Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Attila pour ce qui est du caractère porte mal le nom du grand barbare, mais que voulez -vous il ne l'as pas choisis et n'en connaît même pas le sens. C'est un mâle calme, posé et procastinateur. Il se contente du minimum et ne vis que pour lui-même et les quelques êtres chers à ses yeux. C'est un fainéant qui, hormis pour certaines exceptions, n'aimera pas spécialement donner trop du sien dans ses tâches. Le mâle, toutefois, s'est fait promesse de devenir plus fort et ne se retient pas lorsqu'il s'entraîne. J'men foutiste il vous agacera sûrement par son manque de volonté par moment. Ses jeux de mots et son humour sarcastique sont ce qu'on remarquera en premier oui il sera du genre à vous sortir une blague pourri même en pleine agonie. Souriant, il cache ses douleurs et peut paraître fort sympathique, dissimulant ainsi son certaine égoïsme. Héritant de sang de loup et de chiens et ayant été élevé toute sa vie par les hommes tel un animal domestique et un fidèle compagnon il s'avère neutre vis-à-vis des conflits et très ouvert. Il ne déteste pas les humains et bien au contraire respecte leur autorité, c'est tout ce qu'il a toujours connu. Il sait qu'ils sont bien plus puissant mais aussi qu'ils peuvent être bons. Il sera toutefois près à en attaquer un si jamais ce dernier se trouve être un danger. Les chiens? Il a été élevé parmi eux. Ils les voient comme des frères au même titre que les loups, peu de choses les séparent à ses yeux après tout. Les loups? Il n'en a jamais pour l'heure vraiment rencontré et il est assoiffé de les connaîtres, il les admires pour leur force et leur courage, pour leur indépendance, oui ils chassent eux-même et ne dépendent pas des bipèdes. Il avait toujours eu peur de s'écarter du village et de s'enfoncer dans la nature mais eux! Eux ils y vivent. Il doit s'avouer impressionner par ces derniers et lorsqu'il observe son reflet et qu'il y aperçoit le portrait d'un loup il a tout de même du mal à se faire à cette idée.