One day, like the others... |Libre|

Sam 28 Juin - 2:24

LibreҨ Cosmos

« One day like the others... »

Cosmos avait débarquait en courant sur la plaine de cendre. La langue à l'air, il fonçait droit, tel un dératé qui voulait tenter de rattraper les morceaux volatils de sa vie brisée par les conneries. De temps en temps, il jetait un rapide coup d'œil en arrière et ceci lui faisait perdre de la vitesse. Alors en un coup de prêts postérieures, il relançait sa course effrénée, soufflant à plains poumons. Mais quelle sottise d'être venu se fourrer ici. Bien trop rapidement, il du se stopper. Les cendres lui avait asséché toute la gorge et parsemées maintenant toute sa gueule béante. Il n'en pouvait plus. Il avait du s'arrêter et était dans l'incapacité de repartir. Il lança de nouveau un coup d'œil derrière lui, mais toujours rien. Il décida de marcher un peu pour calmer son rythme cardiaque, car déjà, des gouttes de sueur venaient perler son poitrail poilu. La langue pendante, il dessinait des fonds dans la neige grisâtre. Il regardait le sol, espérant calmer sa respiration affolée. Et dans cette enchaînement pour revenir à la normal, il ne se rendit pas compte de la direction qu'il prenait. Il allait tout droit, bêtement vers un louve bien camouflée. Et ce qui devait arriver, arriva. BAM, d'un coup sec, Cosmos lui rentre dedans. Non conscient de se qu'il venait de se passer, il s'empressa de s'excuser. Mais à quoi, ça il ne le savait pas encore...

_Excusez moi... Je ne voulais pas... Je ne vous ai pas fait mal au moins ? Disait il, sans comprendre qu'il regardait à l'opposé d'un loup.

Il venait de lui rentrer dedans et il ne trouvait pas mieux que de jouer le pitre, involontairement bien entendu. En tant que jeune gentleman, il ne pouvait pas avoir tout bon dès le début. Il faut toujours qu'il y est des ratés pour enfin faire un sans faute. Ce qui n'était pas le cas ici.

fiche par century sex.

Jauges:

Dim 29 Juin - 13:11

Jauges:

Je rentrai chez moi. Enfin ! Voila plusieurs heures que j'avais quitté la Ville en Ruine et mes pairs commençaient à me manquer. Je me demandai si ma mère allait bien, elle que j'avais laissée de côté ces derniers temps…

C'est sans grande conviction que je m'enfonçai dans la Plaine de cendre, ce lieu désolé qui avait tôt fait de vous laminer le moral. Plus rien ici, n'était placé sous le signe de la vie. Il y avait juste la mort, la désolation et rien pour rivaliser avec.
Je laissai mon instinct me guider à travers la plaine. Mon sillage faisait voleter des nuages de cendre grise qui commençaient à m'encombrer les poumons. Mon pelage était désormais recouvert d'une fine particule de poussière grise.
Au moins, cela fait un bon camouflage..., pensai-je.

Seulement, il fallait croire que j'avais tort, car je fut percutée de plein fouet par une force inconnue. Le choc me coupa le souffle et je fut projetée à quelques mètres de ma position initiale.
Je restai quelques instants allongée, le souffle court. Je sentis la peur incendier mes muscles et leur insuffler une nouvelle vigueur.

Je me relevai avec difficulté, prête à faire face au danger. Cependant, ce ne fut pas le genre de danger que j'avais imaginé. A quelques mètres se tenait un loup, mâle de par sa carrure, au pelage sombre. Il me tournait le dos. Quelle impolitesse !

« Excusez moi... Je ne voulais pas... Je ne vous ai pas fait mal au moins ?»

Je m'ébrouai et lançai, d'une voix vibrante de colère.

