«Chasse»

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Alors elle gravissait un amas de rochers, glissant légèrement par moment, Delta enclenchait ses griffes dans les pierres, poussant sur ses membres pour l'amener jusqu'en haut. La solitaire se stoppa en haletant, s'ébrouant avec force avant d'apercevoir un chevreau au loin. D'un bond, elle glissa du haut de son promontoire, et s'élança vers l'animal effrayé. Celui ci se mit à courir apeuré, allant aussi vite que ses frêles pattes lui permettaient.

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«Chasse»

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La démone cognait la terre de ses pattes puissantes et rapides, avalant mètre par mètre derrière le chevreau. Celui ci vira sur un virage en épingle, et la louve dérapa. Elle bondit par dessus un rocher, gravissant un lourd monticule de terre avant de se jeter sur le fuyard. Celui ci fit un écart, sans arrêter sa course. Delta grogna et lui colla au train. De frayeur, le chevreau se précipita au bord d'une falaise, mais la brune le rattrapa, sautant sur son arrière train pour le plaquer à terre. L'animal remua dans tous les sens, tentant de s'extirper alors que Delta enchaînait coups sur coup, jusqu'à couvrir le petit de bleus. Elle plongea ses crocs dans la tendre chair, arrachant la jugulaire pour laisser couler un bain de sang. Mais un coup de feu se fit entendre, et la brune remarqua un homme. Elle préféra détaler en laissant là le cadavre, que de risquer sa peau.

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«Chasse»

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La démone bondit par-dessus une portière explosée et arma ses griffes avant de les planter dans l'arrière train couleur sable de sa victime. Le canidé gronda, avant de se retourner pour tenter de la gifler d'une patte. Delta roula à terre, le poussant au sol avant d'arracher des touffes de poils de sa gorge. Elle joua des crocs et des griffes pour réussir à attraper une patte de l'animal, déjà saignante. Le chien se retourna, la percuta, et Delta glissa au sol. Le maigre animal profita pour prendre la fuite.
Grondant, la demoiselle se releva, et bondit à la suite de l'animal. La solitaire bondit, dérapa sur le sol, et attrapa la patte arrière du chien en le faisant chuter face contre terre. Elle remonta rapidement et attrapa sa gorge entre ses crocs avant de serrer jusqu'à ce que ses crocs percent la trachée de sa proie.

Par la suite, elle se cacha derrière une portière explosée, et rampa vers deux oiseaux colorés qui ne s'étaient même pas aperçu de sa présence. Elle bondit en avant, renversant les volatiles pour le plaquer au sol, en prenant plaisir à arracher sa gorge. Mais un grondement derrière elle la fit se retourner. Là, un humain -survivant- et son molosse de garde.

Delta grogna un instant en cherchant cependant une échappatoire.
Profitant d'un instant d'inattention, la brune s'enfuit à toute vitesse loin de l'humain et de son chien. Mais, alors qu'elle commençait à allonger ses foulées, le son des aboiements féroces du canidé noir et feu parvint à ses oreilles. Le bruit sonnait comme un coup de cloche à l'intérieur de d'elle.
La louve prit de la vitesse, traçant à travers les terres de l'est en fendant des flaques, sautant par-dessus des arbres morts et couchés. Les aboiements se faisaient plus lointain, mais la solitaire se refusa à ralentir. Elle poussa encore un peu sur ses muscles, s'échappant loin de ces lieux trop dangereux pour elle. Malheureusement, le molosse s'était mis en tête de la suivre, et échappant à son humain, il la traqua pendant près de deux kilomètres, avant de tomber dans un ravin, aidé par un choc dû à la collision avec la brune.

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Alors qu'elle gravissait un amas de ferraille, glissant légèrement par moment, la brune enclenchait ses griffes dans les accrocs, poussant sur ses membres pour l'amener jusqu'en haut. Elle se stoppa en haletant, s'ébrouant avec force avant d'apercevoir un mouvement au loin. D'un bond, elle glissa du haut de son promontoire, et s'élança, cognant la terre de ses pattes rapides, avalant mètre par mètre derrière le mouvement.
Celui ci vira sur un virage en épingle, et la louve dérapa. Elle bondit par dessus un rocher, gravissant un lourd monticule de terre avant de se jeter sur la chose. Celle ci fit un écart, sans arrêter sa course. La solitaire grogna et lui colla au train. Mais elle s'arrêta brutalement, constatant que la chose avait disparu. En grondant, elle tapa de la patte sur le sol, et fit demi-tour, passablement irritée.

