Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 pv. | when the dead come knocking

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Sam 23 Avr - 17:48

Hige
HELLO CHARON


22 / 25 / 40


Eennie Meenie Miney Moe
Catch a tiger by the toe
If he hollers let him go
Eennie Meenie Miney Moe

Tout est déjà prévu, du début à la fin. Même si je ne serai plus là pour le voir, je sais ce qui va se passer pour ma meute. Bien que désormais remplis de bon nombre d'abrutis, elle garde de bons leader et reste la meilleure - normal, c'est la mienne. Il était hors de question pour moi que de laisser les querelles Sekmet venir voiler notre popularité, et s'ils ne peuvent pas y mettre fin par eux-même alors je vais les aider. Je me moque éperdument de qui sera le vainqueur, tant qu'ils redeviennent aussi faible qu'ils l'ont toujours été.
Je traque depuis plusieurs minutes déjà un louveteau un peu trop aventureux. Fils d'Hige apparemment. Athos a de la chance que ses enfants portent mon sang, sinon il aurait eu droit au même sort. Je ne sais pas ce que je vais faire de la petite bête encore. La tuer, c'est certain. Mais il y a tant de manière de s'y prendre. Rapide ou lent ? Douloureux ou non ? Non, je vais opter pour quelque chose de rapide. Tout ce que je demande c'est d'attirer pôpa. Le môme n'a rien fait, ce sera juste un dommage collatéral. Tant pis, fallait choisir un autre paternel, va te plaindre à Dame Nature.
Ventre au sol, rasant la terre qui pue des Sekmet, je me rapproche de ma proie. Petit être encore frêle qui en connaîtra jamais la vie. Oups. C'est pas comme si c'était une grande perte non plus. Lui n'aura jamais à se battre pour demain, la meute aura une bouche de moins à nourrir. Surtout que selon les rumeurs, ils ne sont pas très doués pour ça les pauvre petits. Enfin bref. Juste un peu d'élan, bander les membres postérieurs. Et hop. Un saut extrêmement raté suffit à clouer Cent au sol. Je me demande s'il n'a jamais appris quoi que ce soit de sa vie, surtout quand on sait que son tueur était en réalité aussi discret qu'un éléphant et souple comme rien du tout.
Je maintient le petit corps au sol, il était bien trop fou pour s'aventurer dehors avec les dangers qui rôdent. Il n'aurait pas du. Le pire, c'est que cela ne pourra jamais lui servir de leçon puisqu'il va mourir. Il doit juste crier, alerter son cher paternel. Tout est prévu, il est non loin de là, seul. Et si d'autres viennent alors tant pis, ils ne seront qu'en bonus. C'est Hige qui ferra tout, ils n'en auront pas le cran. Mais le père endeuillé, si.

Des bruits de courses, il est enfin là. Je dois tuer Cent avant qu'il n'intervienne, sinon il va encore vouloir me sortir tout son baratin et cela ne ferra que retarder nos plans. J'en ai déjà vu assez de ces longs discours que d'autres pensent utiles. Ils pensent réellement me raisonner alors que je le suis déjà. Nous n'avons juste pas la même notion que ce qu'est la "raison". Bien petit mot pour de si grandes choses.
De mes deux pattes avant je maintiens le chiot au sol, de celles arrières je me garde en équilibre. De mes crocs, je le tue. Je ne me contente pas d'un seul coup, je lui arrache littéralement la moitié de sa gorge. Des tendons eu autres muscles sont coupés et désormais visibles à l'oeil nu. Le souffrance de l'animal ne dure pas. Mais l'important, le plus important dans tout ce plan machiavélique, c'est qu'il a tout vu. Il a tout vu et a été inutile, il est arrivé trop tard pour sauver son pauvre petit enfant. Père ingrat et inutile, il s'en voudra toute sa vie. Mais avant, sans que ce soit intelligent, il voudra se venger.

Et vous savez quoi ? Ma vengeance est un plat que l'on mangera froid.
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Ven 6 Mai - 14:57



Que la mort me suive à jamais.

Force: 3 Agilité: 7 Endurance: 10

Et dans ce sourire d'ange déchu, dans ces yeux à jamais voilé par la mort, je te survivrais, toi, démon intemporel, ta mémoire à jamais gravé dans ma chair.


