Jauge:

Le soleil caché par les nuages, une légère brise fraîche, Alaska adorait ce temps. Elle qui n'aimait pas la chaleur, c'était une véritable bénédiction de ne plus avoir ce soleil qui lui donnait l'impression de cuire sur place. Cela l'avait mît de bonne humeur. Elle marchait dans ce paysage désolé, évitant les débris de verre, se faufilant entre les voitures. Alaska n'était j'avais venue ici, enfaite cela ne faisait pas très longtemps qu'elle était arrivée, alors elle profitait d'une belle journée comme celle-ci pour découvrir de nouveaux territoires. Elle trouvait cette endroit plutôt cool. Une sorte de paysage apocalyptique étonnamment calme, à la fois effrayant et fascinant. Une immense fissure séparait la route en deux. La louve sauta par dessus pour passer de l'autre côté de la route. Elle se dirigea vers une petite voiture rouge. Les vitres avaient toutes explosé mais la voiture restait en bonne état comparée aux autres. Alaska sauta sur le toit de la voiture, d'ici elle voyait mieux les alentours. Elle s'allongea, posa sa tête sur ses pattes et se mît à réfléchir, regardant un rat qui passait tranquillement devant la voiture.

(Je sais c'est pas très long mais j'avais pas trop d'inspi  :3022031423: )

Depuis que les Larmes du Soleil faisaient rage sur les territoires, mes sorties s'étaient raréfiées, voire devenues inexistantes. Ma survie en dépendait à chaque instant et je ne pouvais encourir le risque de voir mon existence mourir sous l'assaut d'une boule de feu anodine. J'avais passé le reste de mes journées à l'abri, dans les égouts du métro où ma meute avait élu domicile il y a peu. Flâner et dormir étaient devenus un peu mon quotidien, sans oublier mes innombrables rondes et entraînements que j'effectuais pour rester en forme pour assurer au maximum mon rôle de Sentinelle. Je n'avais toujours pas oublié ce que m'avait fait la jeune louve qui répondait au doux nom d'Eden et l'atroce souffrance qui régnait encore dans mon cœur. Le temps s'avérait assez long pour panser mes blessures, mais je savais qu'un jour, je serai entièrement rétabli et en ça, j'avais énormément d'espoir. En attendant, je m'étais éloigné un peu des miens, préférant les longs moments de solitude à des échanges sociales, souvent abrégés à cause de mon handicap que je vivais toujours très bien. Des fois, mes pensées allaient vers Nyx, l'autre sentinelle du clan, qui ne m'avait pas laisser indifférent depuis notre dernière rencontre.

Marchant au milieu des décombres que les hommes avaient abandonnés, je vagabondais une fois encore en territoire neutre, à l'ouest plus exactement. C'était devenu un peu on recoin favori, pas très loin de mon camp au cas où il serait utile d'aller se réfugier. La démarche lente, mais assuré, je progressais au milieu des ruines métalliques qui jonchaient la route goudronnée. Mes yeux allaient ici et là, détaillant chaque structure avec une curiosité non dissimulée. Les hommes étaient fascinants et possédaient tant de ressources que nous, les loups, n’avons pas ! Ils savaient faire des choses qu'on ne ferait surement jamais... J'aurai pu presque les admirer dans d'autres circonstances, mais les malheurs, qu'ils nous avaient infligés, étaient toujours là et je ne pouvais que leur en vouloir de nous faire une telle chose, consciemment ou non. Bientôt, mon regard se porta sur un corps inanimé, couché sur le toit d'une voiture de couleur vive. Par instinct, je pris un air mauvais, les oreilles abattues sur ma nuque et les lèvres rebroussés. Je ne reconnais pas cette silhouette et encore moins le visage que je peinais à voir de là où je me tenais. J'avançais désormais plus doucement, à pas feutrés. Au plus j'approchais, au plus je me rendais compte que l'individu était réveillé. Il aurait pu me prendre pour un ennemi ou encore comme un agresseur tellement ma posture était menaçante et haineuse. Je ne savais pas si c'était l'un des miens ou non et je pensais plus à ma survie à cet instant précis qu'à essayer d'en apprendre plus sur l'inconnu... qui s'avérait être une louve dont le pelage luisait sous le soleil de plomb. Je gardais cependant ma gestuelle, les yeux rivés sur son visage.

Alaska commençait à s'endormir sur le toit de cette voiture. Le soleil avait malheureusement réapparut et la louve avait chaud. «Oh doux hiver, tu me manques» pensa t-elle. Elle releva la tête et se mît à lécher son pelage déjà propre. Une masse noir attira son attention. Elle plissa les yeux pour mieux voir ce que c'était. Alaska avait le soleil dans les yeux et elle mît quelques secondes à comprendre que c'était enfaite un loup.

