J'avançais, aux alentours de la cabane du Chasseur. Je continuais de chercher des traces de matériel humain, quelque chose qui pourrait m'être utile. Mais je ne trouvais rien... Rien qui ne soit vraiment important, à part quelques morceaux de ferraille inutilisable. Je poussais un long soupire, les oreilles couchés sur le haut de mon crâne. je me sentais las et fatigué. Je devais poursuivre, la volonté y était. Le cœur, lui, demeurait en sommeil. C'était peut-être mieux ainsi, car ce dernier allait finir par devenir bien trop douloureux pour moi. Je gronde entre mes crocs, chassant une roue de véhicule humaine d'un revers de la patte. Celle-ci roula, avant d'heurter quelque chose, faisant raisonner un bruit métallique jusqu'à mon oreille. Je posais mon regard sur cette chose, n'arrivant pas à distinguer ce que ça pouvait être sous la poussière. Je m'approche lentement, sur mes garde, glissant entre deux débris qui me bloque le chemin. Mais alors que je m'avance, je sens quelque chose se serrer autour de mon cou, subitement. Je tente de reculer, mais la pression ne se fait que plus grande, me coupant la respiration. Par réflexe, je me stoppe, essayant ne pas paniquer. J'observais autour de moi, je remarquais les fils, de chaque côté de mon corps. Quand je bouge, la cercle se resserre et m'étouffe. Je tentais d'arrondir le dos pour me tasser sur moi-même, prenant une position qui me permettrait de bouger sans que je ne tire trop sur les cordes. J'ai déjà vu ce genre de piège, par le passer... Même si je ne me suis jamais pris dedans. Les Hommes... Ceux-là venaient des hommes, je doute que les Hellhounds aient pris la peine de mettre des pièges qui ne tuent pas. Grondant, je tente de vriller la tête sur la droite, basculant le poids de mon corps pour lever une patte. En équilibre, je me maintiens ainsi, alors que la corde me serre un peu plus... Je déglutis lentement, me trouvant ainsi sur trois patte, tentant de faire glisser l'autre vers le fil, en dessous de ma gorge. Je tente une première fois de l'accrocher avec mes griffes, sans succès. Je tente, une nouvelle fois, puis une troisième. Finalement, les griffes accrochent le fil de métal, tentant de l'élargir, assez pour que je puisse glisser ma patte à l'intérieur et libérer mon cou, favoriser les mouvements.
Je me retrouvais donc, ainsi, sur trois pattes, commençant à me tourner sur moi-même pour tenter d'atteindre, avec une de mes pattes arrières, ce qui maintenait le piège en place. Je gronde, frappant une première fois, manquant de peu l'accroche. Je recommence... Je la loupe encore, je suis trop éloigné. Je tourne la tête de droite à gauche, essayant de voir une solution. Et alors, je jette un coup d'oeil au tas de débris de chaque côté de mon corps, essayant de trouver quelque chose qui pourrait rallonger mon allonge. Je vois un morceau de bois, pas très long mais qui devrait l'affaire. Je me dresse sur mes pattes arrières, l'attrapant entre mes crocs, avant de tirer dessus lentement, ne voulant pas se faire effondrer le tas au dessus de moi ou presque. Finalement, je l'attrape, et commence à la positionner entre ma patte et l'attache. D'un mouvement bref, je frappe à nouveau avec ma patte arrière dans le bois, qui se répercute contre l'attache, qui saute. Je sens alors la pression au niveau du noeud coulant se défaire, me faisant tomber en avant. Je tire sur la patte volontairement prise au piège pour détacher mon cou, avant de ma glisser en dehors du piège, en marche arrière. Essoufflé, je regardais la chose avec intérêt. Je me demande bien comment les hommes peuvent réussir à fabriquer ce genre de choses. Au moins, elles sont relativement efficace. Cette petite aventure achevé, je me dirigeais vers la fameuse trouvaille, commençant à creuser. On aurait dit le reste d'une voiture, à moitié ensevelie.
J'entamais de la dégage, creusant avec mes pattes avant rapidement. Si ça se trouve, je pourrais trouver quelque chose d'intéressant à l'intérieur.

Force : 100pts Agilité : 105pts Endurance : 100pts

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