Les mois s'écoulaient et j'avais grandis. J'avais oublié la peur, oublié l'incertitude et je t'avais observer dans ta grâce éternelle. Toi, louve que rien n'effrayait, tu avais eu un rôle de mère présente et aimante. J'avais oublié ceux qui, autrefois étaient ma famille. J'avais oublié le doux visage de cette soeur si protectrice quand de mes nuits je tremblais de froid. Oui, j'avais tout oublié, ensevelis par l'amour que m'offrait ma sœur, si douce et jolie, Clélia. J'avais évolué. De frêle et chétif, tremblotant, j'étais devenu un loup plus affirmé. Plus sombre, plus sûr de lui.
Et tout cela, je le devais à cette mère présente et aimante à sa façon. Atom. Sa blancheur m'avait éblouis depuis le premier jour et sa bonté et bienveillance m'avait protéger et rendu plus fort que je ne l'étais quand elle m'avait trouvé, quand mon ancienne mère m'avait abandonné à mon triste sort, seul, perdu, délaissé.


C'est ainsi que j'avais oublié peu à peu. C'est ainsi que au fur et à mesure que les jours s'écoulaient, j'avais arrêté d'attendre. Arrêté d'observer le crépuscule en espérant qu'elle revienne me chercher. Oui... J'avais oublié mes origines et mon sang. Désormais, ma fidélité revenait de droit à cette mère qui était un exemple de force et d'adaptation dans la nature. Je l'avais suivis, observé, et elle m'avait appris, aider.


Je l'avais ainsi suivis, ce jour malheureux dont je n'aurai imaginé le dénouement. Je l'avais pisté de mon odorat qui devait encore s'améliorer. Car oui, j'avais encore bien des progrès à faire. M'égarant une ou deux fois, voire trois, Atom prit une certaine avance sur moi, et je fus dans l'incompréhension la plus totale quand je la sentis rentrer sur les terres d'une meute étrangère. Elle ne nous avait rien dis à Clélia et moi en partant, et j'avais ris au nez de Clélia quand j'étais partis en courant quelques minutes plus tard et que je l'avais laissé sur place. Mais là, j'étais tapis dans l'ombre et les hautes herbes, le coeur battant vite d'incertitude.
Devais-je la suivre? Devais-je pénétrer ces terres interdites? Moi Esobek, élevè par une navnik? Comprendrait-on ma présence en ces lieux? Et pourtant, intérieurement, je me disais que Atom me protégerait, qu'elle serait toujours là, alors je m'étais avançé, ventre à terre. Avançer assez près pour voir le visage de ma mère baigné de sang. Un sang qui n'était pas le sien, mais celui d'un autre jeune loup qui lui, était étalé de tout son long à ses pattes, le souffle coupé, la gorge éventré, le ventre à l'air. L'avait-elle tué? Non mère ne tuait pas. Non, elle n'avait pas commis cette horreur sans raison. Il devait s'être passé quelque chose. C'était une évidence. Et pourtant, elle avait cette lueur dans les yeux que je ne lui connaissais que trop bien. Ce défis, cette malice. Elle avait sa façon bien à elle d'observer les loups qu'elle jugeait trop "faible". Une façon un peu hautaine, mais qui la rendait impérieuse. Je l'admirais, silencieux alors que face à elle, un autre loup sombre comme moi, avançait la rage imprégnant ses traits.


Qui était-il? Pourquoi mon coeur s'emballait-il? J'avais presque peur. Peur pour ma mère ou pour moi? Peur qu'il ne me voit? Peur qu'il devienne fou et ne tue ma mère? J'avais peur, et celle ci me plaqua au sol. Mère, que fais-tu!?

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Ven 6 Mai - 17:50


Vengeance

F : 105 - A : 105 - E : 105

Tu errais, sur les terres dévastés de ta meute, là où les Hommes ont décidés de prendre possession. Tu errais, flairant, observant, jusqu'à ce qu'un son, un hurlement, une plainte retenti, une plainte que tu ne reconnais que trop bien, Cent … Ta fille … Les oreilles dressés sur le haut de ton crâne, tes sens en alerte, tu entendis de nouveau le hurlement de terreur de la jeune louvarde blanche de six mois avant de finale capter l'endroit où elle se trouve et bondis pour courir dans sa direction. Que se passait-il ? Que lui arrivait-il ? Avait-elle fait la rencontre d'un HellHound ? Non, impossible ! Non, tu espères que cela ne soit pas le cas ! Tu galopes le plus vite possible jusqu'à finalement sentir l'odeur d'une Navnik, l'odeur de Atom …

Arrivant au pas de course, tu t'approchas rapidement de l'ancienne Général, ton œil valide observant la louve blanche qui tenait au sol ta fille, complètement apeuré.

