Alors c'est donc toi. #Abysse

Mer 25 Mai - 22:27

Jauges:

Alors c'est donc toi.Feat Abysse

Les Hellhounds tournaient beaucoup trop autour de chez lui. Il n'était pas tranquille. Et peu à peu, Nocturne commençait à penser à bouger sa tanière, afin de mettre Hel davantage en sécurité. Il savait aussi que les navniks s'étaient déplacés plus à l'est, ce qui l'inquiétait encore davantage. Et Kobalt qui se rongeait les sangs pour sa femelle. Le bordel, j'vous jure.

Et lui dans tout ça, il était presque heureux de ne devoir s'inquiéter que d'Hel. Isha et ses fils s'étaient terrés on ne sait où, ne prenant même pas la peine de l'avertir. Bande d'ingrats. Tant pis, il se débrouillait bien tout seul après tout. Et puis, c'était un remboursement de dette.
Peu à peu, alors que Miroir des Silences tentait de repérer des "positions stratégiques", mémorisant chaque endroit qui pourrait leur être utile, son museau commença à flairer une odeur inconnue. Ses sens sensibles l'alertèrent de la présence d'un autre, d'une autre, qui portait l'odeur des humains, du sang et des chiens. Un membre de son espèce rescapé des hellhounds? Possible. Il lui serait utile d'avoir des informations à son sujet.

Aussi, le mercenaire sauta sur une carcasse de voiture, abaissant sa tête dans une mimique attentive, et braqua les feux de son regard vairon sur la femelle amaigri qui s'avançait, les pattes tremblantes de fatigue, et les yeux injectés de sang.

Mer 25 Mai - 23:28

Alors c'est donc toi
(25 Mai)

Abysse Δ

Force : 49 | Agilité : 70 | Endurance : 69

Le monde tournait autour d'elle. Sa vue encore troublée par les images incessante qui se répété dans son esprit devenu complètement fou. Allongé là sur la terre grasse remplie de feuille morte et d'une boue qu'elle connaissait si bien, aucun de ses sens n'était opérationnelle. Le souffle si rapide, les yeux mi-ouvert la louve noire qu'était Abysse, ou du moins ce qu'il en reste, reprenait peu a peu conscience de la vie, reprenant connaissance depuis quelques jours, ou heures, elle ne sait plus exactement le temps qui passe depuis sa capture. Elle revoit les barreaux l'entourant avec ses petits collés à son flanc émanant le plus de chaleur possible pour les réchauffés de ce monde froid. Puis elle ressent encore l'amer goût du métal entourant sa gueule, une cage de fer autour de ses babines. L'empêchant de mordre, ou d'attaquer qui conque touche à ses enfants. Son poil frissonnent encore d'horreur en voyant ses bipèdes toucher le corps de ses protégés précieux, de les lui enlevés. Elle ressent au fond son de ses muscles encore tremblants les efforts vain, de ses faibles forces restantes. Elle n'est plus elle, celle qui était la jeune canidé parcourant les plaines de cendres chassant pour sa survie, ou la guerrière en tété pour sa liberté, cette jeune louve également amoureuse du mâle noir, Kobalt. Kobalt, son nom résonne dans sa tête qui est assommé d'un maux violent, où est-il ? Depuis combien de temps ne l'a t-elle pas vu ? Ses yeux s'ouvrent complètement, mais seule une obscurité étranglant s'empare d'elle. Ses oreilles bougent aux multiples sons de la forêt, l'air pénètre son museau comme une délivrance, mais ce n'est que le début d'un nouveau cauchemar pour cette jeune femelle. Sa gorge est complètement sec. La soif et la faim se font sentir, mais elle n'a aucune volonté de se battre. Pourtant il le faut.

Se relevant sur ses faibles pattes après quelques instants, elle cherche autour d'elle dans l'espoir de voir ses petits, mais ils ne sont pas là. Les larmes perlent au coin de ses yeux vert, non ils ne sont plus au prêt d'elle. Finalement ses hommes lui auront prit ce qu'elle tentait de protégé au mieux. Elle n'avait rien pu faire pour les sauvés de ses monstres rien, elle n'aura pas pus leur dire au revoir, leurs faire une dernière léchouille. C'était une pauvre louve qui ne ressemblait qu'à un morceau de viande inutile. La mort était proche si elle ne ce décidait pas à se remettre dans le droit chemin. Après quelques instants de réflexion, la femelle se mise a trottiner. Perdue dans l'endroit qui lui était au par avant familier. Passer ses jours et ses nuits dans une cage peut vous rendre un animal fou, ce qui n'était pas loin d'être le cas chez la jeune adulte, qui avait perdu ses repères. Où était-elle ? Où allait-elle ? Son unique but était de retrouver ses enfants. Ou de trouver de l'aide. Elle faisait peine à voir, son corps presque squelettique, son poil au par avant bouffant et soyeux, n'était plus que tombant et sale. Ses yeux si vert vif, étaient sombre, injecté par le sang d'une folie furieuse. De loin elle ressemble à une louve, mais de prêt, elle ne ressemble à rien.

