Animateur a écrit:

Merci de ne pas oublier de mettre un récapitulatif de vos attaques à chaque fin de post.

Depuis plusieurs jours nos missions étaient simple, précise et claire. Nous n'avions pas le droit à l'échec, cela n'était pas toléré par le chef. Il voulait des loups. Encore plus de loups. Les attrapées, les enfermés, les torturés, les équipés d'armatures pour détruire l'ennemi plus vite, voilà nos ordres. Nous ne pouvions pas le décevoir. Dispersé au milieu des terres d'AFF pour ratisser le plus de lieux que ses sales bêtes pourraient recouvrir. Nous en avions déjà quelques uns, deux spécimens : une femelle bicolore, une femelle avec des petits. Que des belles prises, mais ils nous en faut d'autres. Assis dans le camion roulant sur les cabosses du terrains, fusils tranquillisant dans les mains, deux molosses à mes pieds harnachés de muselière. Ils étaient nos armes les plus destructrices, même un loup ne pourrait rien faire face à eux. L'arrêt fut brusque, les hommes éparpillés dans la forêt alors que d'autres étaient repartit sur la zone de l'est. Nous étions ici. Je fus déplacés sur la zone marécageuse, au bon vouloir de mon chef.

Mais est-ce que nous pourrions réellement trouver des animaux dans ses coins putrides et dangereux. Je doutais fortement. Les loups étaient intelligents, pas comme d'autres. Mais je ne pouvais discuter les ordres du capitaine, mon masque sur le visage, mes yeux analysant le territoire. Deux de mes collègues suivant mon pas, eux même regardant avec impatience le terrain. Nous remarquions cependant rapidement, une boule de poile noir. Haute sur ses quatre muscles. Des yeux bleus. Il ne semble pas nous avoir vus. Il semble fort et robuste. C'est une femelle à son corps élancé, mais son sort est désormais entre nos vils mains. Mâle ou femelle elle vivra le même enfer que les autres de sa race. D'un sourire malsain, d'un geste de la main j'envoie les deux monstres tout saccagé sur leurs passages. Entourant le pauvre animal, ne lui laissant aucune chance.

Je vise, je tire. Le bruit retentit entre les arbres, faisant s'envoler les quelques corbeaux qui nous faisaient face. Je tire une seconde fois. L'animal est fort, âgé et grand. Il ne sera pas facile de l'avoir d'une seule flèche. Je tires encore alors qu'elle tente de se débattre et de fuir par n'importe quel moyen. Un des chiens la bloque, je tire une nouvelle fois et son corps tombe lourdement sur le sol. Je souris de nouveau, fier de ma prise, de ma trouvaille. Sifflant les molosses, mes camarades trottinent jusqu'au corps endormi sur le sol boueux. Ils la porte jusqu'au camion, nous repartons alors en direction de la plage. La nouvelle maison de cette louve.




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