« Atom ! »

Mais à peine prononças-tu ces mots que les crocs de Atom se referme sur la gorge de Cent. Tu t'arrêtes, net, tes yeux s'écarquillant à la vue de ce sang giclant de la gueule de la louve blanche. De ce hurlement mêlant terreur et agonie s'extirper des entrailles de ta fille, ta chaire et ton sang ! Non, que faisait-elle, pourquoi ?! Tout semblait se figer d'un seul coup autour de toi. Ton cœur semblait s'être arrêté alors que tu sentais ton sang se glacer dans tes veines. Non, est-ce là la réalité ? Est-ce là ce que le destin a décidé de te réserver ? La peau arraché dans la gueule de celle qui, pourtant, autrefois, tu appréciais. Cette peau qui appartient à la gorge de ta fille, arraché, à vif, le sang s'écoulant alors que ses yeux se révulsent. Non, non, tout ceci n'est qu'un cauchemar, un simple cauchemar dont tu réveilleras et, lorsque tu te réveilleras, tu retrouveras ta fille, tes filles, couchés l'une contre l'autre, non loin de toi, souriantes, belles … Mais non … Toute ceci n'est pas un cauchemar, tout ceci ne se passe pas dans ta tête, tout ceci est réel …

Tes membres se mirent à trembler alors que, bientôt, ton visage se défigura, la haine, la tristesse, la soif de vengeance tirant les traits de ta gueule. Elle avait osé, elle, elle que tu portais pourtant en estime. Elle avait osé, osé s'en prendre à ta fille, la tuer devant tes yeux et, pour quelle sombre raison ? Laquelle ? Qu'avais-tu fais pour mériter cela ? Tu bouillonnais, ton poil sombre se gonflait, rendant ta carrure déjà plus énorme que la plus part des loups encore plus impressionnante, toi, loup géant, toi, Alpha des Sekmet, te voilà devant celle qui a trahit ta meute, qui a trahit ton ancienne Alpha. Te voilà devant l'assassin de ta fille, te voilà devant un futur cadavre …

La rage te guida et, tes pattes se mirent en mouvement, te propulsant en quelques pas vers elle, cette louve, ce monstre blanc ! Tu te jettes sur elle, crocs en avant, un grondement sourd s'élevant de ta gorge. Tu la saisis, la fis chuter à terre.Tu prend le dessus, la bloque sous ton poids. Elle avait tué, elle avait osé tuer devant toi alors, quoi de plus normal que de lui rendre la pareil ? Une vie pour une autre, sa vie contre celle de Cent …

Tu ne voyais plus rien hormis ce monstre, cet ange cachant un vil démon, un être répugnant, perfide, sans cœur, un monstre qui n'a pas hésité à ôter la vie d'un pauvre enfant qui n'avait rien demandé ! Mais aujourd'hui, en cette fin de journée, ce démon allait perdre la vie, vie que tu allais lui ôter sans le moindre scrupule, seulement guidé par le sentiment de vengeance …

« Pourquoi ?! Elle ne t'a rien fait ! Pourquoi avoir fais ça ?! »

Grondes-tu avec rage avant de planter ses crocs dans sa chaire, la mutilant de toute part, le regard fou, le regard noir. Qu'importe, qu'importe ses raisons ! Cela ne servait plus, tu t'en fichais ! Elle perdrait la vie et c'est tout ! C'est tout ce qu'elle mérite ...