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En arrivant devant une espèce de mare, la demoiselle s'arrêta. Son regard passa sur les diverses sortes de poissons qui profitaient de l'eau douce, et se stoppa sur un plutôt gros. Sa patte fendit le liquide, alors que l'écailleux fuyait. Et perdant l'équilibre, la brune glissa. Dans un glapissement, elle se retrouva sous la surface de l'eau. Il lui fallut un moment pour comprendre que si elle ne battait pas des pattes, elle ne remontrait pas. Ses membres se mirent donc à battre dans l'eau de toutes leurs minces forces, avant qu'elle puisse remonter à la surface.

Elle remonta sur la rive, trempé, en s'ébrouant, et pencha la tête pour fendre l'eau avec ses griffes. Une giclée sanglante l'atteint, et elle récupéra un poisson.

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Elle se mit à courir. Courir après ce qu'elle avait cru voir apparaître dans les sillons de terre. S'enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt, Delta dérapa, se rattrapant rapidement, alors que ses membres l'emmenaient toujours de plus en plus loin de plus en plus vite. D'un bond leste, la démone évita un fossé, se rattrapant grâce à ses griffes contre un rocher. Le ciel tourna, un croassement sourd lui fit tourner la tête, et elle repartit, reprenant sa course folle qui ne demandait qu'à continuer.
Ses muscles tiraient à l'intérieur de ses cuisses, alors qu'elle commençait à escalader une dune de cendres, glissant en contrebas soudainement.

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Un mouvement, et la brune se mit en chasse, toutes griffes dehors alors que ses mâchoires arrachaient des écailles mêlées à de la chair et du sang. Cela fera deux poissons de plus à son garde manger. Un sifflement l'interrompit, et la brune se tourna.
Le serpent s'écarta, et la louve bondit pour le plaquer à terre, plongeant ses crocs dans dans le sol par mégarde. L'animal fila en sifflant, et la démone roula à terre en grondant de colère, alors qu'elle se secouait pour enlever la poussière de son poil. Lorsqu'elle redressa la tête, elle se rendit compte que l'animal avait pris la fuite. Furieuse, elle s'élança à sa suite, ses pattes martelant le sol brutalement, bondissant par-dessus des carcasses métalliques, gravissant une sorte de véhicule renversé sur le côté. Du haut de son promontoire, elle bondit, attérissant juste derrière sa proie, roulant avec elle dans la poussière. Ses crocs trouvèrent sa nuque et le reptile tomba raide mort, entre ses crocs.

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La louve se tapit sur la carcasse, attendant que le mouvement se rapproche suffisamment.
Elle bondit alors dans les airs pour attraper l'aile du volatile, l'entraînant dans sa chute. C'est que c'était fort ces bestioles là. Delta eut le réflexe de repousser la voiture de ses pattes, retombant plus loin en roulant avec le volatile. Celui-ci lâcha des cris en la griffant de ses serres, alors que son bec s'abattait avec force sur son encolure. La brune résistait, remuant la proie de droite à gauche, tentant de lui décrocher son aile. Le sang perlait, et les hurlements de la proie devenaient de plus en plus fort. Alors, la solitaire le lâcha un instant, sautant directement sur sa gorge pour le plaquer au sol, plantant ses crocs hérissés dans sa veine vitale.

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La démone s'ébroua, et partit au trot vers la forêt qui bordait la plaine. Un petit étang l'attendait. L'observant d'un oeil curieux, la brune s'approcha, glissant son regard sur les eaux claires. Elle y plongea son museau, puis ses pattes en barbotant, claquant ses coussinets contre la surface de celle-ci, et en extirpa un poisson écailleux qu'elle balança sur la rive, avant de l'égorger prestement.
Puis, elle se pencha de nouveau vers les choses qui nageaient à toute vitesse, tentant d'en attraper en claquant des crocs. Elle batailla pour ne pas glisser, percutant par mégarde un autre animal marin. Ses griffes le blessèrent, et du sang commença à colorer la mare de rouge. Delta se redressa un peu, en tirant sur ses muscles et s'ébroua, frissonnante. Elle attrapa le deuxième animal entre ses dents, avant de replonger sa tête sous l'eau, happant un dernier poisson entre ses dents.