Marchant, trottinant, ses pas la tire jusqu'à la ville en ruine, elle ne se rend pas compte du trajet qu'elle vient d'effectuer. La gueule ouverte, langue pendant, son air de folle tourne de partout redécouvrant les odeurs de ses environs anciennement familier, pourtant tout semble être diffèrent. Même l'ombre de ses bâtiments ne ressemblent plus à ceux par avant. Il semblerait qu'une partie de sa mémoire est était effacé, comme ci elle n'était pas d'ici. Alors que le goudron parsèment craquelé des hommes, était l'un de ses terrains de jeux favoris. Sa patte trébucha sur une pierre, la faisant sursauter au son du ricocher grondante menaçante. Sur ses gardes, l'odeur d'un autre lupin l'interpelle. Ses oreilles se dressent le haut de son crâne. Son oreille en charpie n'est plus fonctionnel, mais l'autre fonctionne toujours très bien, rendant donc cette vue encore plus misérable que ne pouvait l'être la femelle. Battant sa queue sur le sol, battant la poussière l'ombre d'un noiraud se dessine sous ses yeux. Grondante, elle plaque cette fois ses oreilles en arrière reculant de quelques pas. Qui est-il ? Un ennemi ? Un allié ?

Jeu 26 Mai - 19:56

Jauges:

Alors c'est donc toi.Feat Abysse

Son regard vairon détailla la femelle. Amaigrie, fragilisée, elle s'avançait néanmoins les crocs dévoilés. Des crocs furieux, près à arracher toutes chairs qui se trouvaient sur son passage.
Des crocs mordant, des crocs grimaçant, des crocs menaçant. Surmontés de deux iris bleutées où brillaient rage, désespoir et colère. Et cette lueur - une antithèse elle-même - le surprit plus que de raison. Comment un regard pouvait-il être à la fois fou et censé? Désespéré et empli d'espoir?
C'est cela qui fit comprendre à Miroir des Silences qu'il n'était pas tombé face à n'importe quelle louve.

Un instant il songea à Kobalt, qui avait à peu près le même genre de regard. Lui-même ne possédait pas les prunelles les plus communes.
Sang pour la droite et coulé d'argent pur pour l'autre, c'était ce regard qui avait le don de déstabiliser quiconque ne s'y était pas auparavant préparer. Les radiations expliquaient la plupart des changements adn des loups.
Mais de son côté, c'était un choc trop violent, qui en endomageant sa rétine l'avait coloré de rouge.
Rare, mais pas impossible.
En tout cas, celui de l'animal agressif qui lui faisait face n'était pas dû à un accident, mais devait être d'origine génétique. Il faillit même se demander si elle n'était pas aveugle, mais vu comment il reflétait sa rage, le mercenaire ne se posa pas la question bien longtemps.

Il bondit de son perchoir, dépassant la femelle de toute sa taille, en s'arrêtant à cinq mètres d'elle. Suffisamment près pour lui parler, mais pas assez pour ne pas avoir le temps d'esquiver une attaque furieuse.

- Ton nom.

Pas une demande. Un ordre, express et aussi froid que la glace, aussi dur que le roc qui envahissait jour après jour son organe le plus vital.

HRP:

Jeu 26 Mai - 20:25

Alors c'est donc toi
(25 Mai)

Abysse Δ

Force : 49 | Agilité : 70 | Endurance : 69

Au par avant ses iris vert reflété le danger, mais la puissance et l'envie de devenir plus forte, une véritable guerrière, ça n'en était plus rien, désormais ils renvoyaient l'image de la folie, la peur, la colère, la tristesse. Tant d'émotions traversant son corps et son esprit embrumé. Abysse ne pouvait elle même pas contrôler ses propres émotions, les hommes n'avaient peut-être pas fait d'elle une Hell comme les plans le disaient, ils avaient cependant réussi a rendre cette femelle assez folle pour s'en prendre à ses congénères. Assez folle pour effacer sa propre mémoire, assez folle pour être se qu'elle montre aujourd'hui face à cet inconnu au pelage noir. Folle, amaigris et affaibli, elle ne pouvait rien renvoyer d'autre. D'où la pitié qu'elle devait attirer et attiser de l'inconnu. Car oui, elle avait bien remarquer ses yeux vairons la détaillé de haut en bas, renforçant le côté hargneux de la jeune femelle qui semblait trépigner d'impatience sur lesol poussiereux, les crocs a découvert prête à en finir avec le gêneur. Il n'était peut être pas un ennemi ni un allié, mais il était gênant dans sa marche. Mais où allait-elle exactement ? Saphir n'en avait aucune idée, elle vaguait à la recherche d'un but. Retrouver la mémoire ou un esprit sain ? Non. Elle se fichait de tout ça, la seule qui importait la demoiselle était de trouvé et sauvé ses petits.