« Oh non, tu m'as juste percuté et envoyé valdinguer un peu plus loin. Mais sinon, ça va. Et d'ailleurs, que fais-tu retourné ? La moindre des choses serait de regarder celle que viens de renverser, non !? »

Je plissai les yeux, dans l'attente qu'il se tourne et que je puisse de nouveau lui faire regretter son inattention.

Ven 4 Juil - 14:26

« Oh non, tu m'as juste percuté et envoyé valdinguer un peu plus loin. Mais sinon, ça va. Et d'ailleurs, que fais-tu retourné ? La moindre des choses serait de regarder celle que viens de renverser, non !? »

En entendant les paroles de la louve, il se dit qu'il y avait un petit soucis au niveau de la provenance des dires... Ah ba voilà, il était de dos ! Il se retourna immédiatement. Il cligna plusieurs fois des cils et les cendres posaient sur ses yeux, virevoltèrent jusqu'à s'étendre délicatement sur le sol grisâtre. Il pût enfin distinguer clairement la louve qui était là bas. Il courut jusqu'à elle et se stoppa arrivé à sa hauteur. Et n'eut d'autre solution que de s'excuser bien bas, encore une fois... Quelle bêtise l'avait traversé...

_Euh.. Euh... Vraiment, je ne voulais pas vous faire du mal ou quoi que ça soit d'autre. Mon intention en était loin. Je vous pris, réellement, de m'excuser de ma maladresse infortuite... Je ne me rappelle même plus pourquoi je courrais ainsi. Je devais vouloir échapper à quelque chose, mais à quoi ? Enfin le sujet n'en est pas là...

Il arrêta la son méa culpa. Et se rendit compte de la colère qui avait envahi la louve. Ah non. Il en avait assez des coups de griffes ou de crocs. On l'avait déjà assez foutu en l'air comme ça. De toute façon, il ne pouvait pas se permettre de partir, trop impoli. Donc, il ne lui restait que la solution de la plainte.

_Mais je vous en supplie, votre colère en est tout à fait justifiée. Mais, je n'en peux plus des batailles ou autres coups de gueule. Laissez moi en dehors de ça... Je ne suis qu'un guérisseur...

Il implorait sa clémence de ton son cœur, ne la regardant même plus dans les yeux.

Lun 7 Juil - 15:46

L'inconnu se retourna et s'approcha après s'être ostensiblement débarrassé de la cendre qui obstruait sa vue, visiblement mal à l'aise.
Comme je m'y attendait, le noiraud commença à se confondre en excuses. Je bombai légèrement le torse, heureuse de l'effet que je produisais. Mon jeune âge ne semblait pas le troubler. Peut-être était-ce dû à la cendre qui recouvrait mon pelage brun-roux, ou au fait que lui-même était probablement jeune.

« Euh.. Euh... Vraiment, je ne voulais pas vous faire du mal ou quoi que ça soit d'autre. Mon intention en était loin. Je vous pris, réellement, de m'excuser de ma maladresse infortuite... Je ne me rappelle même plus pourquoi je courrais ainsi. Je devais vouloir échapper à quelque chose, mais à quoi ? Enfin le sujet n'en est pas là… »

Je le fixai, assise sur le sol spongieux, la tête légèrement penchée sur le côté à l'écoute de ce récit un brin loufoque.

Il prit un air encore plus apeuré.

« Mais je vous en supplie, votre colère en est tout à fait justifiée. Mais, je n'en peux plus des batailles ou autres coups de gueule. Laissez moi en dehors de ça... Je ne suis qu'un guérisseur… »

J'esquissai un sourire légèrement moqueur et éclatait d'un rire enfantin. Je me relevai et le scrutai, prenant mon temps avant de répondre.

« Un guérisseur ennemi, voilà qui est dommage… Tu ne ferais pas un adversaire de taille, face à moi, une brave guerrière Esobek ! »

Je caracollai autour de lui puis, décidant d'arrêter mon cinéma intimidant qui, j'en étais certaine, devait plutôt avoir des allures comiques, je m'assis face à l'inconnu, inquisitrice.

