Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Les temps sont durs. Le village ayant été paralysé, la nature meurt d'avantage et les proies se raréfient. Djall a de plus en plus de mal à chasser et revient souvent bredouille. Dans de tels circonstances, on peut en arriver à des extrémités dont on est pas fier.
« Je suis en train de faire une énorme bêtise. », ne cessait de se répéter Djall en marchant sur l'autoroute éventrée. Chaque pas lui faisait serrer les dents car le bitume craquelé et bossu lui arrachait les coussinets. Comment les Esobeks pouvaient-ils vivre dans un endroit si marqués par les hommes ? La louve n'en avait aucune idée. Elle avançait sans trop se poser de questions, décidant de mettre de côté ses nombreux principes à la gloire d'un seul : la loyauté. Djall était loyale envers sa meute et avait juré de la servir au prix de sa vie. Ce matin-là, c'était ce qu'elle faisait. L'horaire était idéale pour un pillage car il était l'heure pour tout chasseur aguerri d'aller chasser. Habituellement, Djall haïssait les pilleurs. Elle les trouvait lâches et répugnants. Voilà qu'elle se retrouvait à faire exactement ce dont elle ne se serait jamais crue capable : un pillage. Elle ne savait pas si elle repartirait gagnante mais la misère actuelle dans laquelle les loups étaient plongés ne lui laissait pas le choix. Elle aurait au moins le mérite d'avoir tout tenté et quitte à être la méchante autant servir à quelque chose. Bien vite, la femelle repéra les traces de passage d'Esobeks et remonta ces pistes jusqu'à un trou dans la paroi de la fissure que formait l'autoroute ouverte en un énorme sillon. Là quelque part, se trouvait leur garde-manger. Djall se devait de le trouver. Elle finit par repérer l'odeur de sang et de chair. Une goutte par-ci, une goutte par-là. La louve approchait de son but. Elle espérait que des sentinelles ne s'y trouverait pas. Elle ne voulait pas affronter le regard dégoûté d'un Esobek, elle se sentirait trop misérable.
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Âge Personnage :
X ans
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Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Lun 6 Juin - 17:01
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'Dé de pillage' : 2
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Lun 6 Juin - 18:58
Rebellious
pillage
Les temps sont durs. Le village ayant été paralysé, la nature meurt d'avantage et les proies se raréfient. Djall a de plus en plus de mal à chasser et revient souvent bredouille. Dans de tels circonstances, on peut en arriver à des extrémités dont on est pas fier.
« Je ne suis pas fichue de trouver cette malheureuse réserve. », marmonnait Djall en marchant sur le sol dur et jonché de débris du Tunnel. Dans les tréfonds de la terre au beau milieu de la faille, la louve devait presque faire appel à sa vision de nuit pour se guider et éviter parfois d'immenses roches qui avaient dévalé là. La femelle sentait que ses coussinets commençaient à saigner car poser les pattes devenait douloureux. Elle marchait ainsi exposée au danger depuis trop longtemps et un loup Esobek pouvait surgir à tout moment pour lui mettre une raclée. Elle frissonna lorsqu'une brise très fraîche venant de la surface lui ébouriffa le pelage. Les minutes passaient lentement, sans laisser une seconde de repos à la guerrière. Lorsqu'il fit si sombre que même ses yeux perçants avaient du mal à sonder les noirceurs du Tunnel, Djall fit volte-face et s'empressa de déguerpir. Tant pis pour cet fois, chacun doit essuyer des échecs.