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Ven 6 Mai - 18:30

Hige & Kael'thas
OOPS


22 / 25 / 40



Cela se passe comme prévu, la tristesse, l'envie de meurtre, tout ça tout ça. Cadré au millimètre près, si prévisible ... C'en est presque affligeant. Je m'attendais à ce qu'il y ai au moins quelques complications, mais même pas. C'est dommage, cela aurait pu être amusant quand même, de devoir improviser. Mais voir le graand Alpha se décomposer littéralement, c'est tout aussi drôle je dois avouer. On dirait que ses yeux vont bientôt sortir de ses orbites et que ça tête va exploser tellement qu'elle est en ébullition. Tous ses membres sont tendus et ses poils hérissés. J'en aurai presque peur. Si j'avais trois mois. Dommage, j'ai quatre ans de plus. Il m'en faudra bien plus.
Aussi gracieux qu'un mammouth, il s'élance sur moi. A cette distance là j'aurai aisément pu l'éviter, mais je fais comme si cela m'était physiquement impossible et tombe au sol dans un grondement. Il n'y a aucune graisse pour amortir ce choc et j'en ressens les vibrations partout dans mon corps. Réellement pas agréable de se faire plaquer au sol ... C'est ma première et dernière expérience dans ce domaine là.
Ses crocs sont dévoilés entièrement, sa bave coule sur mon beau pelage bl ... rouge. Oups, il est passé du blanc au rouge, effectivement ... C'est un peu dommage, moi qui voulait être propre pour mourir, c'est un peu foutu maintenant.

« Pourquoi ?! Elle ne t'a rien fait ! Pourquoi avoir fait ça ?! »

Oh non ça y est, revoilà la tirade dont ils se sentent tous obligés de faire. Ils n'ont toujours pas compris (au bout de 4 ans !) que je n'en ai littéralement rien à foutre. En plus, ça casse toute l'ambiance de la scène bon sang ... Ça ne colle pas du tout avec mon scénario et ça fait perdre du temps ! C'est nul nul nul. Je dois le faire taire sinon il va encore partir sur une morale et me raconter toute la vie du petit Hige bla bla bla. Mais je m'en fou de ta vie mon vieux, j'ai tué ta fille et ça ne la refera pas venir.

« Mince alors, j'ai pas fait exprès. » chuchotais-je avec ironie.

Je parle le plus doucement possible pour qu'Hige soit le seul à pouvoir entendre ces mots. Je suis supposée être seule, mais s'il n'y avait ne serait-ce qu'un seul loup dans les parages pour entendre ce que l'on dit, cela ruinerait tout notre plan. Enfin, mon plan. Je l'ai pensé seule, les autres ne sont pas à la hauteur bien sûr. Un jour peut être auront-ils de bonnes idées, mais ce n'est pas gagné. Heureusement, j'ai déjà tout dit à Helya, ils n'auront pas à chercher bien loin.

Tic, tac.
Belphegor
Souffle d'Hiver
Souffle d'Hiver

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Belphegor
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Ven 6 Mai - 23:36

pv. | when the dead come knocking 4120076274
Destin

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Ven 6 Mai - 23:36

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Lun 9 Mai - 21:04


Mort

F : 105 - A : 105 - E : 105

La rage te prend encore plus face à ses paroles. Comment pouvait-elle ainsi plaisanter ? Cherchait-elle à mourir ? Oui, cela ne fait aucun doute ... Grondant, le poil gonflé, tu plonges tes crocs dans sa gorge, secouant de toutes tes forces tandis que la louve ne semble opposé aucune résistance. Tu peins son pelage de blanc à rouge, lui faisant subir l'atrocité qu'elle venait de faire subir à ta fille sous tes propres yeux. Jamais, jamais tu ne pourras accepter une telle réalité. Et tes crocs se resserrent, laissant couler le sang dans ton pelage sombre, au fond de ta gorge. Tu cherches à lui ouvrir la gorge, comme elle même l'avait fait pour ta fille. Non, tu ne lui permettrais pas de vivre, il en est hors de question ! Elle mourra car, c'est tout ce qu'elle méritait ...

« Un mort pour un mort, tu ne t'en ai pas pris au bon loup. »

Grondes-tu férocement avant de plonger davantage dans la gorge de la Navnik. Bientôt, sa vie ne sera plus qu'un souvenir. Bientôt, tu auras vengé ta fille et, c'est tout ce qui compte ...

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Mer 11 Mai - 10:55



Que la mort me suive à jamais.

Force: 3 Agilité: 7 Endurance: 10

Et dans ce sourire d'ange déchu, dans ces yeux à jamais voilé par la mort, je te survivrais, toi, démon intemporel, ta mémoire à jamais gravé dans ma chair.