En pensant à ses deux louveteaux resté là bas, son poil se dressa le haut de son corps, grondante encore plus furieuse. Il devait partir ! Il lui faisait barrage ! Pourquoi continuait-il a la regarder ? Faisait-elle aussi peur que ça ? Elle s'en fichait bien ! Alors qu'il bondit sur le sol haut sur ses pattes, sans attendre une seconde plus elle tenta de foncer dans le tas, mais il esquiva facilement son assaut avant de se tourner dans sa direction tout en ordonnant son nom. Tout en gardant ses grondements, cherchant à lui faire peur avançant de sa direction d'un pas maladroit avant de s'arrêter et de tourner la tête sur le côté. « Abysse. Maintenant pousse toi de mon chemin. » positionnant son corps prête à attaquer une fois encore pour le faire fuir.

HRP:

Jeu 26 Mai - 21:44

Jauges:

Alors c'est donc toi.Feat Abysse

Sans prendre le temps de lui donner une chance de déposer les armes, la louve rachitique bondit vers lui avec une lenteur qui lui était étrangère. Sans doute avait-elle dû être bien plus rapide auparavant, mais quelque chose lui avait enlevé cette capacité.
Il l'esquiva sans mal, contrant une seconde attaque, et s'écartant d'un bond, ne prenant même pas la peine de se mettre en position d'attaque. C'était inutile, la différence de niveau était flagrante.

- Abysse. Maintenant pousse toi de mon chemin.

Abysse? Tiens, ce nom lui disait vaguement quelque chose.
Ah oui, ça lui revenait. La compagne dont Kobalt lui avait parlé porte ce nom, ou portait vu qu'on ne l'a toujours pas retrouvé. C'était d'ailleurs pour ça que son ami était toujours sur les nerfs en ce moment.
... Le noireau plissa le museau, son regard devenant plus dur. Elle? Abysse n'était pas un nom courant. Ca ne pouvait pas être quelqu'un d'autre.
Miroir des Silences baissa la tête, curieux, et observa la louve. Elle lui aurait fait pitié, si seulement il en avait. Mais elle était la compagne de son ami. La compagne disparue. Abysse avait été enlevé par les hellhounds.

Le vent se leva, et une odeur qu'il n'avait pas encore capté - par on ne sait quel miracle, ou malheur - lui parvint. Celle du sang, des chiens, des hommes. Celle de la poudre, de la colère et de la peur. Celle des louveteaux arrachés à son sein.
Sa voix se blanchit légèrement, alors qu'il s'approchait d'elle.

- Où sont tes petits Abysse?

Où sont les louveteaux que je considère déjà comme faisant partit de ma famille? Abysse, où sont-ils, que t'est-t-il arrivé? Abysse, on ne se connait pas, mais je te respecte déjà profondément. Abysse, raconte moi. Abysse.
Il se calma, choisissant ses mots avec soin avant de s'arrêter face à elle. La folie devait l'empêcher d'y voir clair, et si jamais Kobalt lui avait déjà parlé de lui - ce dont il ne doutait pas -, elle risquait d'avoir du mal à s'en souvenir.

- Je suis Nocturne, mercenaire et ami de Kobalt. Ton compagnon.

Il laissa le silence s'étaler un instant, attendant qu'elle dise un mot. Mais elle ne semblait pas prête à ouvrir la gueule, alors il continua:

- Il est mort d'inquiétude Abysse. Et toi tu es affaiblie et affamée. Es-tu d'accord pour me faire confiance?

Quelque chose lui disait que son accord allait être difficile à obtenir.

Sam 28 Mai - 10:10

Alors c'est donc toi
(25 Mai)

Abysse Δ

Force : 49 | Agilité : 70 | Endurance : 69

-Où sont tes petits Abysse?