« Dis, moi, guérisseur ennemi, que fuyais-tu au juste ? »

Je tentais de me composer un sourire rassurant, car il avait l'air complètement désorienté.

Lun 7 Juil - 20:18

« Un guérisseur ennemi, voilà qui est dommage… Tu ne ferais pas un adversaire de taille, face à moi, une brave guerrière Esobek ! »

La louve tourna autour de lui tel une gamine heureuse d'avoir cernée sa proie. Ce qu'il n'appréciait pas tellement d'ailleurs. Mais cette réjouissance était compréhensible en soi. Même si, pour Cosmos, elle lui semblait déplacée. Il releva le nez et huma son odeur. Une jeunette de la meute adversaire, donc ce qu'elle disait est vrai... À un détail prêt. Vu son attitude, elle n'est pas franchement expérimentée et si elle savait vraiment, elle ne réagirait pas comme ceci. Cosmos décida de rester gentleman et respectueux, car malgré qu'elle ne soit pas de la même meute, lui n'aimait pas faire des distinctions - qui pour lui ne veulent pas dire grand chose.

_Une brave guerrière... Je ne peux que te croire à ta façon de parader fièrement face à quelqu'un qui ne fait qu'instaurer un respect après avoir fauté.

Il se reprit car ses mots étaient allé trop loin. Et ce n'est pas vraiment ce qu'il souhaite. Il ne veut pas que tout le monde l'aime, pourtant il ne veut pas non plus que tout le monde le déteste.

« Dis, moi, guérisseur ennemi, que fuyais-tu au juste ? »

Et que je t'enfonce le couteau dans la plaie. Ennemi, ça va hein ! Elle pourrait avoir d'autres mots à la bouche, tout de même. Ça devient agaçant à force. Le pauvre Cosmos ne supportait pas les loups qui aimait faire genre. On est tous égaux sur terre, jeune ou pas. Il n'apprécie vraiment pas qu'on le prenne pour un idiot. Un peu d'humilité n'a jamais tué personne. Mais bon. C'est ainsi, on change pas le monde et on fait avec, faut pas s'arrêter à ça. Faut être moins bête que les autres. Sinon, on s'en sortirait jamais...

_Quelque chose de bien trop complexe. Que moi même je ne suis pas encore dans la capacité de comprendre dans son étendue totale.

Il soupira, exaspéré de ne s'être toujours pas entièrement trouvé. Il décida donc de changer de sujet. Mais la louve tentait d'émettre une image rassurante. Il faudrait qu'elle s'entraîne un peu plus... Mais bon. Alors profitant de sa grande taille, il fit face à la louve aux poils mitigés. Il la fixa un instant. Il ne le fit sans méchanceté mais il voulait juste mettre en place du respect. Le minimum pour ainsi dire. Puis, il s'assit, détendue, calme.

_Cosmos. Je me nomme Cosmos. Et toi ?

Mar 8 Juil - 14:57

« Une brave guerrière... Je ne peux que te croire à ta façon de parader fièrement face à quelqu'un qui ne fait qu'instaurer un respect après avoir fauté »

Je le fixais. Il semblait fortement agacé par ma réaction. Il est vrai que ma réaction, et je m'en blâmai d'ailleurs, n'avait rien d'une brave guerrière. Mais enfin, ne me trouvais-je pas en présence d'un ennemi ? Il ne s'attendait pas à ce que je l'accueille à pattes ouvertes, non plus ? De quel droit se permettait-il de m'humilier ainsi ?

Le visage plus renfrogné, je l'écoutai parler de la "chose complexe" qui l'avait poursuivi. Pour être franche, je ne comprenait rien de ce qu'il me disait. Dans de circonstances habituelles, on fuyait un ennemi ou un incendie… Non ?