Un loup noir s'approchait d'elle. Il n'avait pas pas l'air très gentil vu la posture qu'il avait. Alaska se releva en grognant. Qu'avait elle fait pour qu'il s'approche d'elle ainsi ? Elle n'en avait aucune idée mais la louve comptait bien découvrir qui était ce mâle à l'allure si peu amicale. Elle sauta au sol tout en gardant ses yeux verts rivés sur le loup. Cela ne faisait pas longtemps qu'elle était arrivée ici et déjà des ennuis. Elle ne s'avança pas, gardant ses distances avec le mâle. Alaska remuait sa queue avec agacement.

-Qu'es que tu me veux ? T'es qui ?

Sa voix était froide, ne laissant passer aucune émotion, même pas de l'agressivité. Elle essayait de garder son calme. Il ne lui voulait peut être pas de mal mais il ne lui inspirait pas confiance. La blanche avait pourtant l'impression d'avoir déjà vu le loup noir quelque part, mais où elle se posait la question. Elle restait sur la défensive, prête à bondir si le loup devenait trop menaçant.

Jauge:

Lentement, au fil de mon avancée, les courbes et les détails de l'anatomie de la louve se dessinèrent plus précisément. Je remarquai son visage agacé et le bond qu'elle fit pour se poster là, devant moi. Elle secoua sa queue, comme pour me faire comprendre que ma présence n'était pas très appréciée. Ou peut-être était-ce mon attitude brutal à son égard qui la dérangeait.. Je continuai d'avancer, l'écume commençant à recouvrir certains parties de mon corps tant le soleil réchauffait mon pelage d'ébène. Mes yeux lançaient toujours des dangereuses menaces à l'égard de l'inconnue, la prévenant que si jamais elle osait me sauter dessus par mégarde, je saurai la recevoir comme il le fallait. Je passai ma langue sur mes canines, rendant un peu plus mon avancée provocante. Mes griffes, cachées sous mes coussinets, sortaient par moment au contact du goudron brûlant. Elle était devenue ma cible, une proie parmi tant d'autres, une rivale inévitable. J'avais beaucoup de chances que les Larmes enflammées ne tombaient pas sur toute la région, sinon ça aurait rendu notre rencontre plus intéressante.

-Qu'es que tu me veux ? T'es qui ?

Ce n'est qu'à quelques mètres que je me rendis compte que ce n'était pas n'importe quelle louve qui était en face de moi. Je reconnus doucement chaque détail de son corps, jusqu'à l'intonation de sa voix. Rentrant ma queue entre mes jambes et pointant mes oreilles vers elle, tout mouvement d'intimidation prirent fin rapidement. Un sourire faillit apparaître aux coins de mes lèvres pour l'éblouir complètement, oubliant le danger que je représentais une minute auparavant. Je m'inclinai avec grâce devant la blanche, m'excusant de l'avoir importuné d'une telle manière. Si j'avais su plus tôt qui elle était, j'aurai agi autrement... Face à un membre de ma tribu. Mes dents mordillèrent doucement l'intérieur de mes joues, m'en voulant presque d'avoir réagi de cette manière avec quelqu'un de ma meute. Après tout, à la distance à laquelle j'étais, je ne pouvais pas m'imaginer une seconde que c'était un des miens en face de moi. Je restai planté là, le regard dans celui de la femelle, attendant la moindre réaction de sa part, bonne ou mauvaise.  

Jauges:

Alaska fixait toujours le mâle d'un regard menaçant. Les muscles tendus, elle plaqua ses oreilles en arrière. Elle n'avait jamais aimée se battre et elle évitait les combats à tout prix. Mais elle n'était pas lâche, enfin elle ne l'était plus.. Si il fallait se battre elle se battrait, même si à vu d'œil le mâle était plus imposant qu'elle. Son corps fin ne lui apportait pas l'avantage lors des combats, surtout qu'avec la chaleur de l'été, son pelage était devenu moins épais et la rendait encore plus mince. Alaska se préférait comme ça, elle courait vite et c'est tout ce qui importait.

La femelle toujours à l'affût du moindre mouvement de son adversaire commençait à s'impatienter. Soudain le mâle changea d'attitude, sa position menaçante se transforma en une position presque amicale. Alaska était perdu elle n'y comprenais rien. Elle pencha la tête sur le coté et plissa les yeux, le regardant d'un air interrogatif. Il s'inclina devant la louve, sûrement pour s'excuser de l'avoir abordé avec tant d'agressivité. Puis elle se rappela ou elle avait vu le loup, ce matin même au camp provisoire ou avait élu résidence sa meute à cause des pluies de sang de soleil. Ce loup noir faisait donc parti de sa meute, il avait du la reconnaître, cela expliquait pourquoi il paraissait désolé.