Ses mots étaient comme un poignard dans le cœur de la femelle qui ne put seulement se raidir à cette question. Où sont ses petits ? Que subissent-ils là bas sur cette plage où seul l’enfer y règne ? Son cœur loupa un battement à la question du mâle et ses yeux ne reflétant que folie furieuse, haine et désespoir prirent une toute autre lueur : la tristesse, l’abattement de la femelle. Elle n’avait pas été assez forte pour protéger ses enfants, elle avait été un faible, les laissant aux mains de ses montres. La plaie ouverte, portant la couleur verte de son regard sur les yeux vairons de l’étranger qui ne semblait pas représenter une réelle menace, néanmoins il dégager quelques choses de fort. Face à ce mâle, Abysse ne ressemblait qu’à un petit louveteau sans défense et de part sa corpulence bien amaigrie, elle n’aurait d’autre choix que de se soumettre face à lui. Bien que ce ne serait pas non plus chose simple pour l’animal de la faire parler. Serrant le crocs tout en pensant de nouveau à sa descendance prise au piège chez les Hell. Elle écouta d’une sourde oreille la suite de ses propos, il lui proposa a la fin de le laisser faire, de lui faire confiance. Un sourire presque moqueur s’afficha sur l’air fou de la femelle qui secoua sa tête.

Avant, elle aurait attribué une partie de sa confiance surtout à l’énonciation du nom de son compagnon. Mais ses souvenirs sont tellement flou et emmêlé, qu’elle ne sait plus vers qui se tourner, qui croire. Et si c’était un ennemi qui ne cherche qu’a la tuer en l’amadouant ? Se serait facile pour l’animal si cette idiote le suivait. Puis pourquoi s’intéressait-il à son état ? Ils ne se connaissent pas, il n’a aucun intérêt à le faire ! Pourquoi s’inquiète-t-il de ses enfants ? De savoir où ils sont ? Après tout, ça ne le regarde pas ! Secouant sa tête de droite à gauche tout en gardant sa position d’attaque, gonflant son pelage sale dans sa direction, découvrant ses crocs.

« Je n’ai pas besoin de ton aide ! Je ne te connais pas ! Va tant ! » dit elle en grognant à son intérêt alors que la distance les séparant été bien faible. Prête à bondir à la gorge de ce dernier, elle retenait ses mouvements. Il est sans aucun doute beaucoup plus fort et la maîtriserait d’une facilité enfantine.

Dim 29 Mai - 16:54

Jauges:

Alors c'est donc toi.Feat Abysse

La blessure se réouvrit, et pendant un moment qui lui parut une éternité, Abysse se replongea dans ses souvenirs d'il y a peu. La perte de ses louveteaux, son incapacité à les défendre. Cet air inquiéta Miroir des Silences plus que de raison. Que leurs était-il arrivés? Avaient-ils succomber dans cette cage, et sous la maltraitance de ces fils de...
Non. Le regard vert de la demoiselle semblait furieux, en plus de laisser paraître une intense tristesse. Ils étaient vivants, mais loin des leurs. Cette expression fit grogner le mercenaire.

Soudaine, elle redressa la tête, découvrant les crocs en signe d'agressivité, et fit un pas en avant.

- Je n’ai pas besoin de ton aide ! Je ne te connais pas ! Va tant !

Certainement devait-elle le prendre pour un ennemi. Qui dans la même situation ne l'aurait pas fait.
Un soupir lui échappa, alors que Nocturne s'asseyait en face d'elle. En effet, cela n'allait pas être aisé. Il allait devoir usé d'une capacité peu connu du monde: la diplomatie.
Il n'était pas du genre à blablater pour rien. Mais cette louve, était la compagne perdue de son meilleur ami, et la mère de ceux qu'il pouvait déjà considérer comme ses neveux et nièces. Alors il était strictement hors de question qu'il la laisse tomber ainsi.

- Je ne suis pas ton ennemi Abysse. Si je l'étais, tu serais déjà morte. Ose dire que tu ne remarques pas la différence de force entre nous deux. Si je voulais te faire du mal, tu n'aurais rien pu faire, et je ne serais pas là en train d'essayer de converser avec toi.

Il laissa un léger silence s'échapper, vérifiant qu'elle l'écoutait un temps soit peu. Sa voix se fit plus calme, plus chaude et rassurante. Tout le contraire de celle que le monde lui connaissait.

- Je vais t'aider. Je ne te laisse pas le choix. Accepte mon aide, et tout ira mieux. Je te jure que je retrouverai tes petits Abysse. Ils vont bien. Ils iront bien. Mais pour les récupérer, j'ai besoin de toi. Ils ont besoin de toi. De leur mère, combattante acharnée. Forte et loyale. Aimante et battante. Je ne peux pas arriver à les récupérer sans toi. Et si on ne les récupère pas... je n'ai pas besoin de te dire ce qu'il risque de leur arriver...

Le mercenaire fit un pas, puis un autre vers elle. La distance se rétrécissait, et il s'arrêta à moins de deux mètres d'elle, s'asseyant sur le sol, le regard advenant, et l'esprit calme. Il fallait qu'elle le croit.

Sam 4 Juin - 14:49

Ven 1 Juil - 20:44