En savoir plus Messages : 808
Points : 33
Âge Personnage : 4 ans
Rang : Général
Niveau Rang : Commandant
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +4
Bonus Agilité : +4
Bonus Endurance : +4
Bonus score de chasse : Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| Sam 14 Mai - 14:37 | |
| « All of my doubts suddenly goes away somehow » 35 ; 39 ; 34
Chaque jour, un nouvel espoir renaît au plus profond de mon âme. Je me sens renaître, à chaque levé de soleil, et à chaque fois que je sens que j’existe. Pas besoin de sentir le vent fouetter mon visage. Pas besoin de me faire mordre pour sentir que je suis en vie. Pas besoin de tomber d’une hauteur pour comprendre que ça fait mal. Le sentiment d’exister se traduit aussi par les actions faîtes avec les autres. Les échanges, les services rendus. Vous savez, quand je vois tous ces pleurs se transformer en sourires autour de moi, je me sens de nouveau vivre. Savoir que tout va mieux. Savoir que les autres sont rassurés, et qu’à présent, tout va beaucoup mieux. M’assurer que tout va pour le mieux et qu’ils n’ont plus rien à craindre. Comprendre alors que, même si la vie est dure, il n’y a non pas parfois, mais toujours de l’espoir. Caché en chacun de nous. Il demeure, non forcément à la vue de tous, mais ne meurt jamais. C’est comme cette flamme qui brûle en vous. Ardente, et avec un peu d’audace, vous arriverez peut-être à la traverser sans vous brûler. Cette flamme dont tout le monde à peur. Mais au fond, peut-être n’est-elle pas synonyme de protection ? Mes esprits revinrent à la pure et dure réalité. J’avais beaucoup dormi ces derniers temps. Mon sommeil n’était pas aussi léger que je le pensais. Finalement, j’arrivais à dormir plus de cinq heures chaque nuit. Je faisais des progrès. Avant, je me réveillais toutes les heures, dérangé par mes idées noires. Mais ces derniers temps, cela va beaucoup mieux. Il faut dire que depuis que j’ai eu cette discussion avec Anya, je pense de moins en moins à mes problèmes. Cette louve a le don de soigner, non pas les blessures physiques, mais très certainement les problèmes que je peux avoir. J’espère cependant qu’ils ne reviendront pas, et que ces voix cesseront de piailler à tout va. Si seulement.
Il faisait encore nuit. Mes insomnies me ramenèrent à la vie, si j’ose dire. Dans mes états d’inconscience, j’ai vraiment l’impression de n’être qu’un corps. Que mon esprit s’envole, et que mon âme est libérée de cette prison qu’est ce loup blanc. Je ne comprends pas toujours ce qu’il m’arrive. Mais cette nuit-là, je n’étais pas d’humeur à dormir. Mes pensées étaient bien trop occupées à autre chose. Je ne ressentais plus la fatigue, étant donné que ces dernières nuits, j’avais finalement trouvé mon compte niveau sommeil. Je n’avais plus à m’inquiéter de ce manque qui me bouffait la vie il y a quelques temps encore.
Je me relevais. Naturellement, je pétais la forme. J’avais repris mon énergie cette nuit. J’étais prêt pour encore une fois, partir m’entraîner. J’étais habitué à faire ça comme solitaire. Anciennement vagabond, je n’avais pas d’autres choix. Je trouvais cependant quelques camarades de chasse par ci, par-là, pour m’entraîner. Je me rappelais notamment de Hige. On était vraiment proches, avec ce gars-là. Je ne peux pas l’oublier. C’était d’ailleurs mon meilleur ami, quand j’étais plus jeune. Le seul que je n’ai jamais eu … Hige et moi avions formé un groupe étant adolescents. Nous n’étions que trois ou quatre, pas plus. Mas cela nous suffisait à créer des liens et avancer ensemble. Depuis que je suis parti, et depuis que j’ai rejoint les Navnik, je l’ai complètement perdu de vue. Parfois, j’ai l’impression d’en être coupable. L’impression de l’avoir abandonné, lui et les autres. Tous ces souvenirs-là me rendent tout aussi bien que mal. Me rappeler de mon meilleur ami me fait chaud au cœur, mais ça me met aussi un sacré coup dans la gueule. Il vaut mieux que je ne repense pas à tout ça. Je pourrai regretter d’avoir rejoint les Navnik, et c’est loin d’être ce que je veux.
