«Chasse»

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Le général n'avait pas hésité à partir de son repère en pleine nuit, dans le but de ramener de la nourriture au sien. L'air glissait entre ses poils grisâtre, alors que ses pattes martelaient le sol dans un rythme effréné. Il prenait de la vitesse, pour se réveiller un peu plus davantage, en évitant un morceau de métal balancé à terre, bondissant pour escalader un tank couché sur le flanc, et à l'abandon. De là, il voyait chaque mouvement de la plaine.

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Le guérisseur bondit par-dessus une racine noueuse et arma ses griffes avant de les planter dans l'arrière train couleur sable de sa victime. Le félidé feula, avant de se retourner pour tenter de le gifler d'une patte. Astral roula à terre, le poussant au sol avant d'arracher des touffes de poils de sa gorge. Il joua des crocs et des griffes pour réussir à attraper une patte de l'animal, déjà saignante. Le lynx se retourna, le percuta, et Mélodie des Mondes glissa au sol, se cognant la tête. Des chandelles dansaient devant ses yeux alors que la bête prenait la fuite.
Grondant, il se releva, et bondit à la suite de l'animal. Il esquiva deux trois branches, sauta par-dessus un buisson épineux, et rampa rapidement sous une racine. Ses pattes martelaient la terre, alors qu'il commençait à se rapprocher de sa proie. L'esobek bondit, dérapa sur le sol, et attrapa la patte arrière du lynx en le faisant chuter face contre terre. Il remonta rapidement et attrapa sa gorge entre ses crocs avant de serrer jusqu'à ce que ses crocs percent la trachée de sa proie.

Par la suite, il se cacha derrière une portière explosée, et rampa vers un oiseau coloré qui ne s'était pas aperçu de sa présence. Il bondit en avant, renversant le volatile pour le plaquer au sol, en prenant plaisir à arracher sa gorge.

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L'esobek s'ébroua, et se figea alors que son regard vairon captait un mouvement pas net. Quelque chose rampait entre les morceaux de métal, et ce quelque chose, Astral comptait bien jeter son dévolu dessus. Bondissant d'un coup, il coinça la chose sous sa patte avant. Mais celle-ci se tordit et lui échappa avant de ramper à toute vitesse loin de lui. Une foutue couleuvre. Ce genre de truc croquait sous la dent, pourquoi ne pas en faire son déjeuner?
Le mâle gronda, et suivit à toute allure le serpent, claquant des crocs de frustration. Celui-ci se glissa dans un trou, et le loup se mit à creuser frénétiquement, glissant sa tête massive à l'intérieur en cherchant à tout prix à l'attraper, et... bingo. Ses crocs rappèrent contre le corps de l'animal, et se refermèrent brutalement, dans le vide. Finalement, il l'avait tout simplement loupé.

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Un bruit, une sorte de craquement éveilla sa curiosité. D'un bond, le prédateur était sur ses pattes, les muscles bandés, l'oeil vif, et se rapprochait rapidement d'une porte entrouverte.
Un grattement aiguë provenait de l'entre sombre. Ces bruits excitaient les sens du vert qui s'approchait plus rapidement de la pièce.

Par réflexe, Astral sortit ses crocs. Un rat. Comme ceux qu'il entendait dans les murs depuis tout à l'heure. Sans crier gare, le lupin sauta dans la carcasse. Il eut tout juste le temps d’apercevoir la queue de la proie qui filait dans l'obscurité.
Pris d'une frénésie ardente, le prédateur s'élança à sa poursuite. Le rongeur commençait à se faire rattraper quand soudain, il plongea sous une sorte de boîte métallique inconnue, couverte de plusieurs boutons crasseux.
Frustré, le prédateur aux poils sombres essaya de pousser le meuble, à grand coups d'épaule, de glisser ses griffes en dessous, mais rien à faire. Un trou d'origine animale avait offert une issue de secours à la victime qui après lui avoir donner de l'espoir, venait de lui filer entre les pattes.

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D'un bond, il glissa du haut de son promontoire, et s'élança, cognant la terre de ses pattes rapides, avalant mètre par mètre derrière le mouvement.
Quelque chose vira sur un virage en épingle, et le loup dérapa. Il bondit par dessus un rocher, gravissant un lourd monticule de cendres avant de se jeter sur la chose. Celle ci fit un écart, sans arrêter sa course. Le gris grogna et lui colla au train. Mais il s'arrêta brutalement, constatant que la chose avait disparu. En grondant, Astral tapa de la patte sur le sol, et fit demi-tour, passablement irrité.

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Il nageait à présent, la vase jusqu'au cou jusqu'au bord de la berge, d'un étang sur lequel il était tombé aux abords de la plaine. Traverser dans ses eaux sombres ne lui disaient rien mais soit. Alors qu'il se hissait sur le bord, une surface lisse vint se frotter à sa patte. Le loup sursauta et s'empressa de rejoindre la terre ferme.
Son regard se plongea dans les eaux ténébreuses, recherchant un quelconque animal.
Un mouvement là! Sa patte habile plongea efficacement dans le liquide, ressortant à la manière d'un ours, une petite truite qui passait par là. L'envoyant sur la berge efficacement, le chasseur se félicita d'avoir trouver un casse-croûte aussi rapidement. Il n'aimait vraiment pas cet endroit...