Alaska recula d'un pas en soufflant. Non elle n'était pas vexée, même pas énervée, juste soulagée de ne pas avoir à combattre. Elle se détendît et regarda le mâle dans les yeux. Un petit sourire s'afficha sur la tête de la blanche, ses yeux retrouvèrent leur petit éclat joyeux.

-Hey mais c'est que tu ma fait peur dit-elle en rigolant. Moi c'est Alaska, heureuse de faire ta connaissance !

Leur rencontre avait plutôt mal commencée, mais malgré tout il semblait gentil. La louve s'assit tout en continuant de regarder le loup. Le soleil tapait et la femelle cherchait un coin d'ombre du regard.  

Jauge:

Contrairement à toute attente, la louve recula et je ne pus m'empêcher de me poser pleins de questions. Avait-elle mal pris mes actions et restait-elle méfiante à mon égard, pensant peut-être que je me jouais d'elle ? Je fronçai les sourcils, les oreilles un peu gigotante. Mes yeux laissèrent transparaître de l'inquiétude et mon visage se transforma en une sorte de grimace. Qu'est-ce que je m'en voulais... Détournant le regard de honte, je ne remarquai pas le sourire qui apparut peu à peu sur ses lèvres. Sur le coup, je voulus battre en retraite pour ne pas aggraver mon cas. Je lançai un coup d’œil vers l'horizon masqué d'un voile de chaleur. C'est alors que j'entendis le son de sa voix venir résoudre mes interrogations.

-Hey mais c'est que tu ma fait peur dit-elle en rigolant. Moi c'est Alaska, heureuse de faire ta connaissance !

Remplaçant la gêne par la joie, mes traits s'étirèrent pour laisser place à un sourire satisfait. J'étais assez content que la blanche ne m'en veuille pas d'avoir paru menaçant à son égard, sans savoir qui elle était réellement. Je me rapprochai d'elle, laissant tout de même une bonne zone de sécurité autour d'elle pour ne pas empiéter sur son intimité. Je me penchai brusquement, voulant jouer avec elle pour lui faire oublier le mauvais côté de notre rencontre. Ma queue se mit à remuer dans tout les sens et je sautillai de droite à gauche, essayant de l'attiser. Au fond de mes prunelles, des étincelles apparurent. Je retombai en enfance, comme si je ne l'avais jamais quitter. Lorsqu'elle s'assit, je me renfrognai. Je ne voulais pas lui laisser d'autres choix que de jouer avec moi pour ne penser plus à rien.

À dire vrai, c'était bien la première fois que je me prêtais au jeu. Louveteau, j'étais déjà assez solitaire et personne ne voulait s'occuper de moi, à cause de mon handicap. Pourtant, j'avais été un petit comme les autres, aussi joueur que farceur, mais les autres ne l'avaient surement pas compris, passant mon manque de paroles pour un refus catégorique. Cet époque-là avait forgé mon caractère, une infime partie en raison de ça. Désormais, les mêmes loups ne fuyaient plus comme la peste et cherchaient, par fois, à comprendre ce que je ressentais et ce que je pouvais vivre au quotidien. Malheureusement, je suis quelqu'un d'assez rancunier et les erreurs du passé ne s'effaçaient pas aussi facilement. Il ne suffisait pas de me prêter de l'attention deux années plus tard pour que j'oublie ce qu'ils m'avaient fait vivre durant mon jeune âge. Je gonflai mes joues et prit un air des plus bêtes pour faire rire la Sekmet. Après la tempête, le beau temps.

Jauges:

Le mâle semblait soulagé que la louve ne lui en veuille pas, elle était de bonne humeur aujourd'hui alors pourquoi gâcher ça pour une simple petite contrariété ? Alaska attendait que le mâle se présente. À la place il s'approcha d'elle, et alors que la louve s'attendait à ce qu'il se mette à parler, il pencha la tête d'un geste brusque. Surprise, Alaska recula et le regarda avec de grand yeux écarquillés. Le regard joueur, il n'arrêtait pas de remuer, on aurait dit un louveteau tout excité.

Oh il voulait jouer ? Alaska se remit sur quatre pattes et lui tourna le dos. Elle se mît à marcher, laissant le loup noir seul. Au bout de quelques mètres, la louve tourna la tête vers le mâle, le sourire aux lèvres, un air de défi dans les yeux.

-Attrape moi si tu peux !

Elle se mît à courir aussi vite qu'elle pouvait, ne jetant même pas un regard derrière elle pour voir si le mâle l'avait suivie. Slalomant entre les voitures, sautant par dessus des débris, la louve se sentait libre comme jamais. Le vent en pleine face, Alaska avait l'impression que personne ne pourrait stopper sa course.

