Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Véga était restée longtemps immobile, son large corps plaqué contre le sol de la cage. Durant son sommeil, elle n'avait rien perçu d'autre que du vide. Un bruit sourd avait retentit, au bout d'un moment, la sortant de sa léthargie. Il lui paraissait loin, mais il avait longuement raisonné à l’intérieur de son crâne, jusqu'à en devenir désagréable. Peu à peu, de nombreuses odeurs méconnaissables étaient alors parvenues jusqu'à son flair, et elle avait commencé à reprendre suffisamment connaissance pour se demander ou elle se trouvait.
Cherchant à ouvrir les yeux, Véga sentit que ses paupières étaient lourdes. Aucun repère ne lui permettait de se souvenir de l'endroit ou elle se situait. Elle n'avait pas souvenir de s'être assoupie... Et pourtant, elle n'était pas dans un endroit qui lui était familier. Que s'était t-il passé ? Ou était t-elle ? Ses pensées étaient si troublées que c'était tout juste si elle parvenait à se souvenir de l'endroit ou elle se trouvait avant d’atterrir ici. Comment avait t-elle pu arriver dans cet endroit sans s'en souvenir ? Ce n'était pas normal, et l'état dans lequel elle se trouvait non plus.
Forçant sur ses membres, elle parvint difficilement à se remettre sur ses pattes. Elle chancela quelque peu avant de se stabiliser. Lorsqu'elle voulut tourner son corps, sa peau rencontra un métal dur. Ouvrant les yeux sur ce qui l'entourait, la louve fauve remarqua finalement les barreaux qui venaient de la bloquer et comprit alors ou elle se trouvait : dans une cage. Sentant sa respiration se couper à ce constat, la louve s'avança vers le coté qui donnait sur l’extérieur. Il y avait une porte, mais celle-ci ne s'ouvrait pas. Elle ne pouvait pas sortir. On l'avait capturée ? Mais comment... C'était impossible. Quand et comment cela s'était t-il produit ? On l'avait enfermée. Elle ne pouvait pas sortir. Ses oreilles plaquées en arrière, elle sentit la pression grimper en elle. Il devait bien y avoir un moyen de sortir d'ici ! Elle ne pouvait pas rester là... Poussant un grognement sourd, elle abaissa la tête pour s'attaquer aux barreaux de la cage. Elle donna plusieurs coups de crocs à ces derniers et les secoua entre ses mâchoires, les tirant frénétiquement d'avant en arrière, mais rien ne bougea. Elle ne pouvait rien faire. Reculant, la louve regarda en dehors de la cage. Trois chiens étaient à l’extérieur. Des chiens Hellounds, à en juger par leur armature. Grondant dans leur direction, la louve fit vrombir sa gorge. Si ils passaient à sa portée, elle n’hésiterait pas à les tailler en pièce ! Elle cessa toutefois vite de gronder, en sentant une forte douleur lui monter a la tête. Mieux valait qu'elle évite de trop s'agiter, mais elle ne pouvait pas supporter de se sentir prisonnière de la sorte... En se calmant, elle sentit alors une autre odeur, à laquelle elle était beaucoup plus habituée, mais qui pourtant, ne l'avait pas tout de suite interpellée. Son regard se porta vers le fond de la cage, près d'une gamelle d'eau, ou se trouvait le corps d'une autre louve, encore allongée. Une autre victime des humains ? Doucement, Véga se rapprocha d'elle, cherchant à savoir si elle la connaissait ou pas. C'était une autre louve solitaire, mais elle semblait assez jeune. Bien qu'elle ne la connaissait pas, Véga était assez heureuse de se trouver en présence de l'un de ses congénères.
- Hé... Murmura t-elle d'une voix rauque, est-ce tu vas bien ?
Parfois, sa vue se troublait, mais elle commençait à se sentir de plus en plus réactive. Elle espérait qu'il en serait de même pour cette jeune louve.
Merci de ne pas oublier de mettre un récapitulatif de vos attaques à chaque fin de post.
Nous avions reçu pour ordre de rendre les loups fous. De les droguer, et de leur faire connaitre la souffrance. Ainsi, les deux louves furent passer à tabac. Frappées, battues, dans leur cage ajoutant à leur traitement de martyr, une injection de drogue dure, et hallucinogène. Les louves allaient subir des hallucinations continues, et bientôt elles ne seront plus capable de cerné le réel du rêve. Ainsi, le second jour, nous recommençâmes. Le 3eme fut identique. Le 4eme seulement, nous leur donnâmes de l'eau fraiche. Leur état se dégradait a vu d'oeil, ce qui me plut particulièrement. Dans quelques jours elles seraient prête pour mener à bien la tache qui les attendait.
[ Vous souffrez de divers contusions, de malnutritions, et de déshydratation. Vous avez ainsi reçu des injections de drogues qui vous font tourner la tête, vous rendant sujettes aux hallucinations et aux vertiges.]
Véga
Euphorie Solitaire
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
Chaque fois que la porte s'ouvrait, elle sentait son corps se crisper. Parfois, la porte s’ouvrait juste comme ça, sans que rien ne se passe. Mais quand ils arrivaient, c'était toujours par cette porte qu'ils entraient.
