force 17 - agilité 30 - endurance 21

J'étais un peu fatiguée, je l'avoue... La mise à bas a été assez difficile. Un mort né, et Eren, un pauvre petit qui tremble. Je m'en veux... Je n'avais pas pu offrir le parfait enfant à ma sœur, ni à Freux. Même si Eren est adorable, et sans doute un louveteau brillant dans l'avenir, il... A cette chose, par ma faute. Oui, c'est ma faute...
Je penchais la tête, parcourant le marais à patte lente, essayant de faire attention où je pose mes pas, préférant éviter une nouvelle fois de m'embourber dans le marais. Je venais rendre visite à Emarok, un vieil ami... Il semblait tellement mal, et avait du partir avec ses enfants pour rejoindre les Navniks, à la recherche d'une louve pour les nourrir.
En soit, je respectais son choix, et si ça l'aidait à se sentir mieux, alors je ne pouvais qu'être heureuse pour lui.
Finalement, je reconnaissais l'odeur des Navniks autour de moi, entrant sur leur territoire, à la recherche du guérisseur. Finalement, je m'annonçais, d'une certaine manière, qu'on ne me prenne pas pour une intruse. Je voulais juste revoir un vieil ami, rien de plus... Je ne veux pas lui attirer de problèmes.
Finalement, j'arrivais à cet endroit qui semblait être sa nouvelle tanière, la tête basse, et un petit sourire sur les babines, timide.

- Bonjour Emarok... Comment vas-tu? Et les enfants, comment vont-ils? Ils se sentent bien ici?

Je m'asseyais, tentant de me ménager comme je le peux. je ne devais pas montrer ma fatigue. Emarok ne savait surement pas toute l'histoire qui a eut lieu dernièrement chez les Esobek. La naissance du fils de Plume, Eren, alors que sa sœur, moi, a perdu son seul fils. Pour compenser cette perte, elle me le confiait, en tant que nourrice. Oui, c'était une histoire, un mensonge. Plume ne pouvait simplement pas lui donner du lait, car elle n'avait pas porter son enfant. Mais il était quand même le sien. Je me contentais de ma place, de ma simple place de nourrice. Je ne veux pas gâcher le bonheur de ma sœur, même si ça doit causer mon propre malheur. J'inclinais les oreilles légèrement en arrière, essayant quand même de garder le sourire face à Emarok, ce loup qui semblait pourtant bien plus bas que moi à notre dernière rencontre, même si nous n'avions pas parlé.

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Je m'asseyais en face de lui, roulant ma queue autour de mes pattes délicatement, l'observant de haut en bas. Il me semblait en meilleur forme, bien qu'un peu fatigué je pense pas les événements. Nous les avions tous traversé après tout, ces épreuves. Peut-être que cela allait nous souder les uns aux autres. Je ne sais pas... Je ne sais plus vraiment. Je penchais la tête vers l'avant, dressant néanmoins mes oreilles sur mon crâne pour écouter le guérisseur, affichant un sourire, soulagée pour lui.

- Ils t'ont comme père, je ne pense pas qu'ils soient malheureux...

J'étais sincère. Emarok avait sacrifié sa place dans la meute pour que ses enfants puissent continuer à vivre, car je ne pouvais pas m'en occuper à cette époque... Je levais une patte arrière, frottant mes propres mamelles gonflés, devant allaiter Eren tous les jours.
Je secouais légèrement la tête avant de répondre à sa question.

- Nous avons aussi dû changer le garde manger de place... Et Plume vient de donner naissance à un petit, Eren... Il deviendra sans doute un bon prince, plus tard.

Ajoutais-je dans un petit sourire, me sentant au fond mal de devoir mentir. Mais c'était la nouvelle vérité, je devais l'accepter.

- Je lui sers de nourrice, même si j'ai fais une fausse couche, autant que le lait serve à quelque chose, et Plume est très occupée, alors je m'en occupe... J'aurais aimé pouvoir t'aider aussi...

J'inclinais un peu la tête, désolée pour lui. Si ses petits étaient venus un peu plus tard, peut-être que ça aurait été possible et qu'il n'aurait pas eu à faire autant de sacrifice. Mais c'était fait non? On ne peux pas revenir sur le passé. Personne ne le peut. Finalement, je regardais autour de moi lentement.

- J'espère que la situation va bientôt s'améliorer... Les Hellhounds commencent à poser de sérieux problèmes... Les Navniks pensent faire quelque chose pour ça, à ton avis?

Je ne souhaitais pas savoir ce qu'ils comptaient faire, simplement savoir s'ils comptaient faire quelque chose ou alors simplement attendre dans leur coin. Je ne connais pas très bien leur Alpha ni leur membres, pour n'avoir que très peu discuté avec eux. Mais si Emarok leur fait confiance, je leur fait confiance aussi.

