Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
L e ciel était coloré de noir. La terre était aussi teintée de sombre, elle se perdait dans l'horizon si bien que je ne saurais déterminer la fin de Gaïa et Ouranos. Le décor était morbide, pas bien différent de nos terres.. Nos "anciennes terres", voulais-je dire. Quoique, mes paroles sont correctes ; le marais n'est pas bien plus accueillant. Bref, où en étais-je ? Ah, oui, voilà. Le sol était jonché de flaques d'eau, si elle mérite encore ce nom. La terre portait les cicatrices de ces machines à tuer.. Étaient-ils disparus ? Je ne sais pas, mais je devrais ; je me tiens toujours au courant. C'est triste ici.. Si seulement je pouvais une seconde penser à autre chose qu'à manger et à survivre ! Oh, et tiens, si je vous racontais une histoire ? Ca peut bien me changer l'esprit. Et ça vous fera du bien, je vous l'assure. Alors, c'est l'histoire d'une bête. Elle est dans une grande plaine à l'intérieur d'une vallée, une vallée crée par deux gigantesques montagnes qui montent plus haut que les nuages. L'histoire d'une bête à quatre pattes qui marche sur le sol humi.. Ah ! Sapristi ! Je l'avais pas vue, celle-là.. Voilà, mes pattes sont toutes trempées maintenant, ça m'apprendra à me perdre dans ma tête ! Foutues flaques.. Enfin bref, à divaguer dans mon esprit je me retrouve maintenant devant.. Devant cette étendue noire, oui, c'est bien ce que je pensais ; le Styx. J'avais entendu parler de cette terre.. Comme une légende. Je ne suis jamais allé aussi loin. Eh, mais, attendez, qu'est-ce-que c'est que ça, au loin ? C'est blanc.. Comme moi.. Ah, je ne suis pas la seule tâche immaculée dans cet environnement obscur ! Huhum.. Excusez-moi, c'était un humour déplacé. Pressant le pas, j'allais voir ce que c'était.
J'avais pas percuter que ton loup était muet, je doute que Kora apprécie mais on peut tenter. =)
The story of te beast.
Kora & Amann
C'est un mauvais endroit pour aller se promener. Enfaite je ne pourrais vous citer aucun bon endroit pour aller se promener. Après il faut bien faire quelque chose dans ces foutues terres. Je vient de me rendre compte que je n'ai aucun but dans la vie, rien à torturer, plus d'apprentis, pas de compagnon, pas de meute pour qui chasser ou pour qui travailler. Finalement je pourrais peut-être entrer dans une meute en tant que chasseuse, sans pour autant parler aux autres. Cela pourrait être un bon compromis, je chasse pour eux et ils ne ma parlent pas. Pourquoi pas, j'y songerais.
Je continu mon chemin, observant le Styx, cette eau aussi sombre que les ténèbres. Je n'aimerais pas y tomber, je ne sait pas ce qu'il y a au fond. Par contre quelque chose m'intrique, je m'approche autant que possible du bord, pose deux pattes avant sur le rebord de mousse. Ce rebord s'effondre, je tombe alors dans l'eau des ténèbres. Je ne peut pas m'en sortir, les lianes et les chaines déposée par les hommes me retiennent prisonnière. Le courant est assez fort et ma tête est presque submergée, j'essaie de garder la truffe hors de l'eau. Je me débat dans l'eau, je sait nager mais avec une patte en moins c'est un peu compliquer tout de même. J'aperçois alors au loin une forme blanche, un autre loup, je pousse alors des gémissements, espérant qu'il m'entende.
P as l'heure de plaisanter, Amann. Je cours, je cours et je m'élance sans me poser de question. J'étais pas foutu de faire mon travail, je pouvais au moins aider un camarade.. Ses gémissements m'appelaient. Les corbeaux riaient dans le ciel, comme s'ils se moquaient du loup en difficulté. Agacé par ces rires, je me pressais jusqu'à atteindre la rive, juste devant le loup.. qui était en réalité une louve, et ne semblait pas Navnik, par son odeur inconnue mais aussi son air étranger. Mais pas le temps de se poser de question : je m'approche du fleuve, et réalise la situation : elle était retenue par des liens qui s'étaient emmêlés dans ses pattes, et le courant n'arrangeait pas la chose. Sans plonger, par prudence, je tentais de démêler les lianes et les chaînes à coup de crocs bien placés, sans prendre le soin de ne pas la blesser. Tant qu'elle est en vie, c'est bon. Mais ce n'était pas si simple.. Le courant nous menaçaient à chaque seconde qui passait, et dès que libérais un de ses membres, l'autre était encore plus empêtré dans les végétaux. Je commençais à me demander si c'était une bonne idée, si je ne devais pas plutôt la laisser se noyer, après tout elle souffrira moins. C'est vrai, à quoi bon perdre mes forces, s'acharner, si de toute façon je ne peux pas la sauver ? En plus, elle n'est même pas.. C'est alors que sa prison se relâcha, la libérant et la livrant aux flots. Que les dieux soient loués ! Mais ne traîne pas, Amann, ou elle va se faire emporter.. Je la suivais, sûr qu'elle allait réussir à s'agriper à la terre.
oe, il est muet, mais c'est que mental : si on lui tape un peu dessus, on peut lui arracher quelques mots.. Il a déjà réussi à bégayer son nom, c'est déjà pas mal ! XD désolé pour le rp court et kk, en ce moment j'arrive pas trop à écrire.. ou je suis juste pas satisfaite de mon travail x) dans tout les cas, j'espère que ça te plaira o/
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Sam 14 Mai - 23:45
Spoiler:
T'inquiètes, moi non plus je ne suis pas forcément satisfaite, et désolée du retard.
