Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Il avait peur, si peur, il était terrifié, brisé, blessé et perdu. Son maître, son alpha, cette homme qui était tout pour lui s'était fait emporté par les flammes des combats et le courage du chien de guerre s'était envolé, il avait déserté, fuis, pousser par un frère de sang qu'il connaissait à peine. Oui il avait d'abords refuser d'abandonner le corps de son compagnon bipède. La meute de chien auquel il appartenait était loin derrière, pour la première fois il était seul, seul dans la nature, tel un véritable loup. Attila s'identifiait bien plus à un chien qu'à un loup, il avait du sang de chien, avait grandis comme tel, était dressé comme tel, il comprenait de nombreux mots du language humain, ce qu'ils faisaient et leur objectifs, il possèdait même un collier à clou autour du cou. Ces arbres qui crissait, ce vent, c'était horriblement effrayant, et si un loup lui tombait dessus? Que ferait-il? Il fuirait aussi loin que possible.
Son maître, son maître, son maître. Il en avait horriblement besoin et pleurait sa mort, son coeur semblait se déchirer. Il pouvait encore entendre les coups de feu, les chars, il se souvenait de la manière don il avait participer à l'assaut, la manière don il s'était jeté dans la bataille avec rage, il avait tuer ces foutues hellhound et ce jusqu'à que son compagnon bipède tombe à terre comme les autres, ils tombaient tous comme des mouches c'était atroce.
Là, au loin, des constructions humaines! Il aboyai, oui car c'était ce qu'il savait faire de mieux, il ne savait pas hurler, du moins à peine mais un tel séjour dans la nature lui apprendrait surement. Aboyant à plein poumons, ignorant les danger de la nature, il galopa vers la fête foraine qui était...abandonner. Merde! Un jappement de frustration s'échappa de ses babines. S'arrêtant il baissa la tête...Il n'y avait plus désespoir, il ne savait même pas chasser bordel! Il n'avait était éduquer que pour dénicher des mines, transporter des messages, des armes et mettre à terre ainsi que tuer des humains! S'il ne retrouvait pas la civilisation bientôt ce serait terminer pour lui.
Tu t'étais levée ce matin avec une envie de promenade assez pressante, tu décidas donc d'aller, tant qu'à faire, chercher des plantes pour ta tanière, tu pris donc la route de la fête foraine, une fois là bas tu te dirigeais vers les abords du lieu. Tu remarquas après quelques minutes qu'il n'y avait pas grand chose à ramasser, tu décidas donc d'aller à l'opposé mais tu vis vite...
"Qui es-tu ?"
Tu le regardes sans trop savoir si tu dois t'approcher ou non, tu ne sais pas si il réagira positivement ou pas, mais tu décides d'avancer, tu vois qu'il est en état de choc, tu le rejoins et l'observes, voir si des blessures sont visibles, tu n'en trouves aucune, mais tu le vois paniqué, tu préfères être prudente, on ne sait jamais, le collier qu'il arborait autour de son cou n'était certainement pas un objet trouvé par terre, non, il lui avait sûrement été offert.
"Je ne te veux aucun mal, je suis là pour t'aider, raconte moi."
Le jeune mâle fit un bond de surprise, il manqua de tomber au sol mais parvint à maintenir son équilibre. Ses yeux bleu se levèrent vers la source de la voix et il découvrit avec effroi: Une louve. Un loup, un loup! Il y avait un loup face à lui, tout ce qu'il craignait. Le chien se recroquevilla sur lui même, queue plaquée entre ses membres postérieurs, fourrure hérissé, oreille contre le crâne et montrant les crocs. Une position de soumission qui puait la peur. Elle s'approcha, doucement et avec une certaine hésitation.
"Je ne te veux aucun mal, je suis là pour t'aider, raconte moi."
Comment pouvait-il faire confiance à un loup, toute sa vie il avait appris à les craindre et à les haïr...Il recula de plusieurs pas.
Tu l'observes ce loup, il arbore un collier avec des clous dedans, tu te demandes si il ne vient pas de chez les humains, mais quand il recule en entendant ta voix, il semble effrayé et tu sais d'expérience que le forcer à rester vers toi est peine perdue sinon tu vas lui faire encore plus peur, du coup tu regardes dans ton sac, tu sors une gourde en la prenant dans ta gueule, tu lui tends pour qu'il boive, tu attends un peu. Tu la poses par terre pour qu'il la sente ou du moins qu'il voit qu'il ne risque rien, tu t'assois et attends sa réaction, tu préfères le laisser venir vers toi plutôt que le brusquer, tu détestes être pressante.
"Oui, c'est ce que je suis et toi, d'où viens-tu ?"
Tu ne sais que faire, tu as peur de le voir partir sur une parole mal placée.
"Tu étais avec des humains, je me trompe ?"
Tu t'assois, tu l’observes et attends, tu sais qu'il lui faudra sûrement du temps pour se livrer mais tu l'avais, ce temps après tout, tu serais là si il avait besoin.
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