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Quelque chose arrivait à toute allure vers elle, et elle n'allait certainement pas le lâcher.
Alors, d'un geste, elle s'extirpa de sa cage de fer, et poussa sur ses muscles pour s'élancer vers l'animal aux allures canines, qui sortit les crocs en l'apercevant.
Le choc fut rude, titanesque, et la brune profita de ce moment d'étourdissement pour planter ses crocs dans la chair de l'animal. Elle se retourna vivement, attrapant la patte de son adversaire entre ses crocs et tira brutalement. Delta sentit comme un déboîtement sans en être certain, et le chien gronda de douleur avant de se retourner, la balançant au sol en boitant.

Il se rua sur elle, et la brune le retint en évitant ses assauts, martelant son abdomen de ses pattes avec brutalité, toutes griffes dehors alors que ses mâchoires arrachaient des touffes de poils mêlées à de la chair et du sang.
Le chien s'écarta, faiblissant à vue d'oeil, et la louve bondit pour le renverser à terre, plongeant ses crocs dans sa gorge en labourant son ventre de ses pattes antérieures. L'animal la repoussa, et la démone roula à terre en grondant de colère, alors qu'elle se secouait pour enlever la poussière de son poil. Lorsqu'elle redressa la tête, elle se rendit compte que l'animal avait pris la fuite. Furieuse, elle s'élança à sa suite, ses pattes martelant le sol brutalement, bondissant par-dessus des carcasses métalliques, gravissant une sorte de véhicule renversé sur le côté. Du haut de son promontoire, elle bondit, attérissant sur l'arrière train de sa proie, roulant avec elle dans la poussière.
La brune remonta rapidement, et attrapa son cou entre ses crocs avant de serrer avec force. Jusqu'à ce qu'elle ne se rende compte que l'animal avait eu les cervicales brisées par la chute.

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1ère chasse
Cette odeur.. c'était un maigre lapin qui venait de filer devant elle. Le prenant en chasse, Delta bondit par-dessus un tas de ferraille, rampa sous des débris de pierre et de fer, avant de l'entrevoir. Guidée par la vue et l'odeur, sa course se fit plus rapide, plus fluide, alors que ses pattes martelaient le sol une vitesse fulgurante. D'un bond, elle sauta sur le lapin, le plaquant contre terre, et lui arrachant la gorge sans hésitation. Elle se remit en route et marcha sur un objet en métal. Elle l'abandonna sans y prêter attention avant de tomber sur une carcasse putride qui lui fit plisser le museau. Elle commença à creuser la terre, envoyant de la poussière entre ses pattes arrières, avant de pousser la carcasse dans le trou et de le reboucher.

2ème chasse
Un autre mouvement, et la brune était repartit. La démone rampait lentement. Sans un bruit, à pas de loup, elle dévalait la pente qui s'offrait à elle. Un renard, il s'était caché. L'éclair roux s'enfuit, et la louve le prit en chasse.La course-poursuite dura quelques minutes. Des obstacles lui barraient le passage, mais la solitaire les gravit, se roulant en-dessous ou sautant par-dessus sans y faire attention.
Delta largua le lapin, et bondit en grognant sur la croupe du rouquin qui roula à terre en feulant. Les crocs sortit, la brune sauta à la gorge du renard qui se débattit brutalement. Ses griffes fendirent l'air et le goupil couina en tombant lourdement au sol. Sans remords, la brune le plaqua au sol et perça sa gorge de ses crocs.


3ème chasse
Poussant ses proies dans une voiture renversée, Delta se figea. C'était cette fois un bruit d'ailes battants l'air qui l'avait interpellé. Se couchant au sol, elle s'appliqua à ramper en silence sous la carrosserie, afin de voir de l'autre côté. Un couple de perdrix reposait là. Et l'une commençait à s'éloigner. Alors la démone sauta de sa cachette, se précipitant vers le volatile à toute vitesse alors qu'il décollait du sol. Ses crocs claquèrent dans l'air, et elle poursuivit l'animal sur quelques mètres avant de prendre son élan et de bondir vers lui. Ses mâchoires se refermèrent sur l'aile de la perdrix,la tirant vers le sol, alors que son appendice se déboîtait lentement sous la force de la louve. Coincée à terre, l'oiseau n'eut que le temps de sentir la chaleur des crocs de la bête sur sa gorge.