The story of te beast.
Kora & Amann
Gagné ! Il accours, je n'ai pas le temps de le détailler, trop pressée de sortir de là. L'individu essaye comme il peut de me défaire des végétaux et des chaines, mais alors qu'il arrive à e décoincer la patte, je prend appuis sur le fond et me coince une autre patte. Je ne sait pas qui est ce loup ou cette louve mais jamais je ne me serait mise en danger à ce point pour aider quelqu'un d'autre. Qui que ce soit, il doit-être fou ! J'essaye toujours de garder la tête hors, de l'eau mais c'est difficile. Le courant est fort et cela devient de plus en plus dangereux autant pour moi que le loup, mais d'ailleurs, on s'en fiche que ce soit dangereux pour lui !
Nous réussissons à sortir toutes mes pattes du fond, mais alors que lus rien ne me retient, le courant, lui, m'emporte. Ma tête est submergée je bois la tasse plusieurs fois avant de remonter a la surface. L'inconnu me suit en courant sur la rive, je ne sait pas ce qu'il cherche en faisant ça. J’aperçois au loin un tronc d'arbre, dépassant à peine de l'eau, j'essaye de nager jusqu'à lui, le courant m'y aidant grandement. J'arrive violemment contre le tronc, je suis un peu sonnée mais rien de bien grave. Je ne peut pas me hisser dessus, mes griffes glisserait et je retomberais à l'eau. J'essaye alors de le longer pour pouvoir m'agripper au bord. J'arrive à remonter, tant bien que mal, posant mes pattes arrières sur le tronc pour m'aider.
Arrivée sur la terre ferme, je tousse, crache toute l'eau que me poumons ont pu avaler. Je me secoue dans tous les sens, chassant l'eau de mon pelage. En tous cas, là pour être blanc, il est blanc mon pelage ! Je relève la tête, le voyant. J'en avais oublier qu'il était là lui ! J'entre ouvre la gueule pour mieux sentir son odeur. Une chose est sûre, c'est un mâle, est l'odeur Navnik y est pas mal présente non plus. Un mâle Navnik, génial il ne manquait plus que ça ! En l'observant je me rend conte que nous sommes pareil au niveau du pelage, tant par la texture que par la couleur. Par contre, il lui manque un oeil, j'aimerais bien savoir comment ça lui ai arriver tient, sûrement par faiblesse à mon avis. Pour aider quelqu'un on ne peut qu'être faible ! Je pourrait le remercier pour ce qu'il à fait, mais "merci" est un mot que je ne possède pas dans mon langage et qui, j'en suis sûre, je brûlerais la gueule. - J'aurais pû m'en sortir seule !
J 'observais avec distance la louve, ballotée et entraînée par les flots. Je me demande si je devrais l'aider à sortir, mais je remarque que, comme moi, elle avait remarqué ce tronc d'arbre. Sans efforts, elle s'en approcha et commença son ascension. Avec quelques éprouvantes acrobaties, elle se hissa rapidement de là. Elle entreprit alors de se secouer mais, avant tout, de cracher l'envahisseur aquatique qui attaquait ses poumons. Je me tenais devant elle, je l'avais attendue, mais elle elle ne m'avais pas encore vu. Je regardais l'inconnue, son poil mouillé montrait bien ses muscles importants. Moins que certains -et je vous assure que j'aurais préféré ne jamais les rencontrer-, mais elle n'était pas faible et je le savais. Elle pourrait me mettre à terre en un coup de crocs, comme un peu tout le monde ici d'ailleurs. Aillant fini d'expulser toute l'eau contenue dans ses poumons, elle relève la tête et me fixe, elle me sentait. C'est vrai qu'elle ne m'avait pas encore analysé. Son regard de glace me scrutait, mais elle semblait ne regarder uniquement mon visage. Un loup à l'oeil bleu-rosé, et l'autre complètement retiré, c'est sûr que ça ne cours pas les rues. Ses yeux lourds semblaient me juger, et m'écraser. Elle avait du caractère, ça se voyait. Elle me fait penser à Althéa, en espérant qu'elle, elle n'ait pas l'envie de m'arracher la peau. Je restais droit devant elle, la regardant sans être hautain. En réponse à ses paroles, je la fixe d'un regard incompréhensible, sans sentiments ; un regard vide comme ceux des statues, tandis que ma face elle aussi ne reflète aucune émotion.