger, il comprit qu'il n'en tirerait plus rien. Son frère était mort. Avait-il du regret ? Non. Il ne sait pas ce que c'est que l'affection, il ne sait pas ce qu'est un lien fraternel. Il ne connait pas les sentiments, ni l'empathie. Son frère était mort, un simple constat, une simple remarque, ponctuation dans sa vie. Il laissa le cadavre du louveteau pourrir, rentrant vers la tanière. Jün était là. Elle avait vu son frère frapper le sien. Elrön aussi l'a vu.
Et pour la première fois, elle avait vu Elrön sourire. Elrön lui sourit quand il la vit, cachée dans la fourrée, terrorisée du monstre en face d'elle. Il lui avait dit: "Silence. Il ne faut rien dire. Nous avons un petit secret à tous les deux maintenant." Ce louveteau de 5 mois n'avait rien d'un enfant. Absolument rien. Il avait tout d'un monstre.

Elrön de retour avec sa soeur Jün, ses parents ne remarquèrent l'absence d'Arag qu'au soir. Ils le cherchèrent, et le trouvèrent, bien que déjà à moitié dévoré par les charognards. Jün garda le secret, et Elrön la surveillait du coin de l'oeil. Sa soeur était si facilement manipulable. Il étira un sourire. Avait-il trouvé un nouveau jeu ?
Sa soeur devint son défouloir, testant de nombreuses choses avec elle. En grandissant, il expérimenta aussi les chaleurs de cette dernière. Il avait trouvé intéressant de l'entendre pleurer. Supplier, alors qu'il l'avait emmener loin de la tanière familiale. A leur retour, Jün était devenue muette. Ce n'était pas plus mal, sa voix l'énervait parfois.

Jün mourut en mettant bas, quelques temps plus tard. Morte dans son silence, laissant ses petits crever avec elle. Elrön avait-il des regrets ? Non. Simplement de l'ennui. Il avait perdu un jouet, il allait devoir en trouver un autre.
La faim approchait de plus en plus, et un jour Elrön tua ses parents dans leur sommeil. Pour se nourrir. Il s'en fichait, que ça soit ses parents. Il ne ressent rien pour eux. Même pas de l'intérêt. Ils sont tellement ennuyeux, avec leur pseudo famille parfaite. Elrön rongea chacun de leurs os, avant de partir seul à la recherche de nouvaux horizons. Il chassait, et quand la chasse ne suffisait pas, il se mangeait lui-même. Il trouvait un guérisseur, se faisait soigner, le payait en lui laissant la vie sauve puis repartait dans son errance. Pas grand chose d'intéressant. Rien d'intéressant dans ce monde.

Finalement, il fit la rencontre d'Athos, durant une chasse. Enfin, la rencontre. Il l'avait vu de loin faire. Il l'avait trouvé amusant, à se démener comme ça avec sa proie. Il l'avait suivi, sur une longue distance, jusqu'à arriver en territoire Sekmet. Il se présenta, demandant à rejoindre la meute. Athos avait un intérêt. Il le pensait. Il se disait "Ce loup-là, il va m'amuser". Et il avait eut raison, son jugement n'était pas faux. Athos lui avait offert un joli spectacle, qu'il regarda de loin, sans un bruit. Ils n'avaient jamais parlé. Quel serait l'intérêt de lui parler, alors qu'il est tout aussi plaisant de simplement l'observer.
Finalement, voilà 3 ans et demi que le loup de glace se trouve parmi les Sekmet, à attendre une nouvelle étrangeté pour venir perturbée sa vie un petit peu. Sinon, il risquerait de s'ennuyer.
MON PARRAIN / MA MARRAINE : QC de Kokobalt! ♥