4ème chasse
Se redressant, la gueule en sang, elle ramena le volatile près du renard, et les attrapa par la gorge pour les remonter durement à l'air libre. Elle s'arrêta un moment, profitant de l'air frais, avant qu'un couinement retentit en-dessous d'elle. Les oreilles droites, la brune ne se posa pas la question et plongea sous terre pour rater lamentable un autre rongeur. C'est que ça grouillait ici. Quand elle le remonta, un grognement jaillit de sa gorge. Qu'est-ce que faisait là ce corbeau? Sur ses victimes. Elle aboya et se jeta sur l'oiseau qui croassa en s'envolant sur le coup. D'un bond, et l'attrapa par l'aile. L'animal se débattit en tentant de voler plus haut, mais rien à faire, la louve s'accrochait avec un acharnement bien distinct. Le corbeau commença à fatiguer, et la louve le lâcha. Un instant, le temps de bondir plus haut encore, le rattrapant brutalement pour le plaquer au sol, lui brisant la nuque.

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D'un soupir, la solitaire s'ébroua, progressant parmi les véhicules effondrés, et morceaux de bois et de verre jonchant le sol. En promenant son regard sur cette carcasse,elle remarqua un volatile posé sur un mur. De suite, elle se baissa, les oreilles bien droites et l'oeil vif. Rampant à travers les débris, la brune se rapprocha de l'animal. Un grondement commença à monter de ses entrailles, mais elle le retint.
Malgré tout, elle n'en pouvait plus d'attendre sans bouger que le proie se précipite d'elle-même dans sa gueule. Alors, la solitaire s'élança en avant, bondissant d'un jet vers une lourde pierre sur laquelle elle prit appuis, sautant vers les cieux. Malheureusement, son impatience fut récompensé par la fuite pure et simple du volatile, qui s'appliqua à le narguer de ses roucoulements. Le prédateur courut sur quelques mètres après lui, mais finit par s'arrêter en toussant légèrement. Maudit volatile.

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Mais alors que la brune se retournait, une forme attira son attention. Et juste après, un autre animal bien plus gros qu'un simple mulot fit son entrée. Une grosse bestiole visiblement en colère.
Un chien, visiblement agacé de la trouver sur son territoire. C'était qu'elle n'était pas vraiment imposante, et lui avait quand même une assez bonne taille. Sans en attendre plus, elle se ramassa sur elle-même, et bondit à la gorge du fauteur de trouble. Celui-ci l’accueillit à grand coup de crocs et de griffes dans les flancs.

Irritée de se faire si facilement repousser, Delta planta ses crocs destructeurs dans la gorge du canidé, cherchant un point sensible, ou sa veine vitale. Mais le brun se débattit, allant s'écraser contre le mur pour la faire lâcher. Assomée, la solitaire lâcha prise, jusqu'à ce qu'elle sente l'odeur de l'animal bien trop près d'elle. Elle secoua la tête. C'est bon, elle était énervée. Un grognement retentit, alors que la louve se jetait brutalement sur le chien , labourant ses flancs de ses pattes arrières, avant déchirer son cou et ses oreilles avec ses mâchoires. Dans des pignements de douleur, le canidé se débattit vainement, avant que la démone ne trouve enfin sa trachée, l'arrachant brutalement de la gorge baignant dans le sang de son propriétaire. Voilà qui était fait.

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Finalement, son souhait fut exaucé à l'instant même où un couinement parvint à ses oreilles sensibles. Arpentant le cimetière de fer à la recherche de l'origine du son, Delta frotta sa fourrure douce contre les tombes grisâtres, dégradées. Un nouveau couinement, et la louve se tapit sur le sol, juste au moment où un rat fuyait d'une des tombes pour passer juste sous son nez. Sans un bruit, la solitaire jaillit de sa cachette, fondant tel un rapace sur le rongeur presque aussi gros qu'un lapin.
Ses crocs claquèrent mais loupèrent l'animal. Alors elle s'élança après lui, martelant le sol de ses pattes en rattrapant peu à peu le rongeur. Mais glissant dans un trou, la louve laissa s'échapper le rongeur en grondant.

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