Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 L'heure de la chasse ♥ LIBRE

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Jeu 19 Mai - 17:30

Rp commençant sur une chasse, ouvert à tous ♥

Ps.: Si vous me volez mon butin, ça ira mal. Très mal. L'heure de la chasse ♥ LIBRE 646197914
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Jeu 19 Mai - 17:31

L'heure de la chasse ♥ LIBRE 4192479438 L'heure de la chasse ♥ LIBRE 4192479438
Destin

Fiche de personnage
force:
L'heure de la chasse ♥ LIBRE Qkci100/100L'heure de la chasse ♥ LIBRE Qkci  (100/100)
agilité:
L'heure de la chasse ♥ LIBRE Qkci100/100L'heure de la chasse ♥ LIBRE Qkci  (100/100)
endurance:
L'heure de la chasse ♥ LIBRE Qkci100/100L'heure de la chasse ♥ LIBRE Qkci  (100/100)
Destin
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Jeu 19 Mai - 17:31

Le membre 'Desoreka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé de chasse' : 1, 12
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Jeu 19 Mai - 18:15






L'heure de la chasse
feat Tout ceux qui le souhaitent ♥

Force 5 | Agilité 10 | Endurance 8



Oreka avait été un loup têtu. Très, très têtu.
Il n’était pas rare, à l’époque, de le voir maigrir pendant plusieurs jours parce qu’il se refusait à se servir dans le garde-manger sous prétexte que ses piètres talents en chasse allaient suffire. Bien sûr, il finissait toujours par se nourrir de ce qu’avait ramené la meute en cachette pour ne pas mourir de faim. Toujours était-il que, lors de son périple, il s’était vu contraint d’apprendre réellement à chasser et – bien sûr – à en voir les fruits. Comme il était toujours vivant, malgré ses côtes saillantes transparaissant sous sa fourrure, il avait donc dû s’en sortir pas trop mal.

Ses pattes piétinaient le sol spongieux des Marais aux Griffes vertes alors que sa truffe, inlassablement, reniflait l’air ambiant. Cette fois, contrairement à tant d’autres, c’était Desoreka le chasseur et Des’ n’était pas effroyablement têtu. Au contraire, son cerveau, bouillonnant de souvenirs et de regrets, avait seulement besoin, pour quelques instants, d’être vidé. Et, tout au long de son voyage, il avait compris que la chasse était l’un de ses vide-tête favoris. Pourtant, c’était bien difficile de faire abstraction des pensées qui tournait dans son crâne. La culpabilité d’avoir abandonné, trahi, quelqu’un qui avait compté sur lui le rongeait de l’intérieur. Pourtant, il avait tout fait. Il avait trouvé de l’aide et avait commencé à fonder un plan d’attaque. Mais le temps requis pour le mettre à exécution était bien trop long et la torture de l’attente le rendait fou.

Son débat mental ne lui permit pas de trouver de la nourriture dans un premier temps. Peut-être même, à être si peu discret, avait-il fait fuir tout animal pouvant être digéré. Sa tête, tellement loin de l’endroit où il se trouvait, revint brutalement quand, par mégarde, ses deux pattes atterrirent dans l’eau. Reculant un bon coup sous l’effet de la surprise, il regarda avec étonnement l’étang poisseux devant lui. Battant des paupières, il remarqua sous la surface, des formes sombres se mouvant agilement dans le liquide. Quand une idée stupide, digne d’Oreka, traversa la tête de Desoreka, celui-ci faillit la chassée du revers de la patte, mais, les vieilles habitudes ayant la vie dure, il se rappela amèrement qu’à la tanière, tout le monde savait qu’il était parti chasser. On peut bien changer autant que l’on veut, nous n’arriverons jamais vraiment à nous défaire de qui nous sommes, pas vrai ?

Desoreka senti une pointe glaciale lui piquer la gorge. Il la connaissait bien, malgré qu’elle ne lui ait pas rendu visite depuis un bon moment. C’était la dague froide de la fierté. Il ne pouvait pas revenir bredouille. Pas maintenant qu’il était supposé être un adulte fort et débrouillard. Prenant une inspiration, il s’approcha de l’étang et se pencha sur l’eau.

L’expérience fût rude et… mouillante. Il essaya à plusieurs reprises d’attraper les êtres écailleux qui nageaient sous la surface, mais ses dents, chaque fois, glissaient sur les animaux. À un moment, son poids, très près de l’eau, sur la berge, eut raison de l’érosion et dans un grand bruit de vagues qui se fracassent les unes contre les autres, le jeune chasseur alla rejoindre les poissons tout au fond de l’étang. Remontant à la surface vivement, offusqué, Desoreka s’ébroua avant de repartir à l’attaque. Plus décidé que jamais à ramener de poisson pour el dîner. Plusieurs queues lui fouettèrent le museau entrainant des douleurs temporaires et désagréables quand, tout à coup, Desoreka parvint à refermer sa mâchoire sur la nageoire caudale de l’une de ses proies. Il relava vivement la tête pour l’en extraire de l’eau, se mouillant au passage, et, la gravité faisant son œuvre, la nageoire se déchira entre les crocs du loup. D’abord paniqué à l’idée d’avoir perdu une millionième fois sa victime, il regarda tout autour de lui avec de brusques coups de tête avant d’apercevoir, en soupirant grâce, le poisson sautiller dans l’herbe.

Alors qu’il s’approchait pour lui donner le coup de grâce, fier de son coup, il vit avec effrois une bête monstrueuse et verdâtre s’extirper de l’eau avec violence pour refermer sa gueule d’un claquement sur le poisson.

« PUTAIN C’EST PAS VRAI !!! »

S’horrifia le loup, attirant ainsi l’attention du reptile. Quand ses yeux : deux simples billes noires à l’aspect incertain, se figèrent sur lui, toute la colère et l’injustice qui cernait Desoreka s’envolèrent. Avec terreur, il vit l’alligator s’avancer doucement vers lui. Reculant au même rythme, le chasseur essayait de chasser la panique qui accaparait son cerveau pour trouver une solution.

Il savait. Il savait que les reptiles de ce genre pouvaient courir sacrément vite s’il le souhaitait. Il savait que s’il faisait volte-face et qu’il allait ne serait-ce qu’un peu trop lentement, les dents redoutable du prédateur face à lui pourrait broyer son corps et faire éclater ses os. Il ravala sa salive, essayant de ne pas faire de mouvements brusques. Il cherchait une solution. Oh ça oui : il en cherchait une.

Le problème, c’était qu’il n’en trouvait pas.


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