Quatre jours. Cela faisait quatre jours qu'elles étaient enfermées là, toutes les deux. Lorsqu'elle s'était réveillée dans cette cage, Véga pensait que les hommes finiraient par les tuer tôt ou tard, pour leur fourrure ou pour leur viande. En réalité, leurs intentions étaient bien pires que ça. Le premier jour, les hommes étaient venus près de leur cage. Ils les avaient observées avec leurs yeux vicieux, puis ils avaient fait passer un bâton métallique le long des barreaux. Véga avait grondé dans leur direction, le poil rebroussé et les crocs sortis. L'un d'entre-eux avait alors levé son arme, et les coups avaient commencés à pleuvoir.
Au début, la louve aux yeux verts avait tenté d'attaquer les mains des tortionnaires à travers les barreaux, mais à force de recevoir le bâton en plein visage, elle avait comprit qu'elle ne pouvait rien faire. Elle reçut des dizaines de coups, dans le ventre, sur le dos, la nuque, le visage... Jusqu'à ce que son corps lui fasse terriblement mal. Ils les avaient battues, elle et sa camarade de cage, avec une telle violence qu'elle parvenait à peine à se redresser sur ses quatre pattes. Difficile de savoir ce qu'elles avaient fait pour mériter un tel traitement. Quel intérêt les hommes avaient t-il à leur infliger cette torture ? Véga ne comprenait pas. Elle ne cessait de se le répéter, dans sa tête, lorsqu'elle se retrouvait recroquevillée sur le sol. Ils recommençaient, tous les jours. Dès qu'elle entendait la porte s'ouvrir, elle allait se terrer au fond de son enclos comme une proie effrayé... Et encore, ses séquelles physiques n'étaient pas les plus difficiles à supporter. Depuis qu'on lui avait planté une sorte d'aiguille dans la peau, elle se sentait nauséeuse et avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait...
Hier, elle avait vu sa mère, près de sa cage. Elle lui souriait, mais en même temps, elle avait un air triste sur le visage. Véga avait essayé de la rejoindre, mais les barreaux l'avaient bloquée, encore une fois. Ils l'avaient empêchée de bouger et l'avaient même fait tomber sur le sol. De toute façon, sa mère était partie, après. Elle avait beau lui demander de rester, elle était partie. Véga s'était mise à tourner en rond dans sa cage. Elle avait soif, elle avait faim, et sa tête tournait sans arrêt. A chaque pas, elle avait l'impression de perdre l'équilibre... Alors elle restait assise, dans un coin, à regarder les couleurs passer devant elle. Des nuages passaient, parfois dehors, mais eux non plus, ne restaient pas longtemps. Tout comme sa camarade. Parfois, la louve qui l'accompagnait disparaissait de son champ de vision, et elle oubliait qu'elle existait pendant quelques instants. Lorsqu'elle se réveillait de ses délires, cela lui faisait toujours comme un électrochoc. Véga se terrait en boule, fermait les yeux, et se répétait inlassablement ce qu'elle s'avait : je m’appelle Véga, Euphorie solitaire. Ma mère est morte. Je ne connais pas mon père. Je suis une mercenaire. Je n'ai pas de compagnon. Je n'ai pas de petits. Je suis enfermée ici par des monstres.
Au bout d'un moment, elle sentait sa respiration se calmer. Jusqu’à ce que les hommes reviennent. Lorsqu'ils la battirent, le jour suivant, elle se souleva désespérément afin d'aller mordre les barreaux de sa cage. Ils ne bougèrent pas, mais elle reçut quand même un coup en plein sur la tempe. Cela l'étourdit, mais, elle réussi à tenir debout, jusqu’au second. Au sol, le bâton ne la quitta pas. Lorsqu'elle se réveilla, les hommes étaient partis. Encore une fois, une chose qui ne lui semblait pas normale se trouvait en face d'elle. Pourtant, elle ne pu s’empêcher de la regarder avec étonnement. Une louve, exactement similaire à elle, dotée de la même odeur et des mêmes yeux, était en train de l'observer.
- Qu... Qui es t-tu ? Gronda Véga. Devait t-elle gronder ou pas ? Elle ne savait plus. C'était devenu un automatisme.
- Tu devrais le savoir. Répondit l'autre. Je m’appelle Véga.
- Vé...Véga... Est-ce que tu... tu es moi ?
- Oui, je suis toi. Et beaucoup d'autres choses.
- Sors moi de la, alors... Murmura t-elle en fermant les yeux. Sa tête lui faisait mal.
L'autre répondit d'un ton calme.
- Je ne peux pas. Tu es bloquée ici.
- Mais pourquoi ? Aide moi. Tu peux m'aider. Je suis sûre que tu peux...
- Non... Je ne peux pas. Tu es bloquée ici.
- Pourquoi ?
- Pourquoi pas ? Il fallait bien que ces hommes te capturent. Il veulent te faire du mal.
- Je ne veux pas rester ici... Je veux sortir...
- Tu ne peux pas, je te l'ai déjà dit. Ils veulent te faire du mal, alors laisse-les faire.