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Emarok semblait m'écouter, curieux d'en apprendre d'avantage sur ce qui se passait chez les Esobek, j'ai l'impression. J'inclinais lentement la tête vers l'avant à sa question sur la nomination d'un nouvel Intendant et d'un nouveau Général. En effet, nous avions réalisé des élections, il y a peu... Je marmonnais lentement.

- Je suis la nouvelle Intendante des Esobeks... Et Astral comme Fjorgur ont tous les deux été nommé Général... Nous n'arrivions pas à les départager alors c'était plus simple de nommer les deux.

J'étirais un fin sourire, alors que mes oreilles se pliait sur mon crâne, légèrement anxieuse. J'avoue être Intendante mais je n'ai jamais réellement été capable de faire quelque chose de concret, à part servir de bouclier vivant à ma meute. Je n'ai sauvé personne, je n'ai rien fait d'extraordinaire, je ne me suis illustrée dans rien, et ça n'est pas mon but, bien loin de moi cette idée... Bien au contraire, je ne souhaite pas m'illustrer, en rien...
Finalement, Emarok n'en savait pas plus que moi à propos des intentions Navnik... Je devrais rencontrer leur alpha Helya pour en apprendre d'avantage, j'imagine. Il faut que je prévienne Plume et Nyméria aussi, il est temps de trouver une stratégie...
A l'entente de ses projets, je ne peux m'empêcher d'étirer un léger sourire.

- Je ne sais pas pourquoi... Mais j'ai l'impression que ça te correspond très bien, je te souhaite de réussir... Tu le mérites Emarok.

Ajoutais-je d'un voix douce et réconfortante. Je m'approchais de mon ami, restant quand même à une certaine distance pour ne pas le mettre mal à l'aise. Après tout, nous nous connaissions assez pour nous parler, mais peut-être pas assez pour se toucher. Mon regard bleuté se posa sur le sien ambré.

- Une nouvelle mission est tombé... Un nouveau contrat d'Astraroth... J'ai un peu peur mais nous n'avons pas vraiment le choix, nous frôlons la famine... Je pense que ta présence ne serait pas de trop... J'ai l'impression que tu manques à la meute, Emarok...

J'étais sincère, et j'espérais l'être dans ma voix aussi.

- N'oublie pas que les Esobek seront toujours ta maison, d'accord? Tu peux revenir quand tu veux, tu resteras toujours un ami à mes yeux... Quoi qu'il arrive. Et si tu as besoin de quoi que ce soit, je serais là aussi.

Je lui souriais doucement, optimiste. Il faut avoir foi en l'avenir après tout, et à celui que l'on veut donner à nos enfants. Oui, un monde où ils pourront grandir en paix... J'espère de tout cœur que cet avenir sera possible.

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Je demeurais à côté de lui, calme, sereine. Emarok avait se pouvoir sur moi, je ne sais pas pourquoi. Nous étions semblable, d'une certaine manière, bien que très différents. Lui avait une sorte de prestige, de renommé, de courage. Il élevait ses enfants seuls, envers et contre tous, quitte à quitter la meute, sa famille depuis toujours. Je l’admire... Beaucoup. Énormément même. Il est du même acabit que ma soeur, ou d'Astral. Le genre de loup que l'histoire n'oublie pas. Moi, elle finira bien par m'effacer, un jour ou l'autre, je ne marquerais jamais le monde de ma patte. Emarok était un guérisseur remarque, un maître dans son domaine. Et moi, qui suis-je ? Je fermais les yeux, essayant de chasser ses idées noires. Je dois avoir foi en ce monde, et en moi. Sinon, je serais inutile, plus inutile encore que je ne le suis déjà.
Je rouvrais les yeux, un peu plus apaisée, alors qu'Emarok me demandait un service. Une aide. Je lui répondais alors dans un petit sourire.

- Je m'en occuperais Emarok, je demanderais à Plume... Pour l'instant, nous avons perdu nos terres mais quand nous les retrouverons, tu pourras y installer une tanière, je te le promet.

Je me posais à sa gauche, mon épaule à côté de la sienne, bien qu'il demeure plus grand que moi.

- J'espère te revoir bientôt parmi nous Emarok... Nous avons besoin de toi, la meute à besoin de toi... Moi aussi...

Je n'étais pas du genre à m'exprimer sur mes sentiments. Car je faisais toujours passer ceux des autres avant les miens. Pourrais-je aujourd'hui faire preuve d'un petit peu d’égoïsme...?
Je baissais lentement la tête, avant de soupirer lentement.

- Emarok... Est-ce que tu peux garder un secret...?