Jauge:

Prenant son éloignement pour un nouvel affront, je pris un air des plus vexé. Voulait-elle réellement me laisser ici, après m'avoir vu m'exciter comme un louveteau ? J'haussai les épaules et leva le bout de ma truffe. Sur le moment, je parus à la fois désespéré et indécis. Les palpitations de mon cœur se mirent à ralentir, reprenant leur perpétuel ronde quotidienne. Je ne la quittai plus du regard. Un sentiment amer recouvra mon âme, mais il fût bien vite oublier lorsque la louve se retourna une nouvelle fois vers moi.

-Attrape moi si tu peux !

Ouf! Elle m'avait fait peur! Je repris une seconde fois mon air joueur et me lançai derrière les traces de la Blanche. Son allure était tellement rapide qu'elle mit rapidement quelques mètres entre nous. Je n'étais un bon coureur, mais j'étais endurant. Dans une cadence plus douce et moins agité, je reproduisis tout les mouvements du lupin, qui n'était plus qu'une ombre à la distance où elle était. Malencontreusement, en sautant un véhicule abîmé, je faillis me réceptionner dans des débris de verres que, par chance, j'évitai de justesse. Je soupirai, soulagé de ne pas m'être coupé aussi stupidement. J’accélérai mon allure une fois les voitures dépassées, lorsque le risque de tomber sur quelque chose de blessant s'affaiblit. Cela me faisait du bien de courir un peu, autant pour ma force physique que mentale. Je transpirais une certaine joie de vivre, inhabituel chez moi. On pourrait croire qu'à cet instant, je voulais croquer la vie à pleins dents et quoi qu'il m'en coûterait. Pourtant, c'était loin d'être mon cas, mais je ne voulais pas faire mon difficile durant cette partie de jeu qui s'annonçait corsé. Bientôt, mes foulées ralentirent et je jetai plusieurs coups d’œil autour de nous. Pas d'Alaska à l'horizon. Je me pinçai les narines et me mit à gesticuler dans tout les sens. Où était-elle passée ? La plaine autour de moi était vide et la seule chose que je perçus était les ondulations de chaleurs que dégageait le sol aride. Je me mordis doucement les lèvres. Et si elle était réellement perdu ? Je voulus, sur le moment, lancé un appel, ne serait-ce qu'un cri pour qu'elle sache que je ne la voyais plus. Mais j'en étais incapable. Je ne cessai de regarder aux alentours, détaillant chaque cadavre métallique au cas où elle se serait cachée derrière l'un d'eux.

Contrairement aux autres loups, je ne laissai pas la peur guider mes pas. Je restai parfaitement calme, même si le stress commençait à monter à l'intérieur de mon ventre. Pour le peu que j'avais connu, je n'avais jamais réellement aimé les parties de cache-cache, si cela en était une. Mes oreilles pointaient fièrement vers l'avant, je guettai le moindre bruit, à l'affût d'autres mouvements. Je ne pouvais pas admettre la perte d'une Sekmet. Elle m'avait semblé si vaillante et courageuse que sa présence au sein de la meute était nécessaire. Pour notre survie. À cet instant, je parus agité et quelque peu interrogateur. J'espérais qu'il ne lui soit rien arrivé de mal si elle avait fait une mauvaise rencontre, mais connaissant bien les miens, je redoutai plus ce qu'il allait arrivé à au potentiel inconnu qu'elle pourrait rencontré plutôt qu'à elle...

Jauges:

Alaska pouvait entendre quelqu'un courir derrière elle, signe que le mâle l'avait suivit. Il était assez loin, la louve pouvait se permettre de ralentir la cadence. La chaleur était assommante et réduisait l'endurance de la blanche. Elle eut une idée. La louve s'aplatît au sol et se glissa sous une voiture dont la peinture avait été abîmée par le temps. Alaska depuis sa cachette fixait intensément la route, attendant l'arrivé du loup avec impatience. Une ombre noire apparut, c'était lui, les foulées du loup ralentissaient à vu d'œil. Il semblait la chercher du regard. «Si tu savais comme je suis proche de toi bel inconnu» Pensa la louve. Effectivement, le mâle c'était arrêté à quelques mètres à peine de la voiture sous lequel se cachait Alaska. Le loup commença à regarder toutes les voitures qui l'entourait, sûrement dans la but de trouver la blanche.

Celle-ci, sentant sa cachette en danger commença à sortir de la voiture tout doucement. Le noir se trouvait dos à la voiture, permettant à la louve de ne pas se faire repérer. Alaska prit ses appuies et bondit sur le loup. Elle prit soin de se laisser tomber sur le pauvre loup qu'elle venait de rencontrer, y mettant tout son poids.

-Je t'ai eu idiot ! Fit-elle.

Elle avait dit ça d'une voix enfantine. Rigolant bêtement, cela faisait bien longtemps que la louve n'avait pas rit. Trop longtemps. Alaska ressentit une vague de chaleur envahir son corps, était-ce le bonheur ? Chose si anodine et banale qu'était le bonheur, pourtant si difficile à obtenir par ses temps obscurs.