Il fit soudain une chose qui me stupéfia. Il se redressa de toute sa hauteur - car oui, il me dépassait d'une bonne longueur de queue, et me fixa d'un air calme, autoritaire, sans aucune intention agressive. Je décelai derrière ses prunelles une quête de respect à son égard. Sa manoeuvre n'avait pour but que de m'intimider.
Seulement, il était tombé sur la mauvaise personne.

Au début, je me ratatinai un peu sous son regard glacé. Je baissai la tête cependant que mon instinct m'ordonnait la soumission devant un aîné. Mais je me rappelai que j'étais une Esobek, que j'étais presque guerrière et que pour rien au monde mon mentor n'aurait voulu que je tremble devant un Sekmet, que j'affiche devant lui quelconque faiblesse.
Alors je restai assise bien droite, soutenant son regard.
Message reçu. J'arrêterai de me pavaner.

A mon plus grand soulagement, il se rassit, toujours aussi détendu.

« Cosmos. Je me nomme Cosmos. Et toi ? »

Quel drôle de loup ! Je le scrutai, incrédule. Quelques secondes auparavant, il essayait de m'intimider et tout d'un coup, avec une désinvolture déconcertante, il se mettait à sympathiser. C'est donc un peu perdue que je lui répondis, un sourire incertain sur le visage:

« Eh bien… Enchantée, Cosmos. », dis-je, butant sur les derniers mots. Il m'était étrange de faire preuve d'une quelconque politesse envers cet imposant étranger au pelage d'encre.

Puis, décidant d'entrer dans son jeu, je finit par dire:
« Moi, c'est Wakanda, Valse d'Hiver. »

Je me redressai pour paraître moins ridicule face à lui, mais c'était peine perdue. Ma faible ossature ne rivalisait en rien avec celle de Cosmos. J'étais soumise à le regarder de mes yeux clairs en levant faiblement la tête, me sentant insignifiante.

Mar 8 Juil - 23:51

« Moi, c'est Wakanda, Valse d'Hiver. »

Valse d'Hiver... Quel nom de lune... Celui ci amenait un Cosmos rêveur. La danse de la neige. Il aimait ce que cela signifiait. Et ses yeux se perdirent quelque peu. Il murmura doucement, comme une douce caresse.

_Valse d'hiver...

À ces mots, il sentait une douce brise d'hiver lui passer entre les poils. Il huma l'air devant la jeunette. Elle ne devait pas comprendre ce qui se passait dans l'esprit du loup noir. Et Cosmos clôt ses paupières et agit comme si le vent existait réellement. Il semblait ne plus percevoir ce qui l'entourait. Il vivait dans son monde, et rien n'y personne ne pouvait le perturber. Mais bon, il se souvint soudainement de la raison de sa rêverie. Alors, d'un coup, il posa son regard bleu intense dans les légères pupilles de celle qui se nomme Wakanda.
C'est là qu'il remarqua que la future guerrière Esobek était perplexe face à son attitude changeante, et qu'elle tentait de paraître plus impressionnante. Mais il faut bien savoir une chose avec Cosmos : certes, nous n'avons pas tous les mêmes atouts, mais nous sommes égaux. Et ça, certains ont tendance à vite le passer. Tout comme elle. Il ne se sentait en aucun cas supérieur et pour lui la différence de meute ne devait encore moins définir rivalité ou non. C'est déjà assez dur de trouver chausson à sa patte à cause des caractères de chacun. Alors si en plus on fait une razzia par rapport aux meutes, on ne trouva jamais les personnes qui nous convienne...

_Je t'en pris, arrête de me regarder comme ça.

Il laissa un temps. Il voulait que cette phrase fasse son effet. Aussi simple soit elle, il était presque sur qu'elle allait avoir un impact négatif -envers lui bien entendu - sur les agissements et la parole de la jeune. Il le sentait. Mais il continua, gardant toujours la même posture.