Demandais-je, la voix plus basse que terre.

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Je demeurais la tête basse. Devais-je li dire ? Oui, bien sûr. Emarik était une personne de confiance, je le sais... Je sais que je peux tout lui dire, qu'il ne me jugera peut-être pas... Qu'il ne dira rien. Je fermais lentement les yeux, prenant une courte inspiration, alors qu'il me disait de me laisser aller. Les oreilles basses, je posais mon regard sur le sien, essayant de trouver du courage.

- Tu sais... Quand je t'ai dis que... Plume avait un fils... Avec Freux... Eren...

Je mesurais mes mots, parlant le plus bas possible.

- Eren... C'est mon fils... Mon fils et celui de Freux... Nous...

Je repris, plus bas encore.

- Je savais que... Plume ne pouvait pas avoir d'enfant... Et un couple alpha sans de... descendant légitime... Les autres se seraient posé des questions... Alors j'ai fini par... Proposé à Plume de porter son enfant... Celui qu'elle ne pourrait jamais porter...

Ma voix tremblait légèrement, alors que je sentais mon regard s'embrumer de larmes.

- Mais j'ai... J'ai fais une erreur... Eren me manque... Mais c'est trop tard... J'ai mentis à tout le monde et... Je ne sais pas comment me placer, ils me font confiance et je les trompe tous... Même mon propre fils... Je suis tellement... Egoïste.

Je baissais la tête, glissant mon épaule proche de celle d'Emarok. De mon ami...

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Je fermais lentement les yeux, sentant le poids du monde se poser sur mes épaules. Je me sens coupable... Tellement coupable, et mauvaise. J'ai fais quelque chose de mal... Je le sais, au plus profond de moi. Mais je l'avais fait avec... Plaisir peut-être ? Retrouver Freux après tout ce temps m'avait semblé être quelque chose de banal. Je suis tellement égoïste. Je culpabilise au fond de moi, et Emarok ne fait qu'appuyer un peu plus sur ce sentiment qui me ronge.
Je relevais mes yeux brillant vers lui, la voix étouffée.

- C'est tellement compliqué... Fjorgur est... Particulier... Et les enfants ne restent que des enfants adoptés, même si on les traite de la même manière... Mes filles adoptives ne seront jamais comme Eren à mes yeux... Même si je les aime tout autant...

Finis-je par marmonner. Tinuviel, Mystborn... Mes filles adoptive, avec Freux, après la perte de mes propre enfants.

- Maintenant, c'est trop... Tard... Je ne pourrais jamais être sa mère, avoir deux mères, tu ne trouves pas que ça serait trop compliqué pour lui, à comprendre ? Et Plume ne veut pas... Ne veut pas que les autres sachent pour elle, pour le fait qu'elle ne peut plus avoir d'enfant... Ce sera révéler ça à la meute et tout le reste... Je ne peux pas lui faire ça...

J'éclatais en sanglot malgré moi, me ratatinant sur moi-même. J'en pouvais plus, de cette vie où je dois faire attention à tout, à être loyal et en même temps imposante, à être sincère et en même temps devoir mentir. Trop de contradiction... Bien trop de contradictions...

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Je sentais son reproche. Je le sentais, et ça me fait mal au fond de ma poitrine. C'est douloureux, à entendre, à vivre. J'avais voulu me rendre utile, faire quelque chose qui puisse marquer, quelque chose qui fasse une différence, laisser une empreinte, une réelle empreinte. Mais voilà, c'est fait... Et je le regrette, si amèrement.
Je me laisse aller contre le pelage d'Emarok, essayant de calmer mes soubresauts, muette, la gorge nouée et l'estomac retourné. Je frotte doucement ma tête contre son épaule, avant de murmurer à voix basse, cassée.

- J'essaye... De l'oublier... Mais il reste le père de mes filles... De mes enfants... Comment pourrais-je vraiment... L'oublier...?

Je relevais lentement les yeux dans sa direction. Au final, nous étions semblable, Emarok et moi. Tous les deux abandonnés par nos compagnons, d'une certaine manière.

- Pourrais-tu un jour l'oublier, toi...? Pourrais-tu oublier Kali et aller de l'avant...?

Lui demandais-je, les oreilles couchées sur mon crâne. Si c'était le cas, il irait mieux. Si c'est le cas, il serait déjà de retour chez nous. Ses enfants sont grands, il ne vit que pour eux... Mais est-ce que lui, comme moi, finira-t-il par s'oublier lui-même au profit des autres ? Je ne lui souhaite pas... Je ne veux pas qu'il soit, qu'il devienne aussi pathétique que moi...

