New home, a new place to be born [Drakariss]

Jeu 2 Juin - 16:17

F: 18 / A: 10 / E: 14

Je l'avais suivis chez les Navniks, et me voilà à présent l'un des leur. La vie de solitude ne m'aurait pas finalement fait le plus grand bien, je m'en rend compte jours après jours. Au milieu de ces loups, je me sens plus vivant. Plus heureux. Et je suis avec elle. Avec Drakariss. Même si elle ne m'avait jamais retourné mes sentiments depuis la dernière fois, je demeure là, à ses côtés, comme son ombre. Une ombre qui se faisait parfois sentir, et parfois oublier. Mais je n'en demeurais pas moins présent.
Je me glissais dans le marais, près du campement de fortune des Navnik, la cherchant du regard. Elle semblait s'être éloigné, sans que je ne m'en aperçoive. L'inquiétude tirant mes traits, je m'enfonçais un peu plus loin encore dans la terre boueuse, lentement. Je connaissais l'endroit relativement bien, mais sans plus, et il était facile de se perdre si l'on est pas assez prudent.

Mes pattes me mènent vers une sorte de clairière, où je sens flotter son odeur, au milieu de celle de la boue humide et des feuille pourrissante dans l'eau. Je continu ma route, jusqu'à trouver une grosse roche, avec un renfoncement. Son parfum... Il semble différent de d'habitude, j'ai l'impression. Curieux, j'approche lentement, la découvrant couchée à l'intérieur. Son odeur était inhabituelle, je l'avais déjà senti un grand nombre de fois quand je me trouvais encore dans mon clan. D'autres louves aussi connaissaient cet évènement: les chaleurs. Je me couchais à l'entrée de son trou, avant de murmurer à mi-voix, un sourire sur mes babines. Je ne pouvais pas dire si elle dormait ou non, mais ma présence non loin avait pu la réveiller. Finalement, j'enchainais plutôt sobrement.

- Désolée de te déranger Drakariss, mais je ne te voyais pas revenir au camps, alors je suis parti à ta recherche... Tu te sens bien ?

L'interrogeais-je, alors que je sentais moi-même un peu de chaleur se glisser dans mon ventre. L'effet des phéromones de la louve se répandait sur moi, bien que je tentais de me maintenir le plus calme possible.

Sam 4 Juin - 11:09

La lune est le seul témoin.

Altaïr & Drakariss.

force : 2

agilité : 12

endurance : 6

C'était comme la dernière fois. Comme avec Kérès. Mon corps ne m'appartenait plus, il respirait comme un être a part entière de mon entité. Libre, il agissait à sa guise.

Parcourant la forêt, me frottant aux arbres en laissant une odeur puissante derrière moi, j'essayais tant bien que mal de m'éloigner de la meute. Je ne voulais pas que ma mère, Helya ne soit fâché contre moi. Je ne savais pas comment réagir à cette période de chaleur où mon corps dictait ma conduite. Je ne savais pas comment regarder Altaïr sans le désirer, sans le voir comme un mâle attirant, séduisant.

Je ne savais comment faire face à ses prunelles parfaites qui me faisaient face si souvent. Me désirant avec ardeur, m'aimant passionnément. J'avais peur de répondre à ses sentiments, peur de lui dire que je tenais à lui plus que ce qu'il ne pouvait se l'imaginer, et pourtant... Oui pourtant, qu'elle serait sa réaction si il savait. Si il apprenait l'origine de mes cauchemars chaque nuit. Cette louve, grise, si semblable, aux yeux identiques, tomber dans le vide. Sa soeur... sa famille? Il avait déjà mentionner son nom au voix haute, perdu dans ses pensées alors que je toilettais son poils un soir dans la tanière de la meute. Quel était-il déjà? No... Noëlle? Quelque chose qui sonnait ainsi... Et j'avais su. Oui, j'avais compris la grossière erreur que j'avais commise en ne mourant pas ce jour là.
Me pardonnerait-il seulement si il savait? Pouvais-je vraiment me laisser être proche de lui alors que j'étais l'origine de sa solitude?

J'errais dans la forêt, les pulsions irrémédiables des chaleurs faisant battre mon corps jusqu'à ce qu'un son.. Des pas bien trop familier se firent entendre derrière moi alors qu'enfin, j'avais trouvé refuge dans une tanière.
Je m'étais retourner, et je l'avais supplier des yeux de ne pas parler, de ne pas franchir cette limite que j'avais créer et pourtant, il avança... encore et encore...
Mon coeur accéléra. C'était trop tard. Le son de sa voix finit par faire frémir mon être tout entier, et désormais je me perdais dans la déraison de cette passion enivrant mon corps tout entier.

- Viens.

M'allongeant au sol, je chatouilla son museau de ma queue comme une enfant qui désirait jouer. Il s'approcha et je me releva, me frottant à lui, son poitrail de tout mon long. Si je ne lui disais pas, jamais il n'apprendrait la vérité. Je voulais faire de lui mien. Je voulais être encore plus proche de lui. Cette nuit, nous serons seuls. Nous serons unis.

Codage By Reira

Sam 4 Juin - 11:45

F: 18 / A: 10 / E: 14

Je demeurais ainsi, couché en face de sa tanière de refuge. Son odeur emplie mes narines et mon corps, s'imprègne dans ma peau, comme un irrésistible étau. Comme lors de notre première rencontre. Mais non, non, je ne devais céder à ses pulsions, bien que l'envie en devenait pressante. Je n'avais jamais eu de compagne. Je n'avais jamais connu l'amour jusqu'à aujourd'hui. L'amour autre que celui de la famille. Un amour charnel, fusionnel, peut-être interdit. Je ne sais pas, je ne sais plus, je n'arrive plus à penser, avec cette chaleur qui me gonfle le poil.
Elle se relève alors et m'approche, glissant sa queue le long de mon museau. Est-ce une forme de torture ? Son odeur m'envoute, alors que mon museau glisse le long de ses poils, le long de son parfum. Je me relève, et son corps épouse le mien. "Viens" m'avait-elle dit. Était-ce une forme de demande ? Je ne sais pas, je ne me pose plus aucune question, je serre simplement ma tête contre sa nuque, plaquant un peu plus son corps contre le mien, comme si nous pouvions fusionner, nous lier l'un à l'autre pour toujours. Vibrant, haletant contre son oreille, je n'avais pu me détacher d'elle. Je ne le pourrais jamais. Je l'ai juré face à la lune, et qu'elle m'en soit à jamais témoin.

___

Je glissais lentement ma truffe contre la sienne, nos corps l'un à côté de l'autre, ma tête posé sur sa nuque. Je fermais les yeux, profitant de la chaleur de l'instant. Du silence. De la douceur de ses poils contre les miens. Ma langue se perdit sur l'un de ses oreilles dans un geste tendre, alors que je chuchotais à voix basse, rompant cette harmonie silencieuse sacrée.

- Je t'aime Drakariss... Plus que tout au monde... Je suis le plus heureux des loups... Tant que je resterais à tes côtés...

La fatigue me serra lentement la gorge, et le silence retomba lentement. Seul la mélodie de son cœur battant contre mon oreille vint bercer cette nuit sous les étoiles.

Ven 1 Juil - 20:23

Dim 3 Juil - 13:56

Il est clos ce sujet.