Les mois s'étaient écoulés, naturellement, comme l'amour naissant pour la mère qui m'avait gardé en son sein. Et c'est tout aussi naturellement que je fus spectateur d'un spectacle horrifiant. Mère avait provoqué le loup noir monstrueux, et elle s'était retrouvé coincer en ses crocs. Mon coeur battait à la chamade. J'avais mal pour chaque gouttes de sang s'écoulant sur son pelage blanc écarlate. J'avais mal pour chaque secondes avançant inexorablement vers la mort de cette mère.
Je voulais hurler, je voulais pleurer, la supplier de se défendre, mais dans son regard, je ne voyais que la résolution qu'elle avait mis derrière cet acte. Son besoin d'en finir. Mère l'avait désiré. Elle me laissait seul derrière elle, seul à devoir veiller sur Clélia. En étais-je seulement capable? Non, j'étais bien trop jeune! J'avais encore tellement à apprendre.


Mon coeur souffre. Il implose, et alors que je vois que l'heure à sonner, que le jugement fatale approche, je hurle. Je hurle et je bondis hors de ma cachette!


- Noooooooon!


Je bondis contre le loup noir pour le pousser, mais mon être n'est qu'une caresse sur son pelage cachant un être robuste. Il ne cille pas d'un poils, et j'essaye de refermer ma gueule sur son encolure alors que je souffre le martyre de voir ma mère disparaître ainsi. Je pleure, je hurle, je secoue le mal, suppliant Atom du regard de se ressaisir, suppliant ma mère pour qu'elle ne m'abandonne pas ainsi!


-Mère ! Bat-toi! Je t'en pris!


Mes cris sont déchirements. impregner d'une douleur sans nom. Impregner de ce sentiment que je ne connais que trop bien. L'abandon. Alors ainsi, tu veux m'abandonner toi aussi?
Je pleure, frappant de mes pattes de velour, le loup noir face à moi, dont mon existence ne doit pas lui changer la vie plus qu'une mouche lui piquant les yeux.
Je pleure et j'ai mal. Je frappe mais je n'y peux rien, je m'effondre au sol en même temps que ton corps. Je m'effondre et perd en ces lieux, tout ce qui était important pour moi, une nouvelle fois.


Malédiction... A jamais... Maudit.

Xyrion
Mépris de l'Aigle
Mépris de l'Aigle

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Xyrion
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Mer 11 Mai - 18:07



«Intrusion»

F: 16 - A: 20 - E: 24


Mépris de l'Aigle se promenait. Comment il s'était aventuré en terre ennemie? En suivant les cris. Oui, l'esobek était d'un naturel curieux, et ne pouvait pas s'empêcher de se mêler d'un peu tout et n'importe quoi. Surtout si ça pouvait être intéressant. Résultat? Il se retrouvait planqué, à regarde l'alpha sekmet (à l'odeur), faire la peau à une navnik, dont la fourrure anciennement blanche était à présent teinté d'une pourpre liquide.

Plus loin gisait le cadavre d'un louveteau, et Xyrion sentit son museau se plisser. Enfin il pouvait deviner que s'en était un, n'apercevant qu'un bout de minuscule patte. Certes, il n'était pas de nature mère poule, mais faire la peau à un enfant... un sentiment de dégoût se lit sur son visage alors qu'il observait la scène avec suspicion. Un autre louvard, apparemment de sa meute (encore à l'odeur) se jeta sur les deux combattants. Enfin plutôt le tortionnaire, et la larve. Après tout, la bleu ne faisait pas un mouvement de protection ou de défense, se contentant de subir. Peut-être était-elle prise de remords? Bof, vu l'air satisfait qu'elle affichait, l'espion en doutait.
Il entendait l'autre esobek crier, pleurer, mais si jamais il se montrait... si jamais il se dévoilait, l'alpha sekmet allait très certainement lui faire la peau. ON va dire qu'il n'irait l'aide qu'en cas d’extrême problème...

