Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Craindre la faiblesse. || Entrainement solo continu

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Mer 18 Mai - 22:45


Craindre la faiblesse

Voilà qu'Audric a décidé - ou s'est vu offrir de rester avec Pandémonium quelques jours. Il en profite pour, de temps à
autres, s'éloigner un peu pour entrainer son corps, augmenter les capacités de ses sens ainsi que ses forces.


Theory of a Deadman - Hurricane
F[size=10]orce : 21 - Agilité : 21 - Endurance : 16

Audric grandissait. C'était flagrant. Il n'était pas particulièrement haut sur pattes, même plutôt petit pour son âge. Mais son corps commençait à prendre une certaine robustesse. Il devenait massif ; plus encore, c'était ses muscles qui tendaient à devenir puissants et saillants. Ses crocs devenaient plus acérés. Ses coups plus précis. C'était aussi son allure et son maintien qui avaient changés. Il devenait beau ; dans le sens où il était remarquablement élégant dans sa démarche sûre et autoritaire. Il était athlétique. Il devenait loup.
Il fallait devenir fort. Fort, toujours plus fort.
L'autoroute éventrée était son terrain de jeu. Il se tenait, là, bien campé sur ses quatre pattes, tout en haut des vestiges d'un pont. Il avait pris un chemin facile pour arriver au sommet, car c'était la descente qui l'intéressait. La réception. Il aimait le choc puissant dans ses pattes lorsqu'il se atterrissait après un bond.
Devant lui, une masse de gravats. Plus ou moins gros, plus ou moins hauts, plus ou moins espacés, plus ou moins stables. Plus ou moins dangereux.
Choisir le difficile, sans aller dans l’excès. Dépasser ses limites mais pas ses capacités.
Le jeune loup évalua la distance. Une fois. Deux fois. Il se prépara au saut, tendant chacun de ses muscles. Se penchant plus près du sol, il laissa ses pattes arrière le propulser sur un gravât, un peu plus bas. Atterrissant un peu trop sur ses pattes avant, il manqua de glisser. Il fallait mieux répartir son poids. Retenter l’expérience ; se baisser, sauter. Utiliser ses pattes arrière pour freiner. L'apprenti senti le choc dans chacune de ses pattes. Il frissonna. Répéta l'opération.
Le sol était encore loin.
Et c'était fatiguant. Douloureux. Il fallait bien de la force dans ses pattes.
Il décida d'accélérer le mouvement. S'accroupir, sauter, se réceptionner, sauter à nouveau. Le jeune loup, à peine atterri sur un bloc de béton, bondit sur le suivant, et le suivant, comme rebondissant grâce à l'élan que lui donnait la hauteur franchie. Reprendre son souffle. A nouveau, il sauta en contre-bas et, à peine ses pattes eurent-elles toucher le bloc qu'elles le relancèrent plus bas. Il manqua encore de tomber, se rattrapant de justesse à une barre d'acier qui dépassait des gravats. Audric regarda un peu plus bas, où le sol l'attendait. Il réfléchi un instant et, jugeant la distance raisonnable, se prépara à descendre d'une traite. Il recula un peu de la plateforme sur laquelle
il se trouvait, et s'approcha dans un galop contrôlé ; ses pattes avant s'aidèrent du bord du bloc de béton pour le propulser en avant, et son corps se détendit dans le vide avant que ses membres antérieurs ne rencontrent le sol, douloureusement. Il fut emporté par son propre poids et, après avoir comme couru sur quelques mètres en tâchant de maitriser son corps, il s'écrasa sur le flan dans la poussière.
Grondant, il resta sans bouger. Repos. Pour recommencer.



(c) Tervilles
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Ven 20 Mai - 12:31


Craindre la faiblesse

Voilà qu'Audric a décidé - ou s'est vu offrir de rester avec Pandémonium quelques jours. Il en profite pour, de temps à
autres, s'éloigner un peu pour entrainer son corps, augmenter les capacités de ses sens ainsi que ses forces.


[size=24]Theory of a Deadman - Hurricane
Force : 21 - Agilité : 21 - Endurance : 16

Toujours couché au sol, le jeune loup gardait ses yeux fixé sur les vestiges du pont, et tout particulièrement sur la barre de fer à laquelle il s'était rattrapé un peu plus tôt. Rouillée, légèrement bancale. Depuis peut-être plusieurs heures, il laissait son esprit aller à milles réflexions. Ses pattes endolories, sa respiration d'abord haletante, puis plus calme. Pandémonium. Koda. Lorsqu'il divaguait à ces idées parasites, il grondait. Rester concentrer. Sur son corps, son entrainement, ses forces. Pouvait-il décrocher cette barre de métal ?
Le jeune loup fini par se lever. Décidé, il se releva. Bien campé sur ses quatre pattes, il regarda un instant encore la barre, son objectif, avant de s'élancer à toute allure vers la montagne de gravât qu'il s'était évertué à descendre un peu plu tôt. Il la franchie sans trop de mal, appuyant tantôt sur ses pattes antérieurs, tantôt sur ses pattes postérieures pour se propulser. Finalement, Audric posa ses membres avant sur un bloc solide, et se trouva nez à nez avec la tige de métal. Elle était assez fine, et plus abimée qu'il ne l'aurait pensé. Il la saisie délicatement entre ses crocs, la serrant pour tester sa résistance ; elle ne pliait pas. Alors, il monta d'un bond sur le bloc, baissant la tête pour coincer la tige entre ses deux mâchoires. Et il tira.
Au début, rien ne vint. Mais au bout de quelques secondes, il senti l'objet bouger un peu dans le trou ; le béton l'entourant s’effrita même quelques peux. Mais rien de plus.
Le jeune loup recula, regardant un peu mieux sa cible. Elle était plus profondément ancrée qu'il ne l'avait imaginé ; et tirer ne suffirait pas. Il n'avait pas assez de force.
Reprenant la tige entre ses crocs, il procéda un peu différemment, puisque oscillant légèrement la tête de bas en haut pour faire tourner le bout de métal dans son trou. Sentant le mouvement efficace, il alla même jusqu'à la secouer pour fragmenter le ciment qui la retenait prisonnière. De temps à autre, il arrêtait le mouvement et appuyait de tout son poids sur le sol pour tirer. Tirer. tirer. Et il recommençait à secouer. Et la barre venait. Progressivement, lentement, elle venait.
Audric n'arrêta pas avant de l'avoir entièrement sortie, sans pause, sans flancher. Lorsqu'elle atterrit sur le bloc de béton, il souffla longuement, léchant ses babines légèrement tâchées de son propre sang. Et il regarda son oeuvre, satisfait. Il avait tiré la barre de metal d'une bonne patte de béton.




(c) Tervilles

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