Plongeant malgré tout sa tête, ses crocs firent saigner un deuxième animal, puis un troisième qu'Astral s'empressa de sortir à la suite.

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S'acharnant encore et encore sur le pauvre bout de bois innocent, le vert se redressa, balançant sa lourde tête de droite à gauche avec vigueur. L'ennemi craqua faiblement entre ses dents, sans pour autant se briser. Alors, en y mettant tout son poids, le gris sauta par terre, l'écrasant sous ses pattes arrières, la reprit, et la balança contre un arbre. Il souffla un instant, retournant voir l'adversaire qui gisait à ses pattes, presque coupé en deux par le choc. Il la reprit entre ses crocs, et la cogna une fois, deux fois, trois fois et le bois, finalement, se brisa.

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Grognant et grondant face à son échec particulièrement...cuisant, l'animal aux muscles puissants tourna les talons. Grattant le sol de mécontentement, comme un enfant déçu, il sortit de la pièce et commença à marcher en direction de la sortie. Une vieille clio laissée là émit un bruit qui attira son attention.
Les oreilles dressées sur son crâne, le général se figea. L'adrénaline recommençait à monter, mais le prédateur se faisait violence pour ne pas refaire la même erreur que tout à l'heure.
Il s'approcha discrètement, à pas de loup sans mauvais jeu de mots. Arrivé devant les roues de l'auto, le loup hésita. Comment s'y prendre?

Astral prit appui sur ses pattes arrières et fit claquer ses griffes sur la carrosserie. Sous le vacarme, l'animal planqué surgit de sa cachette, juste entre les pattes du guérisseur.
Il retomba sur ses pattes et envoya la victime cogner contre le tank, brutalement. Un craquement fit comprendre au loup qu'il venait de lui briser la nuque sur le coup. Joli lancé.
Astral passa sa langue sur son museau et se rapprocha du corps du gros rat qui gisait plus loin. Elles devaient avoir à manger, ces sales bêtes au vue de la taille qu'il faisait.
Un deuxième bond, et il achevait un autre qui tentait une fuite.

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En proie à l'adrénaline le gris s'élança, poussant sur ses pattes musclées pour prendre de la vitesse. Il traçait, c'était le cas de le dire, au travers de la plaine qu'il pouvait désormais traverser sans aucune appréhension.

La vitesse provoquée par l'adrénaline finit par diminuer. Mélodie des Mondes venait de pénétrer dans une zone qui lui était jusqu'alors inconnue. Ou plutôt, non visité. Parce qu'il était de nombreuse fois passé à côté, la contournant pour rejoindre d'autres lieux.
Derrière lui, des aboiements furieux se firent entendre.
Astral accéléra au maximum, ses pattes en devenant presque douloureuses, avant de franchir la lisière d'un bois calciné, sans osé ralentir.

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Un piallement le nargua, et Astral entreprit de grimper sur un amas de pierres. Celui-ci trembla, sans tomber néanmoins, avant qu'il ne réussisse à se stabiliser. Prenant position, il s'étendit pour bondir vers le sol, ses griffes touchant un oiseau qui tomba au sol. Il courut vers lui, alors qu'il tentait de reprendre son envol. L'oiseau s'envola, le loup sur les talons. Ses pattes martelaient le sol avec vivacité, alors qu'il se rapprochait plus, toujours plus. Un bond, et il s'envola vers lui, attrapant son aile pour le tirer à terre, et le finir ainsi.

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L'esobek claqua des mâchoires en s'élançant à travers la plaine. Il bondit par-dessus des carapaces de fer, évitant les rochers et les tranchées sinueuses pour s'introduire plus en profondeur dans ces terres recluses et isolées.

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Ses griffes grattaient la terre, celle-ci jaillissant entre ses pattes arrière. Astral déblayait à l'aide de son museau, tentant d'atteindre les deux rongeurs coincés sous une voiture. De l'épaule, il commença à pousser une porte cabossée qui bloquait son passage. Le poids fit s'enfoncer ses deux pattes arrières dans le sol, laissant une trace terreuse, alors que le gris forçait sur ses muscles pour déplacer l'objet.
Mais un frolement la réveilla. Les deux proies avaient pris la fuite entre ses pattes, et l'esobek lâcha son fardeau pour se précipiter à leurs trousses, tous crocs dehors.
Ses pattes martelaient le sol, alors qu'elles avalaient mètre par mètre derrière les rongeurs.Ses crocs s'abattirent sur le premier, le brisant, alors qu'il giflait le second, l'envoyant cogner contre une porte.

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Attrapant les animaux par une patte, il commença à le traîner. C'est que c'était lourd cette bestiole là. Ses pattes s'enfonçaient presque dans la terre humide des pluies précédents, alors que ses griffes traçaient des sillons boueux sur le sol. Ses crocs tiraient, et une douleur commença à irradier jusqu'à ses tempes. Ses mâchoires n'étaient certainement pas faites pour supporter le double de son poids, mais il allait bien falloir. Grapillant mètre par mètre, le gris roux finit par lâcher l'animal à côté de l'amas de rochers qui lui avait servi de tremplin. Il souffla.

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