- Non... Je vais les tuer. Dès que j'en aurais l'occasion, je les tuerais.
- Alors tue-les, mais n'attends pas trop. Bientôt, il sera trop tard.
- Trop tard pour... quoi ?
- Pour retrouver la raison... Siffla la louve. Elle se retourna, puis disparut dans l'obscurité.
- ATTENDS, NE PARS PAS, s'écria Véga, JE VEUX SORTIR D'ICI !! TU M'ENTENDS ?! JE VEUX SORTIR ! Un coup sec s'abattit alors sur son crâne. Elle tomba au sol, inconsciente. Lorsqu'elle se réveilla, elle avait retrouvé la réalité.
- Je m’appelle Véga, Euphorie solitaire. Ma mère est morte. Je ne connais pas mon père. Je suis une mercenaire. Je n'ai pas de compagnon. Je n'ai pas de petits. Je suis enfermée ici par des monstres.
Se répéta t-elle plusieurs fois. Il lui fallut quelques instants afin de faire le vide dans son esprit. Les humains n'avaient pas fait que de la battre... Ils lui avaient fait quelque chose d'autre... Elle commençait à ne plus faire la différence entre ce qui était réel et ce qui ne l'était pas. Quelques heures plus tôt, elle se souvenait de sa discussion avec son double... Ce n'était pas possible. Il fallait qu'elle fasse quelque chose afin de ne pas perdre la raison. Il fallait qu'elle s'éloigne des piqûres. C'étaient toujours les piqûres qui lui faisaient faire ces rêves étranges... Elle trouva de l'eau dans un coin de la cage, qu'elle s'empressa de boire, laissant tout de même une bonne moitié à sa camarade. Il fallait qu'elle conserve des forces. Lorsque la porte s'ouvrit à nouveau et qu'elle vit l'homme arriver, Véga se prépara à esquiver ses coups, mais surtout, la chose qu'il lui plantait chaque fois dans la peau.
Lorsque le bâton cingla, elle bondit donc sur le coté, réitérant son geste jusqu'à ce que finalement, l'homme agacé lui en assène un bon coup sur l'épaule. Lâchant un jappement de douleur, Véga gronda dans sa diction. Il sortit alors la piqûre de derrière lui. Aux aguets, la louve fauve le laissa approcher comme pour se laisser faire. Au dernier moment, elle tourna la tête, lui arrachant l'objet des mains. Elle le projeta alors en dehors de la cage, non loin d'un près d'un chien Hellhound. Celle-ci se brisa alors en mille morceaux, pendant que son liquide s'éparpillait sur le sol. Heureuse d'avoir jeté cette maudite chose loin d'elle, Véga planta ses yeux haineux dans ceux de son bourreau. Si elle avait pu, elle lui aurait arraché la main avec.
- Véga tente d'attaquer les hommes à travers les barreaux, mais finit par s'arrêter après plusieurs coups.
- Le 5ème jour, Véga arrache des mains d'un humain la piqûre qu'il allait lui injecter et la fait tomber au sol.
Merci de ne pas oublier de mettre un récapitulatif de vos attaques à chaque fin de post.
L'expérience n'était ni un succès ni un échec. Cette louve était étonnante, et parvenait à susciter l'intérêt du commandant. Cependant, il n'était pas sûre de vouloir la faire participer au programme de la deuxième mission après que celle ci eut exploser une seringue de drogue. Elle était maline, et avait compris ce qu'il se déroulait ici. Etait-ce ainsi une bonne idée de l'armée?
Il eut un doute, et un mois s'étant écoulé, il décida que l'état de maigreur de la louve ainsi que ses épisodes de folies passager suffirait à être un danger en soit pour nos ennemis. Ainsi donc, elle fut endormis à l'aide d'un tir de pistolet tranquillisant au travers des barreaux de sa cage, et transporter dans la grande tente pour être enfin armé.
Véga se voyait donc poser une armure lourde, et de défense. Recouvrant le haut de sa tête d'un heaume lourd et épais ainsi que son dos et le haut de ses pattes de lourdes plaques de fer plates et compact. Cela calmerait peut être ses pulsions meurtrières quand à ses bourreaux et la ralentirait, vu le poids, si elle décidait de se retourner contre nous. Elle eut bien entendu aussi sa bombe mais il fut décider que ce ne serait que des petits bâtons de dynamite caché en dessous ainsi cela ne ferait pas de dégâts conséquent autour d'elle, mais cela suffirait à la tuer.
Après qu'elle fut jeter dans une cage seule, à côté des autres. Nous prirent Yamaska et l'équipa d'une armure basique. Elle avait le corps protéger de la tête aux pattes, et possédait une bombe simple sur le dos. Et fut ensuite, elle aussi, jeter dans l'une des cages qui ornaient la grande tente, seule à côté des autres.
[ Vous avez été endormis, et armé d'une armure bien particulière. Veuillez en noter l'apparence car ce sera à vous de la détaillé dans vos prochains posts. Vous êtes aussi déplacé dans une tente plus grande composée de rangées de cages les unes au dessus des autres et côte à côte. La suite ici ici et ici !!! ]