_Je ne suis pas comme tous et comme ce qu'on vous l'enseigne. Je suis certes d'une autre meute, mais je ne crois pas en la réussite de chacune de son côté. Je pense que même si nous sommes soit noirs ou blancs, nous sommes mêmes. Après faites ce que vous en voulez de ce que je vous dis. Toutefois, moi, je connais mes raisons et surtout mon cœur. Peut être trop bon je suis, ou bisounourseux, mais bon. C'est ma fatalité.

Mer 9 Juil - 11:38

« Valse d'hiver… »

Cosmos avait murmuré mon nom dans un souffle, comme fasciné. Intriguée, je ne pu détacher mes yeux du loup noir. Il était tellement… différent. Etrange, mais différent. Il ferma les yeux un instant, comme emporté dans un ailleurs qui lui était propre. Je restai muette, quelque peu inquiète.

Je me sentais perdue, je dois l'avouer. Je ne savais plus comment réagir face à celui qui répondait au nom de Cosmos, de peur de faire un faux pas, une fois de plus.

« Je t'en pris, arrête de me regarder comme ça. »

Lentement, je détournai le regard. J'étais songeuse.

« Je ne suis pas comme tous et comme ce qu'on vous l'enseigne. Je suis certes d'une autre meute, mais je ne crois pas en la réussite de chacune de son côté. Je pense que même si nous sommes soit noirs ou blancs, nous sommes mêmes. Après faites ce que vous en voulez de ce que je vous dis. Toutefois, moi, je connais mes raisons et surtout mon cœur. Peut être trop bon je suis, ou bisounourseux, mais bon. C'est ma fatalité. »

Je relevai la tête, fixant un point au dessus de la tête de Cosmos. Je restai silencieuse un instant, afin de soupeser les paroles du guérisseur au pelage d'encre.
C'est d'une voix douce que je répondis:

« C'est peut-être une fatalité, mais c'est admirable. Très peu de loups vous ressemblent. »

Je lui lançai un sourire encourageant, pour lui montrer que je n'étais pas imperméable à ses paroles. Oui, je comprenais parfaitement son point de vue. Il devait être agacé de rencontrer des loups de Meute à l'esprit aussi étriqué que le mien, façonnés par les intérêts des leurs. Je repris:

« Je suis désolée d'avoir agis ainsi à votre égard. Mon mentor m'a toujours enseigné le mépris de l'ennemi. Mais je ne suis pas très convaincante de ce côté, n'est-ce pas ? »

J'accueillis mes paroles d'un sourire penaud. Après un silence, je baissai la tête.

« Vous devez penser que je suis jeune et stupide, et loin d'être la grande guerrière que j'aimerai être. Et vous avez raison. »

Dim 27 Juil - 22:32

« C'est peut-être une fatalité, mais c'est admirable. Très peu de loups vous ressemblent. »

Elle n'est pas méchante ? C'est bizarre.. Même étonnant je dirais... Mais après tout, c'est top ! Pour une fois ! Voilà à quoi se bornait les pensées du jeune. Il est tout content et quelque peu déstabilisé du changement de situation. Celle qui semblait se profiler comme ennemie, pouvait alors devenir amie. Que du bonheur ! Mais enfin, ne nous emballons pas trop. Ça passe d'un côté à l'autre comme ça, alors, qui sait, peut être que ça va encore changer... Mais il ne pouvait pas s'empêcher de sourire calmement. Pas méchamment, mais cette situation le réjouissait. Rare était ceux capable de penser autrement que comme on leur dicte.

« Je suis désolée d'avoir agis ainsi à votre égard. Mon mentor m'a toujours enseigné le mépris de l'ennemi. Mais je ne suis pas très convaincante de ce côté, n'est-ce pas ? »

Pas convaincante n'était pas le mot, il y a différence entre convaincante et provocatrice... Notion que la jeunette n'avait pas encore en tête apparemment. Et puis, cela l'arrangeait qu'il est touché la faille de Wakanda. Au moins, cette rencontre augure quelque chose de meilleur. Enfin ! Mais, Cosmos doit bien s'avouer que la formule « ennemi » le fout quel peu en rogne. C'est compréhensible vu sa façon de voir les choses...