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HRP:
Destin

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Mer 11 Mai - 18:07

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Dim 15 Mai - 13:51

Hige & Kael'thas
NOT SUPPOSED TO HAPPEN


22 / 25 / 40



Non on non. Tout ne se passe pas comme prévu. Kael'thas ne devait pas être là, il devait être avec Clélia et seulement Clélia ... Il ne devait pas voir ça, il ne devait pas s'interposer. Il ne devait pas être triste pour moi. Il devait juste continuer de grandir avec celle qui est devenue sa soeur, rien de plus. Ce n'était pas supposé se passer comme ça et cela n'aurait jamais du se passer. Tout n'était pas parfaitement réglé, je n'avais pas pris en compte tous les facteurs. C'est de ma faute, tout est de me faute.
Hige a déjà plongé ses crocs dans ma gorge lorsque mon fils essaye de venir à ma rescousse, de le pousser, de me sauver la vie. Mais il n'est qu'un louveteau et Hige est déjà adulte depuis longtemps. Le combat n'est pas équitable. J'aurais pu me battre, j'aurais pu le vaincre ou tout du moins m'enfuir et éviter à la mort, mais ce n'est pas ce que je veux. Ce qui est le mieux pour ma meute, ce n'est pas ça non plus. Détestée même dans la mort, j'aurai au moins fait le mieux pour les miens. Je me moque de ce que les survivants en penseront ensuite, leur avis m'importe trop peu quand la survie de MA meute est en jeu. Ils ne sont que des insectes comparé à ce projet de toute une vie.
Si ma vie est le prix à payer pour qu'il se porte bien pour les années à venir, alors soit. Je ne vais pas m'en plaindre. Beaucoup n'en auront pas été capable (trop faibles, trop lâches), mais je n'ai pas peur de la mort, pas plus de ce qui m'attend ensuite. Que ce soit Paradis ou Enfer ou même rien du tout, cela me conviendra parfaitement.

Le mâle ne lâche pas sa pression sur ma trachée et je sens ses crocs s'enfoncer inlassablement dans ma chair. La douleur est atroce, insupportable. Je mine de me défendre, de bouger mes membres arrières pour le faire reculer. Mais c'est en vain. Je n'essaye pas plus, cela ne servirait à rien. Cela ne fait qu'accroître cette douleur. Je pensais la mort indolore, je m'étais bien trompée.
Dans tous les cas, la revanche de la mort, elle, se ferra bien sentir.

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Dim 15 Mai - 15:48


Mort

F : 105 - A : 105 - E : 105

La rage et la soif de vengeance t'a submergé. Tu laissais libre cours à la haine que tu portais en cet instant à cette love. Tes crocs plongés dans sa gorge, quelque chose fit soudainement irruption, un louveteau. Que fait ce louveteau ici ? Mère ? Atom aurait-elle eu une autre portée ? Ton regard se pose sur le jeune louvard qui cherche à te pousser mais, tu le repousses sans le moindre problème. Non, trop tard, tu ne pouvais pas permettre à cette louve de survivre, qu'importe qu'elle soit mère ou non ! Atom cherche à se débattre un instant avant de finalement se laisser faire puis, au bout d'un moment, plus rien … Le corps de la louve devient soudainement moue et, lentement, ta mâchoire se détache de la gorge de l'assassin de ta fille. Tu laisses mollement retomber la tête de la louve blanche sur le sol.

Restant un moment sans bouger, le regard vide, tu finis finalement par reculer pour t'avancer près du cadavre de ta fille. Tes oreilles se rabattirent sur le haut de ton crâne alors que tu touches doucement du museau la tête de Cent. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallut qu'elle te soit ainsi retiré ? Qu'avait Atom en tête en faisant cela ? Tu laissas échapper un couinement, un pleure, toi qui reste pourtant si inexpressif, comment pourrais-tu rester de marbre face au défunt corps de ton enfant ? Levant finalement la gueule au ciel, tu hurlas ta douleur et la mort de cet être qui t'est cher. Ton cœur se serre et, te baissant, tu réussis tant bien que mal à hisser le corps inerte de Cent sur ton dos. Oreilles rabattu, tu tournas finalement la tête vers le louvard et t'en approche doucement. Humant finalement son odeur, tu captes l'odeur des Navnik mais, masqué sous celle-ci, l'odeur des Esobek. Une autre odeur familière te vient. Cette odeur, tu la connais, tu l'as déjà flairé plusieurs fois. Que fait cet Esobek ici ? Pourquoi était-il avec Atom ? Tu restes perplexe un moment.