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Je le regardais sans le voir, sentant mon regard plein de tristesse se voiler d'un sombre voile. Toute cette tension, tout ces efforts que je dois faire pour pouvoir tenir debout. Tout ces mensonges. Toutes ces trahisons. Toutes ces souffrances. Je ne peux plus les supporter... Je suis faible, inutile, fragile, menteuse, égoïste, bonne à rien à part nourrir des petits. Ce n'est pas moi, c'est mon corps qui sert à quelque chose.
Comment peux-tu dire ça si facilement, Emarok ? Comment peux-tu sembler aussi libre, aussi fort, alors qu'au fond, c'est la détresse qui se lit dans tes yeux ?
Je serrais lentement les crocs, sentant une forme sourde de colère monter en moi. Une colère face à ma propre impuissance. Il l'a fait, alors pourquoi ne pourrais-je pas, moi aussi ? Je pourrais le surmonter non ?
Mon regard se voila un peu plus encore, le monde tournant autour de moi. Comme dans ma tête. Tout est sans dessus dessous.
Je me reculais, lâchant ses mots avec hargne, et colère. Je ne me connaissais pas ainsi. Je ne m'étais jamais vu ainsi. Le poil gonflé par le désespoir. La colère faisant vibrer ma voix.

- Comment peux-tu être aussi fort, Emarok ? Comment arrives-tu à tenir toi ?

Je le regardais sans le voir, je sentais mon propre esprit partir.

- Pourquoi je n'y arrive pas, moi ? Parce que je suis faible ? Le monde se fiche que je puisse être malheureuse, parce que je ne suis rien ! Parce que je ne vaux rien !

J'avais l'impression de ne plus être la maîtresse de mon corps, aboyant mes paroles, vidant mon sac à ses pattes comme un louveteau à peine mature. C'est ce que je suis au fond. Encore une enfant terrorisée, qui a peur de finir seule.

- J'ai toujours été malheureuse, alors pourquoi ça changerait ? Est-ce que je le mérite, tout simplement ? Ça a toujours été ma faute ! Mes maîtres m'ont abandonné parce que j'étais faible, parce que j'étais une nuisance. Freux m'a abandonné pour Plume, parce qu'elle, elle est forte !

Rage. Colère. Souffrance. Je sentais le souffle commencer à me manquer, le monde tournant tout autour de moi.

- Je n'ai pas d'objectif, je ne pourrais rien faire de ma vie, je ne sers à rien, ça a toujours été ainsi. J'aurais mieux fait de crever tant que je le pouvais encore !! Si j'a-... Si j'abandonne, il ne me restera plus rien...

Soufflais-je, la voix brisée, le regard perdu quelque part, dressé sur mes quatre pattes tremblantes. Un rire quitta ma gorge. C'est sans doute la vie qui me rit au museau... Je ne sens plus mes pattes, me laissant tomber sur le sol, voilant mon visage entre mes antérieurs. C'est donc ça, tout ce qu'il me reste vraiment...?

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Je demeurais coucher, le corps tremblant. Haine, rage, colère. Contre moi-même. Qu'avais-je fini par dire ? Qu'avais-je finis par oser formuler...? Je fermais les yeux derrière mes pattes, essayant de refermer cette boite de verre qui me déchire la poitrine à chaque soubresaut. Finalement, la truffe d'Emarok glisse contre mon visage, me poussant à relever la tête. Et bien que je résiste, alors qu'il commence à parler, je relève lentement mon regard vers lui, ne bougeant plus, demeurant ainsi couchée sur le sol, à l'écouter, silencieusement, apaisant mes propres pleurs au fur et à mesure de ses paroles.
Je l'écoute, et l'observe comme une première fois. Nous étions semblable... C'est vrai. Il est vrai que nous nous ressemblons. Emarok avait trouvé sa force... Il fallait que je trouve aussi la mienne... Il fallait que je redresse la tête, et que j'arrive à me tenir droite sur mes pattes.
Je me relève lentement, approchant pour poser ma tête contre son poitrail, mon front sous son menton, dans une accolade reconnaissante.

- J'ai compris... Ce que tu veux dire Emarok... Enfin, je crois...

Je me reculais, étirant un fin sourire, enfermant au fond de moi cette chose qui gronde pourtant toujours au fond de mon coeur. Est-ce qu'elle disparaîtra, une fois que je trouverais ma force ? Je ne sais pas...
Je le saluais du regard, lâchant alors un sobre mais néanmoins chaleureux "Merci", avant de lentement me décaler vers la sortie. Il faut que je rentre... Je me tournais une dernière fois dans sa direction, essayant une nouvelle fois de sourire.

- Je t'attend à la maison, Emarok... Avec tes enfants aussi. Prends soin d'eux... Et de toi.