_Convaincante, c'est pas ça. Tu es trop provocatrice, tu en fais trop. Mais pour ma part, comme je te l'ai dis, je préfère quand ce genre d'attitude n'existe pas.

Sur ses derniers mots, il avait pris plus de fermeté dans la voix.

« Vous devez penser que je suis jeune et stupide, et loin d'être la grande guerrière que j'aimerai être. Et vous avez raison. »

Il n'y irait pas jusque là. De un, parce que Cosmos à l'habitude de croire en tous les rêves. Et de deux, car elle est bien trop jeune pour se dire qu'elle est nulle. Ça ne rime à rien, à part se démolir bêtement le cerveau, c'est le seul effet que ça fait. Faut pas se sous-estimer – ni l'inverse d'ailleurs. Mais le but dans la pauvre vie que nous menons, est de se débattre pour ce que l'on veut.

_Je ne le pense pas. Que ça soit claire, tu es bien trop jeune pour porter de telle accusation sur toi même. C'est démoralisant de dire ça, à tel point, tu peux pas savoir ! C'est à s'en bouffer les poils. Tu n'est sûrement pas nulle, comme tu dis. C'est normale si tu n'es pas encore parfaite sur tous les points, tu es trop jeune pour l'être ! Ça serait flippant sinon !

Ven 1 Aoû - 21:13

EDIT ATOM. Jauges:
Force: 3
Agilité: 7
Endurance: 10

Le ventre de la jeune louve gargouilla, elle l’ignora. Comment avait-elle pour atterrir dans cet enfer de cendre ? Elle qui rêvait de viande c’était surement pas ici qu’elle allait en trouvé ! Elle regarda devant elle mais ne vit que la mort. Elle semblait régner en maitre dans ces lieux.
« Et voila, j’ai perdu mon chemin… encore…» Râla Fange.
Elle continua de marcher à l’aveuglette tout en essayant de faire tomber toute cette cendre qui souillait son pelage.
« Je me demande à quoi ressemblait cet endroit avant que la cendre ne le prenne d’assaut, ça devait être magnifique… » Songea la louve tricolore.
Soudain, elle s’arrêta net. Elle sentait l’odeur de deux loups un peu plus loin, à sa gauche. Peut être pourrait ils la renseigner ? Elle hésita : ils pouvaient tout aussi bien l’attaquer ! Que faire ?
« Je n’ai qu’à les observer et s’ils me paraissent mauvais je détale ! » Décida la solitaire.
Elle dirigea donc ses pas vers les deux loups, discrètement, en espérant ne pas regretter sa décision. Peu de temps après elle aperçut les deux loups : Le premier était noir et bien bâti - surement un mâle - le deuxième était plus petit et son pelage était dans les tons brun - roux, il semblait bien jeune. Fange s’allongea sur le sol gris et les observa, bien qu’elle ne puisse rien entendre de leur conversation à cause de ses oreilles blessées. Elle observait surtout le jeune loup ce qui la fit songer à son frère mort dans une des trop nombreuses famines… Elle retint ses larmes et continua d’observer l’inconnu lorsqu’elle fut prise d’une quinte de toux qui secoua tout ses membres. Elle espéra que cela ne signala pas sa présence aux autres loups…

Sam 2 Aoû - 12:26

- Convaincante, c'est pas ça. Tu es trop provocatrice, tu en fais trop. Mais pour ma part, comme je te l'ai dis, je préfère quand ce genre d'attitude n'existe pas.

Oui, ça, je l'avais remarqué, pensai-je. Cosmos me donnait de précieux conseils. Peut-être cela m'aidera-t-il à... paraître un peu plus adulte.