« Rentres chez les Esobek petit, tu y seras plus en sécurité. »

Puis finalement, tu te détournes du jeune louvard pour t'en aller de cet endroit, portant le corps de ta fille sur le dos. Le pas lent, tu retournes parmi les tiens, annoncer cet triste nouvelle avant de trouver un endroit où enterrer Cent ...

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Xyrion
Mépris de l'Aigle
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Jeu 19 Mai - 21:07



«Intrusion»

F: 16 - A: 20 - E: 24


La blanche rendit son dernier souffle, alors que le louveteau s'en prenait à l'alpha des rouges. Ce dernier se contenta de le repousser lâchement, complètement désintéressé en lui disant de s'écartant. Il prit entre ses crocs le corps de celle qui devait être son louveteau avant son trépas et s'éloigna.
Xyrion s'ébroua. Et bien, de quoi faire un rapport à Plume Rousse tout ça. Quand au chiot...

L'espion s'approcha du membre de sa meute. Il n'était pas bien gros non, et en larmes qui plus est. Le corps de la louve, il allait le laisser là. Quelqu'un viendrait très certainement le ramasser. Mais Kael'thas, l'esobek n'avait pas l'intention de le laisser là. Il s'approcha, venant derrière celui qui se lamentait près du corps de la navnik - à l'odeur -, le poussa du museau.

- Kael'thas c'est ça? Viens, on rentre.

Ses crocs l'attrapèrent par la nuque, le tirant alors avec vivacité pour éviter qu'il ne s'accroche trop, et il le souleva par la peau du cou. Du fait de sa grande taille, les pattes du louveteau foulait à peine le sol. Il lui suffisait de redresser la tête pour commencer à l'emporter ainsi.

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Ven 20 Mai - 11:13

J'ai vu dans les yeux de ma mère, le déchirement que ma présence lui fit ressentir, moi, Kael'thas, spectateur impuissant de sa mort. Et pourtant, elle s'était résolu à se laisser aller bien que la raison me soit complètement inconnue. Je pleurais et je hurlais. Mais l'air me manqua quand je vis le noir poser le corps inerte d'Atom au sol. L'air me manquait et mon esprit me tournait, je m'approcha de son corps pour en vérifier le pouls. Non! Mère ne pouvait... elle ...

- NON!

Je me retourne sur le noir et lui crie ma râge bien que celle-ci ne semble pas l'atteindre!

- Meurtrier ! Assassin! Vous avez tuer ma mère!

Je hurlais à plein poumon. Je hurlais de colère, je hurlais de tristesse. J'avais mal. Si mal. J'étais deséspéré. Qu'allait-il advenir de Clélia et moi? Survivrait-elle à cette nouvelle funeste? Non... Rien ne nous avait préparé à cela. Cela ne pouvait être vrai, et alors que le mâle s'en va il me lance une phrase qui me glace le sang.

« Rentres chez les Esobek petit, tu y seras plus en sécurité. »

Les esobeks? Qui sont-ils pour que je les honore de mon retour? Ils m'ont abandonné! Ils m'ont laissé seul dans la forêt! Je ne retournerai jamais auprès d'eux. Atom était ma mère, je suis Navnik! Je suis le frère de Clélia! Ne me donne pas d'ordres. Et alors que je me retourne de nouveau vers le corps blanc et rouge de ma mère, mes pattes décollent du sol. Je panique, pris de peur. Que ce passe t-il?! Qui!? Un loup fin et élégant me tenait en sa gueule. Mais?

- Kael'thas c'est ça? Viens, on rentre.

Comment..? Que? Comment connaissait-il mon nom? Pourquoi m'éloignait-il du corps de ma défunte mère? Je me débattis mais rien n'en fis, je ne parvenais pas à toucher le sol du bout de mes pattes. Je hurla à la mort, de tout l'air que mes poumons pouvaient m'apporter, je hurlais.
Clélia, suppliais-je dans mes pensées, ne les laisse pas m'emporter loin de mère. Pitié, laissez moi rester près d'elle!
Mais mes lamentations n'atteignirent nullement le loup, et il m'emporta dans un lieu inconnu, mais auprès d'une odeur qui désormais m'écoeurait autant que celle des Sekmets, les Esobeks.
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