Ne perdant pas une seconde, je m’élançais vers les terres de l’ouest. Je devais faire au plus vite. J’avais toujours voulu faire les choses bien, et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Le vent dans la face, mes pattes foulaient le sol, je bandais mes muscles pour bondir en allant toujours plus loin. Je sillonnais les forêts en direction du cimetière. C’était là et uniquement là que je voulais aller. Le terrain y était excellent pour s’entraîner. En solo, tant qu’à faire. On ne change pas les vieilles habitudes. La fraîcheur de la nuit ne me dérangeait guère. Ça me donnait d’ailleurs encore plus de courage pour affronter l’obscurité. Le vent glacial … Ca me poussait à faire énormément de choses. Ça me procurait des sensations intenses. Ça me donnait des frissons, et j’étais plus que bien dans ces moment-là. Je ne tardais pas rejoindre l’orée du cimetière. Je sentais déjà les putrides odeurs de l’effroi. Mais ce n’était pas ça qui allait m’arrêter, bien au contraire. Les dalles ornaient le sol en formant de petits chemins menant jusqu’aux tombes dressées une à une dans d’immenses allées. Je n’allais pas perdre mon temps à me poser plein de questions sur la vie et la mort. Je n’étais pas là pour ça. Et je n’allais pas non plus commencer à remettre en question ce choix de lieu pour un entraînement. Le respect envers les morts ? Bah ça tombe bien, lui aussi il est mort. Je n’avais pas à me justifier de mes choix. Donc qu’on ne vienne pas me faire la morale en me demandant de respecter un peu plus les défunts. C’étaient des hommes, j’en avais clairement rien à faire. J’avais juste envie de tout saccager. Ça pourrait m’entraîner, ça aussi. Déplacer les pierres tombales. Celles des bipèdes en plus … Ça me donnait une idée. Je m’exécutais de ce pas, négligeant toute forme de respect envers qui que ce soit. Peut-être qu’au fond, ce lieu m’énervait plus qu’autre chose. Je n’avais pas envie de m’asseoir et prier devant eux. J’étais là pour devenir plus fort. Et c’est ce que je comptais faire.
J’avais déjà commencé à tirer les tombes de leurs trous. Tout à quasiment été détruit, les pierres sont en ruines. Il ne reste que des morceaux, petits ou gros, mais suffisamment lourds pour m’entraîner à tirer. Je les saisissais avec mes mâchoires, m’aidant parfois de mes pattes avant. Il fallait maintenant que je pousse sur mes postérieurs pour les tirer en arrière. Je me déplaçais maintenant avec une pierre dans la gueule, la traînant avec difficulté. Ça me faisait suer. Mais encore une fois, il faut bien savoir ce qu’on veut dans la vie. Je n’allais pas me plaindre de la douleur que j’étais en train de subir. Parfois, je sautillais pour me dégager des décombres. Je ne relâchais pas l’énorme pression que je m’étais mise avant de venir ici. Je tirais toujours et encore plus fort en amenant la pierre à l’autre bout du cimetière. Une fois celle-ci déplacée, je retournais le sol pour trouver de plus gros débris de tombes. Ils étaient très imposants. Parfois, je ne pouvais pas les prendre dans ma gueule et il fallait que je les pousse avec tout le poids de mon corps. Mes pattes arrière poussaient en se bloquant dans le sol. Je verrouillais mes muscles, ne relâchant aucunement mes efforts. De là, j’arrivais à les déplacer de quelques longues de crocodiles. J’étais essoufflé. Je n’en pouvais plus. Chacune de ces pierres reflétait un de mes problèmes qu’il fallait que j’éloigne le plus possible. C’était ça, ma motivation. Au final, même essoufflé, je parvins à garder la cadence en restant aussi endurant que possible. Au bout d’une demi-heure d’effort, je sombrais dans la folie. J’avais l’impression de convulser, mais il ne s’agissait que de pulsions musculaires, démontrant les efforts que j’avais fournis. Je tombais par terre, suant de partout. Ma tête se reposa au sol comme un animal venant d’être mis à mort. J’étais épuisé. Mes yeux se fermèrent en quelques secondes. Je n’eus même pas le temps de réaliser qu’encore une fois, je m’endormis après l’entraînement, mort de fatigue.
|
|