- Je ne le pense pas. Que ça soit claire, tu es bien trop jeune pour porter de telle accusation sur toi même. C'est démoralisant de dire ça, à tel point, tu peux pas savoir ! C'est à s'en bouffer les poils. Tu n'est sûrement pas nulle, comme tu dis. C'est normale si tu n'es pas encore parfaite sur tous les points, tu es trop jeune pour l'être ! Ça serait flippant sinon !

Je le fixai attentivement et affichait un sourire discret. Je lui étais reconnaissante d'essayer de me réconforter, et même s'il ne faisait pas partie de ma Meute, il n'émanait de lui que des ondes positives à la manière d'un mentor. Je le savais cependant, entre les dire et agir, le chemin est long. Mais je tenais à respecter mes engagements. Je comptais bien devenir une guerrière aguerrie dont le seul nom ferait trembler mes adversaires.

Je reportais mon regard sur Cosmos.

- Cosmos, je trouve que vous êtes déjà très sage. Quel âge avez-vous au juste ?

Un toussotement. Je me retournai brusquement et laissait échapper un petit grognement. Quelqu'un nous espionnait. Et si c'était un Esobek ? Que dirait les miens en me voyant en présence d'un Sekmet ? Ils me banniraient, très certainement. Chassant cette épouvantable idée de mon esprit, je tentais de localiser la provenance du bruit.

- Quelqu'un nous espionne... chuchotai-je au loup noir.

Dim 3 Aoû - 11:27

Jauges: 7/10/8

Cosmos, j'laime pas. Ça, on est d'accord. Il ne peut y avoir aucun doute là dessus. Mais par contre, je n'ai jamais dit que j'étais contre le fait de l'embêter un peu. Après tout il m'a ruiné une après midi de tranquillité, je vais lui ruiner une après midi. À faire quoi, je ne sais pas encore, mais en tout cas je vais la ruiner. C'est tout.
Ce matin, la première chose que j'ai fait était de me lustrer mon pelage, pour qu'il soit beau et luisant. Il ne le restera pas longtemps selon l'endroit où le guérisseur ira. D'ailleurs il a intérêt à sortir du camp aujourd'hui ! Je veux faire une filature et s'il reste dans le camp cela sera tout bonnement impossible. Il décidé enfin de sortir du camp aux alentours de midi. Quand il fut assez éloignée, il commença à courir comme un dératé. Il me devança fortement, puis je parvins à revenir à la bonne distance. Il ne m'avait pas remarqué. Tant mieux. Je ne voulais pas lui en parler t'façon. Juste voir ce qu'il fait, et, accessoirement, à qui il parle ... Juste par curiosité, bien sûr ...
Il parlait à une Esobek. Wakanda, Valse d'Hiver, comme elle l'a si bien dit. Puis ils ont parlé, parlé, parlé ... j'ai même failli m'endormir tellement c'était ennuyant. Jusqu'à ce qu'un autre loup arrive. Pas très discret, il toussa. Vive la plaine de cendres ... Cosmos aurait pu choisir un autre lieu de rendez vous franchement ! Pis j'ai pas envie que ce soit lui qui me soigne, plutôt crever. Il était repéré. Puis soyons fous. je m'ennuie, alors pourquoi ne pas aller les rejoindre ? Ça ne va pas arranger Cosmos, alors ça m'arrange moi. Je sortis de mon brouissailles puis m'avance calmement vers les deux. Je ne salua aucun des deux. Je ne vais pas saluer le mâle parce que je ne l'aime pas, ni la femelle parce que c'est une ennemie.

- Et bah, comme ça on sympathise avec l'ennemi ? De mieux en mieux, Cosmos.

EDIT. HRPG. Ma louve est entrée puis repartie, je ne peux pas me permettre un rp de plus en fin de compte, mais je ne voulais pas supprimer cette réponse pour autant. Bon rp à tous ! Smile

Ven 26 Sep - 21:45